Jacques Bardoux

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Achille Octave Marie Jacques Bardoux

Birthdate:
Birthplace: Versailles, Île-de-France, France
Death: August 15, 1959 (85)
Saint-Saturnin, Pays de la Loire, France
Immediate Family:

Son of Agénor Bardoux and Clémence Villa
Husband of Geneviève Marie Picot
Father of Marthe Clémence Jacqueline Marie Giscard d'Estaing; Solange Denormandie; Bernard Bardoux; Béatrice Bardoux and Gisèle Bardoux

Occupation: Homme de lettre, journaliste, sénateur, député, membre de l'académie des sciences morales et politiques
Managed by: Private User
Last Updated:

About Jacques Bardoux

Individual Note

Achille Octave Marie Jacques Bardoux est un homme politique français et un écrivain, né le 25 mai 1874 à Versailles et décédé le 15 août 1959 à Saint-Saturnin (Puy-de-Dôme). Il est le fils d'Agénor Bardoux.

 1 - Biographie En 1936-1937, sous le gouvernement du Front populaire, il publie plusieurs pamphlets accusant le Parti communiste français de préparer un coup d'État et interprétant les grèves de juin 1936 comme une tentative insurrectionnelle commanditée depuis Moscou. Il accuse aussi le PCF de pousser la France à la guerre contre l'Allemagne nazie pour le profit de l'URSS. Pour l'historien Jean-Louis Crémieux-Brilhac, « ces fantasmes ont trouvé créance dans des milieux tenaillés par la peur sociale ». Élu sénateur radical indépendant du Puy-de-Dôme en 1938, il vote en faveur de la remise des pouvoirs au maréchal Pétain le 10 juillet 1940, ce qui lui vaudra d'être déclaré inéligible à la Libération. Sous l'Occupation, il est membre du Conseil national instauré par Vichy, mais ne participe pas autrement à la collaboration. Relevé de l'inéligibilité par un jury d'honneur dès le mois de juin 1945, il est élu à la première Assemblée constituante la même année après avoir conduit la Liste de rénovation républicaine pour le Puy-de-Dôme, puis réélu à la seconde Constituante en 1946, cette fois à la tête de la Liste républicaine et sociale de redressement constitutionnel, de libération économique et d'action paysanne. La même année, il devient député à la première chambre de la Quatrième République après avoir conduit au succès la Liste républicaine indépendante d'action paysanne et sociale. Il s'investit au Parlement sur des questions institutionnelles et plaide pour la décentralisation. Il devient également vice-président de la Commission des Affaires étrangères. En 1951, la Liste des indépendants paysans et républicains nationaux qu'il conduit est, pour la première fois, devancée par celle des communistes. Il décide de ne pas se représenter aux élections de 1956, favorisant ainsi l'ascension politique de son petit-fils, Valéry Giscard d'Estaing, qui devient député à cette occasion. Jacques Bardoux est également un écrivain prolifique, et reçoit à ce titre le prix de l'Académie française. Il est membre de l'Académie des sciences morales et politiques à partir de 1925. Il épousa Geneviève Picot, fille de Georges Picot et petite-fille de Camille de Montalivet. Une des ses filles épousa Edmond Giscard d'Estaing et sera la mère du président Valéry Giscard d'Estaing, et une autre de ses filles épousa Jean Denormandie, petit-fils d'Ernest Denormandie.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Bardoux

 2 - Biographies des députés de la IVe République

BARDOUX (Achille, Octave, Marie, Jacques) Né le 27 mai 1874 à Versailles (Seine-et-Oise) Décédé le 15 août 1959 à Saint-Saturnin (Puy-de-Dôme) Sénateur du Puy-de-Dôme de 1938 à 1944 Membre de la première et de la seconde Assemblée nationale constituante (Puy-de-Dôme) Député du Puy-de-Dôme de 1946 à 1955

Après la Libération, par sa décision du 23 juin 1945, le Jury d'honneur relève Jacques Bardoux de l'inéligibilité qui le frappait en raison de son vote du 10 juillet 1940, favorable au projet de loi portant révision constitutionnelle. Quelques mois plus tard, lors des élections du 21 octobre à la première Assemblée nationale Constituante, l'ancien sénateur du Puy-de-Dôme conduit, dans ce département, la Liste de rénovation républicaine. Recueillant 42 246 voix sur 226 977 suffrages exprimés, elle arrive en quatrième position et Jacques Bardoux est le seul élu de sa liste. Il retrouve son siège aux élections du 2 juin 1946, pour la seconde Assemblée nationale Constituante, à la tête de la Liste républicaine et sociale de redressement constitutionnel, de libération économique et d'action paysanne qui, arrivée en première position avec 52 340 voix sur 235 890 suffrages exprimés, compte un élu supplémentaire. Siégeant dans l'opposition de droite, il s'inscrit au groupe paysan puis à celui du centre républicain indépendant d'action paysanne et sociale. En séance, Jacques Bardoux intervient lors de la discussion des deux projets de Constitution de la IVe République qu'il repousse (19 avril et 28 septembre 1946) et participe à plusieurs grands débats : prestations familiales, événements survenus en France de 1933 à 1945, organisation du Conseil économique et social, ravitaillement et santé publique. S'il ne prend pas part au vote sur la nationalisation de la Banque de France, des grandes banques et l'organisation du crédit (2 décembre 1945), il s'oppose à celles de l'électricité et du gaz (28 mars 1946) et des assurances (24 avril). Aux élections du 10 novembre 1946, pour la première législature de la IVe République, la Liste républicaine indépendante d'action paysanne et sociale dirigée par Jacques Bardoux conserve la première place et ses deux élus avec 50 072 voix sur 221 749 suffrages exprimés. Toujours inscrit au groupe du centre républicain indépendant d'action paysanne et sociale le député du Puy-de-Dôme se voit confier d'importantes fonctions par ses collègues députés : membre de la Commission du suffrage universel de 1946 à 1950, il en assure la présidence en 1948 et 1949 et, à partir de 1950, devient vice-président de la Commission des affaires étrangères. Il dépose de nombreuses propositions de loi et de résolution ayant trait à trois domaines principaux : la réforme de l'Etat et de l'administration locale, l'organisation professionnelle et les travailleurs indépendants, la politique économique et sociale. A plusieurs reprises, Jacques Bardoux propose de modifier le règlement de l'Assemblée nationale afin d'améliorer les conditions du travail parlementaire et de renforcer la stabilité de l'exécutif. Il s'intéresse aussi à l'élection des députés et des conseillers de la République. Décentralisateur, il rédige des textes relatifs aux collectivités territoriales : administration et élection, municipales, conseils cantonaux et de préfecture, régions administratives. Attaché à la libre organisation des professions et à la défense des travailleurs indépendants, il propose l'institution de chambres de travail et de chambres de paysannerie, la réforme des chambres d'agriculture, des mesures concernant les conventions collectives, la déduction fiscale du salaire du conjoint ainsi qu'un régime favorable de cotisations d'allocations familiales pour les travailleurs indépendants. En matière économique et sociale, son travail de législateur porte sur la sécurité sociale, les loyers, la situation des rentiers-viagers, la construction de maisons d'habitation, spécialement en faveur des familles nombreuses. Enfin, il dépose une proposition de loi tendant à déduire l'épargne investie du revenu imposable. Jacques Bardoux intervient fréquemment sur ces sujets mais aussi sur les textes financiers et dans les débats de politique étrangère. Siégeant toujours dans l'opposition de droite, il vote contre le statut de l'Algérie (27 août 1947) et refuse la confiance au gouvernement Ramadier après le départ des ministres communistes (30 octobre). A nouveau candidat aux élections du 17 juin 1951 à la tête de la Liste des indépendants paysans et républicains nationaux, il met l'accent, dans ses engagements électoraux, sur la réforme de l'Etat et la stabilité gouvernementale, le libéralisme économique, les libertés individuelles et religieuses et la politique familiale. Avec 41 117 voix soit 18,9 % des suffrages exprimés sa liste est distancée par celle du Parti communiste mais conserve ses deux sièges. Pendant cette législature, inscrit au groupe des Républicains indépendants puis au groupe paysan et du centre démocratique, Jacques Bardoux déploie à nouveau une intense activité parlementaire. Vice-président de la Commission des affaires étrangères, qu'il préside en 1952, et par ailleurs vice-président de la Commission du suffrage universel en 1951, il reprend la plupart de ses propositions antérieures, notamment celles relatives à la liberté de culte dans les établissements scolaires, à la définition de la nationalité et à la politique de l'immigration. Cependant il insiste tout par-ticulièrement sur la réforme de l'Etat. A ce titre, il dépose tout d'abord quatre grandes propositions de résolution tendant à réviser la Constitution : pouvoir judiciaire (6 novembre 1951), pouvoir législatif (14 novembre 1951), pouvoir exécutif (14 novembre 1951 et 3 août 1954). Conscient de l'importance de l'application des textes constitutionnels par le Parlement, il propose à cinq reprises de modifier le règlement de l'Assemblée. Enfin, le 17 juin 1954, Jacques Bardoux propose une réforme de l'élection des députés par l'institution du scrutin binominal majoritaire à deux tours, le vote obligatoire et le suffrage familial. A la fin de cette législature, le 8 mars 1955, le député du Puy-de-Dôme rédige une proposition de loi prémonitoire tendant à la construction d'un troisième Arc de triomphe sur le Rond-Point de la Défense et devant être inauguré en 1975 pour le centenaire de la République. En 1989 à l'occasion du bi-centenaire de la Révolution et de la déclaration des Droits de l'homme et du citoyen, le président François Mitterrand inaugurait l'Arche de la Défense. Toujours très présent en séance, Jacques Bardoux interpelle fréquemment le gouvernement et intervient dans les grands débats relatifs à l'Indochine (4 mai, 6 mai et 12 juin 1954), à l'Afrique du Nord (10 août et 26 août 1954, 2 février 1955, 6, 7 et 8 octobre 1955) et à la politique étrangère (7 et 11 novembre 1951, 21 et 29 décembre 1954). Il s'abstient sur la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA, le 13 décembre 1951), vote la confiance à Edgar Faure (17 janvier 1952) mais la lui refuse le 29 février (chute du cabinet), soutient le gouvernement Pinay, puis le cabinet Laniel et sa politique indochinoise mais vote la confiance à Pierre Mendès France le 17 juin 1954. Il approuve les accords de Genève mettant fin aux hostilités en Indochine (23 juillet), vote contre la Communauté européenne de défense (CED, le 30 août), et pour les accords de Londres qui mettent fin à l'occupation de l'Allemagne (12 octobre) et ceux de Paris qui autorisent le réarmement de la RFA et son entrée dans l'OTAN (29 décembre). Cependant, opposé à la politique nord-africaine de Pierre Mendès France, il lui refuse la confiance le 4 février 1955 (chute du cabinet) puis soutient le gouvernement Edgar Faure mais s'abstient volontairement le 29 novembre 1955 sur la date des élections et le mode de scrutin (chute du cabinet). Il ne se représente pas aux élections du 2 juin 1956 mais sur la Liste d'union des indépendants et paysans, conduite par Joseph Dixmier, député sortant, et qui comptera deux élus, figure en deuxième position le petit-fils de Jacques Bardoux, Valéry Giscard d'Estaing. Parallèlement à son activité politique, l'élu du Puy-de-Dôme a rédigé une œuvre littéraire considérable, honorée par un prix de l'Académie française.

Biographies des députés de la IVe République

http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/IVRepublique... Reference: Geneanet Genealogy - SmartCopy: Dec 29 2017, 12:47:36 UTC

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Jacques Bardoux's Timeline

1874
May 27, 1874
Versailles, Île-de-France, France
1901
May 6, 1901
Paris, Île-de-France, France
1906
September 10, 1906
Asnières-sur-Oise, Val-d'Oise, Île-de-France, France
1959
August 15, 1959
Age 85
Saint-Saturnin, Pays de la Loire, France
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