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Jan Rouault

Birthdate:
Death: June 1706 (26-35) (DCD du scorbut en mer sur "le falmouth" avec 169 autres marins)
Immediate Family:

Husband of Françoise Guinard

Occupation: Officier marinier
Managed by: Private User
Last Updated:

About Jan Rouault

    Le « Falmouth » est un navire de 500 tonneaux, ancien navire anglais pris par le Chevalier Saint Pol, en 1704 acheté par Noël Danycan, sieur de L’Espine (Armateur à Saint-Malo). Le Falmouth est un vaisseau de ligne de 4e rang de 58 canons. 

Le Falmouth part de Brest le 10 novembre 1705 pour les mers du sud (Pérou), armé de 50 canons avec un équipage de 198 hommes (capitaine compris), sous le commandement de Joseph Danycan (1676-1728), sieur du Rocher, frère de l’armateur Noël Danycan. On avait,au départ, surchargé le bâtiment de marchandises, si bien qu'on ne pût embarquer une quantité suffisante de vivres ; et en route on négligea de compléter la provision, obéissant ainsi à l'ordre de Noêl Danycan, l'armateur qui avait ordonné de se rendre directement au détroit de Magellan. « Au cours du voyage ... sollicités par le second, Jacques Piednoir, marin expérimenté, de faire relâche aux Canaries pour y prendre de l’eau et des vivres frais, le capitaine et le «marchand » (Jean Gaultier de la Ville aux moines, beau-frère de l’armateur, époux de Thérèse Danycan) répondirent « qu’on n’avait pas ordre de relâcher et qu’il fallait faire en sorte d’aller jusqu’à Magellan, où ils pourraient faire de l’eau. Il fallut donc passer les Îles du Cap Vert sans y relâcher et faire de nécessité vertu » ; et même réponse lui fut faite au passage devant Ilha Grande sur la côte brésilienne. Le Falmouth parvint ainsi, au prix d’un sévère rationnement en eau (à demi-ration), à atteindre sans escale le 10 mars 1706 l’entrée du détroit de Magellan, après quatre mois de mer, mais avec un équipage ravagé par le scorbut -«les deux tiers malades et hors service » - Au moment où s’achevait l’été austral. le 16 mars, le Falmouth rencontre le Danycan commandé par Surcouf qui passait le détroit pour rejoindre le Chili.. Danycan et Gaultier demande des secours. Surcouf promet de céder le lendemain , si le temps le permet, du vin mais le lendemain Surcouf mit à la voile avant le jour abandonnât le Falmouth à son triste sort... Après une brève relâche pour faire de l’eau (et prendre quelque gibier et poisson frais) sur la côte de la Terre de Feu, le navire s’engagea dans le détroit de Magellan, qu’il réussit à franchir le 13 mai, au terme d’efforts puissants ... mais pour se retrouver aussitôt « repoussés et rétrogradés jusqu’aux 57ème [de latitude sud ] ... par la violence du vent, la grosse neige et toutes les malignités de l’air et de la mer ». Avec « 170 hommes malades » - sur un équipage de 198 marins – le Falmouth se trouvait incapable de remonter au vent pour gagner le Chili, ce qui conduisit l’état-major le 21 mai à décider de faire demi-tour pour regagner ... la rivière de La Plata, en essayant au moins de sauver le navire et les hommes. C’était l’échec, qui devait dégénérer en tragédie après l’échouage du navire près de Montevideo, son pillage par les Indiens et la mort de 170 marins victimes du scorbut. Mouillé sous le cap Sainte·Marie le 7 juillet et près de lîle Flores le 10 juillet, le 12 du même mois, neuf hommes sont dépêchés dans le canot vers Buenos-Aires, mais le canot se perd avec ceux qui le montaient. Un nouveau groupe de vingt-deux hommes quitte le vaisseau dans la chaloupe le 26 juillet et arrive à Buenos-Aires le 15 août. Deux chaloupes envoyées pour porter des vivres au vaisseau n’y trouvent que des cadavres. De tout léquipage il ne reste que 21 hommes. Le vaisseau est ensuite perdu et une partie des marchandises pillée par des Indiens. Le capitaine arrive avec le vaisseau du roi "l’Africain" à La Rochelle le 25 septembre 1707. Il regagne Saint Malo à pied. Le Falmouth sera ensuite incendié pour ne pas tomber entre des mains ennemies.

   Sources. —— Ordre du roi pour faire remettre le vaisseau le Falmouth au sieur de Lépine—Danycan 1705, 1er octobre (AN. M. B? 173.). — Certificat déclarant que le sieur Danycan intéresse M“‘° de la Villeblanche—Bouleuc de la somme de 1,500 livres dans le navire le Falmouth 1705,16 août (Fuariv, Familles cle Vitré, p. 11l1). — Léon Vignols : « Naufrage et aventures d’un équipage malouin aux côtes sud-américaines en 1706 », (Revue maritime et coloniale., t. 123, p, 109-127). « Messieurs de Saint-Malo », une élite négociante au temps de Louis XIV, d’André Lespagnol. Editions l’Ancre de Marine Saint-Malo 1990. « Navires de Saint-Malo », 17ème et 18ème siècles, Roger Martin-Desgrées et Julien Thomas Cadiou, Association Parchemin
   De l'équipage du Falmouth vingt hommes seulement, profitant de différentes occasions, regagnèrent leur patrie.
   Il nous reste maintenant à mentionner les suites qu'eut ce voyage désastreux. Danycan fut appelé à répondre de la façon impardonnable dont il avait veillé à la santé et à la vie de l'équipage. Pontchartrain demanda un état de la quantité des vivres embarquées sur le vaisseau, et fut sommé de répondre s'il était vrai qu'il eût défendu aux capitaines « de prendre terre ailleurs que dans le Magellan ». Le second, M.Piednoir, qui revint en France avec le Beauvais, le 7 juillet 1707,fut accusé de complicité dans ce désastre. faillit être incarcéré dans le château de Saint-Malo et n'y échappa que grâce à l'intervention de M. de Thianges, gouverneur de la ville,qui prenait sous sa protection tous les Piednoir . Danycan, dont l'esprit ingénieux ne dut point manquer de recourir à ses habituels subterfuges, put jouir de la protection des autorités. Amelot reçut l'ordre d'obtenir du gouvernement espagnol la levée de la saisie des marchandises confisquées et l'autorisation de les faire vendre à Buenos-Aires . Un décret qui ordonna la mainlevée du navire fut publié par suite de cette intervention d'Amelot, mais l'autorisation de la vente refusée d'abord, on fut censé ne pouvoir l'obtenir qu'en offrant au roi d'Espagne «une somme raisonnable », condition remplacée plus tard par celle du payement d'un induit à la couronne d'Espagne. Bien entendu, ceci ne concordait nullement avec les désirs de Danycan : il présenta une pétition où il demanda que le roi d'Espagne fit délivrer les effets qui avaient été sauvés du vaisseau. — lesquels, ne montaient pas à plus de 26.000 piastres — sans induit, à l'égard de ce qui avait été pillé par les Indiens de la part des jésuites, et des gens du gouverneur de Buenos-Aires », et il offrit de renoncer à la moitié de l'indemnité à laquelle il prétendait avoir droit pour le bâtiment brûlé. Bien qu'il parlât non seulement en son nom, mais aussi au nom de ses co-associés, il ne semble point avoir agi envers eux plus loyalement qu'envers les autres qui s'étaient trouvés en communauté d'affaires avec lui,car ils déposèrent contre lui une plainte dénonçant l'insuffisance de son compte-rendu. Cette plainte, le ministre déclara qu'elle n'est "pas fort à son avantage ", mais cela ne l'empêchait point de juger, peu après, Danycan «fort à plaindre» et de ne découvrir aucun moyen ((pour le soulagement des autres intéressés». Dans la nécessité de sauver son argent menacé, Danycan se vit forcé de se déclarer prêt à payer l'induit, à condition toutefois qu'on le retint sur ce que rapporterait la vente des marchandises à Buenos-Aires. Mais le gouvernement espagnol exigea que la somme fut versée comptant à Madrid entre les mains du trésorier général de la guerre. Malgré les représentations réitérées de l'ambassadeur de France, on ne put obtenir de meilleures conditions. Nous ignorons si Danycan suivit le conseil de son protecteur, Pontchartrain, qui l'engageait à y consentir , ou s'il aima mieux renoncer à ses marchandises que de risquer son argent : les documents que nous possédons ne nous renseignent point. in Les relations commerciales et maritimes entre la France et les côtes de l'océan Pacifique (commencement du XVIIIe siècle) (Volume 1) Auteur : Dahlgren, Erick Wilhelm, 1848- 
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Jan Rouault's Timeline

1675
1675
1706
June 1706
Age 31
????
Joseph danycan capitaine et Noel Danycan armateur