Sommaire

• Elle se maria avec Eugène Roy et peu après, son marie obtient un emploie comme gardien de phare à Pointe Rich, Terre-Neuve. (c1880?)
• Après la mort accidentelle de son marie, elle revient au Québec avec ses douze enfants. (c1890?)
• Après son retour au Québec, elle rencontre le père oblat Zacharie Lacasse qui la convint de s'établir au Lac St-Jean, d'abord à Roberval (source). Ses fils Eugéne et Alfred ont acheté en 1895 un lot à la partie ouest de la Pointe-Taillon près de l'île Boulianne avec l'argent reçu de la vente de leur propriété à Gentilly.
• Madame Roy arrive à Pointe Taillon en 1897, deux ans après ses fils. Ses terres sont situées dans les environs de l'Île Boulianne.

Le Calvaire de Saint-Augustin

• Madame Roy érige un calvaire situé sur la rive vers l'embouchure de la rivière Péribonka.
• Ce calvaire représente un gage de protection pour son domaine et un acte de réparation. (Jean-Noël Tremblay, 1999)
  • Paul-Augustin Normand, le futur propriétaire de ces lots, écrira quelques années plus tard: « Madame Roy m'a dit qu'elle avait édifié ce calvaire en expiation des blasphèmes qui avaient été proférés dans les chantiers de bois ayant été opéré sur la rivière Péribonka ».
  • Mgr Labrecque, évêque de Chicoutimi, écrit le 28 janvier 1899 : « Madame, Je vous félicite de l'heureuse idée que vous avez eu d'élever un calvaire. Je bénis l'entreprise et lui souhaite plein succès. J'espère que Dieu vous accordera aussi la prospérité dans votre entreprise de colonisation, et pour l'établissement de vos fils. // Veuillez me croire, // Votre très dévoué en N.S. // M.T., év. de Chicoutimi. »
• En 1928, le calvaire a été relocalisé à sa présente location lorsque le domaine fût inondé par le rehaussement du Lac.