Louis François Armand

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Louis François Armand

Also Known As: "Louis Armand"
Birthdate:
Birthplace: Cruseilles, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France
Death: August 30, 1971 (66)
Villers-sur-Mer, Calvados, Normandy, France
Place of Burial: Cruseilles, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France
Immediate Family:

Son of Jean-Marie Armand and Marie Clotilde Armand
Husband of Geneviève Jeanne Marie Armand
Father of Maurice Armand; Joseph Armand; Jeannine du Pré de Saint Maur and Private
Brother of Pierre Armand and Henri Armand

Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:

About Louis François Armand

Louis Armand (17 January 1905 – 30 August 1971) was a French engineer who managed several public companies, and had a significant role during World War II as an officer in the Resistance. He was the first chair of Euratom and was elected to the Académie française in 1963.

Biography

Early years

Louis Armand was born in Cruseilles, Haute-Savoie, and studied in Annecy and in Lyon at the Lycée du Parc. He graduated second in his class from the École Polytechnique (class of 1924), then joined the Corps des Mines and was major from École des Mines.[1] He married his wife, Genevieve Gazel, in 1928.

Career

He joined the Compagnie du chemin de fer Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) in 1934, transferring to the Société Nationale des Chemins de fer Français (SNCF) when the PLM was nationalised in 1938. In 1940–1941 he invented a method for preventing the calcification, furring up, of engine boilers called the Traitement Integral Armand (TIA) water treatment process for steam locomotives.[2]

During the Second World War he organized and led the Resistance group named Résistance-Fer, from February 1943 onwards. He was arrested by the Gestapo on 25 June 1944. He was liberated from jail during the liberation of Paris, and was decorated with the Croix de la Liberation.

In 1949, Armand was named the general manager of the SNCF and created the Société du tunnel sous la Manche in 1957. During this time, he pushed for the electrification of the rail system using AC voltage.

From 1958 to 1959, he managed the European atomic energy commission (Euratom), having inspired its creation.[1]

In the late 1960s, after May 1968 in Paris, Louis Armand was instrumental in helping Christian LeClercq and the Junior Chamber of Commerce of Brussels to start a new European thinktank and membership organization: "L'Entreprise de Demain - Forum for Tomorrow".

This non-profit and non political organization was soon going to leave the Junior Chamber of Commerce to become independent. To help that organization, Louis Armand, as a visionary global thinker, provided access to some of the best "global leaders" in international business, world politics, academia and scientific research who addressed the Forum, under the royal guidance of Baudouin I of Belgium.

"L'Entreprise de Demain - Forum for Tomorrow" soon developed chapters in Denmark, France, Switzerland and the United States, allowing some of the most brilliant minds of the time to address corporate executives and share their views about the future of the world.

Louis Armand wrote a book on "l'Entreprise de Demain" in 1970, and the history of the organization was also published in the "Que Sais-Je?" collection.

In 1971, Louis Armand successfully pushed to have the word "creativity" included in the French dictionary.[1]

Armand died in Villers-sur-Mer, at 66.

Wikipedia

About Louis François Armand (Français)

Louis Armand, né à Cruseilles (Haute-Savoie) le 17 janvier 1905 et mort le 30 août 1971 à Villers-sur-Mer (Calvados), est ingénieur, haut fonctionnaire et résistant français. Il est dirigeant d'entreprises publiques, dans le domaine ferroviaire et de l'énergie atomique.

Parcours

Formation

Il est dispensé des classes de sixième et de cinquième, pour entrer directement en classe de quatrième au lycée Berthollet à Annecy, puis au lycée du Parc à Lyon, avant de poursuivre ses études supérieures à l’École polytechnique (promotion 1924). Il en sort deuxième et choisit le corps des Mines, et en 1926, il sort major de l’École des mines.

Avant-guerre

À partir de 1929, il est ingénieur des Mines à Clermont-Ferrand où il se consacre à des travaux sur les eaux minérales, puis entre en 1934 à la Compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée (PLM), dont il devient directeur général adjoint. En 1938, il devient ingénieur en chef de la SNCF nouvellement créée.

Résistance NAP-fer

En février 1943, il organise le groupe « Résistance-fer » avec le soutien de Jean-Guy Bernard du réseau Noyautage des Administrations Publiques. Après l’arrestation de Jean-Guy Bernard en janvier 1944, il prend la direction du réseau secondé par Jean Marthelot. Le 25 juin 1944, Louis Armand est arrêté par la Gestapo. Il sort de la prison de Fresnes grâce à la libération de Paris et reçoit la Croix de la Libération par décret du 18 novembre 1944.

Après-guerre, à la SNCF

En 1945, il est nommé directeur du service Central du Matériel à la SNCF ; puis directeur général adjoint en 1946 ; l'équipe dirigeante (président + directeur général) étant changée par le Gouvernement à la suite des grèves de 1948, il est nommé directeur général en juin 1949; il est président de la SNCF de 1955 à 1958.

De 1951 à 1959, il est aussi président de l'Union internationale des chemins de fer. En 1957, il crée la Société du tunnel sous la Manche et relance les études, qui n'ont pas de suite, avec des Britanniques.

À la tête de la SNCF, il attache une grande importance à la recherche industrielle et est responsable d'innovations capitales dans le domaine de la traction ferroviaire. Il améliore le système de traitement des eaux d'alimentation des locomotives à vapeur et est à l'origine du choix de la traction électrique alimentée en courant alternatif à fréquence industrielle de 50 Hz. La locomotive intègre un transformateur abaisseur de tension qui alimente soit des moteurs directs (système abandonné par la suite), soit un convertisseur mono-triphasé suivi de moteurs triphasés, soit un redresseur (ou un convertisseur) suivi de moteurs à courant continu. La tension efficace, à la caténaire a été fixée à 20 puis 25 kV. La ligne Aix-les-Bains - La Roche-sur-Foron servira de ligne d'expérimentation. C'est le système d'électrification le plus récent, le plus performant, et le plus économique], utilisé dans le monde entier, et sur les lignes à grande vitesse.

Carrière professionnelle post-1958

De janvier 1958 à février 1959, il préside la communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom).

En février 1961, il est nommé président des Houillères de Lorraine (jusqu'en 1964).

Il est nommé secrétaire général de l'Union Internationale des Chemins de fer en 1961 (qu'il avait présidée dans la décennie précédente).

Il devient, à partir de 1961, progressivement administrateur de sociétés privées : L'Air Liquide, l'UBP, Degrémont, SKF, La Protectrice assurances.

En décembre 1962, il est nommé président de l'association française de normalisation (AFNOR).

Autres activités

Il est nommé au Conseil de perfectionnement de l'Ecole polytechnique en 1953 ; il en prend la présidence à l'été 1956, avant d'en être remercié à l'été 1968. Il entre au Conseil d'administration de l'ENA en 1955 ; il y professe un cours d'initiation aux problèmes industriels de 1945 à 1967. Il est professeur de chemins de fer aux Ponts et Chaussées de 1940 à 1949.

En 1960, il est un des rédacteurs du plan Rueff-Armand. Ce plan, préfigurant le Marché commun, alors en formation, et rédigé en collaboration avec Jacques Rueff, à la tête d'un comité d'experts ad hoc, recommande l'ouverture à la concurrence et la suppression des obstacles à l'expansion économique.

En décembre 1960, il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques, avant d'être élu à l’Académie française le 13 juin 1963. A cette occasion, Jean Rostand qui l'accueillait sous la Coupole le qualifiera du titre de "l'homme le plus intelligent de France".

Il est élu le 29 mars 1971 à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, avec pour titre académique Effectif (titulaire).

Famille

En 1928, il épouse Geneviève Gazel (1904-1984), fille d'un enseignant de Cruseilles. Quatre enfants naîtront de cette union : Maurice (1932), Joseph (1934), Jeannine (1937), France-Marie (1941).

Wikipedia

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Louis François Armand's Timeline

1905
January 17, 1905
Cruseilles, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France
1932
April 18, 1932
Clermont-Ferrand, Puy-de-Dome, Auvergne-Rhône-Alpes, France
1934
1934
1937
1937
1971
August 30, 1971
Age 66
Villers-sur-Mer, Calvados, Normandy, France
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Cruseilles, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France