Colonel Sève, Soliman Pasha al-Faransawi

Cairo, Egypt

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Soliman Pasha al-Faransawi (Sève)

Also Known As: "Joseph Anthelme Sève"
Birthdate:
Birthplace: Lyon, Rhône, Rhone-Alpes, France
Death: March 12, 1860 (71)
Cairo, Egypt (Rheumatic fever)
Place of Burial: Old Cairo, Egypt
Immediate Family:

Son of Anthelme Sève and Antoinette Juillet
Husband of Maria Myriam Hanem
Father of Nazly El-Fransawi; Muhammad Bey al-Mahdi; Zuhra El-Faransawi and Asmaa El-Faransawi
Brother of Antoinette Sève; Jeanne Sève; Louise Sève; Louis Sève and Jean Baptiste Sève

Occupation: Commander of the Egyptian army
Managed by: Nadia Sania Hassan Moharram
Last Updated:

About Colonel Sève, Soliman Pasha al-Faransawi

La vie de Joseph Sève -qui sera appelé successivement : "Soliman Aga, Soliman Bey et Soliman Pacha"- est un roman. Roman d'amour quand il enlève en Grèce la femme d'un marchand, roman d'aventure quand il bataille à travers l'Europe et la Russie avec les hussards de l'empire napoléonien, ou en Grèce, en Palestine et en Syrie, avec les troupes de la nouvelle armée égyptienne dont il assure la formation et plus tard le commandement. Mais aventure aussi, lorsqu'il organise et administre les contrées qu'il soumet, ou remplit les missions que lui confie Méhémet Ali au service duquel il s'est mis. Tous ceux qui l'ont rencontré, ont raconté ses exploits ou l'ont décrit, tous ont reconnu ses capacités d'organisateur, son intelligence, sa volonté sans faille dans l'action.

Quelle magnifique destinée pour cet enfant de Lyon, fils d'un tondeur de drap marié à une brodeuse, petit fils d'un paysan du Bugey et d'un meunier caladois. Une vie d'aventure que sa naissance ne pouvait laisser prévoir, son père, dont il était le premier fils, attendant de lui qu'il prit sa succession.

Les questions se posent dès sa naissance. Où est-il né et quand ?

A Fontaines Saint Martin, village au nord de Lyon, au moulin des Prolières dont son grand père maternel Juillet était propriétaire, village où, dit-on, il est né le dimanche 11 mai 1788 ?

Ou bien, à Lyon, comme l'atteste le registre paroissial où sont consignés baptêmes, mariages et sépultures, registre signé du vicaire Perrin le "19 may 1788", et sur lequel est mentionné "né avant hier quay st clair", soit le samedi 17 mai 1788 ?

La première version l'attache aux saint-martinois ; la seconde, appuyée sur un document, conforte les dires des historiens.

Remarquons cependant qu'en cette période de l'histoire, il est peu probable qu'on ait attendu plus d'une semaine pour le faire baptiser. Ce n'était pas dans les usages d'alors.

Son père, Anthelme (1754-1832), originaire de Lhuis (Ain), était fils de François Sevoz,laboureur marié à Catherine Baudet. Il avait quitté sa famille pour apprendre le métier de chapelier dans un village voisin, Lagnieu. Dans les années 1780, il allait se retrouver à Lyon, où il se maria en novembre 1786. C'est dans cette période que son patronyme savoyard "Sevoz" se francisa en "Sève". Sa mère, Antoinette Juillet (1765-1814), était née à Lyon, fille du meunier Louis Juillet et de Antoinette Desargues.

Joseph fut le deuxième enfant d'une famille de six ; il avait pour frères et sœurs, dans l'ordre de naissance : l'aînée Antoinette (1787), puis Jeanne (1789), Louise (1790), Louis (1791) et le benjamin Jean Baptiste (1793), souvent oublié. La tradition orale veut qu'Anthelme et Antoinette, pour la sécurité de leurs enfants, les aient confiés aux grands parents à Fontaines Saint Martin, pendant les premières années qui suivirent la Révolution ; à Lyon où ils résidaient, ces années furent en effet troublées.

A cette période de la vie de Joseph : la transition de l'enfance à l'adolescence, les éléments sont confus. On sait que l'école n'était pas son fort, qu'il était turbulent, indiscipliné... Mais c'était un garçon solide et fort. A l'époque révolutionnaire, où les prêtres enseignants se terraient, l'école buissonnière était fréquente ; les années passées avec les grands parents ont marqué le caractère de Joseph, un peu livré à lui-même. Il s'affirma auprès de ses camarades du village comme un chef.

Son père souhaitait le voir s'intéresser à ses affaires. Rien n'y fit.

Aimé Vingtrinier, dans son livre : "Soliman Pacha..." (voir Bibliographie), relate :

"Ce fut le 25 septembre 1799, 2 vendémiaire an VII, que l'engagement fut signé. Joseph fut embarqué, à Toulon, à bord de la frégate le Muiron, comme aspirant de marine. Son engagement était une punition... Joseph était âgé de onze ans, quatre mois et neuf jours quand un si grand changement fut apporté dans sa vie...".

Rude décision pour un enfant de son âge !

Bien que semblant être tout à fait véridique en consultant les archives, cette première version est controversée par le Général Mondain qui écrit :

"... il prêtât l'oreille de bonne heure aux chants de sirènes des sergents recruteurs. L'un d'eux «travaillait» à Lyon au bénéfice du 2ème Régiment d'Artillerie de Marine qui avait dans la ville un dépôt et une école de recrue. C'est donc tout naturellement au titre de ce régiment que le jeune homme contracta, avec l'autorisation paternelle, un engagement de 10 ans, le 3 vendémiaire an VII (25 septembre 1803). Grâce à son imposante carrure, à la falsification de son acte de naissance, et à un changement de prénom, son enrôlement eut lieu sans difficulté. Joseph Sève n'avait effectivement que 15 ans, mais Claude Sève en avait 18, âge minimum alors exigé. Le voici donc Aspirant canonnier..."

Il est effectivement embarqué sur la frégate "le Muiron".

Les états des services du Ministère de la Défense donnent comme réelle l'entrée au service du 2 vendémiaire an VII mais les faits rapportés par le Général Mondain paraissent plus proches de la vérité. Il y a cependant des éléments qui ont pu prêter à confusion, lorsqu'on rapproche l'âge de 10 ans, âge d'engagement, avec l'engagement "de 10 ans" dans l'Artillerie de Marine, et, dans les deux cas, la tricherie sur l'âge et l'embarquement sur le même navire : "Le Muiron".

Fut-il présent à la bataille navale de Trafalgar, le 21 octobre 1805, et blessé d'un coup de hache d'abordage ? Sur son état des services, une blessure est bien portée à cette date, sur trois pièces différentes : un état des services daté du 6/9/1815, un autre du 25/12/1818, enfin un relevé des services non daté, mais relativement récent. S'agit-il d'une confusion ou d'une erreur ? Joseph aurait été blessé au cours d'une rixe, mais beaucoup plus tard, rixe qui aurait motivé son hospitalisation à l'hôpital maritime de Toulon. Caporal, il est cassé de son grade, à la suite de cet incident. Il profite d'une corvée à terre pour s'enfuir. Pourquoi a-t-il déserté soudain la marine ? De quelles protections a-t-il bénéficié ? Que d'interrogations ?

La seule explication plausible retenue par le Général Mondain est que "Sève eut été amené à voler au secours d'un officier français [le comte de Ségur, semble-t-il], qu'il ne connaissait sans doute pas, au cours d'une rixe ou d'une tentative d'attentat...".

Il semblerait alors que cet officier eut par la suite le soin et le pouvoir de le protéger. Quoi qu'il en soit, cette désertion, bien réelle, est absente de tout document. Mais elle n'enlève pas à Joseph son esprit d'aventure et son besoin d'action. Sur recommandation, il s'engageait, sans attendre, sous l'identité de Anthelme-Joseph, dans un régiment de hussards de l'armée d'Italie et participait aux campagnes napoléoniennes : Italie, Allemagne et Russie (1812-1813). Il eut son cheval tué sous lui à la Bérézina (voir État de services).

Sa mère Antoinette décédait en mai 1814, un mois après la première abdication de l'Empereur Napoléon. Il semblerait que Joseph fut à Lyon à cette date.

Il rejoignit l'Empereur pour les "Cent jours" en 1815 et fut fait lieutenant pendant cette période. Il fut présent à la bataille de Waterloo, sous les ordres de Grouchy, dont il était officier d'état-major.

Au cours des campagnes napoléoniennes, il se distingua par divers actes de bravoure et fut blessé à plusieurs reprises. Après le départ de Napoléon à Sainte Hélène, la Restauration -Louis XVIII- ne lui apporta rien de bon. Il démissionna de l'armée, reprit sa démission, demanda "la jouissance de la demi-solde...", sollicita de ses supérieurs l'autorisation de se marier. Il prit à bail une ferme, se lança dans le commerce de location de chevaux et voitures. Il eut des ennuis avec son propriétaire qui l'expulsa. Il fit des dettes ... Enfin un jour après avoir liquidé ses quelques biens, il partit pour Lyon accompagné d'une jeune modiste, Eulalie Virginie Champy. Mais la famille ne réserva pas à cette fiancée l'accueil que Joseph attendait. Il trouva alors dans la fuite le remède à sa situation et partit s'installer à Milan comme représentant d'une maison de commerce lyonnaise.

Mais le hussard qu'il était n'avait pas l'entregent nécessaire à la négociation commerciale et une fois de plus une fuite, en Égypte cette fois-ci -sans référence à la Bible- résolut son problème. Il se présenta, sur la recommandation du Comte de Ségur, comme Colonel Sève, à Méhémet Ali, alors vice-roi. Celui-ci voulait créer une armée et une flotte. Il le plaça, pour cette mission, aux côtés de son fils Ibrahim.

Avec l'énergie et l'ardeur dont il était coutumier, Joseph Sève s'employa alors à instruire un nouveau corps d'officiers et à construire l'armée égyptienne. Grâce à une flotte bien équipée, cette armée nouvelle, commandée par Ibrahim, conseillé par Soliman Bey, va se retrouver en Grèce (1824-31), pour affronter les turcs qui se retireront vers les Dardanelles. Elle conquérra le Péloponèse. Puis, après avoir été décimée par le choléra et s'être retirée à son tour, elle s'élancera, en 1832, dans une campagne contre le Pacha d'Acre en Palestine. Elle investira Alep et remportera la victoire de Konia. Enfin en 1839 ce sera la victoire de Nezib sur les troupes turques, victoire capitale qui fut un tournant dans l'histoire de l'Égypte.

Au fur et à mesure des années, Joseph Sève se convertit à l'Islam, prit le nom de Soliman.

Il épousa Sidi Maria Myriam Hanem appelée "la Grecque" qu'il avait enlevée à un commerçant du Péloponèse. Elle lui donna trois enfants : deux filles, Nazli, l'aînée, grand mère de la reine Nazli mère du roi Farouk, Aasma et un garçon Mahadi, selon un arbre généalogique que l'on trouve dans la rubrique Internet. Mais à ce propos existe une autre version dont fait état A. Vingtrinier dans un ouvrage cité (voir Bibliographie) où l'on peut lire le texte d'une lettre de Joseph Sève à son beau-frère Louis Alday :

"...J'ai quatre enfants, trois filles et un fils. L'aînée de mes filles est mariée à Murat-Bey, colonel d'artillerie que tu as connu à mon passage à Lyon en 54 ; elle s'appelle Zohra. Ma seconde fille est mariée à Shérif-Pacha, ministre des Affaires Étrangères d'Égypte. Ma fille s'appelle Mazlé ; elle est mère d'un garçon ; par conséquent je suis grand père. Mon fils, Skander-Bey, est dans l'artillerie. Dans peu il doit passer capitaine. Ma dernière fille Hasma, âgée de 10 ans...".

Il fut élevé à la dignité d'Aga, puis Bey, enfin Pacha.

Soliman Pacha veilla toujours à la bonne organisation et au développement de l'armée égyptienne dont il fut fait généralissime en 1833.

Il revint en France à la fin 1845, accompagnant Ibrahim, venu en cure à Vernet-les-Bains. Ils allaient ensuite, tous les deux, se rendre à Paris, sur l'invitation du roi Louis-Philippe. Par ordonnance du 27 juillet 1846, Soliman Pacha est fait, par le roi Louis Philippe, grand officier dans l'ordre de la Légion d'Honneur à titre étranger. Il suivit ensuite Ibrahim en Angleterre, et au retour traversa la France pour revoir sa famille à Lyon et particulièrement sa sœur, Louise, mariée à un musicien, Etienne Auguste Alday. Il alla, au cimetière de Loyasse, s'incliner sur la tombe de ses parents, sa mère décédée en 1814 et son père en 1832.

Après les décès d'Ibrahim en 1848 et de Méhemet Ali quelques mois plus tard, c'est le petit fils de ce dernier, Abbas, qui succéda. Il mena une politique tout à fait différente de celle de son grand père, s'alliant aux turcs, et dût, malgré lui, conserver à Soliman Pacha ses prérogatives et son rang. A son tour Abbas s'éteignit, et Saïd-Pacha, fils d'Ibrahim succéda.

"L'avènement du nouveau Vice-Roi marque la fin du régime rétrograde de son prédécesseur [Abbas]", écrit le général Mondain. "Ouvert aux idées européennes, celui-ci oriente de nouveau l'Egypte dans la direction indiquée par son grand père [M%C3%A9h%C3%A9met Ali] et suivie par son père [Ibrahim]...".

Soliman retrouva alors totalement sa place et put exercer sans entrave ses fonctions.

Il devait revenir en France en 1854, mais on n'a aucune information sur ce voyage, si ce n'est sa mention dans ce courrier à son beau-frère, cité plus haut.

Il s'éteignit au Caire le 12 mars 1860, terrassé par une crise de rhumatisme aigu. Il fut inhumé dans un mausolée, qu'on peut voir dans le quartier dit "Vieux Caire", érigé sur ordre de son gendre Mohamed Pacha Cherif, à la demande de son épouse Myriam qui, elle, devait décéder bien plus tard, en 1896.

Son œuvre sera reconnue en Égypte. Grâce à son arrière petite fille, la reine Nazli, épouse de Fouad 1er et mère du roi Farouk 1er, il sera rappelé au souvenir des égyptiens et mis au rang des personnages historiques de l'Egypte. Il aura une avenue à son nom "Soliman Pacha" au Caire et une place : "Midan Soliman Pacha", aujourd'hui "Talaat'arb", au centre de laquelle on trouvait, avant 1952, sa statue en pied. Aujourd'hui, suite à la proclamation de la République, celle-ci est visible au musée de l'Armée au Caire (dans l'enceinte de la Citadelle de Salah El Din) et les avenue et place rebaptisées.

Mais il ne sera pas oublié des Cairotes qui désignent, encore et souvent, ces lieux par leur ancienne dénomination

Il a aujourd'hui, en Égypte, une nombreuse descendance. Celle qui touche à la branche royale se trouve en Suisse où vivent les enfants de Farouk 1er : Fouad II, et ses trois sœurs, Fawzia, Feryal et Fadia

A Lyon, son souvenir est rappelé par la rue du Général Sève qui prend naissance rue Pouteau, sur la colline de la Croix-Rousse dans le 1er arrondissement.

On peut admirer son buste (cliché à gauche) dans un couloir de la Préfecture du Rhône. On en trouve d'autres : un dans les réserves du Musée Saint Pierre, place des Terreaux à Lyon, qui, autrefois, ornait la mairie du 5ème et un à la mairie de Lhuis (Ain).

Mais à Lyon, il semble plutôt méconnu ; il ne figure pas comme une personnalité marquante, sa vie s'étant déroulée hors de France, son pays natal. Il est vrai que de son départ en 1819 jusqu'à son décès en 1860, il ne s'était manifesté que deux fois à Lyon en 1846 et 1854, encore avec beaucoup de discrétion ! Quelle raison avait-il pour cela ? Sa notoriété est naturellement plus étendue en Égypte où son passage a marqué la vie du pays, où vit encore sa nombreuse descendance, où son souvenir a un caractère historique, même après les changements importants survenus dans les années 1952 et suivantes.

Les lyonnais finiront-ils par inscrire dans leur histoire le nom de Joseph Sève, lié à celui de Soliman Pacha qui fit sa gloire en Égypte ? Et pourquoi la plaque de rue du 1er arrondissement de Lyon ne porterait-elle pas une mention plus explicite que : "Rue du Général Séve" ? Presqu'anonyme ! Mais ... :

A moins que la Mairie de Lyon ne veuille, dans une démarche diplomatique et dans des conditions à définir, demander au Gouvernement du Caire de lui céder cette statue afin qu'elle soit dressée sur une place de la ville pour célébrer, mieux qu'une simple plaque, un de ses illustres enfants.

En elle-même cette idée n'est pas nouvelle.

Voici ce qu'écrivait le journal "LYON SOIR"début 1938 (voir bibliographie presse quotidienne), au moment du mariage de Farouk 1er, dans un article signé M.B. :

"... Il est question d'ériger sur une place de Lyon un monument à Joseph Sève. Ce monument comporterait une stèle de marbre supportant le buste du grand lyonnais, peut-être celui qui orne un des vestibules de la Préfecture. "Le monument serait placé soit sur une pelouse du Parc, soit au milieu d'une des places de Lyon (place Edgar Quinet), soit au Jardin des Plantes.

"... Il y aurait là une belle manifestation d'amitié franco-égyptienne et un hommage rendu à un lyonnais dont la carrière agitée peut-être comparée à celle de notre compatriote le Major Martin."

On suggérait alors pour l'inauguration une invitation au roi Farouk 1er.

Mais de l'idée à la réalisation, le chemin est long. Il semble que les évènements qui précédèrent la 2ème guerre mondiale, comme ceux qui l'ont suivie, notamment la proclamation d'une république en Egypte, aient quelque peu bousculé ce projet qui finalement ne vit jamais le jour. Pourquoi ne pas lui redonner vie aujourd'hui ?

Mais la ville de Lyon n'est pas seule. La commune de Fontaines Saint Martin (voir bibliographie), proche de Lyon, envisage de conserver, sous une forme à définir, le souvenir de l'illustre personnage. La mère de Joseph, Antoinette Juillet, née à Lyon, fille du meunier local, Louis Juillet, avait ses attaches dans ce village. Joseph y vécut une partie de son enfance, sous la garde de ses grands parents maternels.

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