Bruno Maurice Marie Le Maire

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Bruno Maurice Marie Le Maire

Birthdate:
Birthplace: Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, Île-de-France, France
Immediate Family:

Son of Maurice Marie Eugène Le Maire and Private
Husband of Private
Father of Private; Private; Private and Private
Brother of Private; Private; Private; Private and Private

Managed by: Pierre Quenee
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About Bruno Maurice Marie Le Maire (Français)

Bruno Le Maire, né le 15 avril 1969 à Neuilly-sur-Seine, est un diplomate et homme politique français. Il est l'actuel ministre de l'Économie et des Finances dans le gouvernement Édouard Philippe II.

Normalien, agrégé de lettres modernes et énarque, il est directeur de cabinet de Dominique de Villepin entre 2006 et 2007 puis est élu député pour l'UMP dans le département de l'Eure à cette date.

Il occupe ensuite les fonctions de secrétaire d'État aux Affaires européennes de 2008 à 2009, puis de ministre de l'Agriculture pendant près de trois ans au sein des deuxième et troisième gouvernements de François Fillon. Il est de nouveau élu député en 2012 et brigue sans succès la présidence de l'UMP en 2014 face à Nicolas Sarkozy.

Il se présente à la primaire de la droite et du centre en vue de l'élection présidentielle de 2017, mais ne parvient pas à se qualifier au second tour, ne totalisant que 2,4 % des voix.

En mai 2017, il est nommé ministre de l'Économie dans le gouvernement Édouard Philippe I sous la présidence d'Emmanuel Macron, puis son portefeuille est élargi en juin 2017 aux Finances dans le gouvernement Édouard Philippe II.

Biographie

Famille et études

Bruno Le Maire est le fils de Maurice Le Maire, cadre du groupe Total, et de Viviane Fradin de Belâbre, directrice des établissements scolaires privés catholiques Notre-Dame de France dans le 13e arrondissement de Paris, puis du petit collège (primaire) du lycée privé catholique Saint-Louis-de-Gonzague du 16e arrondissement, dans lequel Bruno Le Maire étudie jusqu'à l'obtention du baccalauréat.

En 1989, il intègre l'École normale supérieure, où il commence des études de littérature française, avec un mémoire sur La Statuaire dans « À la recherche du temps perdu » de Proust, sous la direction de Jean-Yves Tadié. En 1992, il est reçu premier de l'agrégation de lettres modernes. Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1995, il intègre l'École nationale d'administration en 1996 au sein de la promotion Valmy.

Bruno Le Maire est marié à Pauline Doussau de Bazignan, avec qui il a quatre fils. Sa femme, présentée par Paris Match comme « artiste-peintre, petite-fille et nièce d’agriculteurs du Gers », a été l'une de ses assistantes parlementaires de 2007 à 2013.

Collaborations avec Dominique de Villepin

En 1998, à sa sortie de l'ENA, Bruno Le Maire entre au ministère des Affaires étrangères, à la Direction des Affaires stratégiques, de Sécurité et du Désarmement.

Il rejoint ensuite l'équipe du secrétaire général de la présidence de la République de Jacques Chirac, Dominique de Villepin. Il le suit au ministère des Affaires étrangères en 2002 en tant que conseiller pour les affaires étrangères au sein de son cabinet5, au ministère de l'Intérieur en 2004 avec la même attribution, puis à Matignon en mai 2005, où il devient le conseiller politique du Premier ministre.

En juillet 2006, il est nommé directeur de cabinet du Premier ministre, en remplacement de Pierre Mongin, il reste à cette fonction jusqu’au départ de Dominique de Villepin en 2007.

Carrière politique

Élections législatives de 2007

Lors des élections législatives de juin 2007, candidat de l'UMP, il est élu député avec 58,3 % des suffrages, face à la socialiste Anne Mansouret, dans la 1re circonscription de l'Eure, occupée pendant plus de deux décennies par Jean-Louis Debré, démissionnaire en raison de sa nomination au Conseil constitutionnel. Mediapart souligne qu'il n'a alors « aucune attache dans l’Eure, aucune expérience du terrain non plus ».

Secrétariat d'État aux Affaires européennes

Devenu conseiller politique de l'UMP en avril 2008, il est nommé secrétaire d'État aux Affaires européennes le 12 décembre 2008, en remplacement de Jean-Pierre Jouyet.

Ministre de l'Agriculture

Le 23 juin 2009, à la faveur d'un remaniement ministériel, Bruno Le Maire est nommé ministre de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche.

Peu après sa nomination, il déclare que chercher à rétablir le régime des quotas laitiers reviendrait à « livrer [une] bataille inutile ou perdue d’avance ».

Lors du Conseil des ministres du 13 janvier 2010, il présente un projet de loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche, dont le texte est promulgué six mois plus tard

Seul candidat, Bruno Le Maire est désigné par les militants UMP pour conduire la liste du parti aux élections régionales de mars 2010 en Haute-Normandie15. Il ne réussit pas à ravir la région au président sortant socialiste, Alain Le Vern, la liste qu'il conduit obtenant 30,70 % des voix dans le cadre d'une triangulaire avec le Front national ; il est néanmoins élu conseiller régional.

Lors de la formation du troisième gouvernement Fillon, le 14 novembre 2010, il est reconduit dans ses fonctions ministérielles, et obtient en plus les portefeuilles de la Ruralité et de l'Aménagement du territoire. Sa relative connaissance de la langue allemande est présentée comme un atout dans le cadre de négociations avec les dirigeants européens.

Candidature à la présidence de l'UMP

Lors du second tour des élections législatives de 2012, il est réélu député dans la 1re circonscription de l'Eure avec 58 % des voix. Il démissionne ensuite du corps des conseillers aux affaires étrangères, estimant que le statut d'élu doit être incompatible avec le maintien dans la fonction publique. Il prône alors la réduction du nombre de parlementaires et l'impossibilité pour ceux-ci d'effectuer plus de trois mandats successifs.

En août 2012, après la défaite de la droite aux élections présidentielle et législatives, il se déclare candidat à la présidence de l'UMP, mais ne parvient pas à recueillir les parrainages nécessaires à sa candidature. Il refuse de prendre parti dans le duel entre Jean-François Copé et François Fillon et apparaît comme le chef de file des élus « non alignés » du parti. À l'automne 2012, il tente selon plusieurs sources de lancer son propre parti politique, ce dont il se défend, préférant parler de « nouvelle offre politique ».

Bruno Le Maire est à nouveau candidat à la présidence de l'UMP en 2014. Il propose alors plusieurs mesures22 : transparence des comptes et financements du parti (en référence à l'affaire Bygmalion) ; élaboration d'un nouveau projet politique porté par les militants lors d'« assises du renouveau » se tenant au sein des fédérations locales de l'UMP, ouvertes aux militants mais aussi à tous signataires d'une Charte de valeurs23 ; respect de la loi de parité homme/femme ; consultation accrue des élus locaux avec la création d'un conseil national devant être consulté avant chaque grande orientation du parti ; investitures du parti accordées aux élus par les fédérations locales. Opposé à l'ancien président Nicolas Sarkozy et à Hervé Mariton, il bénéficie du soutien de 52 parlementaires UMP24. Le 29 novembre 2014, il obtient 45 317 voix sur 155 285 exprimées, soit 29,18 %.

Bruno Le Maire en campagne pour la présidence de l’UMP à Strasbourg en novembre 2014.

Candidature à la primaire présidentielle des Républicains de 2016 et élection présidentielle de 2017

En février 2016 à Vesoul, Bruno Le Maire officialise sa candidature à la primaire française de la droite et du centre de 2016.

Invité de L'émission politique sur France 2 le 20 octobre 2016, Bruno Le Maire présente et détaille quelques-unes de ses propositions :

Suppression de l'impôt sur la fortune ; Suppression du droit de certains syndicats à être seuls à pouvoir présenter des candidats au premier tour des élections syndicales ; Réduction des indemnités chômage et du revenu de solidarité active ; La mise en place de « petits boulots » payés à hauteur de 5 euros par heure, pour les bénéficiaires des minima sociaux. Il se classe cinquième du premier tour de la primaire avec 2,4 % des voix. Pour le second tour, il annonce voter pour François Fillon, après avoir pourtant assuré durant sa campagne qu'il « ne [se] rallierai[t] à aucun candidat au second tour ».

Il est nommé représentant pour les affaires européennes et internationales dans le cadre de la campagne présidentielle de François Fillon. Il démissionne de cette fonction le 1er mars 2017, à la suite de la convocation par le parquet national financier pour mise en examen du candidat dans le cadre de l'affaire Fillon. Il annonce toutefois le 8 avril 2017 qu'il votera pour François Fillon en vertu des engagements pris dans le cadre de la primaire.

Après avoir estimé durant la campagne pour l'élection présidentielle de 2017 qu'Emmanuel Macron est « l'homme sans projet » et qu'il porte « une idéologie qui a planté la France », il se dit prêt, quelques heures après la victoire du candidat En marche !, à le rejoindre, souhaitant avec lui « travailler dans une majorité de gouvernement ». Il est alors qualifié de « traître » par plusieurs personnalités des Républicains.

Ministre de l'Économie et des Finances

Le 17 mai 2017, il est nommé ministre de l'Économie dans le gouvernement Édouard Philippe I. Bernard Accoyer annonce alors qu'il ne fait plus partie des Républicains35. Si François Baroin annonce dès le lendemain qu'il n'est pas formellement exclu du parti, Bruno Le Maire se présente toutefois pour un nouveau mandat sous l'étiquette La République en marche ! dans la première circonscription de l'Eure lors des élections législatives. Dans un contexte de forte abstention, il est réélu au second tour face à la candidate du Front National, Fabienne Delacour.

Le 21 juin 2017, , il est nommé ministre de l'Économie et des Finances dans le gouvernement Édouard Philippe II.

Prises de position

Le politologue Pascal Perrineau situe Bruno Le Maire dans la famille « néo-gaulliste ».

Le 3 octobre 2012, Bruno Le Maire démissionne de la fonction publique (corps des conseillers des affaires étrangères). Il considère que tout élu doit faire de même afin de promouvoir un « renouvellement des pratiques démocratiques ». Il dénonce une « logique de caste » qui permet aux hommes politiques membre de la fonction publique de pouvoir jouir d'une « sécurité totale » tout en demandant des efforts au reste des Français39. Il prône la suppression de la fonction publique territoriale et la fusion des conseils départementaux et régionaux.

Bruno Le Maire se prononce en mars 2016 contre le cumul des mandats et avait déjà déposé, en 2012, une proposition de loi prévoyant une limitation de trois mandats successifs par élu39. Néanmoins, il a cumulé à partir de 2010 son mandat de député et celui de conseiller régional pendant un peu moins de six ans ; en outre, cette prise de position publique intervient deux mois après la fin de son cumul. De plus, il a voté en janvier 2014 contre la loi interdisant le cumul des fonctions exécutives locales avec le mandat de représentant au Parlement européen.

Lorsque la question de l'abrogation de la loi de 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe s'est posée dans la campagne pour la présidence de l'UMP en 2014, Bruno Le Maire s'est prononcé contre. Lors du vote de la loi, il s'était abstenu.

En 2015, Bruno Le Maire réclame un code du travail de 150 pages, une allocation sociale unique, un traitement en six mois des demandes d’asile, une réforme complète de la fiscalité favorable au risque et au travail induisant selon lui la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et l'abaissement de l'Impôt sur les plus-values.

En matière d'éducation, il veut que le collège soit constitué d'un tronc commun de vingt heures par semaine dans lequel seraient enseignés mathématiques, français, histoire, langue vivante et auquel seraient adjointes des options. Il se prononce contre le projet de réforme du collège présenté par Najat Vallaud-Belkacem au printemps 2015.

Concernant l'Union européenne, il souhaite « un nouvel élan franco-allemand », qui conduirait à la redéfinition par les six États fondateurs des objectifs de la construction européenne. En ce qui concerne la France, il souhaite demander un référendum « consultatif » dans le courant d'un éventuel quinquennat, afin de « refermer la blessure de 2005 ». Celui-ci porterait « sur les modifications des traités nécessaires à de nouvelles orientations européennes ».

Il plaide en faveur d’une intervention au sol en Syrie, notamment après les attentats du 13 novembre 2015.

Lui-même rémunéré par plus de 130 000 euros net par an, il considère la classe politique « mal rémunérée ».

Controverse

Le 8 octobre 2013, Mediapart révèle que Pauline Le Maire, l’épouse de Bruno Le Maire, a été rémunérée aux frais de l’Assemblée en tant qu’assistante parlementaire à temps plein entre 2007 et 2013, période entrecoupée d’une longue interruption pour congé de maternité. L’enquête entreprise par le site rappelle que Pauline Le Maire n’a jamais été présentée publiquement comme l'assistante parlementaire de son mari, et suggère qu'elle a bénéficié à cette époque d’un emploi non pas, à proprement parler, fictif mais de complaisance. L’absence de référence explicite à cet emploi de la part Bruno Le Maire a donc été interprétée, au terme de cette enquête, comme un élément intrigant, propre à susciter des doutes sur la nature exacte des fonctions concernées.

Culture populaire

Dans le film biographique La Conquête de Xavier Durringer, qui retrace la campagne présidentielle française de 2007 de Nicolas Sarkozy, il est interprété par l'acteur Emmanuel Noblet.

Il apparaît dans le film Quai d'Orsay (2013) de Bertrand Tavernier, jouant son propre rôle.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Le_Maire

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Bruno Maurice Marie Le Maire's Timeline

1969
April 15, 1969
Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, Île-de-France, France