
Histoire History
Le toponyme 'Grondines', apparaît dès 1632 sur une carte dessinée par Champlain. Il rappelle « le grand nombre de battures de gros cailloux qui se trouvent au devant (de l'endroit), ce qui fait que, lorsqu'il vente, les eaux y font grand bruit » (Gédéon de Catalogne, 1712).
Grondines prend place sur le site de la première seigneurie concédée en territoire portneuvois et constitue l'une des plus anciennes paroisses du Québec. Les établissements originels furent érigés sur une pointe s'avançant dans le fleuve, puis relocalisés 200 ans plus tard sur le site actuel suite à une inondation majeure en 1840.
Quelques vestiges du premier village subsistent dont les ruines de la première église (1713), de même que l'un des plus anciens moulins à vent en Amérique du Nord. Construit en 1674 et classé bien archéologique en 1984, le Moulin banal fut en activité pendant près de deux siècles. L'église actuelle, de même que le presbytère ont été respectivement classés monuments historiques en 1987 et 1986.
Le secteur de Grondines de Portneuf compte aujourd'hui plusieurs résidences d'intérêt patrimonial. Quelques-unes d'entre elles longent le chemin du Roy qui a conservé son tracé d'origine. Certains habitants natifs de Grondines se sont illustrés par leur art ou leur implication politique dont Jean-Lomer Gouin, Premier ministre du Québec de 1905 à 1920, Charles Arcand titulaire du premier ministère du Travail de la province de Québec en 1931, Édouard Archambault, Juge en chef de la Cour des Sessions de la paix en 1939, de même que le compositeur et professeur Rodolphe Mathieu, père d'André Mathieu lui aussi musicien, dont les œuvres ont fait de lui un compositeur important dans le Canada d'avant 1940.