Henri Georges Léon Clouzot

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Henri Georges Léon Clouzot

English (default): Clouzot
Birthdate:
Birthplace: Niort, Deux-Sèvres, Nouvelle-Aquitaine, France
Death: January 12, 1977 (69)
Paris 17, Paris, Paris, Île-de-France, France
Immediate Family:

Son of Noël Georges Clouzot and Augustine Agathe Marie Eugénie Suzanne Clouzot
Husband of Vera Clouzot and Inès Henriette Paulette Odette Clouzot
Ex-partner of Suzanne Pierrette Clouzot

Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:

About Henri Georges Léon Clouzot

Individual Note

http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri-Georges_Clouzot

About Henri Georges Léon Clouzot (Français)

Henri-Georges Clouzot, né le 20 novembre 1907 à Niort et mort le 12 janvier 1977 dans le 17e arrondissement de Paris est un scénariste, dialoguiste, réalisateur, et producteur de cinéma français.

Il est surtout connu pour son travail dans le genre du thriller, après avoir tourné Le Salaire de la peur et Les Diaboliques, placés par la critique au nombre des plus grands films des années 1950. Il réalise également des documentaires, dont Le Mystère Picasso, déclaré trésor national par le gouvernement français.

Henri-Georges Clouzot est l'un des trois réalisateurs, avec Michelangelo Antonioni et Robert Altman, à avoir remporté les trois récompenses suprêmes des principaux festivals européens à savoir le Lion d'or, la Palme d'or et l'Ours d'or, bien que ces deux dernières récompenses aient été attribuées à un seul et même film (en l'occurrence Le Salaire de la peur), ce qui n'est plus possible aujourd'hui.

Biographie

Henri-Georges Clouzot est né à Niort, le 20 novembre 1907. Après des études classiques, il se dirige d'abord vers le journalisme. Il commence par superviser les versions françaises d'opérettes allemandes1, puis écrit des scénarios pour Jacques de Baroncelli, Carmine Gallone ou Viktor Tourjansky. Il enchaîne avec deux adaptations : Les Inconnus dans la maison d'Henri Decoin avec Raimu, d'après le roman éponyme de Georges Simenon et Le Dernier des six de Georges Lacombe avec Pierre Fresnay et Suzy Delair, sa compagne, d'après Stanislas-André Steeman (qu'il adaptera deux fois encore pour L'assassin habite au 21 et Quai des Orfèvres).

Il écrit quatre pièces entre 1940 et 1943. Il débute réellement dans la mise en scène en 1942, bénéficiant de l'exil aux États-Unis des grands réalisateurs comme Jean Renoir, Julien Duvivier, René Clair… avec L'assassin habite au 21 et reforme le couple Pierre Fresnay-Suzy Delair. Il réalise ensuite, en pleine occupation allemande, un film sur un expéditeur de lettres anonymes Le Corbeau (1943), qui donne lieu à de vives polémiques dans une France qui souffre alors de la délation. Le scénario est de Louis Chavance d'après un fait divers passé à Tulle dans les années 1920. Une campagne communiste est lancée contre Clouzot, comparant son film à Mein Kampf, l'accusant d'offrir une image négative de la France, et, dans le même temps, son film est condamné par les conservateurs et la Centrale catholique pour immoralité, tandis que Goebbels le fait diffuser à l'étranger . À la Libération, contrairement à la plupart des autres employés de la Continental-Films, une entreprise créée par Joseph Goebbels, Clouzot échappe à la prison, mais se voit frappé d'une suspension professionnelle à vie. Henri Jeanson écrit alors à un détracteur de Clouzot : "Mon cher, tu sais bien que Clouzot n'a pas plus été collabo que toi tu n'as été résistant".

Grâce à l'intervention de personnalités comme Pierre Bost, Jacques Becker ou encore Henri Jeanson qui signe un texte corrosif « Cocos contre corbeau », Clouzot revient à la réalisation et remporte plusieurs récompenses aux festivals de Venise, de Berlin et de Cannes avec Quai des Orfèvres en 1947 (où il offre pour la dernière fois un rôle à Suzy Delair), Miquette et sa mère en 1949, tous les deux avec Louis Jouvet, Manon (1949) (d'après Manon Lescaut de l'abbé Prévost), Le Salaire de la peur (d'après le roman de Georges Arnaud), avec Yves Montand et Charles Vanel en 1952, films ayant tous bénéficié d'une large audience. Il fut surnommé le "Hitchcock français".

Ses trois premiers films trahissent l'influence du cinéma expressionniste, et surtout de Fritz Lang. Il est animé par une sorte de perfectionnisme qui le conduit parfois à tyranniser ses acteurs. Moraliste jetant un regard souvent pessimiste sur la société, il est le réalisateur de plusieurs autres films célèbres dont Les Diaboliques (1954), film policier haut en suspense mettant en scène un couple ambivalent et ambigu interprété par Simone Signoret et Véra Clouzot, soupçonnées du meurtre du mari de cette dernière (Paul Meurisse) par un inspecteur à la logique implacable (Charles Vanel) ; Le Mystère Picasso (1956), un grand documentaire sur la méthode du peintre et sur la naissance de quelques-uns de ses tableaux ; et La Vérité (1960) avec Brigitte Bardot.

Après une dépression, où il s'est retiré à Tahiti, suite au décès de sa femme Véra en 1960, il écrit l'ambitieux projet de L'Enfer qui devrait, selon lui, révolutionner le cinéma. Il propose à Romy Schneider et à Serge Reggiani d'en jouer les protagonistes. Mais, en 1964, malgré un budget illimité de la part de la Columbia, le tournage se passe très mal, Clouzot, très fatigué, fait un infarctus.

Malgré la mise en route d'autres projets qu'Henri-Georges Clouzot n'arrive pas à concrétiser, aucune compagnie d'assurances ne voulant garantir le risque d'un nouveau problème de santé, il meurt le 12 janvier 1977, sans avoir pu réaliser d'autres films après La Prisonnière (1968).

En 1994, Claude Chabrol reprend le scénario deL'Enfer, que Clouzot n'avait pu achever trente ans plus tôt. Divers

   En 1933, il écrit avec Jean Villard-Gilles les paroles de la chanson Jeu de massacre, dont Maurice Yvain écrit la musique, et qui sera créée par Marianne Oswald. Même collaboration avec Yvain pour la chanson Ils étaient trois, interprétée par Gilles et Julien. Avec le même Gilles, il écrit le texte de trois autres chansons dont Gilles est le compositeur: La ronde des métiers, La bourrée du diable, La vierge Éponine.
   Il fonde sa société de production Vera Films, en lui donnant le prénom de son épouse Véra Clouzot, actrice d'origine brésilienne, qui apparaît au générique de plusieurs de ses films.
   Le 8 janvier 1947, il est condamné par le tribunal correctionnel de Chartres à 10 000 francs d'amende pour homicide par imprudence : le 8 octobre 1946, alors qu'il conduisait à une vitesse excessive le véhicule de son ami Frankel, il renverse à Courville-sur-Eure (Eure-et-Loir) un piéton âgé de 71 ans, Monsieur Paul Caget, mort deux jours plus tard à l'hôpital de Chartres des suites de ses blessures.
   Henri-Georges Clouzot se remaria avec Inès Bise en 1961.
   L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot est un documentaire sur le film inachevé L'Enfer, il est sorti le 11 novembre 2009 au cinéma.
   Plusieurs remakes de ses films ont été tournés aux États-Unis : La Treizième Lettre (1951) d'Otto Preminger (d'après Le Corbeau), Le Convoi de la peur de William Friedkin (1977) (d'après Le Salaire de la peur) et Diabolique (1996) de Jeremiah S. Chechik (d'après Les Diaboliques).
   Il fut un pionnier dans la réalisation de concerts filmés dans les années 1970, notamment grâce à son travail avec Herbert Von Karajan qui était avide de progrès technologique pour retransmettre son don musical. Il réalisa six films ; les cinq premiers furent appréciés par le chef d'orchestre, mais le dernier fut critiqué par Karajan qui le trouva nul.
   Il est l'auteur des paroles de la chanson La vierge éponine.
   Il fut un important collectionneur d'art contemporain. Sa seconde femme, Inès, a légué cette collection et les droits sur l'œuvre cinématographique au Secours catholique. « Chrétienne fidèle et engagée, elle avait fait part, à travers ce legs, de sa volonté de “toucher la précarité partout où elle se manifeste” ». Cette association caritative a mis en vente aux enchères la collection chez Christie's. La vente tenue à Paris a réalisé un produit de 4 412 550 euros, un tableau de Jean Dubuffet, Femina Dulce Malum de 1950, faisant à lui-seul 1 521 000 euros.
   Il publie en 1951 (aux éditions Julliard, Paris) un récit de son voyage au Brésil, agrémenté de photographies, consacré aux rites religieux, notamment Vaudou, de certains groupes fétichistes, intitulé Le Cheval des dieux.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri-Georges_Clouzot

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Henri Georges Léon Clouzot's Timeline

1907
November 20, 1907
Niort, Deux-Sèvres, Nouvelle-Aquitaine, France
1977
January 12, 1977
Age 69
Paris 17, Paris, Paris, Île-de-France, France