Marguerite Sophie Davet

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Marguerite Sophie Davet (Zoeller)

Birthdate:
Birthplace: Bitche, Moselle, Grand Est, France
Death:
Immediate Family:

Daughter of William Zoeller and Amélie Zoeller
Wife of Henri Elie François Davet
Mother of Christian Amédée Davet
Sister of Herminie Zoeller; Amélie Salomé Zoeller; Jean Zoeller and Christian Zoeller

Managed by: Private User
Last Updated:

About Marguerite Sophie Davet

About Marguerite Sophie Davet (Français)

sources familiales de PFDAVET

4 January 1879 : Birth - Bitche, 57230, Moselle

Le berceau Willigens était en fait le bourg d'Oberursel, au flanc du Taunus et à une quinzaine de kilomètres au nord de Francfort, d'où deux frères Willigens "émigrèrent" vers le sud-ouest pour se fixer à Kirchberg, sur le plateau assez pauvre du Hunsrueck, vers 1750/1760 .

Il semble que ce soient des ancêtres venus d'une région de Belgique ou des Pays-Bas qui pourrait être le Brabant ou le Limbourg qui aient pris souche à Oberursel, au début du XVIIème siècle et pour établir un point-relais dans leur commerce itinérant d'articles en cuivre.

Note: on peut lire au sujet de ces „Teuten“ htp://www.touring.be/fr/pdf/escapades/Route_fr_msn.pdf

Son père, médecin à Kirchberg près de Trèves avait suivi les armées de Napoléon, ce qui explique la naissance de son fils en Alsace - Il avait une soeur Thérèse-Brigitte On ne se rappelle plus le nom de sa mère -

Si Tante Malye l'a oublié, le nom de la mère de Christophe Willigens figure dans les pages laissées par Tante Mouth, qui évoque aussi une origine badoise: Elle se nommait Brigitta Volmer. Un patronyme très répandu et que l'on trouve aussi épelé Volmar ou Vollmer. Ce qui compliquait d'autant plus les recherches que son lieu de naissance de Steinbach, mentionné dans les rares actes la concernant, peut correspondre à une demie-douzaine de communes d'Allemagne, dont une voisine de Kirchberg sur le plateau du Hunsrueck, et plusieurs douzaines de hameaux, lieux-dits ou faubourgs.

Mais, "après une mise sur la piste" par les pages d'un généalogiste batave spécialiste des Volmer et Folmer, la découverte de leur acte de mariage (célébré à Fort-Louis le 4 mai 1807) confirme, s'il était nécessaire, que Peter Paul Willigens a épousé une Brigitta Volmer originaire du même Steinbach qu'Erwin von Steinbach, le maitre de travaux du quatorzième siècle qui construisit la cathédrale de Strasbourg: L'ancienne commune viticole de Steinbach en Bade, entretemps intégrée à l'agglomération de Baden-Baden.

Sur la rive droite du Rhin donc, quasiment en face de Roeschwoog et à quelques kilomètres au sud de Rastatt.

On est donc fondé à supposer que si Christophe Willigens a entamé des études au lycée de Rastatt, alors que son père était retourné s'installer à Kirchberg, distant de près de 200 kilomètres, c'est que ses grands-parents maternels, l'aubergiste Franz Xaver Volmer et son épouse Maria Magdalena, pouvaient eux aussi assurer le rôle de "correspondants" pour le jeune pensionnaire.

Thérèse Brigitte épousa le Dr Thanisch, de Trèves, dont elle eut deux fils, Félix et Karl - Elle mourut jeune. Félix, assez agé, avec une immense barbe, vint à Bitche en voyage de noces avec une femme très jeune. Il était pharmacien à Hambourg - Ils n'eurent pas d'enfants.

Karl avait épousé une Anglaise, vécut en Angleterre et n'eut pas de rapports avec la famille ensuite -3 fils Une fois veuf le père Thanisch se remaria et eut une fille, Katie, qui eut les relations les plus amicales avec les Willigens - Elle fut élevée chez les soeurs de St Chrétienne à Metz, parlait admirablement français et ne se maria pas. Elle vivait à Trèves et, ruinée après 1918 par les dévaluations, écrivait que les officiers français étaient bien aimables et lui donnaient du pain blanc. elle mourut vers 1920 - Les fils de Karl durent hériter de ses biens -

Pas d'autres parents du coté Willigens

Joseph Christophe Willigens fit ses études de médecine à Rastadt -

Il n'y a pas d'université à Rastatt! Mais un lycée dans les archives duquel on trouve bien mention de Christophe Willigens (ainsi que de son futur beau-frère Alexandre de Kessel).

Le niveau devait en être meilleur que celui des écoles du bourg de Kirchberg et l'éloignement ne pas poser trop de problèmes, Pierre Willigens ayant conservé des amités sur la rive gauche du Rhin, presqu'en face de Rastatt, à Roeschwoog et Fort-Louis, entre autres dans la famille Battiston. Sans oublier la parenté Volmer du côté maternel, à une quinzaine de kilomètres vers le sud.

Ces relations étaient susceptibles de jouer les "correspondants" du jeune lycéen.

Les registres confirment aussi que Christophe Joseph Willigens a étudié ensuite, mais à Wurtzbourg, où il "s'immatricula" comme étudiant en médecine, c'est à dire s'inscrivit, en 1827.

Un document (par ailleurs erroné en ce qu'il suppose qu'il fait partie d'un groupe d'étudiants hongrois) mentionne une interruption après un an. Il n'est pas donc exclu qu'il ait étudié en partie à Tübingen, comme évoqué dans certains souvenirs familiaux, mais il n'a pas, pour l'instant, été possible de consulter les registres de cette université. Il semble en tout cas qu'il y eut ensuite un retour à Wurtzbourg, puisque toutes les autres sources de cette époque font référence à cette ville comme lieu d'études, tandis que pour le "domicile" Kirchberg est remplacé par Hermeskeil, ce qui reflète, après la mort de son père (1830), la probable fixation de sa mère survivante en cette petite ville, où vit encore sa fille Thérèse, épouse du géomètre Thanisch.

Christophe Joseph devient également très tôt membre de la "burschenschaft", association à l'époque toute récente et aux vues très proches de celles de la révolution française, qui fut très vite interdite par les princes et les roitelets, qu'elle voulait balayer au profit d'une Allemagne unie.

C'est à ce titre qu'il fit l'objet d'au moins trois procédures judiciaires successives, dont l'issue ne manquait pas d'inquiéter puisqu'il y eut effectivement quelques condamnations à mort de membres des burschenschaften, suivies de quelques rares exécutions. Ce qui explique que la dernière des instructions à son encontre (1835-1836) le mentionne comme "fugitif".

De fait il a rejoint Strasbourg, où il garde un contact étroit avec d'autres acteurs des "burschenschaften" qui s'y sont également exilés, en particulier avec Georg Büchner, lui aussi étudiant en médecine mais surtout futur grand classique de la littérature allemande romantique et révolutionnaire avec "La mort de Danton" et les fragments de Woyzeck qu'il a laissés et dont Alban Berg tirera le plus expressionniste des opéras.

Lié avec Alexander de Kessel, il prit pension chez les parents de celui-ci - vers 1830 comme beaucoup d'étudiants de cette époque, il rêvait déjà de l'unité de l'Allemagne - Tous les roitelets et princes de la Confédération germanique s'opposaient à ce projet. Les étudiants firent des émeutes, poussèrent des cris séditieux et un grand nombre d'enre eux furent expulsés. Willigens fut du nombre, il alla à Strasbourg finir des études et obtenir le droit d'exercer en France.

Il s'établit à Bitche à cause d'autres exilés, les Petsch, qui l'accueillirent après son exil (voir lettres de gd père) - le Dr Hornus de Wissembourg, le Dr Hoertlé à Sarre-Union, furent du nombre - (ce M. Petsch était huissier, son arrière petit-fils fut ministre de la République avec Blum = Maurice Petsch -)

Ne pouvant retourner en Allemagne où était sa fiancée baronne Marie Louise Amélie de Kessel, celle-ci vint à Bitche se marier en 1834 ou 1835, accompagnée par sa mère, son père devant déjà être mort- La gd mère Kessel resta à Bitche avec le jeune ménage et connut tous les enfants sauf le dernier, Charles- Elle mourut en 1856 -

Amélie de Kessel se maria en taffetas blanc à fleurettes bleues, petits myosotis, elle était ravissante, très blonde avec les yeux bleus et un très joli teint - Les vieilles dames de Bitche : Mme Bizot, et d'autres, racontaient qu'elle était ravissante à ce moment là-

Le jeune ménage fut de suite bien accueilli dans la bonne société de Bitche, le Baron de Kreutzer, neveu par alliance de la Maréchale Lefèvre, Mme de Lockner (cousins des Malye), Docteur Calvé, les Petsch, Malye, Pierrey, Lamberton, Kelsch, Moretti (commandant en retraite) _ Au fort était le commandant d'antan, gal Chanzy, etc... les Dinches, les Daum qui émigrèrent à Nancy après 1870, Général Schneider, Général Bizot, etc ...

Les Lefèvre- le Maréchal Lefèvre, duc de Dantzig, était de Rouffach en Alsace. Sa femme venait d'Alsace - Ils avaient perdu 10 enfants et adopté une nièce, Mlle Rudler, qui avait épousé de baron de Kreutzer, aide de camp du maréchal Lefèvre -

Côté Kessel

Tante Malye parle du „côté Kessel“, mais il s'agit en fait de parents du côté maternel d'Amélie de Kessel, beaucoup plus „riche“: Car les Rottenhof n'avaient certes été anoblis qu'un siècle avant les Kessel, mais ils s'étaient alliés à quelques familles aux lignées très anciennes, par exemple les Buseck ou les Fleischbein.

En 1889 pendant les études de Thérèse Malye à Munich, elle a rencontré chez le professeur Mouth son oncle, un jeune étudiant, Raymond v./Gütenberg, dont la mère était une Kessel - Il fut parrain de confirmation de Marie Mouth.

On retrouve bien un Raymond/Raimund von Guttenberg-Steinenhausen vers cette époque. Devenu officier, il tombe, à 40 ans, aux premiers jours de la Grande Guerre, le 28 Août 1914. Mais il ne semble pas que sa mère ait été ni une Kessel, ni une Rottenhof, le lien semble n'avoir été que par alliance du côté v. Reibeld (voir plus loin): Raymund serait un petit-neveu de Clara Thecla Walburga von Guttenberg Steinenhausen, épouse de Gustav Joseph v. Reibeld, lui-même neveu de Philipp Joseph, époux de Thérèse von Rottenhof et donc beau-frère de Wilhelmine von Kessel.

Note: Il s'agit de la même famille que celle du chef d'orchestre Enoch v. Guttenberg et de son fils Karl Theodor zu Guttenberg, homme politique et successivement ministre des finances, puis ministre de la défense de RFA, avant d'être contraint à démissionner récemment après la découverte que sa thèse de doctorat comportait trop de citations trop longues pour représenter un travail personnel.

-Restait encore de cette famille la baronne v./Habermann née comtesse de Leutrum-Erlingen avec ses trois enfants Hugo, peintre célèbre en Bavière, chambellan du roi de Bavière - Wilma, épouse du comze Zoble v./Gimpelstadt officier de la garde royale - Gustave officier de la garde royale, marié, plusieurs enfants -

Hugo mourut célibataire avant la guerre de 14, Wilma aussi sans enfants - En 1889 la baronne v. Habermann avait au moins 70 ans et Hugo une cinquantaine d'années - Les Habermann étaient cousins germains de la grand mère Willigens née Kessel -

- deux vieilles demoiselles de Habermann, chanoinesses de l'abbaye de Fulda (Saxe) - que Thérèse Malye n'a pas connues - Elles étaient sans doutes les soeurs du vieux baron de Habermann -

- le cousin Hugo emmenait Th. Malye au bal de la cour de Bavière, (prince régent après la mort du roi Louis)

- Grâce à l'université de Wurtzbourg, qui a mis en ligne une collection d'annonces nécrologiques du XIXème siècle, on peut trouver le lien entre les v. Habermann et les Rottenhof…et confirmer la justesse de ces souvenirs! : Le faire-part figure en copie sur l'album photo de ce blog ("photos de famille") .

La grand-mère de Hugo, Wilme et Gustav von Habermann était effectivement une Antonie von Rottenhof, décédée à 83 ans et 7 mois le jour de la Fête-Dieu de1870 et donc née en 1786.

Le faire-part mentionne ses deux filles, Mathilde et Elise, qui sont sans doute les deux chanoinesses de Fulda (en Hesse, et non en Saxe!), un fils prénommé Gustav, et une belle-fille Pauline née Comtesse Leutrum. Cette dernière, née en 1820, vécut jusqu'en 1910. Son mari, Philipp, était décédé en 1863. Hugo von Habermann, qui vécut jusqu'en 1929, fut - et est resté - un peintre célèbre. Contrairement à ce qu'affirme Tante Malye, il se maria et eut des enfants, et son arrière-petit-fils habite toujours le château de Unsleben, dans le nord de la Franconie.

C'est grâce à lui - qui m'a dit par ailleurs ne guère disposer d'autres documents sur cette branche de sa famille - qu'il a été possible de vérifier le lien exact de parenté entre Wilhelmine (de Kessel) et Antonie (von Habermann): Elles étaient plus que demi-soeurs, puisque Wilhelmine était la fille de Friedrich August de Rottenhof et de Luise von Buseck, alors qu'Antonie était la fille du même Friedrich August de Rottenhof et de Carolina von Buseck, la soeur de Louise épousée après son veuvage.

Note: Pour en savoir plus http://www.hugo-von-habermann.de/

Les von Habermann avaient été anoblis en 1741 pour services rendus par Franz Ludwig v-H. en tant que conseiller secret et chancelier à Wurtzbourg.

Côté Rothenhof

Comtesse Reibel et les Brentano. Chanoinesse v/ Altenstein-

Cesse Reibel née Louise de Rothenhof, soeur de la gd mère Kessel -(contemporaine de Napoléon Ier) - pas d'enfants du mariage Reibel - très jolie femme, vivait plutôt séparée de son mari - Devenue veuve se remaria avec Von Brentano, (Raturé: père de Bettina l'amie de Goethe veuf également) Veuf, avait un grand fils, le poète Klemens Brentano qui a fait un recueil de légendes et chansons du folklore allemand et Rhénan: des Knaben Wunderhorn - Ces chansons étaient chantées par les enfants de la famille au temps de Thérèse Malye et de ses cousins - Un roman animalier était aussi de K. Brentano, Hinkel, Gockel und Gakeleia - il faisait la joie des enfants, ce livre chez les gds parents Willigens était tout usé tant on l'avait lu . Quand Thérèse Malye était étudiante en Sorbonne elle fit une étude-conférence sur Klemens Brentano - - Il mourut assez jeune, célibataire, - sans descendance. la gd Mère Willigens l'avait connu petit garçon

Tante Malye confond. S'il y a bien eu une alliance entre une soeur de Wilhelmine et un baron von Reilbeld, il s'agit d'une autre soeur que celle qui fut la belle-mère du poète Brentano.

Car c'est Anna Friederike v. Rottenhof, elle aussi soeur de Wilhelmine von Kessel, et donc tante d'Amélie Willigens, qui épousa, en premières noces pour elle, en troisièmes noces pour lui, Peter Anton Brentano, riche marchand d'une lignée de commerçants italiens installés à Francfort depuis près de 150 ans. Elle avait 24 ans. Lui en avait près de soixante...et douze enfants survivants sur les 18 que lui avaient donnés ses deux premières épouses.

Plusieurs devinrent célèbres, outre Clemens v. Brentano on peut mentionner Bettina, qui épousa le poète Achim von Arnim et fut l'amie de Goethe et de Beethoven avant de s'engager en politique pour défendre des idées très "sociales".

Friederike donna encore deux enfants à Peter Anton, l'un qui ne vécut que quelques jours, le second posthume et qui ne vécut que seize ans avant de tomber en septembre 1813 à la bataille de Dennewitz /Juterborg.

Friederike se remaria un ou deux ans après son veuvage, avec Christoph Franz von Stein zum Altenstein (1768-1819), un lointain cousin lui aussi jeune veuf, et déjà père au moins d'un garçon, Georg Karl, né en 1796 et futur directeur des postes de Prusse.

Elle conserva un contact étroit en particulier avec les plus jeunes de ses beaux-enfants, qui l'appelaient "Fritze" et lui rendaient souvent visite à Pfaffendorf.

Friederike et Christoph Franz eurent au moins deux filles ensemble, Maria Ludovica, née le 10 mai 1799 à Pfaffendorf et disparue en 1875 à Pfarrweisach (près de Pfaffendorf). L'acte de décès la présente comme la dernière descendante du côté Stein von Altenstein.

Cette Marie Louise (dite Lulu) était entrée en religion dans l'ordre de Sainte Anne à Wurtzbourg, au sein de ce qui ressemblait plus à un béguinage qu'à une abbaye. C'est donc bien elle la "chanoinesse v. Altenstein".

Mais tante Malye avait encore une bonne mémoire quand elle rédigea ses souvenirs, car l'intensification des recherches (!) vient de permettre de découvrir qu'il y eut en effet une comtesse (plus exactement une baronne) von Reibeld parmi les soeurs de notre ancêtre Wilhelmine de Rottenhof.

Cette demi-soeur de quelques vingt ans plus jeune - née à Fulda vers 1790, après que son père se fut remarié avec une soeur plus jeune de son épouse disparue - était prénommée Thérèse.

Et elle est en effet mentionnée comme ayant épousé en 1810 le baron Philip Joseph von Reibeld (1753-1813), qui semble donc avoir été plus âgé qu'elle d'environ 35 ans et dont elle fut la deuxième épouse après un assez long veuvage.

Il la laissa veuve très jeune, elle lui survécut sans se remarier jusqu'en 1864, date de son décès à Fribourg en Brisgau.

Le père de Philipp Joseph, Joseph Anton Reibeld, de très modeste naissance, s'était élevé jusqu'à devenir un des ministres les plus influents à la cour du Palatinat à Mannheim, ce qui lui valut son anoblissement. Philipp Joseph lui-même, de profession "Generalmajor" fut aussi un administrateur actif et il apparait qu'il eut la charge de l'administration de Boxberg à peu près au moment où Franz de Kessel y était lui-même "Amtmann", en quelque sorte son adjoint.

Il était le benjamin de quatre frères que leur père s'était employé à bien "caser". Entre autres en obtenant pour son troisième, qu'il avait poussé à entrer en religion et à obtenir un doctorat de théologie, une importante charge de chanoine à la cathédrale d'Augsbourg . Las! Le chanoine Theodor Franz de Reibeld, de belle prestance est-il dit, ne sut résister aux charmes d'une de ses paroissiennes, une certaine Marianne Thekla.

Il reconnut toutefois le fruit de leurs amours et fit en sorte de subvenir aux besoins de cette Maria Josepha.

C'est ainsi que notre famille est apparentée, de très loin, avec Wolfgang Amadeus Mozart, la jeune augsbourgeoise Marianne Thekla m'étant autre que sa cousine, dite aussi la "Baesle" avec laquelle il eut une longue correspondance parfois assez croustillante.

Mais cela, tante Malye l'ignorait sans doute...

La gd mère Kessel n'avait pas d'autre soeur, ni de frères - Des cousins, les Altenstein qui avaient un joli château en gd duché de Bade, ou Thuringe - sans enfants leur héritage revint aux Linden (pas parents des Rothenhof-Kessel-)

Le chateau d'Altenstein devait revenir à Mme Willigens filleule de Mme v/Altenstein. Mais elle n'eut guère le temps de faire des visites à sa marraine...

Les von Stein zum Altenstein, une lignée existant en Franconie dès le XIIIème siècle, et à laquelle appartenait le second mari de Fritze von Rottenhof, avaient déjà dû abandonner, faute de pouvoir l'entretenir et a fortiori le restaurer, l'imposant château-fort berceau de la famille dominant Marolsweisach, à une quarantaine de kilomètres au nord de Bamberg.

http://www.burgenstrasse.de/showpage.php?SiteID=20&lang=2&sel=u&sid...

Ils s'étaient “repliés” sur le château beaucoup plus modeste de Pfaffendorf, à proximité.

http://de.wikipedia.org/wiki/Schloss_Pfaffendorf

C'est là que Friedrike v. Rottenhof, jeune veuve de Peter Brentano, vint s'installer après son remariage avec Christoph Franz Stein zum Altenstein.

La lignée des Stein zum Altenstein devait effectivement s'éteindre entre 1872 et 1875, avec la disparition de Luise (la chanoinesse Lulu!) et Hugo, ses deux derniers représentants. Mais il semble douteux qu'Amélie Willigens ait pu avoir un droit quelconque à héritage.

Kessel - origine autrichienne: enfant trouvé dans un chaudron au milieu d'un incendie de château - Recueilli par des voisins (date incertaine)-

Anoblis par Joseph II d'Autriche

titres baron

armoiries: bande d'azur en haut- 3 chaudrons or sur fond de gueule

Mme Willigens de Bitche était née en 1813 baronne Amélie de Kessel -dernière de sa famille (Marie, Sophie, Frédérique, Alexander, Amélie)

Elle avait 1 frère, baron Alexandre, médecin du roi Othon de Grèce

     "    3 soeurs: Marie, Sophie, Frédérique, toutes mortes célibataires

Marie fut directrice du pensionnat de jeunes filles nobles fondé par la grande duchesse de Bade à Karlsruhe vers 1830 (Madame Malye y fut élevée en partie de 1846 à 1850)- vers 1850 elle vint habiter à Bitche chez sa soeur Willigens- Morte en 1856

Sophie fut envoyée par la grd duchesse de Bade pour tenir lieu de mère à la fille du comte Linden à Bamberg (Bavière) et y resta jusqu'à sa mort, même après le mariage de sa pupille qui épousa le comte de Lilliers descendant d'émigrés français de 89, officier de la garde bavaroise

Frédérique était au pensionnat de Karlsruhe, fut fiancée au comte v/Beust qui mourut avant le mariage (le tableau d'un château près du lac de Constance, appartenant actuellement à M. Jean Lamberton, (Donné à Odile Lamberton ensuite) représente le château du Cte de Beust, Meersburg (?))

On peut supposer une confusion, il y a certes deux châteaux à Meersburg,

http://www.staedte-fotos.de/1024/meersburg-am-bodenseealtes-neues-s...

mais la responsable des archives de la ville, consultée à ce sujet, ne leur connait aucun lien avec une famille de Beust.

Ce qui est certain, en revanche, c'est que c'est dans le "Nouveau Château" de Meersburg, que Marie von Kessel installa sa maison d'éducation pour jeunes filles (Fräuleinstitut) en 1838.

Ce château avait été construit à partir de 1710 pour abriter les princes archevêques et leurs services, qui venaient de déménager de Constance, et le grand Balthazar Neumann figure parmi les architectes ayant contribué à cette magnifique construction de style baroque

http://muskingum.edu/~modern/german/1000Jahre/Barock/NeuesSchlossMe...

Si ce bel édifice était disponible, c'est que la sécularisation de 1803 avait fait disparaitre l'administration des princes archevêques, Meersburg passant sous le contrôle du duché de Bade. Ses fonctionnaires ne furent pas remplacés, et la bourgeoisie qu'ils constituaient s'étiola à mesure que les décès succédèrent aux départs en retraite, Meersburg entra en léthargie, pour ne se réveiller qu'un siècle plus tard grâce au tourisme. On conçoit que cette évolution vers un vieillissement en même temps qu'une baisse de la population de la ville ait eu de lourdes conséquences pour l'institut de Marie de Kessel, qui se vit contrainte de le déménager pour Karlsruhe au bout de quatre ou cinq ans.

Ensuite Frédérique se retira plus tard chez son frère en Lorraine à Lemberg, où elle mourut en 1872

- Alexandre, baron v/Kessel - 3ème ou 4 ème de la famille - mort à Bitche vers 1880 - sa femme mourut vers 189? Fille d'un officier turc, elle avait le teint si sombre qu'on l'appelait Schwartze Tante-

Ne parla jamais que le grec, mais sa femme de chambre, à Lemberg ou à Bitche, une fille du pays, avait appris assez de Grec pour lui servir d'interprète, notamment pour se confesser -

Alexandre de Kessel ne fut pas le médecin du roi de Grèce. Il fit seulement partie du contingent assez important de spécialistes surtout bavarois qu'Othon de Bavière, le jeune fils du roi Louis I, invita à l'accompagner lorsqu'il fut élu comme premier roi d'une Grèce qui venait de gagner son indépendance. Juristes, ingénieurs, agronomes, professeurs, ils mirent en place entre autres les premières universités du pays, et ce que les Grecs appelèrent parfois la “bavarocratie”, tandis que les médecins établissaient en Grèce les fondements d'une médecine moderne.

La plupart furent remerciés dans les mois qui suivirent le départ d'Othon, contraint à l'exil par un putsch. Alexandre était médecin d'arrondissement pour la Laconie quand il fut congédié en février 1863.

Note: On peut lire à ce sujet Ruisinger, Marion Maria: Das Griechische Gesundheitswesen unter König Otto (1833-1862). Frankfurt a. M. u.a. [Peter Lang] 1997 (= Philhellenische Studien, Bd. 5)

-Parents de Kessel-

Baron de Kessel (et Baronne née Rothenhof)

Il était Amtmann à Rastadt au début du XIX ème. Les petits enfants ne l' ont jamais connu - sa femme aussi était du gr duché de Bade. Ses petits enfants n'ont rien raconté de son enfance, elle est morte à 86 ans après une choucroute trop forte pour son estomac, en 1856. Elle figure sur les photos de famille groupant tous les Willigens.

Tante Amélie Zoeller a des miniatures représentant le gd père et la gd mère Kessel jeunes mariés - Chez les Lamberton il y a une photo d' un petit portrait du gd père Rothenhof père de la gd mère Kessel- On ne sait où est l'original- On ne sait rien sur lui, sinon que sa fille s'est mariée à Rastatt- Les Rothenhof étaient Badois, les Kessel d'origine (Raturé bavaroise ou autrichienne), Hessoise

Les Rottenhofer (devenus Rottenhof/von Rottenhof) étaient très certainement originaires de Steyr (ou de Styrie!) en Autriche, mais s'étaient exilés après l'intensification des persécutions de protestants par l'empereur.

Ils s'établirent d'abord à Nuremberg, dans la première moitié du XVIIème siècle, et se lièrent à quelques familles du „Patriciat“ de cette ville impériale. Ils seraient devenus francfortois (et donc “hessois”) à la suite de la fusion de leurs activités de négoce avec celles de la famille Fleischbein, fusion qui s'accompagna d'au moins trois mariages entre les deux familles, sur quatre générations.

Quant à Anton Kessel, les sources les plus anciennes le concernant le présentent comme installé à Boxberg, au nord du Wurttemberg, où il avait été désigné comme Amtsverweser et Keller en 1768, poste correspondant approximativement à celui de sous-préfet et qui explique son anoblissement.

Mis à jour 20-11-2013

http://descendance-willigens.over-blog.com/pages/Les_memoires_de_Ta... 29 March 1900 : Marriage Contract (with Elie François "Henri" DAVET) Witness : Alphonsine Elvina BOULLENGER 1846-1906 Witness : Sabine "Jeanne" Delphine DAVET 1878-1922/ Witness : "Berthe" Marie DAVET 1882-1951 31 March 1900 : Marriage (with Elie François "Henri" DAVET) - Philippeville, Algérie Temoin : Fernand VELLARD (1875-), Lien: Ami de l'époux Witness : Charles "Albert" WILLIGENS 1846-1903 Witness : Charles Marie WILLIGENS 1857-1929 Witness : Félix DAVET 1830- Witness : Fernand VELLARD 1875- Witness : Christian ZOELLER 1888-1934 Witness : Jean ZOËLLER, Mort pour la France 1891-1916 Sources: Arch. Familiales - pfdavet sur GeneaNet 1959 : Evenement - La Bonaurie - Anglars St-Félix, 12008, Aveyron, Midi-Pyrénées Henri et Marguerite s'installent à La Bonaurie 1959 : Evenement Le couple accepte de revenir d'Algérie. --- : Death - (Date and location unknown)

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Marguerite Sophie Davet's Timeline

1879
January 4, 1879
Bitche, Moselle, Grand Est, France
1901
April 30, 1901
Philippeville, Skikda, Skikda Province, Algeria
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