Yvon IV de la Jaille

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Yvon IV de la Jaille

Birthdate:
Death:
Immediate Family:

Son of Geoffroy I de la Jaille
Husband of Mathilde de Craon
Father of Robert de la Jaille; Normand de la Jaille; Geoffroy II de la Jaille; Guichart de la Jaille; Aremberge de la Jaille and 1 other

Managed by: Jose Maria Lamamie de Clairac De...
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About Yvon IV de la Jaille

La Maison de la Jaille, par le Marquis de Brisay:

"YVON IV, seigneur de la Jaille et de Segré. dont la filiation vient d'être établie, occupa, comme ses prédécesseurs, une place considérable dans l'entourage des comtes d'Anjou. Foulques Réchin régnait alors (1069-1109); il avait envisagé avec scepticisme la grande manifestation de la chevalerie chrétienne en Orient. Yvon IV observa, touchant la croisade, l'abstention de son maître. C'est ce qu'on déduit de sa présence, en 1099, au moment de la prise de Jérusalem où ses oncles triomphaient, dans le Chapitre paisible de Saint-Nicolas d'Angers, parmi les officiers que le comte Foulques avait envoyés à cette abbaye, avec l'ordre de soutenir les droits de la Maison contre Philippe de la Pouëze, contestant les libéralités que son père Josselin avait faites dans le but d'obtenir la fin d'une rude captivité. En 1101, Yvon de la Jaille se rencontrait, à Angers, avec Alard de Châteaugontier, l'abbé de Marmoutiers les héritiers de Lisiard d'Amboise; à Rennes, peu après, avec Pierre de Chemillé, Mathieu Amenart, Garin le Loup, chez l'évêque Marbode. A Angers, le jour de la Pentecôte, l'an 1102, Yvon pénétra dans le Chapitre de Saint-Nicolas, dont la porte ne s'ouvrait qu'aux insignes bienfaiteurs, et confirma les libéralités faites par son père et ses prédécesseurs dans le château de Segré, la ville, les environs, en présence du célèbre Robert d'Arbrissel, de l'abbé du Louroux et d'Albert de la Ferrière. Yvon IV venait de recueillir la succession paternelle et l'héritage des aînés de sa Maison.

Lorsque le 8 des ides d'octobre 1109, le nouveau comte d'Anjou, Foulques V (1109-1130), futur roi de Jérusalem, se trouvant dans le cloître de Saint-Laud, à Angers, accueillit favorablement la supplique des moines de Saint-Nicolas, tendant à ce que toutes les faveurs accordées à leur Maison par le défunt comte Réchin, son père, fussent de lui approuvées, sanctionnées. Geoffroy de Clervaux, Carbonnel de Saint-Michel, Pierre de Champchevrier, Raoul de Grez, Aimery Chamaillart, Yvon et Normand de la Jaille, barons de l'escorte du prince, eurent l'honneur de faire inscrire leurs noms à la suite du nom de Foulques sur le parchemin des moines. C'est à cette occasion que le Chapitre de Saint-Nicolas enregistra les deux frères Yvon et Normand de la Jaille parmi leurs principaux bienfaiteurs. Ce même Normand s'était révélé, dix ans plus tôt, par sa présence au Lion d'Angers, où les cadets de sa Maison étaient possessionnés, comme témoins d'une cession de bien faite par Jean Gamâche au prieuré de cette ville. Un des titres de gloire invoqués par les historiens d'Anjou, au profit des frères de la Jaille, est la notable part, par eux prise, à la fondation de l'abbaye de Nyoiseau, située clans la paroisse de Saint-Aubin-du-Pavoil, dont ils étaient seigneurs. Sans leur concours, cette institution n'aurait pu s'achever, malgré les dons et les pieux efforts de Souhart Barraton, de Geoffroy de Nyoiseau et de sa femme. La cession de terrains faite par ces fidèles au vieil ermite Salomon, disciple de Robert d'Arbrissel, n'était valable qu'avec l'assentiment des suzerains, les sires de la Jaille; ceux-ci le donnèrent sans restriction. Lorsqu'en 1109, Renaud de Martigné, évêque d'Angers, vint poser la première pierre du monastère, Bernard de Bouillé mit la seconde ; la troisième et la quatrième furent scellées par Yvon de la Jaille et par son fils aîné, appelé Geoffroy. Leur concours au succès de cette fondation se continua. En 1112, Souhart Barraton ayant disposé au profit de Nyoiseau, d'une partie des revenus de l'église de Saint-Aubin, ainsi que du presbytère et des terrains qui l'entouraient, Yvon de la Jaille, seigneur dominant — «Yvo de Jalleia capitalis dominus ejusdem loci» — approuva ces dispositions devant l'évêque d'Angers.

Les généalogistes affirment que, de 1104 à 1120, l'abbaye du Ronceray reconnut également Yvon IV comme un de ses bienfaiteurs. En effet, l'abbesse de cette maison d'ordre relevé, où l'on n'admettait que les femmes de grande extraction, était la tante du sire de la Jaille. Cette abbesse nommée Tiburge, ayant accueilli, parmi les religieuses de son cloître, Aremberge, sa nièce, Yvon, frère d'Aremberge, dota sa soeur de deux arpents de vigne et de recettes censives à prendre au bourg de Montreuil, domaine de la Maison de la Jaille. On conclut du texte de cette fondation que Tiburge était la soeur de la mère d'Yvon et d'Aremberge, ou peut-être la soeur de Geoffroy de Segré, leur père. Son nom de famille ne nous est pas connu. L'acquisition de l'église Saint-Michel de Fains par le Ronceray, au temps de cette abbesse (1104-1121), ainsi que l'entrée au monastère de Tiphaine, fille de Gautier de Doitsauvage, eurent pour témoins Yvon et Fromond de la Jaille."