Claude Henri Chabrol

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Claude Henri Chabrol

Birthdate:
Birthplace: Rue du Faubourg Poissionnière, n°118, - Paris, 75010, France, Paris, Paris, Île-de-France, France
Death: September 12, 2010 (80)
Boulvard Beaumarchais, n°95, - Paris, 75003, France, Paris, Paris, Île-de-France, France
Place of Burial: Paris, Paris, Île-de-France, France
Immediate Family:

Son of Yves Jean Charles Marie Chabrol and Madeleine Céline Chabrol
Husband of Stéphane Audran and Aurore Chabrol
Ex-husband of Agnès Goute
Father of Private; Jean Yves Chabrol; Mathieu Chabrol and Cécile Maistre - Chabrol

Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:

About Claude Henri Chabrol

Individual Note

Claude Chabrol (24 juin 1930, Paris – 12 septembre 2010, Paris) est un réalisateur français, également producteur, acteur, scénariste et dialoguiste. Il inaugure la Nouvelle Vague puis mène avec un humour amical1 tout son demi-siècle de carrière, affranchi de toute école, mais pourfendeur amusé, goulu, fin gourmet, reconnu.

 1 - Biographie

 1.1 - Jeunesse, et affabulations Fils unique de Madeleine, née Delarbre, et Yves Chabrol, il naît malgré les conseils de médecins qui recommandent à sa mère alors enceinte de trois mois d'avorter, les époux Chabrol ayant été trouvés inanimés à la suite d'une asphyxie due à un chauffe-eau défectueux. Il fréquente les salles de cinéma parisiennes depuis l'âge de 4 ans. Son père, pharmacien et résistant (avec Maurice Ripoche et Maurice Nore, il fonde en août 1940 le réseau Ceux de la Libération), envoie l'enfant, durant la Seconde Guerre mondiale, chez sa grand-mère maternelle, à Sardent, dans la Creuse. Plus tard, devenu célèbre, Claude Chabrol fabulera excessivement autour d'évènements survenus durant son séjour de quatre ans à Sardent. En particulier il racontera maintes fois (et finira par croire ?...) qu'à l'âge de seulement 11 ans il créa lui-même dans ce village une société civile immobilière, récolta des fonds importants parmi les notables, puis fut projectionniste et programmateur dans la salle de cinéma qu'il improvisa dans un garage désaffecté. En réalité le "Cinéma sardentais" fut créé en 1942 (et animé jusqu'en 1948) par un adulte, Georges Mercier (1910-1975), ingénieur des Arts et Métiers passionné entre autres par le cinéma et ses techniques. Pour d'obscures raisons Chabrol a souvent occulté l'existence et le rôle de cet homme inventif. Après un premier récit flatteur dans son autobiographie Et pourtant je tourne, l'épisode du Cinéma sardentais a été enjolivé outre-mesure dans l'ouvrage de Wilfrid Alexandre La Traversée des apparences. Par la suite Michel Pascal puis François Guérif recueilleront des récits plus proches de la réalité. Néanmoins la légende du marmot-cinéaste sera encore amplifiée en 2012 dans un album composé par Michel Pascal. En 2013 Daniel Domec mettra heureusement fin au colportage de cette invention naïve, dans une étude méticuleusement documentée publiée par le Conseil Général de la Creuse, intitulée "A chacun son cinéma : Histoire et petites histoires du cinéma dans la Creuse".

 1.2 - Études et débuts dans le cinéma De retour à Paris après la Libération, il fait des études de lettres et de droit (au cours desquelles il côtoie Jean-Marie Le Pen) puis, sous l'influence parentale, et sans conviction, des études de pharmacie, qu'il abandonne après avoir quadruplé sa première année. C'est le cinéma qui lui sourit : il entre à la Fox (en 1955) comme attaché de presse, tout en agissant comme critique de cinéma dès l'aurore de la Nouvelle Vague française, aux côtés de François Truffaut et Jacques Rivette, ses collègues aux Cahiers du cinéma. De 1953 à 19574, dans la revue à couverture jaune, fondée par André Bazin et Jacques Doniol-Valcroze, il participe à la défense de la politique des auteurs et publie, en 1957 avec Éric Rohmer, un livre sur Alfred Hitchcock, le maître du suspense et celui qui a su imposer son style au système hollywoodien. Une autre rencontre est, pour la suite, également déterminante : celle du romancier Paul Gégauff, son futur scénariste, dont l'univers l'éloigne de l'éducation bourgeoise reçue, bien qu'il s'en avoue toujours encore marqué de traces profondes, indélébiles.

 1.3 - Mariage(s) Il épouse, le 26 juin 1952, Agnès Goute, fille d'un haut fonctionnaire et petite fille du banquier et caricaturiste Paul Goute. Agnès reçoit en 1957 une donation de son père de (35 millions d'anciens francs), ce qui permet au nouveau cinéaste de financer leur maison de production, AJYM (1956-1961) : un sigle formé des initiales du prénom de son épouse Agnès et de leurs deux fils, Jean-Yves (né en 1954 et futur architecte) et Matthieu (né en 1956 et futur compositeur de sa musique de films). L'entreprise AJYM démarre sur un court métrage de Jacques Rivette, Le Coup du berger (1956), avec Jean-Claude Brialy. Et, dès la fin de 1957, Claude Chabrol tourne avec ce dernier son premier film, Le Beau Serge à Sardent, puis Les Cousins, sortis en 1959, qui deviennent les premiers longs métrages — « le manifeste inaugural » — de la Nouvelle Vague. Il divorce en 1964 et convole en secondes noces le 4 décembre 1964 avec l'actrice Stéphane Audran (née Colette Dacheville), qu'il connaît depuis 1958 et qui est la mère de son troisième fils, Thomas (né en 1963, futur acteur). Avec elle, il poursuit une fructueuse coopération, jusque très au-delà de leur séparation en 1980. Durant cette période, il se fait spécialiste de l'analyse féroce de la bourgeoisie française, dont l'apparent conformisme sert de couvercle à un bouillonnement de vices et de haines. Que ce soit sur le registre de la comédie grinçante ou du polar, souvent de concert avec le romancier scénariste Paul Gégauff, il ne cesse d'en traquer l'hypocrisie, les coups bas et la bêtise, avec une délectation rare et jubilatoire, à laquelle participent activement ses acteurs fétiches : Stéphane Audran, Michel Bouquet, Jean Yanne. Il dresse ainsi le portrait de la France des années 1970 dans La Femme infidèle, Le Boucher, Juste avant la nuit, Les Biches.

 1.4 - Réalisateur reconnu À la fin de la décennie, il effectue un tournant en optant pour des sujets plus éclectiques dans lesquels son inspiration s'émousse parfois, il l'avoue. Mais sa rencontre en 1978 avec la jeune Isabelle Huppert, qu'il contribue à révéler, est décisive. Violette Nozière, l'empoisonneuse parricide qui fit scandale dans les années 1930, ajoute une dimension supplémentaire à la galerie de monstres jusqu'ici filmés par Chabrol (il avait déjà adapté un autre fait divers sanglant dans Landru avec Charles Denner). En même temps, il entame avec l'actrice un duo redoutablement efficace, qui touchera tant les rives de la comédie policière (Rien ne va plus) que celles de l'adaptation littéraire (Madame Bovary) ou du film politique (L'Ivresse du pouvoir), culminant avec la décapante Cérémonie, adaptée du roman A Judgment in Stone (L'Analphabète) de Ruth Rendell. Sur un registre plus léger, il aura également entre-temps fait jouer Jean Poiret dans le rôle titre de Inspecteur Lavardin ainsi que dans Poulet au vinaigre, de la même manière qu'il revient régulièrement au « polar provincial », par des films tels que Au cœur du mensonge ou La Demoiselle d'honneur. Dans un registre fantastique inattendu, il réalise en 1976 Alice ou la Dernière Fugue, avec Sylvia Kristel, un genre qu'il n'abordera qu'à cette unique occasion. En 1983, il se marie en troisièmes noces, avec Aurore Pajot (aussi dite « Aurore Paquiss » ou « Maistre », puis Chabrol), qui est sa scripte sur pratiquement tous ses films depuis Les Biches (1968). La fille de celle-ci et de l'acteur François Maistre, Cécile Maistre (née en 1967), est son assistante sur de nombreux films. Il donne régulièrement des rôles à son fils cadet Thomas, tandis qu'un autre fils, Matthieu, est compositeur de la musique de ses films à partir du milieu des années 1980. Des quatre enfants de la famille recomposée, Claude Chabrol n'a donc que son fils aîné, architecte, qui ne travaille pas à ses films.

 1.5 - Dernières années Claude Chabrol est, en 2006, le réalisateur d'honneur du festival de Nîmes, Un réalisateur dans la ville. Deux ans plus tard, il reviendra dans la cité romaine tourner son dernier film Bellamy avec Gérard Depardieu — ce sera leur unique collaboration. Chabrol reçoit, pour l'ensemble de son œuvre cinématographique, le prix René-Clair de l'Académie française en 2005, la Caméra d'or de la Berlinale 2009 et le Grand prix 2010 de la SACD. Puis arrive, à « l'hyperactif et plein d’allant, fourmillant de projets », ce « clap de fin » : Claude Chabrol meurt à son domicile le 12 septembre 2010 à l'âge de 80 ans, notamment de problèmes respiratoires qui avaient justifié son hospitalisation les deux dernières semaines, hospitalisation qui révèlera un lymphome non soigné. Il est inhumé le 17 septembre, dans l'intimité, au Père-Lachaise (10e division) après un rassemblement des proches et des amis, sur le parvis de la Cinémathèque française.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Chabrol

12 septembre 2010

 2 - Le cinéaste Claude Chabrol est décédé dimanche matin à l'âge de 80 ans, a confirmé à l'AFP Christophe Girard, adjoint du maire PS de Paris, Bertrand Delanoë. Christophe Girard l'avait d'abord annoncé sur son blog : "C’est depuis Gennes-sur-Loire en Anjou où il habita longtemps que j’apprends le décès de Claude Chabrol, immense cinéaste français, libre, impertinent, politique et prolixe. Me viennent en mémoire 'Le Beau Serge', 'Le Boucher' avec la sublime Stephane Audran, 'Violette Noziere', 'Madame Bovary' et 'L’Ivresse'. Merci Claude Chabrol, merci pour le cinéma", avait-il écrit.

 2.1 - Nouvelle vague Le réalisateur du "Beau Serge", de "Violette Nozière", de "La Cérémonie" ou encore de "Merci pour le chocolat" était né le 24 juin 1930 à Paris. Licencié ès lettres, il participe en tant que critique de cinéma au lancement de la Nouvelle Vague en écrivant dans les "Cahiers du cinéma" (1952-1957), aux côtés de François Truffaut et Jacques Rivette. Il s'impose rapidement en tant qu'auteur, réalisateur et producteur des films "Le Beau Serge" (1957) et "Les Cousins" (Ours d'or du Festival de Berlin 1959). "Inspecteur Lavardin" et "Poulet au vinaigre", ses polars provinciaux tournés avec le comédien Jean Poiret, connaîtront un vif succès.

http://tempsreel.nouvelobs.com

 2.2 - Les principales réactions au décès de Claude Chabrol

 2.2.1 - Dans le monde du cinéma : Gérard Depardieu, acteur, il avait joué dans Bellamy, dernier long métrage de Claude Chabrol sorti en 2009 : "Claude était la joie de vivre même, je n'arrive pas à imaginer qu'il soit parti, à aucun moment il ne parlait de la mort". "Il avait cet amour de la nourriture, du partage, cet esprit drôle, il avait tout, il avait l'histoire du cinéma, la passion, il avait aussi l'enfance, il a le rire, il aussi le plaisir". "Pour moi il ne répond pas au téléphone, mais j'aime à dire qu'il est là qu'il est présent partout". (Sur RTL) Clovis Cornillac, acteur, il était à l'affiche aux côtés de Depardieu dans "Bellamy" : "J'ai l'impression que l'on perd au-delà d'un réalisateur qui a sacrément compté, surtout un camarade, un très très bon camarade (...) un érudit, rigolo, pointu, qui à mon avis, pour tous ceux qui l'on croisé, ça compte, ça laisse pas indifférent. L'acteur qui "vient juste d'apprendre que le gars, il n'est plus tout à fait avec nous, on va dire en chair et en os", ajoute à propos de cette disparition "ça fait chier quoi !" (sur France 3) Claude Lelouch, réalisateur : "Je fête mes 50 ans de cinéma, et pendant 50 ans Chabrol et moi on a voyagé côte à côte, il y'avait toujours un film de Chabrol quand je sortait un film, on a été à la fois amis et concurrents. Pour moi, c'est l'aventure de la Nouvelle Vague. (...) Il représente à la fois une révolution et une tradition. Un fois qu'il a été consacré, il est revenu à un cinéma de tradition et c'est tout à son honneur, il a peut-être fait ses plus beaux films quand il respectait les comédiens et surtout les histoire qu'il racontait (...) Je pense qu'aujourd'hui c'est lui qui doit avoir le plus d'humour sur sa disparition. Il mettait l'humour au coeur de tout ses films (...) Ce n'était pas un cinéaste qui pleurnichait". (Sur RTL) La Société des Réalisateurs de Films : les co-présidents de la SRF et l'ensemble de son conseil d'administration "saluent l'oeuvre d'un grand réalisateur du cinéma français. Chaque fois qu'un cinéaste disparaît, c'est un regard singulier sur le monde et une expression particulière de notre humanité qui nous manquent irrémédiablement" (Communiqué) Thierry Frémeaux, directeur du Festival de Cannes, : "C'est un peu comme un coup de tonnerre, parce que Claude Chabrol avait 80 ans mais continuait à travailler et l'énergie, la joie de vivre et le sentiment qu'il était là pour toujours donnaient aussi le sentiment qu'il était là pour toujours. Claude Chabrol fait partie du patrimoine national, et ce n'est pas du tout péjoratif quand je dis ça, par ses films et puis aussi par sa personnalité. C'est quelqu'un qui, dans l'équipe des jeunes "Turcs" qui formeront plus tard la "Nouvelle vague", avec (François) Truffaut, (Eric) Rohmer, (Jacques) Rivette, (Jean-Luc) Godard, étaient de ceux qui ont réinventé la cinéphilie mondiale (...). Je crois qu'on va retenir la diversité des sujets qu'il entreprenait. Et puis surtout, je crois qu'on retiendra son amour des acteurs. C'est quelqu'un qui est identifié à plein de générations d'acteurs". (Sur France-Info) Serge Toubiana, directeur de la Cinémathèque : "C'était un homme absolument délicieux, malicieux, d'une intelligence incroyable et dont il ne laissait percevoir que quelques aspect. Il aimait rire, il aimait les blagues, il blaguait et il se masquait en blaguant (...). Ce que je retiens surtout, c'est l'oeuvre. C'est le cinéaste français qui a fait le plus grand nombre de films depuis 1957-58 (...) C'est surtout une oeuvre d'une cohérence incroyable, j'aime énormément les films de Chabrol (...). C'est une oeuvre incroyablement forte. J'ose dire qu'il y a eu une période dans le cinéma français, je pense à la fin des années 1960, quand il fait "Le boucher", "Que la bête meure", "La femme infidèle", où il est à mon avis le meilleur cinéaste français". (Sur France-Info) François Berléand, comédien : "Il épinglait la bourgeoisie de province (...) Ces plateaux étaient très drôles, tout le monde s'amusait, c'était un vrai bonheur. C'est quelqu'un qui découvrait les plateaux en même temps que les acteurs (...) C'est quelqu'un qui était amoureux de la vie (...). Pour moi c'est une grande perte, c'était un ami". (Sur LCI)

 2.2.2 - Les politiques : Christophe Girard, adjoint au maire PS de Paris, il est le premier à avoir annoncé la mort de Claude Chabrol : "C’est depuis Gennes-sur-Loire en Anjou où il habita longtemps que j’apprends le décès de Claude Chabrol, immense cinéaste français, libre, impertinent, politique et prolixe. Me viennent en mémoire 'Le Beau Serge', 'Le Boucher' avec la sublime Stephane Audran, 'Violette Noziere', 'Madame Bovary' et 'L’Ivresse'. Merci Claude Chabrol, merci pour le cinéma". (Sur son blog) Bertrand Delanoë, maire PS de Paris : "Avec lui disparaît l'inventeur d'un cinéma inspiré, foisonnant et profondément humain (...) A travers Madame Bovary, Landru ou encore La Cérémonie, Claude Chabrol a produit une oeuvre immense, particulièrement originale, qui se dresse aujourd'hui comme un monument du cinéma français". (Communiqué) Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP : L'UMP "salue la mémoire de cet immense cinéaste qui savait si bien mettre en avant ses acteurs. Sa sensibilité lui permettait de nous offrir en tant qu'acteur un jeu particulièrement touchant et, en tant que réalisateur, une peinture authentique de nos provinces qui aura marqué pour toujours le cinéma français". (Communiqué) Pierre Laurent, secrétaire national du PCF : "Touche à tout de génie et réalisateur prolifique, il alliait admirablement l'exigence artistique et populaire. Que ce soit avec humour ou gravité, il traquait le vice, la bêtise, le mensonge, particulièrement quand la bourgeoisie qu'il détestait les camouflait derrière une hypocrisie de mauvais aloi". (Communiqué) Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication : "Claude Chabrol était l'une des personnalités les plus fortes du cinéma français. Il y a maintenant plus de cinquante ans, ses articles des Cahiers du cinéma et son premier film, Le beau Serge, l'imposèrent comme l'une des figures de proue de la nouvelle vague et du souffle prodigieux qu'elle fit passer dans le cinéma français (...). Analyste subtil, drôle et féroce de la société et de ses travers, doué d'un regard à la fois malicieux et foudroyant, il était l'anticonformiste par excellence, un maître de l'ironie. Chacun de ses films jusqu'aux plus récents, marqués par une extraordinaire jeunesse et une absolue liberté de ton, était une surprise, une découverte déroutante, comme une nouvelle vague". (Communiqué) Jack Lang, ancien ministre de la Culture et de la Communication : "Claude Chabrol était le symbole même de la vie. Il la dévorait avec passion et ses films expriment cette énergie vitale". Son oeuvre est "marquée par la drôlerie, la tendresse parfois incisive. Nul mieux que lui a su sur un mode décapant et parfois féroce mettre en scène l'hypocrisie et la veulerie d'une certaine bourgeoisie (...). Sans avoir jamais cherché à l'être, il était objectivement l'une des plus brillantes et truculentes incarnations du cinéma français". (Communiqué) Martine Aubry, première secrétaire du PS : "Le cinéma français tout entier et la France perdent l'un de leurs géants. Chabrol faisait partie de mon quotidien comme de celui de beaucoup de Français : on attendait chaque année 'le Chabrol' comme la promesse de poursuivre cette discussion avec 'le' cinéma. A partir d'histoires simples et intimes, avec un regard d'une grande finesse, il savait montrer toute la complexité des relations humaines et sociales". (Communiqué) Nicolas Sarkozy, président de la République : "Claude Chabrol était un grand auteur et un grand cinéaste. Il tenait de Balzac pour la finesse de sa peinture sociale. Il tenait de Rabelais pour son humour et sûrement aussi pour sa truculence, mais il était surtout lui-même dans ses films comme dans sa vie. Et je suis certain qu'il manquera beaucoup à chacun" (Déclaration à la sortie de la grotte de Lascaux) François Fillon, Premier ministre : C'était "l'une des grandes figures de la Nouvelle vague, qui révolutionna le style et les techniques du cinéma et inventa l'image du vécu, du vrai, de l'indiscret et du subtil. Et Chabrol était un grand subtil. Son humour, son intelligence de la vie lui permettaient de démonter avec maestria nos moeurs, nos passions, nos conformismes, les drames enfouis dans les familles". (Communiqué).

 2.2.3 - Autres : Philippe Bouvard (présentateur des Grosses Têtes sur RTL) : "Une de ses facettes, et pas la plus négligeable, était d'être le cinéaste le plus gourmand, le plus gourmet et le plus épicurien. Il se vantait d'ailleurs de n'organiser ses tournages en province qu'en fonction des bonnes tables qu'on pouvait y trouver". Le cinéaste avait suggéré au micro de "fesser cul nu en public" tout ministre qui n'a pas tenu ses promesses ou fait des promesses qu'il ne pouvait réaliser. "Et ça, c'était tout à fait Claude Chabrol qui prenait légèrement les choses graves et avec des choses graves pouvait faire des films légers. (RTL, Les Grosses Têtes)

http://tempsreel.nouvelobs.com* Reference: Geneanet Genealogy - SmartCopy: May 17 2017, 19:22:09 UTC

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Claude Henri Chabrol's Timeline

1930
June 24, 1930
Rue du Faubourg Poissionnière, n°118, - Paris, 75010, France, Paris, Paris, Île-de-France, France
1967
June 23, 1967
2010
September 12, 2010
Age 80
Boulvard Beaumarchais, n°95, - Paris, 75003, France, Paris, Paris, Île-de-France, France
September 16, 2010
Age 80
Paris, Paris, Île-de-France, France
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