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Jules Grandjouan

French: Jules Félix Grandjouan
Birthdate:
Birthplace: Nantes, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, France
Death: November 12, 1968 (92)
Rue Férréol Bolo, Nantes, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, France
Place of Burial: Nantes, France
Immediate Family:

Son of Julien Jule Grandjouan and Adèle Félicie Chatelier
Husband of Bettina Simon
Father of Edwige Langevin and Henri Grandjouan

Occupation: Syndicaliste anarchiste, Dessinateur et peintre, Affichiste,
Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:

About Jules Grandjouan

Gardienne du temple, la petite fille de Jules Grandjouan (1875-1968), Noémie Koechlin, était de passage au Château des ducs cette semaine dans le cadre de rencontres initiées par l'Académie de Bretagne. Les amoureux de Nantes et de la justice sociale se retrouvent tous dans l’œuvre de Jules Grandjouan, cet anarcho-libertaire qui, voilà tout juste cent ans, en 1908, réalisait la première affiche politique illustrée. L’armée avait alors tué quatre grévistes et fait des centaines de blessés à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne. « Son œuvre est tout entière animée par la révolte contre l’exploitation des ouvriers et la dureté de leurs conditions de vie », résume Noémie Koechlin, sa petite fille. Ardent syndicaliste, «il a dessiné le monde ouvrier du début du XXe siècle, les paysans, les bateliers, les dockers, les blanchisseuses, les chiffonniers, les vitriers ». Dans son enfance, Noémie Koechlin, née en 1927, le voit souvent. « C’était un grand-père admirable », se souvient t-elle. « Il nous autorisait à faire ce que nos parents nous interdisait quand on venait chez lui ; on se couchait tard, il nous racontait des histoires extraordinaires. Il tendait un drap et créait des aventures avec des ombres chinoises, nous étions fascinés avec mon petit-frère. Et surtout, il n’y avait pas un jour sans un dessin. Il nous poussait à dessiner ». Dessiner, toujours dessiner, aussi bien pour défendre les balayeuses en grève à Nantes en 1899 dans le journal Le Phare que pour assouvir l’amour qu’il porte pour la danseuse Isadora Duncan. Dans les années 1930, il séjournera avec une bande d’artistes à « Sorbonne Plage », une bâtisse à Larcouest à Ploubazlanec (Côtes d’Armor), qui abritent des prix Nobels, des scientifiques dont Louis Lapicque, Joliot, Curie, Perrin et les Langevin, dont Edwige Langevin, sa propre fille. « Cette histoire de Granjouan à Sorbonne Plage (1) », reste à écrire, dit Vincent Rousseau, ancien conservateur au musée des beaux-arts de Nantes et membre de l’académie de Bretagne. Jules Grandjouan meurt à l’âge de 92 ans, après les événements de 1968. Il laisse 4000 dessins et gravures. Sa petite fille en a légué au musée de Nantes et l’on espère qu’à l’occasion des cinquante ans de sa disparition en 2018, ils sortiront à nouveau des réserves.

http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-memoire-jules-grandjouan...

Individual Note

Jules Grandjouan (né le 22 décembre 1875 à Nantes - mort le 12 novembre 1968 dans la même ville) est un dessinateur, peintre, affichiste et syndicaliste révolutionnaire libertaire français. "Honte à celui qui ne se révolte pas devant l'injustice sociale"

 1 - Biographie Jules Grandjouan est issu par son père d'une famille de la bourgeoisie nantaise, dont est notamment issue l'industriel Paul Grandjouan (1841-1907) ; il est le cousin de Jean Émile Laboureur. Il suit le cursus scolaire lycée-faculté de droit, mais son goût pour le dessin l'emporte sur l'étude notariale où il effectue ses débuts professionnels en 1897.

 1.1 - Le syndicaliste révolutionnaire Précurseur en matière d'affiches sociales et politiques, il est à partir de 1900, année de son installation à Paris, un dessinateur de presse prolifique, illustrant et popularisant ses convictions syndicalistes révolutionnaires. L'analyse de sa participation à L'Assiette au Beurre de 1901 à 1912, notamment aux côtés de Václav Hradecký, permet de dégager ses thèmes favoris : antimilitarisme, antipatriotisme et anticléricalisme. Jusqu'à l'année 1914, il dessine pour deux types de journaux et revues : d'une part la presse syndicaliste et libertaire à laquelle le rattachent ses idées, Le Libertaire, La Voix du Peuple, Les Temps nouveaux, La Guerre sociale, La Bataille syndicaliste, Le Travailleur du bâtiment, etc. et pour l'autre part la presse humoristique, dont l'abondance des titres montrent un lectorat friand de rire, plus que de politique révolutionnaire, Le Rire, Le Sourire, Le Charivari. À côté de cela, reste ses nombreuses contributions à L'Assiette au Beurre, inclassable dans ces deux catégories, qu'Il signe parfois Crésus, Otto Bleitstift, To Day, Frisco Othman

 1.2 - Le crayon au service du communisme (1920 - 1930) Après la guerre, admirateur de la Révolution d'Octobre, il prend parti de mettre son talent au service du communisme. En 1924 il est candidat du Bloc ouvrier et paysan en Loire-Atlantique, en tête de liste. Il obtient 2 495 voix (sur plus de 73 900 suffrages exprimés. Jusque vers 1930, il publie ses dessins sous deux médias :

il collabore à la presse du Parti communiste et de la CGTU. En 1926 L'Humanité fait paraître sur plusieurs numéros une série de ses dessins consacrée à l'URSS. Il dessine aussi pour La Vie ouvrière. Il utilise l'édition de cartes postales pour populariser ses idées. La CGTU est son principal éditeur, et il s'auto édite à l'occasion. Ainsi vers 1925 il publie une série de cinq cartes postales dont l'objet serait, par cinq timbres poste, dont il propose la maquette à un hypothétique Soviet des PTT, d'illustrer sa vision de la société communiste future, la République soviétique française.

 1.3 - Décès Il meurt le 12 novembre 1968 à Nantes, et est enterré dans cette ville, au cimetière La Bouteillerie.

 1.4 - Bibliographie

Jules Grandjouan (catalogue d'exposition) ; Nantes, Bibliothèque municipale & éd. MeMo, 1998 (en marge de l'exposition : Jules Grandjouan 1875-1968). Jules Grandjouan créateur de l'affiche politique illustrée en France, Somogy, édition d'Art, Paris, 2001. (ISBN 2-85056-495-8)9 L'art social à la Belle Époque : Aristide Delannoy, Jules Grandjouan, Maximilien Luce : trois artistes engagés, plaquette de l'exposition 19 novembre 2005 - 16 janvier 2006, Adiamos 89, Musée-Abbaye Saint Germain d'Auxerre, 2005, (ISBN 2-909418-26-X)10. Jacques Lethève, La caricature et la presse sous la IIIe République, Armand Colin, Paris, 1961. Dans la collection Kiosque.

 1.5 - Notices

Dictionnaire des anarchistes, « Le Maitron » : notice biographique. Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, « Le Maitron » : notice biographique.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Grandjouan

About Jules Félix Grandjouan (Français)

Gardienne du temple, la petite fille de Jules Grandjouan (1875-1968), Noémie Koechlin, était de passage au Château des ducs cette semaine dans le cadre de rencontres initiées par l'Académie de Bretagne. Les amoureux de Nantes et de la justice sociale se retrouvent tous dans l’œuvre de Jules Grandjouan, cet anarcho-libertaire qui, voilà tout juste cent ans, en 1908, réalisait la première affiche politique illustrée. L’armée avait alors tué quatre grévistes et fait des centaines de blessés à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne. « Son œuvre est tout entière animée par la révolte contre l’exploitation des ouvriers et la dureté de leurs conditions de vie », résume Noémie Koechlin, sa petite fille. Ardent syndicaliste, «il a dessiné le monde ouvrier du début du XXe siècle, les paysans, les bateliers, les dockers, les blanchisseuses, les chiffonniers, les vitriers ». Dans son enfance, Noémie Koechlin, née en 1927, le voit souvent. « C’était un grand-père admirable », se souvient t-elle. « Il nous autorisait à faire ce que nos parents nous interdisait quand on venait chez lui ; on se couchait tard, il nous racontait des histoires extraordinaires. Il tendait un drap et créait des aventures avec des ombres chinoises, nous étions fascinés avec mon petit-frère. Et surtout, il n’y avait pas un jour sans un dessin. Il nous poussait à dessiner ». Dessiner, toujours dessiner, aussi bien pour défendre les balayeuses en grève à Nantes en 1899 dans le journal Le Phare que pour assouvir l’amour qu’il porte pour la danseuse Isadora Duncan. Dans les années 1930, il séjournera avec une bande d’artistes à « Sorbonne Plage », une bâtisse à Larcouest à Ploubazlanec (Côtes d’Armor), qui abritent des prix Nobels, des scientifiques dont Louis Lapicque, Joliot, Curie, Perrin et les Langevin, dont Edwige Langevin, sa propre fille. « Cette histoire de Granjouan à Sorbonne Plage (1) », reste à écrire, dit Vincent Rousseau, ancien conservateur au musée des beaux-arts de Nantes et membre de l’académie de Bretagne. Jules Grandjouan meurt à l’âge de 92 ans, après les événements de 1968. Il laisse 4000 dessins et gravures. Sa petite fille en a légué au musée de Nantes et l’on espère qu’à l’occasion des cinquante ans de sa disparition en 2018, ils sortiront à nouveau des réserves.

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Jules Grandjouan's Timeline

1875
December 22, 1875
Nantes, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, France
1968
November 12, 1968
Age 92
Rue Férréol Bolo, Nantes, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, France
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Cimetière de la Bouteillerie, Nantes, France