Émery Médéric Blouin

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Émery Médéric Blouin

Also Known As: "Emery Laviolette", "Émery Médéric", "Méry Bloing", "Méry Beslouin Aka Blouin"
Birthdate:
Birthplace: Étusson, Deux-Sèvres, Nouvelle-Aquitaine, France
Death: July 14, 1707 (67)
Saint-Jean, Île-d'Orléans, Montmorency, Quebec, Canada
Place of Burial: Île-d'Orléans, Montmorency, Quebec, Canada
Immediate Family:

Son of André Blouin and Françoise Touzelet
Husband of Marie-Geneviève Carreau and Marie Carreau
Father of Émery Blouin; Jean-Baptiste Blouin; Marie-Madeleine Blouin; Andre Blouin; Jacques Blouin and 12 others
Brother of Pierre Bellouin

Managed by: Anthony Abela
Last Updated:

About Émery Médéric Blouin

https://www.myheritage.fi/research/collection-14020/ranska-henkilot...

Mariage Emery BLOUIN DIT LAVIOLETTE & Marie CARREAU DIT LAFRAICHEUR le 30 Novembre 1669 à Château-Richer, Capitale-Nationale, Québec, Canada
Paroisse: La Visitation-de-Notre-Dame Arrondissement: Montmorency Region: Québec
Source: Centre d'Etudes des Français d'Amérique CEFA

http://larryvoyer.com/genealogy/getperson.php?personID=I27882&tree=...



Selon Fichier Origine, Fils d'André Bellouin et Françoise Touzelet

Au mariage du migrant, sa mère porte le nom de Françoise Bonin. Deux de ses frères sont baptisés au même endroit : Pierre, le 03-08-1635 et Jehan, le 31-05-1638. Une plaque commémorative a été apposée dans l'église Saint-Pierre d'Étusson en 1982. (Fichier Origine)

Baptême à St-Pierre d'Etusson, Bressuire, Lucon, Poitou (Deux-Sevres)



http://association-blouin.com/3-filiation-et-naissance/ Association des Blouin d'Amérique BIENVENUE L’ASSOCIATION Les fondateurs Historique Objectifs Statuts et réglements généraux Les Armoiries Nos archives CONSEIL D’ADMINISTRATION Composition actuelle du Conseil d’administration Les Comités Durée du mandat Réunions Élections Les membres du conseil d’administration depuis sa création en 2002 ACTIVITÉS Rencontre annuelle 2016 Rencontre annuelle 2015 Activités régionales 2016 Activités régionales 2015 Années antérieures GÉNÉALOGIE Nos ancêtres Nos patronymes Monument de notre ancêtre Familles pionnières Recherches généalogiques Vie religieuse CAPSULES Présentation des capsules 1-1. Origine du nom 1-2. Origin of the Name 3. Filiation et naissance 7. Le mariage 8. Les enfants 11. Décès et sépulture DEVENIR MEMBRE Nos membres Représentants régionaux Vous impliquer? Comment devenir membre Avantages Les coûts Formulaires LA BOUTIQUE Articles promotionnels Nos publications L’ON PARLE DE VOUS… Marie Blouin Michel Blouin COMMUNIQUER AVEC NOUS RASSEMBLEMENT ANNUEL 2017 Programmation du rassemblement 2017 Formule d’inscription au rassemblement 2017 Registration Form 2017 (english version) 3. Filiation et naissance Filiation et naissance de nos ancêtres Marie et Emeri Qui est Marie Carreau? Née en Nouvelle-France, notre ancêtre est canadienne-française. Son père, Louis Carreau, est le fils du bourgeois André Carreau et de Jacquette Caussade, de Bordeaux, province de Guyenne. Souvent désigné sous le nom Louis Carreau dit Lafraîcheur, nous constatons une première présence de celui-ci en terre d’Amérique, le 20 août 1646, à Trois-Rivières.

Jeanne Lerouge, la mère de Marie, est la fille de Pierre et de Marguerite Joly, de Joinville, une commune de Champagne. Louis et Jeanne se rencontrent en Nouvelle-France et convolent en justes noces à Québec, le 30 avril 1654. Le père Jérôme Lalemant préside la cérémonie dans la chapelle du Collège des Jésuites. Un contrat de mariage avait été enregistré chez le notaire Andouart le 18 mars.

Acte de mariage de Louys Carreau et Jeanne le rouge – 30 avril 1654 – texte suivi de la transcription de René Beloin, membre 412 :

acte_mariage« Le 30 Avril 1654, apres publication faite de trois bancs le 6. e 7e Avril et le 12. ensuivant, ne s’estant trouvé aucun empeschemt légitime Je Hierosme Lalemant faisant fonction de Curé en cette Paroisse ay Interrogé Louys Carreau dit la fraicheur fils d’André Careau e Jaquete Caussade de bordeaux; e Jeanne le rouge fille de Pierre le rouge e de Marguerite Joly de Ginville en Champagne lesquels ayant donné leur mutuel consentement par paroles de present ay solennellement mariés en ntre Chapelle du College de la Compie de Jesus en presence de tesmoins connus, le Sr Jobin Mre Cousturier e Pierre Soumande Mre Taillandier ».

Marie Carreau, née le 20 mars 1655, a été baptisée le lendemain à la paroisse Notre-Dame de la Conception de Québec, maintenant paroisse Notre-Dame de Québec, par le père jésuite Jérôme Lalemant (comme indiqué par le « b » de la colonne naissance).

Acte de baptême de Marie Carreau – 21 mars 1655 – texte suivi de la transcription de René Beloin, membre 412 :

acte_bapteme

« L’an de grace 1655 le 21 de mars par moy Hierosme Lalemant faisant fonction de Curé en cette paroisse de notre Dame de la Conception a Quebek a esté baptisée un Enfant femelle née le Jour d’auparavant du mariage de Louys Carreau dit la frescheur & de Jeanne le rouge qui a esté nommée Marie. Ses parrains ont esté le Sr Jean bourdon & Marie favery veuve de feu Sr de repentigny en presence de Joseph Marsolet & autres. »

Nos recherches actuelles nous indiquent que Marie est l’aînée d’une famille de huit enfants, dont cinq ont atteint l’âge adulte. Voici sa famille :

Microsoft Word - Capsule 03 Filiation et naissance de nos anctr

La famille Carreau s’établit à l’Ange-Gardien le 11 septembre 1665 sur la terre no 1, la première terre à l’est du Sault de Montmorency, connu maintenant sous le nom de Chutes Montmorency. C’est dans cet environnement qu’Emeri Bellouin fera la connaissance de Marie.

Qui est Emeri Bellouin? Emeri Bellouin a été baptisé le 26 avril 1640 à la paroisse Saint-Pierre d’Étusson, petite commune du nord du Poitou. C’est l’un des 815 émigrants poitevins à tenter l’aventure sur le nouveau continent. Des trois émigrants connus du même patronyme Blouin/Bellouin, il semble le seul à avoir laissé une descendance (1).

Malgré nos contacts avec une chercheure du Poitou, nous n’avons que des informations minimales sur sa famille. Par les archives départementales des Deux-Sèvres, nous apprenons le nom de deux de ses frères : Pierre, baptisé le 3 août 1635 et Jehan, le 31 mai 1638 dans la même paroisse de Saint-Pierre d’Étusson. Ses parents sont André Bellouin et Françoise Touzelet.

Fait étonnant : à la rédaction de son contrat de mariage, notre ancêtre informe le notaire Paul Vachon que sa mère s’appelle Françoise Bounin. Qui est-elle? Pourrait-il s’agir de la deuxième épouse d’André Bellouin; en fait, la femme qui a élevé les enfants? Ou encore notre ancêtre a nommé sa mère Françoise Bellouin et le notaire a saisi Françoise Bounin. Deux hypothèses de recherche à explorer.

Acte de baptême d’Emeri Beglouin – 26 avril 1640 texte suivi de la transcription de feu M. Jean Blouin, membre 27 :

acte_emeri

« Le vingt sixiesme Jour du mois d avril mil six cens quarante a este Baptise Emeri fils de andre Beglouin et de fransoize touzelet sa femme et a este parain Emeri Egreteau et maraine Clode touselet. E Rethore ».

À cette date, ce sont les renseignements connus. Souhaitons que les futures recherches apportent de nouvelles informations.

1. Outre notre ancêtre Emeri Bellouin, le père rédemptoriste Gérard Lebel, auteur de la série « Nos Ancêtres », cite deux Blouin qui ont aussi émigré en Nouvelle-France. Il y a d’abord François, un matelot bien réputé, qui, au tout début de l’année 1676, est l’employé de Bertrand Chenay, sieur de La Garenne. Au printemps 1678, il passe au service de Louis Jolliet qui fait la traite des fourrures dans la région de Sept-Îles. On perd sa trace au début des années 1680, son nom ne figure pas dans les registres. Le deuxième Blouin dont il est question est Jean-Baptiste Beloin, fils d’André Blouin et de Jeanne Bonnelle, de la ville de Montpellier, qui, le 29 septembre 1760 à Trois-Rivières, épouse Lise Bernier, la fille d’Antoine Bernier et de Lise Constant. En 1761, naissance d’une fille connue sous le prénom de Marie-Louise; elle ne vécut que l’espace d’une dizaine de jours. C’est tout ce que nous connaissons de cette famille.

Le père Lebel, auteur de 19 recueils de biographies d’ancêtres, a écrit plus de 350 biographies entre 1981 et 1996. La recherche sur notre ancêtre a été publiée dans le cahier XV (15) aux pages 19 à 28.

Dernière version : 2015-05

EN BREF Nouvelles Express ! Bulletins antérieurs Liens intéressants Index du site Notre page Facebook Notre page Facebook Nous joindre Nous joindre Association des Blouin d'Amérique 650, rue Graham-Bell, bur. SS-09 Québec (Québec) G1N 4H5

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Nous en faisons partie Nous en faisons partie L'Association des Blouin d'Amérique est membre de la Fédération des associations de familles du Québec (FAFQ).

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C’est ainsi que notre ancêtre traverse l’Atlantique en direction de la Nouvelle-France sous le nom Emeri Bellouin. Mais dès son arrivée on ne tarde pas à lui attribuer divers prénoms et noms. En 1664, lors d’un acte notarié scellant un emprunt de sa part, le notaire Pierre Duquet le désigne comme « Mery Beloing ». Puis en 1667, lorsque Mgr de Laval lui accorde une concession, le notaire Paul Vachon inscrit « Mery Bellouin ». Son contrat de mariage, au début de novembre 1669, mentionne lui aussi « Mery Bellouin » alors qu’à la fin de ce même mois, le prêtre officiant la cérémonie du mariage emploie « Merry Besloüin ». Emeri décède le 14 juillet 1707 à l’âge de 67 ans, prétendument sous la dénomination de « Méry Bloing ». Voilà bien des prénoms et des noms pour un seul homme et cette courte énumération n’en couvre qu’une partie.

À l’époque de notre ancêtre Emeri, le patronyme Blouin n’était pas encore utilisé, ici, en Nouvelle-France. Mais du côté de la France, il existait diverses désignations comprenant les Bellouin et les Blouin. Ainsi une simple consultation des Archives départementales françaises pour la grande commune de Poitiers, située à proximité de Saint-Pierre d’Étusson, village natal d’Emeri, nous apprend qu’une dizaine de patronymes apparentés étaient utilisés pour désigner les Bellouin et les Blouin.

Le site Web français www.genealogie.com (1) nous fournit une information judicieuse au sujet de l’origine de ces patronymes :

• Bellouin est un nom de famille dérivé du nom de personne d’origine germanique biliwin, issu de la racine bili qui signifie aimable, doux et win qui signifie ami, surnom d’homme aimable…

• Blouin est un nom de famille dérivé de l’ancien français blou, bleu, sobriquet désignant un homme au teint pâle, blafard.

Les autres patronymes apparentés aux deux précédents semblent bien plus être des dérivés, des contractions comme cela se voit souvent. Cette influence germanique dont il est question ici se retrouve dans bien des patronymes français.

Mais les autres grandes banques s’intéressant aux noms de famille (MesAïeux, La Mémoire du Québec, Généanet pour ne nommer que celles-là) ne semblent vraiment pas faire de différence entre les origines des patronymes Bellouin et Blouin et se réfèrent à l’origine germanique. On fait même découler Blouin de Bellouin ou Beloin.

Toutefois, il nous faut constater qu’ici, au Québec, le nom de famille Blouin est bien plus courant.

Selon l’Institut de la statistique du Québec, le nom Blouin est 32 fois plus usuel que celui de Beloin (Bellouin n’étant même pas présent dans les statistiques fournies) (2). C’est donc d’abord à partir de ce patronyme Blouin que les descendants d’Emeri et de Marie Carreau sont connus aujourd’hui. C’est aussi ce qui explique la raison pour laquelle l’Association des Blouin d’Amérique a choisi d’opérer sous l’appellation « Blouin », malgré le patronyme connu de son ancêtre et la variété des patronymes de sa descendance. Cette situation est la même dans le cas de plusieurs autres familles québécoises.

Au fil du temps, les différents glissements, ici au Québec, de Bellouin vers Blouin, en particulier, ne reposent pas sur une raison unique pour toutes les branches de notre grande famille. Il ne s’agit pas simplement d’une question de goût personnel. Il faut aussi chercher du côté de notre contexte socio historique. La plupart des gens ne savaient ni lire, ni écrire. Même les gens instruits (prêtres, notaires, arpenteurs) écrivaient tous ces patronymes au mieux de leur connaissance, voire même de ce qu’ils croyaient entendre, plusieurs souffrant de surdité plus ou moins grave. Notons également les nombreuses variantes phonétiques du patois de leur région d’origine. Ne sachant ni lire, ni écrire, la personne dont le nom était modifié dans le cadre d’un document ne pouvait donc s’en offusquer ou faire contestation. Au surplus rien ne forçait l’uniformisation de l’identité de la personne comme aujourd’hui; aucun niveau de gouvernement ne légiférait vraiment cette question. Avec tous les services gouvernementaux qui sont offerts de nos jours, on ne peut être connu que par un seul nom de famille. Il en est de même aussi pour la bonne marche des relations entre les individus, particulièrement au chapitre du commerce. À la deuxième génération, l’uniformité du nom n’est pas encore gagnée pour ceux qui engendreront la descendance patriarcale. Ainsi, par exemple, Jean (1672) fut baptisé Belloin, Jacques (1676) comme Belouyn, Gabriel (1691) comme Bloing et Paul (1699) comme Beloing. Mais l’étude de quelques actes de mariage nous montre que déjà le passage à Blouin était en voie de s’opérer. Les actes de mariage en deuxième et troisième noces de Jean mentionnent Jean Blouin; Jacques en deuxième noce épouse Geneviève Plante et l’acte de mariage le désigne comme Jacques Bloüin ou Blouin (l’écriture de l’acte pose une certaine ambiguïté). À la troisième génération, certains commencent donc à signer comme Blouin ou Bloüin. Que s’est-il passé à ce moment-là pour que ceux qui allaient assurer la suite d’Emeri et de Marie fassent ce glissement vers Blouin? Voilà ce qui fut le début, ici, en Nouvelle-France, de l’utilisation du patronyme Blouin.

C’est ainsi que notre ancêtre traverse l’Atlantique en direction de la Nouvelle-France sous le nom Emeri Bellouin. Mais dès son arrivée on ne tarde pas à lui attribuer divers prénoms et noms. En 1664, lors d’un acte notarié scellant un emprunt de sa part, le notaire Pierre Duquet le désigne comme « Mery Beloing ». Puis en 1667, lorsque Mgr de Laval lui accorde une concession, le notaire Paul Vachon inscrit « Mery Bellouin ». Son contrat de mariage, au début de novembre 1669, mentionne lui aussi « Mery Bellouin » alors qu’à la fin de ce même mois, le prêtre officiant la cérémonie du mariage emploie « Merry Besloüin ». Emeri décède le 14 juillet 1707 à l’âge de 67 ans, prétendument sous la dénomination de « Méry Bloing ». Voilà bien des prénoms et des noms pour un seul homme et cette courte énumération n’en couvre qu’une partie.

À l’époque de notre ancêtre Emeri, le patronyme Blouin n’était pas encore utilisé, ici, en Nouvelle-France. Mais du côté de la France, il existait diverses désignations comprenant les Bellouin et les Blouin. Ainsi une simple consultation des Archives départementales françaises pour la grande commune de Poitiers, située à proximité de Saint-Pierre d’Étusson, village natal d’Emeri, nous apprend qu’une dizaine de patronymes apparentés étaient utilisés pour désigner les Bellouin et les Blouin.

Le site Web français www.genealogie.com (1) nous fournit une information judicieuse au sujet de l’origine de ces patronymes :

Bellouin est un nom de famille dérivé du nom de personne d’origine germanique biliwin, issu de la racine bili qui signifie aimable, doux et win qui signifie ami, surnom d’homme aimable… Blouin est un nom de famille dérivé de l’ancien français blou, bleu, sobriquet désignant un homme au teint pâle, blafard. Les autres patronymes apparentés aux deux précédents semblent être plutôt des dérivés, des contractions comme cela se voient souvent. L’influence germanique dont il est question ici se retrouve dans plusieurs patronymes français.

Mais les autres grandes banques s’intéressant aux noms de famille (MesAïeux, La Mémoire du Québec, Généanet pour ne nommer que celles-là) ne semblent vraiment pas faire de différence entre les origines des patronymes Bellouin et Blouin et se réfèrent à l’origine germanique. On fait même découler Blouin de Bellouin ou Beloin.

Toutefois, il nous faut constater qu’ici, au Québec, le nom de famille Blouin est bien plus courant.

Selon l’Institut de la statistique du Québec, le nom Blouin est 32 fois plus usuel que celui de Beloin (Bellouin n’étant même pas présent dans les statistiques fournies) (2). C’est donc d’abord à partir de ce patronyme Blouin que les descendants d’Emeri et de Marie Carreau sont connus aujourd’hui. C’est aussi ce qui explique la raison pour laquelle l’Association des Blouin d’Amérique a choisi d’opérer sous l’appellation « Blouin », malgré le patronyme connu de son ancêtre et la variété des patronymes de sa descendance. Cette situation est la même dans le cas de plusieurs autres familles québécoises.

Au fil du temps, les différents glissements, ici au Québec, de Bellouin vers Blouin, en particulier, ne reposent pas sur une raison unique pour toutes les branches de notre grande famille. Il ne s’agit pas simplement d’une question de goût personnel. Il faut aussi chercher du côté de notre contexte sociohistorique. La plupart des gens ne savaient ni lire, ni écrire. Même les gens instruits (prêtres, notaires, arpenteurs) écrivaient tous ces patronymes au mieux de leur connaissance, voire même de ce qu’ils croyaient entendre, plusieurs souffrant de surdité plus ou moins grave. Notons également les nombreuses variantes phonétiques du patois de leur région d’origine. Ne sachant ni lire, ni écrire, la personne dont le nom était modifié dans le cadre d’un document ne pouvait donc s’en offusquer ou le contester. Au surplus, rien ne forçait l’uniformisation de l’identité de la personne comme aujourd’hui; aucun niveau de gouvernement ne légiférait vraiment cette question. Avec tous les services gouvernementaux offerts de nos jours, on ne peut être connu que par un seul nom de famille. Il en est de même pour la bonne marche des relations entre les individus, particulièrement au chapitre du commerce.

À la deuxième génération, l’uniformité du nom n’est pas encore gagnée pour ceux qui engendreront la descendance patriarcale. Ainsi, par exemple, Jean (1672) fut baptisé Belloin, Jacques (1676) comme Belouyn, Gabriel (1691) comme Bloing et Paul (1699) comme Beloing. Mais l’étude de quelques actes de mariage nous montre que déjà le passage à Blouin était en voie de s’opérer. Les actes de mariage en secondes et troisièmes noces de Jean mentionnent Jean Blouin; Jacques en secondes noces épouse Geneviève Plante et l’acte de mariage le désigne comme Jacques Bloüin ou Blouin (l’écriture de l’acte pose une certaine ambiguïté). À la troisième génération, certains commencent donc à signer comme Blouin ou Bloüin. Que s’est-il passé à ce moment-là pour que ceux qui allaient assurer la suite d’Emeri et de Marie opèrent ce glissement vers Blouin? Voilà ce qui fut le début, ici, en Nouvelle-France, de l’utilisation du patronyme Blouin.

Ce mouvement vers Blouin va persévérer au travers des différentes branches de la descendance d’Emeri, certains même passant de Beloin à Blouin sur le tard. Mais n’oublions jamais que nous sommes des descendants de Bellouin!

Enfin, même si Pierre-Georges Roy (3) et le révérend père Archange Godbout (4) ont mentionné dans leurs écrits que notre ancêtre signait « Mery Bellouin », soulignons que nous n’avons jamais trouvé trace de sa signature dans les nombreux actes civils, religieux ou légaux consultés. Quant au prénom « Mery », il s’agit certainement d’un diminutif, forme de surnom, d’Emeri.

Ce site présente de l’information mise en commun par les différentes associations françaises de généalogie. Source : tableau intitulé « Les 5 000 premiers noms de famille par ordre alphabétique, Québec » présenté sur le site Web de l’ISQ et tiré de Louis Duchesne, Les noms de famille au Québec, aspects statistiques et distribution spatiale, Institut de la statistique du Québec, 2006. Recherches historiques, Bulletin d’archéologie, d’histoire, de biographie, de bibliographie, de numismatique, etc.. etc., publié par Pierre-Georges Roy, Volume quinzième, Lévis, 1909, p. 24. Texte du révérend père Archange Godbout « Nos Ancêtres Au XVIIe Siècle (Suite) » tiré de : Secrétariat de la province, Rapport de l’Archiviste de la province de Québec pour 1957-1958 et 1958-1959, Redempti Paradis Imprimeur de Sa Majesté la Reine, p. 409. Dernière version : 2015-05 EN BREF Nouvelles Express ! Bulletins antérieurs Liens intéressants Index du site Notre page Facebook Notre page Facebook Nous joindre Nous joindre Association des Blouin d'Amérique 650, rue Graham-Bell, bur. SS-09 Québec (Québec) G1N 4H5

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@R-1195646461@ Quebec, Vital and Church Records (Drouin Collection), 1621-1967 Ancestry.com Ancestry.com Operations Inc 1,1091::0

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1,1091::30530821


GEDCOM Note

Arrived in Quebec - 1669

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Émery Médéric Blouin's Timeline

1640
April 23, 1640
Étusson, Deux-Sèvres, Nouvelle-Aquitaine, France
April 23, 1640
Étusson, Deux-Sèvres, Poitou-Charentes, France
April 26, 1640
Saint-Pierre, Étusson, Deux-Sèvres, Nouvelle-Aquitaine, France
April 26, 1640
Saint-Pierre, Étusson, Argenton-Château, Bressuire, Deux-Sèvres, Poitou-Charentes, France
1670
1670
1672
July 11, 1672
Beauport, QC, Canada
1674
May 12, 1674
1243 Chemin Royal RR 1, Saint-Pierre-Ile-d'Orleans, QC, Canada