Geoffroy de Boisgelin, vicomte de Pléhédel

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Geoffroy de Boisgelin

Birthdate:
Death: circa 1166
Immediate Family:

Husband of Sibille de Léon
Father of Alain Du Boisgelin and Raoul de Boisgelin, vicomte de Pléhédel

Managed by: Gwenc'hlan Kervern
Last Updated:

About Geoffroy de Boisgelin, vicomte de Pléhédel

evenement: [1166 julien]

Geffroy, vicomte de Pléhédel, fit hommage de sa vicomte au duc l'an 1166.

« ...Sibille de Léon, qui a icil Geffroy en feist la faé, qui fut l'an dit onze cens seissanle et seix, lequeu vous avons baillé prandre es maens, corne drette est la menée pro uno inilile ad Fulgcrias. » Les cinq mots en latin sont évidemment empruntés à l'acte perdu de 1166. Je traduis librement, comme suit, ce passage, en faisant remarquer que j'insiste plus loin sur l'interprétation à donner au mol « faé » : « ...Sibille de Léon, qui fit l'apport [de la vicomte de Pléhédel] audit Geffroy, suivant contrat passé en 1166, lequel contrat nous avons remis entre vos mains pour vous prouver que c'est a Fougères que la vicomte doit mener directement un chevalier »

evenement:

Il me reste à dire comment ce titre de 1166 établit une alliance entre la maison de Léon et celle de Pléhédel. Voici tout ce que nous savons de ce titre, grâce à la lettre écrite en 1294 au comte de Goëllo par Alain de Kerraoul :

« Raoul... vicompte de Pleuheudel por avoir esté fiux haer de Geffroy, vicompte, et de madame Sibille de Léon, qui a icil Geffroy en feist la faé, qui fut l'an dit onze cens seissante et seix, lequeu vous avons baillé prandre es maens, corne drette est la. menée pro uno milite ad Fulgerias ».

Autrement dit, en 1294, Alain de Kerraoul remet entre les mains du comte de Goëllo un titre de 1166, suivant lequel Sibille de Léon fit à Geoffroy, son époux, la « faé » de la vicomte de Pléhédel, chargée d'un service d'ost d'un chevalier devant être mené directement à Fougères.

Que faut-il entendre par le mot « faé », que j'ai traduit plus, haut par apport ? On ne le trouve pas dans les dictionnaires les plus courants de l'ancien français. Le mot qui s'en approche le plus nous paraît être a féalté », dont Godefroy signale une variante ( fateit », qui équivaut à «'"faté » ; il serait assez facile de passer de cette dernière forme à «faé ». La « féalté » est la reconnaissance d'un fief, faite par le vassal à son suzerain. A-t-on le droit de supposer dans le cas présent que l'acte de « faé » serait une sorte de contrat de mariage par lequel Sibille de Léon déclare reconnaître son futur mari comme vicomte chargé de la remplacer pour tous les services féodaux dont est chargée la seigneurie de Pléhédel ?

Si l'on admet cette interprétation, la vicomte de Pléhédel serait donc venue à Geoffroy, souche de l'antique famille des Boisgelin, par Sibille de Léon, qu'aucun texte ne mentionne par ailleurs. Sibille qui appartenait évidemment à la famille des comtes et vicomtes de Léon tenait sans doute Pléhédel comme descendant d'une héritière de la vicomte de Pléhédel, alliée à un comte de Léon. Il ne peut s'agir du comte Hervé II, qui épousa la fille d'Etienne de Blois, roi d'Angleterre, et mourut en 1169. Nous avons le choix entre ses prédécesseurs, dont les alliances nous sont absolument inconnues.

En résumé, il paraît probable que la vicomte de Pléhédel, sans doute démembrée du comté de Tréguier vers la fin du xe siècle, devint vers 1035, vassale de la baronnie de Fougères, à la suite de la guerre du duc Alain III contre son frère Eudon, qu'elle passa par alliance, vers la fin du même siècle ou le début du suivant, à la maison de Léon, échut à Sibille de Léon, mariée en 1166 au vicomte Geoffroy, qui devint la souche des Boisgelin. A partir de cette date, l'histoire de la vicomte a été complètement élucidée ci-dessus par M. René Couffon.

François MERLET Société d'émulation des Côtes-d'Armor 1991

evenement:

BOISGELIN (de)

Origine : BRETAGNE Armes : Ecartelé aux 1 et 4 de gueules, à la molette d'éperon d'argent à 5 rais, aux 2 et 3 d'azur plein. L'écu environné du manteau de pair (branche de Cucé et de Pléhédel), timbré de la couronne de marquis. Supports : Deux lions.

Devise : " In Virtute Vis " . (La force est ans le courage).

La maison DU BOISGELIN, aujourd'hui DE BOISGELIN, est une des plus considérables de la noblesse de Bretagne. Elle a eu pour berceau la seigneurie de son nom située dans la paroisse de Pléhédel, au diocèse de Saint-Brieuc. Le chevalier de Courcelles en a publié une généalogie en 1824 dans son Histoire généalogique des pairs de France; on trouvera dans les manuscrits de Chérin, au Cabinet des Titres, les preuves de noblesse qu'elle fit au svni8 siècle pour obtenir leshonneurs de la Cour. Le généalogiste Clairembault, chargé d'examiner ces preuves, envoya Ie 12 mars 1758 au marquis de Béringhen un rapport qui commence dans les termes suivants : « La terre du Boiset gelin, située dans l'évêché de Saint-Brieuc, en Bretagne, est l'ori« gine de cette maison de chevalerie dont l'ancienneté est connue depuis le XIII7 siècle et prouvée par Ies partages nobles qu'elle a toujours observés suivant l'assise du comte Geoffroy établie dès Boisgelin, Sgr du Boisgelin l'an 1302, s'étant éteinte dans le « xvie siècle, la terre de Boisgelin a passé dans des maisons étrangères et il n'est resté de la maison de Boisgelin que plusieurs branches cadettes dont Ia plupart ne se rejoignent pas. Aussi, n'étant pas possible de distinguer le droit d'aînesse qu'elles peuvent avoir entre elles, on les rapportera seulement suivant l'ancienneté des titres qu'elles ont représentés. La première branche paraît être celle des Sgrs de Pontrivily dont le premier connu était Geoffroy de Boisgelin, vivant dans les années 1400 et 1401, lequel eut de Catherine Conen, sa femme, pour fils Eonnet de Boisgelin, Sgr de Pontrivily, vivant en l'année 1457 ; Marguerite le Borgne, sa femme, fit son lestamenten l'année 1482 et lui mourut en 1497...

La seconde branche de la maison du Boisgelin, aujourd'hui connue sous les titres de Sgrs de la Garenne et appelée comtes du Boisgelin, a eu pour auteur Guillaume du Boisgelin, vivant dans les années 1446 et 1459 avec Jeanne le Feudic, sa femme, lesquels eurent pour fils Tristan du Boisgelin, écuyer, Sgr de la Garenne, vivant l'an 1478 qui épousa Jeanne Bouessel... Outre ces deux branches, il y a encore celles des Sgrs de Kerverat, de Kersaliou el de Kerabel dont on n'a pas jusqu'à présent Ia jonction avec celles ci-dessus « détaillées. Presque toutes les alliances sont bien nobles. Dans un autre rapport envoyé en 1760 on remarque le passage suivant : « Cette maison... est une des plus considérables de cette province par son ancienneté, par ses alliances et par les services qu'elle a rendus aux Ducs, ses souverains, tant dans leurs armées que dans les charges de leur Cour. »

Le chevalier de Courcelles fait de la famille de Boisgelin un ramage de celle des anciens seigneurs de Pléhédel auquel il attribue le titre de vicomte; il en fait remonter la filiation à Geoffroy, vicomte de Pléhédel, Sgr du Boisgelin, qui aurait épousé Sybille, fille du vicomte de Léon, et qui aurait rendu hommage de sa vicomté en 1166. ll attribue à ce seigneurdeux fils, Raoul, vicomte de Pléhédel, et Alain. Baoul, l'aîné de ces deux frères, aurait juré en 1185 l'assise du comte Geoffroy et n'aurait pas laissé de postérité. Alain, le puiné, aurait euen juveigneurie Ia seigneurie du Boisgelin, aurait épousé Yvonne de Cornouailles etaurait lui-même laissé deux fils, Raoul et Raymond, qui partagèrent sa succession le 30 octobre 1213 et dont le second mourut sans postérité. Raoul du Boisgelin, fils aîné d'Alain, recueillit Ia seigneurie ou vicomté de Phéhédel par héritage de son oncle Raoul et est rappelé dans un acte de 1294 avec sa femme, fille de Geoffroy de Montfort; il laissa à son tour deux fils, Thomas et Geoffroy. Thomas du Boisgelin se croisa en 1270; il ne laissa qu'une filie, héritière de la seigneurie de Pléhédel, qui épousa Alain de Kerraoul. Geoffroy, Sgr du Boisgelin, fils puiné de Raoul, mentionné dans un acte de 1261, épousa Vilaine de la Rochejagu et continua la descendance. Son fils, Guillaume, chevalier, Sgr du Boisgelin, gouverneur du château de Cesson, marié à Jeanne du Boisbilly, est mentionné dans des actes de 1276,1296 et 1302. Il fut père de Geoffroy III, qui épousa une dame dont on ignore le nom et qui est rappelé comme défunt dans un acte de novembre 1339, et grand-père d'Alain II, Sgr du Boisgelin, qui épousa Jeanne de l'Isle et qui est rappelé comme défunt dans des actes du 19 août 1409 et du 6 février 1418. D'après le chevalier de Courcelles deux des fils de ce dernier, Olivier et Guillaume, auraient été les auteurs des deux grandes branches de la maison de Boisgelin.

Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle - T5

La famille de Boisgelin est une famille française, noble d'extraction chevaleresque, avec une filiation prouvée depuis 1378.

Elle doit son nom à la terre du Boisgelin (francisation du breton Coatguelen, qui signifie "Bois des houx") située dans la vicomté de Pléhédel. Boisgelin a parfois été interprété de façon fantaisiste en "bois aux coqs" ou en "bois gélif", au mépris de l'étymologie d'origine.

Après la réunion en 1532 du duché de Bretagne au Royaume de France, la famille de Boisgelin a eu droit aux honneurs de la cour.

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