André Comte Sponville

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André Comte Sponville

Birthdate:
Birthplace: Paris, 75056, Paris, Ile-de-France, France
Immediate Family:

Son of Private and Louise Marie Eugénie Comte Sponville

Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:
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Immediate Family

About André Comte Sponville

André Comte-Sponville (born 12 March 1952) is a French philosopher.

Biography

André Comte-Sponville was born in Paris, France. He studied in the École Normale Supérieure and earned a PhD from Panthéon-Sorbonne University, and is aggregated in philosophy.[1] He is a proponent of atheism and materialism, but in a particular form, because of his spiritualistic aim.[2]

The most important aspect of his work is an overcoming of traditional materialistic atheism in a perspective of post-materialism, because he demonstrates a spiritualization of atheism. This is especially present in his essay L'esprit de l'athéisme [fr], published in 2006.

Wikipedia

About André Comte Sponville (Français)

André Comte-Sponville, né le 12 mars 1952 à Paris, est un philosophe français.

Biographie

Famille, enfance et formation

André Comte-Sponville est le fils de Louise Le Borgne et Pierre Comte-Sponville, lui-même troisième enfant de Julien Comte, boulanger du 38 rue Chevert à Paris 7e, né à Imling (Moselle), dans l'Alsace-Lorraine allemande (Reichsland Elsaß-Lothringen). Légalement, à sa majorité, Pierre Comte a adjoint à son nom patronymique, celui des voisins sans enfants de son père, les Sponville, chez lesquels, faute de place, il était, petit enfant, hébergé. Au sortir d'une enfance « plutôt malheureuse » passée rue Ledion à Paris 14e, « dans une famille déchirée, avec un père très méprisant, une mère aimante mais dépressive », André Comte-Sponville s'est « découvert peu doué pour la vie, peu porté au bonheur, davantage doué pour l’angoisse, la mélancolie : raison pour laquelle [il a] besoin de philosopher. »

Il souffre alors de trouble de l’élocution et à onze ans se voit romancier. Élevé dans la tradition catholique, il fréquente au sein du lycée François-Villon à Paris, près de la porte de Vanves, l'aumônier Bernard Feillet, qui lui fait lire les Pensées de Blaise Pascal et Crainte et Tremblement de Søren Kierkegaard . Auprès de celui-ci, proche du futur évêque d'Évreux Jacques Gaillot et mal noté par son évêque, il envisage de devenir prêtre. Il accomplit des retraites à Taizé et à la Trappe.

Marqué par Mai 68, qui est l'occasion pour lui de s'affirmer contre son père, c'est à dix-sept ans, en classe de terminale, qu'il rencontre l'athéisme en la personne de son professeur Pierre Hervé, figure de la Résistance qui initie ses élèves à la phénoménologie de Maurice Merleau-Ponty et de Jean-Paul Sartre. Ses écrits, encore brouillons, deviennent prolixes et philosophiques : « J’ai lu Céline et Proust vers dix-huit dix-neuf ans, j’ai vu d’évidence que je ne ferais jamais aussi bien. Alors qu’en philosophie, quitte à paraître immodeste, je n’ai pas été écrasé d’admiration pour les contemporains. Je me suis mis au travail avec la volonté de faire une œuvre. »

À dix-huit ans, tout en gardant pour le christianisme un « sentiment de gratitude », il quitte la Jeunesse étudiante chrétienne pour le Parti communiste français. Il s'y lie à Jean Salem, son meilleur ami d'alors11 et y adhérera dix ans. Porté par l'espoir de renouveau qu'est l'eurocommunisme, il consacre l'essentiel de son temps à l'Union des étudiants communistes (UEC) et est élu au bureau parisien tout en poursuivant son cursus en hypokhâgne à Louis le Grand. En khâgne, il a dans le même lycée pour professeur de philosophie le charismatique André Pessel. Il s'initie au marxisme en lisant « presque tous [l]es livres » de Louis Althusser, figure qui a marqué toute une génération de laquelle il dira : « il était mon maître, et l'est resté ».

C'est de celui-ci qu'en intégrant en 1972 l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, il devient l'élève, puis l'ami. Dès que sa mère le sait autonome, grâce à une petite bourse, elle reprend un emploi de secrétaire et refait sa vie avec un autre homme. Il a pour autre professeur Jacques Derrida. Il devient au sein de l'UEC le secrétaire des sections des écoles normales supérieures. En 1973, sa compagne, une mathématicienne, et lui, rompent leur relation qui aura duré cinq années.

Carrière de professeur de philosophie

Agrégé de philosophie en 1975, André Comte-Sponville enseigne à partir de 1976 la philosophie aux classes de terminale, effectue une année de stage au lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine, puis deux années au lycée Dupleix de Landrecies, dans le Nord, et deux au lycée Joseph Fourier d'Auxerre. Le 23 décembre 1978, il épouse l'agrégée et poétesse Maximine Lagier, dont il aura trois fils. En 1980, il pétitionne contre l'invasion de l'Afghanistan par l'URSS et ne renouvelle pas son adhésion à un PCF déliquescent. En 1981, sa fille et premier enfant, âgée de six semaines, décède d'une méningite foudroyante.

De 1981 à 1984, il enseigne à l'École normale d'instituteurs de Melun. Il s'installe non loin de là, dans un modeste pavillon de Moret-sur-Loing qui le met à un quart d'heure à pied de la forêt de Fontainebleau. C'est alors que sa mère se suicide. Les questions de psychopédagogie soulevées par la formation des instituteurs, le conduisent à une relecture assidue de Sigmund Freud. Lui-même aura entrepris une courte mais intense psychanalyse de deux années, pour finalement adopter, et ne plus abandonner, une pratique régulière du zazen enseignée par son ami Jacques Castermane, un disciple de Karl von Dürckheim. Il trouve le temps de préparer, sous la direction de Marcel Conche, une thèse de doctorat, qu'il soutient en Sorbonne en 1983 et qui est publiée l'année suivante.

Après ces huit années consacrées aux élèves puis aux professeurs de l'enseignement secondaire, il postule à un poste d'assistant au département de philosophie de l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne que dirige le spinoziste Robert Misrahi, ex-secrétaire de Jean-Paul Sartre et successeur de Vladimir Jankélévitch. Soutenu par l'historien de la philosophie Jean Deprun, il y est nommé pour la rentrée 1984. Aux côtés de Michel Paty, Pierre Macherey, Didier Gil, Jacques d'Hondt, il est un des « maîtres de conférences », nouveau titre donné en 1985 à sa fonction par la réforme Saunier-Seïté, du séminaire d'histoire du matérialisme délivré par le Centre d'histoire des systèmes de pensée moderne (CHSPM), école doctorale que dirige Olivier Bloch, puis anime, sur le site de Tolbiac, des cours pour les élèves de première, deuxième et troisième année. À la naissance de son troisième fils, en 1987, il se sépare de sa femme.

En 1995, son septième livre, Petit Traité des grandes vertus, est un succès, vendu en France à 300 000 exemplaires (hors poche) et traduit en vingt quatre langues35. Désormais célèbre, il s'en trouve définitivement libéré des contraintes financières6. Trois ans plus tard, la direction du CHSPM revient à Jean Salem36, resté marxiste. À l'âge de quarante-six ans, André Comte-Sponville clôt quatorze années d'enseignement universitaire pour se consacrer à l'écriture et à des conférences données en dehors de l'alma mater.

Philosophe médiatique

André Comte-Sponville a beaucoup écrit dans la presse grand public (Le Monde, Libération, Le Nouvel Observateur, L’Événement du jeudi, L’Express, Psychologies Magazine, Le Monde des religions, Challenges…), mais a aussi dirigé trois numéros de la Revue internationale de philosophie, consacrés respectivement à Montaigne (no 181, 1992), Pascal (no 199, 1997) et Alain (no 215, 2001). Cette même revue lui consacrera un numéro37.

Divorcé depuis 1996, il officialise le 13 juillet 2000 une vie partagée depuis 1988 avec la portraitiste imaginaire Sylvie Thybert.

Il est souvent invité sur les plateaux télévisés, notamment chez Michel Polac, Bernard Pivot, Guillaume Durand, Frédéric Ferney, François Busnel, Christine Ockrent, Patrick Poivre d'Arvor, Serge Moati, Catherine Ceylac et Frédéric Taddeï. Régulièrement, des entreprises privées et structures patronales l'invitent à tenir des conférences, pour lesquelles elles le rétribuent confortablement. En 2006, il en fait une activité commerciale.

Membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité qui déclare que « la liberté de choix est une valeur plus haute que la vie », il siège au Comité consultatif national d'éthique de mars 2008 à mars 2016.

En 2018, il entre au conseil d'administration de son éditeur Humensis, et en 2019 à celui de la filiale Libris

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André Comte Sponville's Timeline

1952
March 12, 1952
Paris, 75056, Paris, Ile-de-France, France