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Charles Rist

Birthdate:
Birthplace: Prilly, Vaud, Switzerland
Death: January 10, 1955 (81)
Versailles, Yvelines, Île-de-France, France
Immediate Family:

Son of Adrien Rist and Cornélie Rist
Husband of Germaine Monod
Father of Jean Rist; Claude Rist; Léonard Berhard Rist; Étienne Noël René Rist and Mario Rist
Brother of Edouard Rist; Elisabeth Rist; Eve Trocmé and Gabrielle Schaller

Occupation: économiste
Managed by: Claire Billaud
Last Updated:

About Charles Rist

Charles Rist (1 January 1874, Prilly – 10 January 1955, Versailles) was a French economist. His son is Léonard Rist.

Wikipedia

About Charles Rist (Français)

Charles Rist, né le 1er janvier 1874 à Prilly (Suisse) et mort le 10 janvier 1955 à Versailles, est un économiste français. Il est un des économistes français majeurs de sa période avec François Simiand, Albert Aftalion, Gaëtan Pirou et Bertrand Nogaro. C'est à la fois un professeur et un expert concernant les questions monétaires. Il est l'un des penseurs du Franc Poincaré et a accompli des missions de conseil aux gouvernements en Europe de l'Est notamment en Roumanie. Il est aussi le premier à avoir créé en 1934-1935 un centre de recherche économique (IRES) qui comptera Robert Marjolin parmi ses membres. Après la Seconde Guerre mondiale il sera l'un des derniers partisans dans la communauté économique de l’étalon-or.

Biographie

Les débuts

Frère du professeur Édouard Rist, il épouse la fille de Gabriel Monod, Germaine Monod, petite-fille d'Alexandre Herzen. Il est le père de Jean Rist, de Léonard Rist (en), de Claude Rist (1902-1950), de Noël Rist, de Mario Rist (1915-1979) et le beau-père de Marie Rist (née de Lacroix, épouse de Noël Rist).

À l'université sous l'influence d'un professeur Raoul Jay, qui faisait un cours sur les syndicats anglais, il s'intéresse aux problèmes sociaux qui était alors un sujet en vogue à la Faculté de droit. Lors d'un séjour en Angleterre alors qu'il a 18 ans, il passe beaucoup de temps à visiter les centres de l'Armée du salut 1. Docteur en droit en 1898, il rédige une thèse sur la première loi anglaise concernant la responsabilité des accidents et une autre intitulée La journée de travail de l'ouvrier français. Agrégé d'économie politique en 1899, il est professeur d'économie politique à la Faculté de droit de Montpellier de 1899 à 1913. Il collabore à partir de 1903 ou 1904 avec Charles Gide, protestant comme lui, à l'écriture d’une Histoire des doctrines économiques dont la première édition est parue en 1909. Ce travail occupe l'essentiel de son temps pendant les douze années passées à Montpellier2. Peu à peu, il prend conscience que les problèmes ouvriers sont « dépendants de l'évolution économique générale, du développement des capitaux et de celui du profit ». Il est notamment frappé par le fait que la prospérité des dix premières années du xxe siècle était liée au développement des mines d'or du Transvaal. Aussi en 1913 au moment où il est nommé à Paris il se préoccupe surtout de questions monétaires.

Première Guerre mondiale

Durant la guerre, il fait partie de l'équipe Lichtenberger qui regroupe des spécialistes des questions allemandes. Il s'agit pour eux d'informer correctement et objectivement le gouvernement et les administrations de la situation en Allemagne. Dans cette équipe, Rist s'occupe plus spécialement des questions relatives aux finances de guerre et au cours du change. Il est frappé par la propagande faite tant en France qu'en Allemagne visant favoriser l'emploi du chèque au lieu des billets afin de soulager les finances publiques alors que Maurice Ansiaux a montré dès 1912 l'identité économique de ces deux moyens de paiements, une idée non encore diffusé à l'époque dans le grand public. Il pousse deux de ses anciens étudiants prisonniers en Allemagne de traduire le livre Qu'est-ce que la monnaie ? de Hartley Withers, l'auteur qui a popularisé la formule : « les crédits créent des dépôts ».

Dans la notice biographique qu'il a préparé pour aider son successeur à l'Institut à rédiger son discours d'hommage, il déclare avoir été « indigné par les déclarations d'hommes comme MM. Loucheur et Klotz, qui s'efforçaient de faire croire au public français et au parlement qu'il était facile d'obtenir des sommes astronomiques en mark-or ». Sur ce point le gouverneur de la Banque d'Angleterre M. Cundliffe n'était pas en reste. Pour lui c'est dans ce contexte qu'il faut comprendre le livre de John Maynard Keynes Les Conséquences économiques de la paix qui a paru alors « comme une véritable délivrance à ceux qui pouvaient pénétrer la réalité ». Il éprouve alors une vraie difficulté à faire passer dans la presse en vain et doit se contenter de publier dans la Revue d'économie politique une rubrique sur les Réparations.

Entre-deux guerres

Dans les années 1924, 1925, Charles Rist réclame dans des articles publiés par la Revue d'économie politique une stabilisation du franc. Cela lui vaut d'être nommé en 1926 par Raoul Péret alors ministre des finances du cabinet Aristide Briand, membre d'un Comité des experts où avec Gaston Jèze, ils sont les seuls à n'être ni banquiers, ni industriels. Le 23 juin 1926, Joseph Caillaux devenu ministre des finances accepte le rapport des experts et remanie la direction de la Banque de France. Il y nomme Émile Moreau gouverneur et Rist premier sous-gouverneur. Le gouvernement Briand ayant été vite renversé, le rapport des experts sera mis en œuvre par Raymond Poincaré et amènera en 1928 au franc Poincaré7.

En 1928, il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques. Lors de la tournée de visite à ceux qui devaient l'élire, il se rend compte de leur hostilité, particulièrement ceux qui étaient des universitaires à la « stabilisation, qu'ils considéraient comme un abandon scandaleux »8. Durant cette période il représente aussi la Commission des réparations au Tribunal arbitral de La Haye créé par le plan Dawes pour trancher les différends entre la commission et le gouvernement allemand. Les Roumains ayant demandé de l'aide à la Banque de France, il participe aussi à une mission en Roumanie destinée à la stabilisation de la monnaie roumaine. Fin 1928, il démissionne de la Banque de France. Une fois remplacé par Clément Moret, il reprend l'enseignement.

En 1931, il prend part à la mission Laval à Washington. Si le secrétaire d'État américain s'intéresse au maintien de l'étalon-or ce n'est pas le cas de Laval qui dit à Rist « vous savez, l'étalon d'or, je m'en fous. Vous mettrez ce que vous voudrez dans le communiqué »9. Il représente la France à la Conférence de Lausanne en 1932. En avril 1933, il accompagne Édouard Herriot aux États-Unis où il rencontre Franklin Delano Roosevelt9. En juin 1933 il est le délégué de la France à la Conférence économique mondiale de Londres (en). Là, il défend « énergiquement le maintien de l'étalon-or malgré l'abandon complet de cet étalon par le président Roosevelt »9. Il prend une part active à la décision de la France, de la Hollande et de la Suisse à maintenir cet étalon. Les discussions avec les représentants des pays de langue anglaise sont à l'origine de son livre Histoire des Doctrines monétaires.

En 1934, avec l’appui de la fondation Rockefeller, il fonde l'Institut de recherches économiques et sociales (IRES). Lionel Robbins y donne en 1934 une conférence sur la méthode dans les recherches économiques. Robert Marjolin, qui a travaillé avec lui, note que, bien qu’il fût censé incarner le capitalisme national et international, « son instinct le portait le plus fréquemment à gauche ».

En 1936, il devient à la demande de Pierre Laval d'abord, puis de Paul Bastid et enfin de Georges Bonnet, président de la Commission de Révision douanière où il se heurte à une forte résistance des industriels et du ministère de l'agriculture. La guerre met fin aux travaux de la commission et renforce le protectionnisme.

Il prend la présidence du Comité de Paris de la Banque ottomane en 1937 qu'il conservera jusqu'en 1954. Il est également vice-président de la Banque des Pays de l'Europe centrale, administrateur du Canal de Suez et de la Banque de Paris et des Pays-Bas, et membre du comité de surveillance du Credit Anstalt.

Seconde Guerre mondiale et immédiat après-guerre

Au début de la guerre, il constitue à la demande du ministre du blocus un comité consultatif chargé de réfléchir au blocus. Il s'aperçoit vite que le blocus devrait porter sur un petit nombre de produits, parmi lesquels des métaux non ferreux comme le molybdène. Dans sa notice biographique, il note que les dirigeants se faisaient beaucoup d'illusions quant à l'efficacité du blocus. Quoi qu'il en soit, c'est dans le cadre de l'organisation franco-anglaise du blocus qu'il est envoyé aux États-Unis où il est reçu par Cordell Hull ministre des affaires étrangères et par le président Franklin Delano Roosevelt11. Il revient en France pour assister à la défaite. Durant la guerre, il écrit son livre Précis des Mécanismes monétaires qui sera interprété à sa parution après-guerre « comme une confession à retardement d'un libéralisme désuet ». Il publie également une nouvelle édition de l'Histoire des doctrines où il critique la conception keynésienne de l'épargne.

Dans l'après-guerre il est critique envers le Fonds monétaire international, qu'il estime viser non pas « le rétablissement international des monnaies » mais l'instauration d'« une sorte de condominium monétaire anglo-américain »13. Il combat également la politique économique de Jean Monnet qu'il accuse d'imposer de trop grandes restrictions de consommation et de trop lourdes charges budgétaires « sous prétexte d'investissement ». Il estime que la politique menée conduit à un budget en constant déséquilibre et à une « chute méthodique du Franc ».

À sa mort en 1955, la Revue d'économie politique lui consacre un numéro spécial. Il est alors considéré selon ses propres mots comme « un représentant de ce qu'on appelle l'orthodoxie en économie politique ». ...

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Charles Rist's Timeline

1874
January 1, 1874
Prilly, Vaud, Switzerland
1900
November 28, 1900
Montpellier, Hérault, France
1902
1902
1905
April 27, 1905
1906
December 22, 1906
Montpellier, Hérault, Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, France
1915
March 17, 1915
France
1955
January 10, 1955
Age 81
Versailles, Yvelines, Île-de-France, France