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Il a contribué à l'amélioration du palais épiscopal. Une avenue de Lodève porte son nom. D'après http://genealogie-en-47.fr/Heraldique/Nobiliaire/de_Fumel_01.html Jean-Henry-Félix de Fumel, évêque, comte de Lodève, naquit à Toulouse en 1717, comme le disent la Biographie universelle et le Dictionnaire de la Noblesse de La Chesnaye-des-Bois. Dès sa plus tendre enfance, il manifesta les plus grandes dispositions pour l'état ecclésiastique. Ayant complété son instruction religieuse au séminaire de Saint-Sulpice, à Paris, il fut nommé abbé de Belleperche, en 1749, puis élevé sur le siège épiscopal de Lodève, le 25 mai 1750, jour de son sacre à Vannes. Félix de Fumel remplit ses devoirs épiscopaux avec un zèle et une assiduité rares à l'époque où il vivait. Il visita souvent son diocèse, tint des synodes, et unit ses démarches à celles de plusieurs évêques dans les discussions qui eurent lieu de son temps, au sujet du jansénisme, pour défendre les droits et l'autorité de l'Église. Il publia divers écrits sous forme de mandements ou d'instructions pastorales contre l'incrédulité du siècle et la lecture des mauvais livres. On a encore de lui un ouvrage fort estimé comme œuvre ascétique, sous le titre de : Le culte de l'amour divin dans la dévotion au Sacré Cœur de Jésus, et un panégyrique véritablement éloquent de Marie Leczinscka, reine de France, épouse du roi Louis XV. Honoré des gens de bien, révéré de tous ses subordonnés, Félix de Fumel refusa de quitter son diocèse pour passer à un archevêché. Il fut plusieurs fois député près du Roi par les États de la province de Languedoc, et mourut à Lodève, regretté pour sa piété, son zèle et sa munificence, le 26 janvier 1790. Félix de Fumel avait institué héritier de tous ses biens l'hôpital de Lodève, qu'il avait déjà comblé de bienfaits ; aussi sa mémoire s'est-elle conservée en la plus grande vénération dans cette petite ville