Matching family tree profiles for Grand Rabbin de Tunisie Elie-Hai (II) Borgel
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About Grand Rabbin de Tunisie Elie-Hai (II) Borgel
acte de deces : https://www.genealoj.org/fr/burgel-eliaou-d-1898
jour des funerailles https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k235850p/f2.item.r=BORDEL.zoom
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k579700b/f2.item.r=BORGEL.zoom
https://harissa.com/news/article/la-famille-borgel-de-tunis-par-jac... NB : LCE TEMOIGNAGE DIT QUE LE PERE DU RAV EST MOISE MAIS CELA EST CONTREDIT PAR LES ACTES DE DECES ET MALHE TARSHISH. LE PERE EST SALOMON La période du Protectorat fut avant tout, pour la famille et la communauté juive, marquée par la forte personnalité d’Elie Hay Borgel II, fils de Moïse, le frère aîné de Nathan II et de Joseph I, qui naquit probablement à Tunis au début du XIXème siècle, peut-être autour de 1810, et mourut dans cette même ville en décembre 1898. Il cumula trois titres, celui de Grand rabbin de Tunisie, celui de caïd des Juifs, chargé d’administrer la communauté de Tunis, comme aux temps des Beys, et celui de Ḥakham Bâchî (titre turc), Grand rabbin, titre français du chef spirituel des Israélites, chargé également d’administrer le culte[3]. En novembre 1898, quelques semaines avant la mort d’Elie Hay Borgel, on réforma le tribunal rabbinique désormais présidé de facto par le coadjuteur du Grand rabbin. Caïd des Juifs, fonction très ancienne, maintenue par le Protectorat mais, dans les faits, la suppression du poste de trésorier exercé par le caïd, chargé, en tant que trésorier, de percevoir la taxe de capitation payée par les Juifs de Tunis et de la verser aux autorités beylicales, faisait disparaître une des fonctions du caïd. Aussi, après la mort d’Elie Hay Borgel, le poste disparut, les Juifs, en matière fiscale, étant désormais dans le droit commun. Le titre de Ḥakham Bâchî, enfin, était purement honorifique (il signifie en turc “le savant suprême”), et marquait l’appartenance formelle de la Régence de Tunis à l’empire ottoman. Dans le Levant ottoman, en revanche, le Ḥakham Bâchî, était devenu, au XIXème siècle, chef suprême des Juifs, comme le patriarche orthodoxe l’était pour les Grecs, etc. Le cumul des postes de caïd, de Grand rabbin, et de Ḥakham Bâchî fut un phénomène exceptionnel et sans postérité. Notons enfin que le titre de Ḥakham Bâchî, qui n’avait plus aucune signification sous le Protectorat, disparut aussi à la mort du Grand Rabbin. Avec la mort d’Elie II Borgel disparut donc un chevauchement historique et culturel typique de la période transitoire des débuts du Protectorat.
Elie Hay Borgel eut six enfants dont quatre garçons. L’aîné, Abraham, fut chef de la comptabilité indigène à la Recette générale des finances. Il fonda aussi une Yechîva à Tunis, assura l’intérim du Grand rabbinat à la mort de son père, fut président de la Caisse de bienfaisance israélite de Tunis en 1898-99, organisme chargé aussi d’administrer le culte. Il fut également, en 1926, Grand rabbin de Tunis, titre purement honorifique. Il est à noter qu’il répugna à se porter candidat au poste de Grand rabbin à la mort de son père car il s’estimait handicapé par son ignorance du français. Ce en quoi il avait tort, car tous les Grands rabbins qui se succédèrent jusqu’à l’indépendance du pays (mars 1956), voire au-delà, n’étaient pas francophones. Il mourut à Tunis en 1928.
Deux autres fils, Isaac et Salomon, n’eurent que des filles et moururent jeunes, faisant tomber leurs familles à la charge du Grand rabbin Joseph II, enfin, notre grand-père, fut enseignant-rabbin. Il exerça en particulier dans la Yechîva dirigée par son frère Abraham. Il eut aussi une activité fournie dans le domaine des chéêlot ûtéchûvôt (questions-réponses en hébreu), c’est-à-dire qu’il répondait à des questions d’ordre juridique posées par d’autres rabbins.
La génération suivante ne disparut pas de la sphère publique, loin de là. Moïse en particulier, fils d’Abraham, fut président du Conseil de la communauté israélite de Tunis avant 1940. Il occupa surtout ce même poste durant la seconde guerre mondiale, fonction particulièrement exposée durant l’occupation allemande, de novembre 1942 à mai 1943, et qu’il assuma courageusement. Moïse, comme son père, fut un haut fonctionnaire (chef de service à la Trésorerie générale). Il eut deux frères dont nous parlerons plus loin.
Elie, fils aîné de Joseph II, né en 1890 à Tunis, mourut à Alexandrie (Egypte) en 1940, et dirigea une agence bancaire dans cette ville ; Léon, né toujours à Tunis, en 1894, mort dans cette ville en 1963, occupa de 1940 au début des années 1950, un poste de Conseiller municipal du village-banlieue d’El Ariana près de Tunis ; Etienne-Nathan, enfin, eut une nombreuse famille qui vit actuellement en Israël.
Grand Rabbin de Tunisie Elie-Hai (II) Borgel's Timeline
1815 |
1815
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Tunis, Médina de Tunis, Tunis, Tunisia
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1849 |
1849
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Tunis, Médina de Tunis, Tunis, Tunisia
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1850 |
1850
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Tunisia
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1854 |
1854
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1867 |
1867
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1898 |
December 11, 1898
Age 83
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rue saint charles, 15, Tunis, Tunisia
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December 14, 1898
Age 83
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Cimetery Le Borgel, carre Elie Borgel, ligne 4 rang 58, Tunis, Tunisia
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