Hubert Toussaint Beuve-Méry

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Hubert Toussaint Beuve-Méry

Also Known As: "Sirius"
Birthdate:
Birthplace: 5 ème, Paris, Paris, Île-de-France, France
Death: August 06, 1989 (87)
Fontainebleau, Seine-et-Marne, Île-de-France, France
Immediate Family:

Son of Hubert Toussaint Beuve-Méry and Joséphine Beuve-Méry
Husband of Genevieve Beuve-Mery
Father of Anne Marie Beuve-Méry; Jean Jacques Beuve-Méry; Paul Beuve-Méry; Private and Private

Occupation: Journaliste
Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:

About Hubert Toussaint Beuve-Méry

Hubert Beuve-Méry (5 January 1902 in Paris – 6 August 1989 in Fontainebleau) was a French journalist and newspaper editor. Before the Second World War, he was associated with the Vichy regime until December 1942, when he joined the Resistance. In 1944, he founded Le Monde at the behest of Charles de Gaulle. Following the liberation of France, Beuve-Méry built Le Monde from the ruins of Le Temps by using its offices, printing presses, masthead and those staff members who had not collaborated with the Germans. Biography

He retired his editorship in 1969 but retained an office at the Le Monde building until his death at age 87, at his home in Fontainebleau, near Paris.[1]

In 2000, he was named a World Press Freedom Hero by the Vienna-based International Press Institute

Wikipedia

About Hubert Toussaint Beuve-Méry (Français)

Hubert Beuve-Méry, né le 5 janvier 1902 à Paris et mort le 6 août 1989 à Fontainebleau (Seine-et-Marne), est un journaliste français, fondateur du quotidien Le Monde et du mensuel Le Monde diplomatique.

Biographie Famille, études

Hubert Beuve-Méry est le fils d'Hubert Beuve-Méry (1870-1908), horloger-bijoutier, et de Joséphine Tanguy (1876-1944), couturière.

Malgré une enfance difficile à cause de la Première Guerre mondiale, et bien qu'issu d'une famille modeste, il obtient le soutien lui permettant de faire des études supérieures.

En 1928, il épouse Geneviève Deloye (1903-1997), dont il loue la discrétion et le dévouement. Ils auront cinq enfants : une fille (Anne-Marie) et quatre garçons (Jean-Jacques, Paul, André et Pierre-Henry). Débuts dans le journalisme et engagements politiques

Hubert Beuve-Méry acquiert sa première expérience de journaliste en écrivant aux Nouvelles Religieuses, un journal catholique et conservateur fondé en 1918 par le Père Marie-Albert Janvier, et vit en 1925 sa première expérience politique en prenant part aux chahuts et aux manifestations des Camelots du roi qui visent à empêcher la nomination du pacifiste Georges Scelle à la faculté de droit de Paris. Il est attiré, un temps assez bref, par Le Faisceau de Georges Valois qui, premier parti fasciste français, prend son essor durant cette même année 1925.

Devenu docteur en droit en 1928, après une thèse intitulée La théorie des pouvoirs publics d'après François de Vitoria et ses rapports avec le droit contemporain, il va enseigner le droit à l'Institut français de Prague où il devient également conseiller technique au ministère des Affaires étrangères de la première République tchécoslovaque. Il y étudie la montée des périls militaristes en Europe et devient également le correspondant de plusieurs quotidiens parisiens, dont Le Temps, qui est le journal officieux du Quai d'Orsay.

En 1938, pour protester contre l'abandon de la Tchécoslovaquie, il démissionne de son poste. Seconde Guerre mondiale

Après la défaite de 1940, Hubert Beuve-Méry choisit de rester en France. Ce choix initial lui sera plus tard reproché par Charles de Gaulle, parti à Londres organiser la Résistance, qui lui lance : "Vous n'êtes pas des miens"

En 1941-1942, Hubert Beuve-Méry participe, comme directeur des études, aux activités de l'École des cadres d'Uriage (au Château d'Uriage), une école de cadres créée par le régime de Vichy, pour fournir des cadres aux chantiers de jeunesse. Dans un article intitulé « Révolutions nationales, révolution humaine », publié dans Esprit en 1941, Beuve-Méry déclare : « Il faut à la révolution un chef, des cadres, des troupes, une foi, ou un mythe. La Révolution nationale a son chef et, grâce à lui, les grandes lignes de sa doctrine. Mais elle cherche ses cadres ». Cependant, instruit du régime nazi par ses années passées comme correspondant de quotidiens à Prague, il s'oppose clairement à l'Allemagne hitlérienne et se détache du régime de Vichy lorsque celui-ci devient collaborationniste et antisémite, et développe à l'école un esprit d'analyse critique qu'il considère comme une forme de résistance.

Lorsque l'École des cadres d'Uriage est fermée par Pierre Laval fin décembre 1942, une partie de ses animateurs, dont Beuve-Méry, s'engagent dans la Résistance. Le bureau d'étude continue et diffuse des notes aux « Uriagistes » sûrs. Hubert Beuve-Méry participe aux "équipes volantes", notamment dans les maquis du Vercors, des Gliéres, de Manigod.

Il participe aux combats de la Libération avec le maquis du Tarn. En 1943-1944, il est lieutenant dans les Forces françaises de l'intérieur (FFI). Directeur du Monde

En octobre 1944, Hubert Beuve-Méry est rédacteur en chef de l'hebdomadaire Temps présent quand il est appelé par le général de Gaulle à créer, avec l'aide du gouvernement français, un quotidien de référence pour remplacer le quotidien Le Temps qui, victime de l'ordonnance du 30 septembre 1944 sur les titres ayant paru sous l'occupation de la France par l'Allemagne, a vu ses locaux situés 5 rue des Italiens réquisitionnés et son matériel saisi. C'est ainsi que naît Le Monde, bénéficiaire de cette confiscation, dont le premier numéro sort le 18 décembre 1944 (daté du 19), dont il est le directeur. Il a également fondé Le Monde diplomatique en 1954.

Il apporte son soutien à la Constitution de la IVe République, en 1946 puis au retour du général de Gaulle au pouvoir, en 1958, se déclarant notamment favorable à la Constitution de la Ve République. Il s'oppose néanmoins fermement à l'adoption du projet d'élire le président au suffrage universel direct, en 1962, et appelle, lors de l'élection présidentielle de 1965, à voter contre le président sortant. Il devient un pourfendeur systématique de Charles de Gaulle, publiant des éditoriaux sous le pseudonyme de Sirius (l'étoile la plus brillante dans le ciel, allusion aussi au "point de vue de Sirius" du porte-parole de Voltaire dans son conte Micromégas), nom sous lequel « il exerce une critique permanente de la politique gaullienne » mais poussant le journal à une politique de qualité qui oblige à vérifier et recouper les informations, en assurant la protection des sources d'information des journalistes. Il appelle à voter non au référendum de 1969, qui précipite la démission du président. Hubert Beuve-Méry prend sa retraite six mois après.

Il meurt le 6 août 1989 à Fontainebleau (Seine-et-Marne). Son épouse est décédée, le 4 juin 1997, à 93 ans

Wikipedia

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Hubert Toussaint Beuve-Méry's Timeline

1902
January 5, 1902
5 ème, Paris, Paris, Île-de-France, France
1929
1929
1931
February 18, 1931
13 ème, Paris, Paris, Île-de-France, France
1933
October 28, 1933
13 ème, Paris, Paris, Île-de-France, France
1989
August 6, 1989
Age 87
Fontainebleau, Seine-et-Marne, Île-de-France, France