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Antoine Pinay

Birthdate:
Birthplace: Saint-Symphorien-sur-Coise, Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, France
Death: December 13, 1994 (103)
St-Chamond, Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, France
Immediate Family:

Son of Claude Pinay and Marie Antoinette Pinay
Husband of Marguerite Marie Louise Pinay
Father of Geneviève Brémond; Odette Roy and Pierre Pinay

Occupation: Maire de St Chamond, 1er Ministre, Industriel et homme politique
Managed by: Private User
Last Updated:

About Antoine Pinay (Français)

Biographie

Famille et études

Son père est Claude Pinay (1852-1919), industriel à Saint-Symphorien-sur-Coise et fabricant de chapeaux de paille. Sa mère est Marie Antoinette Besson (1861-1936).

La famille paternelle d'Antoine Pinay exerçait son activité, depuis plusieurs générations, dans l'industrie de la chapellerie dont la région lyonnaise et stéphanoise est l'un des principaux centres.

Antoine a été scolarisé chez les maristes au collège Sainte-Marie à Saint-Chamond, comme en témoigne une carte postale qu'il adresse en avril 1905. Mais il ne se présente pas au baccalauréat et quitte l'école sans diplôme.

Il est incorporé au 5e régiment d'artillerie le 1er octobre 1912, nommé brigadier en avril 1913 puis maréchal-des-logis en septembre de la même année.

Après la mobilisation du 2 août 1914, il est resté aux armées un mois, puisqu'il est blessé par éclats d'obus, le 8 septembre 1914, au nord de Meaux, lors de la bataille de la Marne. Antoine Pinay est alors évacué du front. Il est ensuite réformé, déclaré invalide et pensionné.

Le 25 avril 1917 à Saint-Chamond, il épouse Marguerite Marie Louise Fouletier (1895-1970) fille de Louis Fouletier (1862-1922) directeur de la tannerie Fouletier, entreprise établie à Saint-Chamond depuis fort longtemps puisqu'elle fut fondée en 1772, et employant une centaine d'ouvriers.

Carrière politique

Un industriel qui entre en politique sous la IIIe République

Antoine Pinay devient le collaborateur d'un des administrateurs puis directeur de la tannerie à partir de 1919. Sous son impulsion, grâce à de nouveaux procédés de fabrication qu'il lance, l'établissement prend un nouvel essor. Son activité contribue à réanimer dans la région l'industrie des cuirs et peaux qui traversait alors une crise.

Il a été maire de Saint-Chamond de 1929 à 1944 puis de 1947 à 1977. En 1934, il devient conseiller général du canton de Saint-Chamond et préside la commission départementale de 1934 à 1936. Il fonde le SIEL en 1950. Sa carrière nationale commence en 1936 quand il est élu député de la Loire de l'Alliance démocratique, jusqu'en 1938. Il est ensuite élu sénateur de la Loire en 1938.

Sous Vichy

Le 10 juillet 1940, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. En 1941, il est nommé au Conseil national de Vichy, puis décoré de l'ordre de la Francisque, faisant partie selon sa biographe Christiane Rimbaud des notables de province sur lesquels le régime de Vichy voulait s’appuyer. Il refuse pourtant les propositions qui lui sont faites de servir Vichy et démissionne en 1942 du Conseil national de Vichy.

En 1943, il rejette la proposition qu’on lui fait de la préfecture de l’Hérault. Il contribue également à faire passer des juifs et des résistants en Suisse et à Alger. Sylvie Guillaume, auteur d'une thèse sur Pinay, estime que la volonté d'associer Pinay à Vichy malgré la réalité est le fruit de la volonté de ses « adversaires communistes ». De même, Christiane Rimbaud estime que les communistes lui firent un « mauvais procès » en l'associant au régime de Vichy alors qu'il a résisté.

Sous la IVe République

Membre du Centre national des indépendants et paysans (CNIP), il constitue un exemple de ces « modérés », nom préféré jusqu'aux années 1960 au terme « droite » pour désigner des républicains à la fois socialement conservateurs et théoriquement favorables au libéralisme économique. Il poursuit sa carrière politique pendant la IVe et la Ve République. Député de 1946 à 1958, il entre au gouvernement comme secrétaire d'État en 1948, puis ministre en 1950.

En 1951, il fonde, avec Jean Violet, Le Cercle (plus connu sous le nom de « Cercle Pinay »), dont il sera président de 1953 à 1971.

Président du Conseil des ministres du 8 mars au 23 décembre 1952, il lance un premier emprunt national, gagé sur l'or. Il lutte efficacement contre l'inflation dans le contexte économique très favorable de la fin de la guerre de Corée, et signe en mai 1952 le traité de Paris instituant la Communauté européenne de défense (CED).

Il est candidat à la présidence de la République en 1953. En 1955, il est ministre des Affaires étrangères et permet l'indépendance du Maroc (accords de La Celle-Saint-Cloud) et ouvre la voie à l'autonomie tunisienne.

Sous la Ve République

Ministre des Finances de De Gaulle

Charles de Gaulle, président de la République française, le choisit pour le ministère des Finances en juin 1958. Antoine Pinay lance un second emprunt national et préside au passage au nouveau franc.

Échec d'une candidature fédérant la droite anti-gaulliste

En désaccord avec la politique algérienne et extérieure du gouvernement, Antoine Pinay remet sa démission en janvier 1960. Il abandonne ensuite toute activité politique nationale.

Dans les années suivantes, Antoine Pinay est à l'origine d'une des tentatives montées pour structurer l'opposition à De Gaulle dans la perspective d'une élection présidentielle au suffrage universel qui vient d'être introduite dans la Constitution.

L'idée d'une candidature Pinay fait son chemin, sur une ligne libérale, atlantiste et pro-européenne, susceptible de rassembler les critiques de droite à la politique gaulliste. Mais Antoine Pinay est empêché de se présenter par la menace que soient exploités contre lui des dossiers de « ballets roses », qu'aurait étayée la « main courante » déposée contre lui à la suite d'un prétendu « attouchement sur mineur ».

Ce fait politique, connu dans les milieux politiques et à Saint-Chamond, n'a été porté à la connaissance du grand public, qu'en 2011 par la publication du livre Sexus Politicus, pour laquelle les auteurs s'appuyèrent sur les travaux de Sylvie Guillaume.

Antoine Pinay ayant renoncé à se présenter, son électorat potentiel éclata entre le soutien à Jean-Louis Tixier-Vignancourt, marqué par l'Algérie Française, et le rassemblement centriste autour de Jean Lecanuet, lancée par le MRP. D'autres, enfin, purent, derrière Valéry Giscard d'Estaing et les Républicains indépendants, rester dans l'alliance majoritaire avec l'UNR-UDT.

Il fut député européen délégué par la France de 1958 à 1979. Le « sage de Saint-Chamond »

Délaissant désormais toute ambition politique nationale, Antoine Pinay se consacre à ses mandats de maire de Saint-Chamond jusqu'en 1977 et de président du Conseil général de la Loire jusqu'en 1979.

De 1973 à 1974, il est le premier médiateur de la République, fonction créée par le gouvernement Messmer sous Georges Pompidou.

Il a laissé l'image d'un gestionnaire prudent et efficace. Jusqu'à la fin de sa longue vie, celui que l'on surnomma « le sage de Saint-Chamond » fut consulté par de nombreux hommes politiques qui se sont réclamés de son expérience et de son pragmatisme reconnu.

Il est le doyen des anciens présidents du Conseil français.

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Antoine Pinay's Timeline

1891
September 30, 1891
Saint-Symphorien-sur-Coise, Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, France
1918
February 18, 1918
Saint Chamond, Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, France
1920
1920
1994
December 13, 1994
Age 103
St-Chamond, Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, France
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