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Michel Boyron

Birthdate:
Birthplace: Saint-Sauveur - Paris, Paris, Paris, Île-de-France, France
Death: December 22, 1729 (76)
Saint-Benoît-le-Bétourné - Paris, Paris, Paris, Île-de-France, France
Immediate Family:

Son of André Boyron and Jeanne Auzoult
Husband of Charlotte Le Noir de la Thorillière
Father of Etienne Boyron; François Boyron and Catherine Boyron
Brother of Claude Boyron; Jeanne Florence Boyron; Charles Boyron; Jérôme Hiérosme Boyron and Nicolas Boyron

Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:

About Michel Baron

About Michel Baron (Français)

Michel Boyron, dit Michel Baron, est un comédien et dramaturge français, né le 7 ou le 8 octobre 16531,a à Paris où il est mort le 22 décembre 1729. Élève de Molière avant de devenir son camarade de scène, interprète des plus grands auteurs dramatiques du règne de Louis XIV — Pierre et Thomas Corneille, Racine, Regnard, Dancourt —, et considéré par ses contemporains comme le meilleur acteur de sa génération, tant dans le comique que dans le tragiqueb,2,3,4, il a lui-même composé dix comédies en prose ou en vers, dont la plus célèbre, L'Homme à bonne fortune, a été régulièrement représentée jusqu'au milieu du xixe siècle5.

Biographie

Un enfant de la balle (1653-1670)

Michel Baron est le dernier des six enfants d'André Boyron (1600-1655), dit « Baron », et Jeanne Auzoult (1625-1662), dite « Mlle Baron » ou « la Baronne », comédiens de la Troupe du Marais puis de celle de l'hôtel de Bourgogne7. Orphelin à l'âge de neuf ans, ses tuteurs l'engagent pour cinq ans dans la troupe des petits comédiens du Dauphin8, que dirige Marguerite Siret, dite « La Raisin ». Au début de l'année 1666, cette troupe donne sur la scène du Palais-Royal une série de représentations dont le gazetier Charles Robinet rend compte dans sa Lettre en vers à Madame du 21 février, en soulignant la présence et le « charme [du] fils de la Baronne », alors qu'il n'a que douze ans à peine.

Molière, qui a assisté à la dernière des représentations, obtient du roi l'autorisation de l'enlever de chez la Raisin et l'installe chez lui à Paris. On ignore quelle place il occupe dans la troupe pendant l'année 1666, mais il semble certain que c'est pour lui que Molière écrit le rôle de Myrtil dans la pastorale de Mélicerte, dont le rôle-titre est tenu par Armande Béjart et qui sera créée au mois de décembre au château de Saint-Germain, dans le cadre du Ballet des Muses. S'il faut en croire Grimarest, les relations entre Baron et « la Molière » s'étant aigries au fil des mois, celle-ci en serait venue à gifler le jeune garçon, lequel, blessé dans son honneur, aurait choisi de retourner parmi les comédiens du Dauphin.

Il ne tarde pas à quitter leur troupe pour celle, également itinérante, du duc de Savoie, où il côtoie les époux Beauvald, qui seront ses camarades de scène pendant plus de vingt ans.

Dans la troupe de Molière (1670-1673)

À Pâques 1670, obéissant à une lettre de cachet que Molière lui a fait parvenir à Dijon, il intègre la Troupe du Roi au Palais-Royal. Sur la page de son registre où il signale cette arrivée, suivie deux mois plus tard de celle des Beauval, La Grange précise que « le sieur Baron » entre pour une part entière, ce qui est exceptionnel, compte tenu de son jeune âge (seize ans et demi).

Baron fait ses débuts parisiens dans une tragédie de Corneille, Tite et Bérénice, où il tient le rôle de Domitian. Au cours des années suivantes, il est Damis dans Le Tartuffe, puis Dorante dans Le Bourgeois gentilhomme, Octave dans Les Fourberies de Scapin et Ariste dans Les Femmes savantes.

En 1671, il crée le rôle d'Amour dans Psyché, aux côtés d'Armande Béjart, qui tient le rôle-titre. Selon l'auteur anonyme de La Fameuse Comédienne ou Histoire de la Guérin, auparavant femme et veuve de Molière, roman à charge publié en 1688, ce spectacle aurait été l'occasion pour les deux acteurs de nouer une brève relation amoureuse, dont la réalité factuelle a été régulièrement contestée par les commentateurs jusqu'à une période récente. Au reste, l'intimité avérée de Baron avec Molière et les supposés déboires conjugaux de ce dernier ont suscité, depuis une trentaine d'années, l'intérêt de plusieurs auteursf, qui, en s'appuyant sur La Fameuse Comédienne et La Vie de M. de Molière de Grimarest, ont cru pouvoir déceler dans les rapports entre le maître et l'élève une véritable relation homosexuelle qui aurait été occultée par l'historiographie classique.

Le 17 février 1673, s'il faut en croire la relation qu'en fera Grimarest, Baron aurait assisté Molière à ses derniers moments. C'est lui encore qui, le lendemain, se serait rendu à Saint-Germain, où séjournait la cour, pour annoncer la nouvelle au Roi. La réouverture du Palais-Royal, le 24 février, se fait avec Le Misanthrope. Baron, qui n'a encore que dix-neuf ans, y tient le rôle d'Alceste, que Molière avait écrit pour lui-même alors qu'il en avait quarante-quatre.

À l'Hôtel de Bourgogne (1673-1680)

Au cours du relâche de Pâques, La Thorillière, Baron et les Beauval quittent la Troupe du Roi, pour rejoindre la Troupe royale de l'hôtel de Bourgogne. La Grange note dans son Registre : « Ainsi, la troupe de Molière fut rompue. » Pendant sept ans, d'avril 1673 à août 1680, date à laquelle les deux troupes seront réunies par ordre du Roi pour donner naissance à la Comédie-Française, Baron est le principal acteur tragique de l'hôtel de Bourgogne, où il a repris l'emploi et tous les rôles de Floridor ; il y crée entre autres ceux d'Achille dans Iphigénie (1674) et d'Hippolyte dans Phèdre (1677) de Racine.

Le 1er septembre 1675, en l'église Saint-Sauveur de Paris, il épouse Charlotte Le Noir (1661-1730), fille de La Thorillière, âgée de quatorze ans seulement. Parmi les nombreux témoins du contrat de mariage, signé douze jours plus tard, figurent Jean Racine et Pierre Corneille. Le couple aura au moins quatre enfants : Étienne-Michel, Charles, Catherine et François, dont seul le premier sera comédien. À la Comédie-Française, acte I (1680-1691)

La réunion des deux troupes françaises, rendue inévitable par le passage, à Pâques 1679, des époux Champmeslé de l'Hôtel de Bourgogne à l'Hôtel Guénégaud, et par la mort, en juillet de l'année suivante, de La Thorillière, ne fait que confirmer le statut de Baron comme premier acteur tragique. Il sera ainsi amené à incarner les principaux héros des pièces d'auteurs nouveaux, tels que Jean de La Chapelle, Michel Le Clerc ou Jean Galbert de Campistron.

Le 3 mars 1685, alors qu'à trente-et-un ans il est à l'apogée de sa réputation d'acteur, il entame une carrière d'auteur, en faisant représenter sur la scène du Théâtre français, une comédie intitulée Le Rendez-vous des Thuilleries ou le Coquet trompé. Ce premier essai sera suivi, au cours des quatre années suivantes, de cinq autres comédies, dont une en vers.

Vingt années de succès l'ont suffisamment enrichi pour lui permettre d'acquérir, en juillet 1691, une maison de 23 000 livres à porte cochère et jardin, située place de Fourcy (actuel 5e arr.), près des fossés de l'Estrapade.

Une retraite studieuse (1691-1720)

Le 21 octobre suivant, âgé de trente-neuf ans seulement, il quitte la comédiej avec une retraite de sociétaire d'un montant de 1 000 livres, à laquelle s'ajoutera, six ans plus tard, une pension de 1 500 livres octroyée par le Roi « en considération de ce qu'il [Baron] a quitté cette profession et qu'il se trouve à présent sans subsistance ». Selon l'abbé d'Allainval, repris par d'autres historiens, « le vrai motif de sa retraite était qu'il traitait d'une charge de valet de chambre de Sa Majesté, dont elle lui refusa l'agrément ». Dans une lettre adressée à sa tante Sophie de Hanovre le 1er novembre 1691, Madame Palatine, belle-sœur du roi, donne, dans un premier temps, une version assez différente de ce départ : « À propos de comédies : le meilleur comédien d'ici a démissionné. Les dévots lui ont fait peur en lui disant qu'on allait chasser tous les comédiens et que le premier qui se retirerait pouvait être assuré qu'on prendrait soin de lui. Ça me contrarie fort, parce que le gars jouait prodigieusement bien. Il s'appelle Baron. Si je n'avais pas craint de me mettre à dos les dévots, je lui aurais persuadé de rester. »

À la Comédie-Française, acte II (1720-1729)

Après vingt-neuf années de « vie privée », il reparaît sur la scène du Palais-Royal, le premier mercredi suivant le relâche de Pâques 1720, dans le rôle-titre du Cinna de Corneille, en présence de Philippe d'Orléans, régent du royaume. Madame Palatine, qui a œuvré pour ce retour et s'est fait livrer, à la mi-juin, un portrait de Baron en habit de Nicomède (aujourd'hui perdu) peint par Charles Antoine Coypel, manifeste aussitôt son enthousiasme, avant de revenir sur les circonstances de la démission du comédien :

« Baron a juste six mois de plus que moi, en novembre il aura soixante-neuf ans, mais il semble beaucoup plus jeune quand il est sur scène. Il y a vingt-huit ans, pour nous faire tous enrager, la Maintenon avait persuadé Baron de quitter le théâtre. Elle allait, disait-elle, le faire nommer valet de chambre du roi, lui obtenir des pensions considérables et assurer sa fortune. C’est ce qu’il m’a expliqué à l’époque à Fontainebleau. Je lui ai répondu tout à plat : “On vous trompe, ne vous fiez pas à la Maintenon, je connais bien le roi, jamais il ne vous prendra dans sa chambre.” Il n’a pas voulu me croire et il s’est retiré. Mais quand il a vu qu’on l’avait trompé, il a voulu réintégrer la troupe, mais la Maintenon n’a pas voulu le permettre et a obtenu que le roi lui défende expressément d’y songer. Après la mort du Roi, il n’y pensait plus du tout, et c’est la Desmares qui, voyant que plus personne ne venait les [les Comédiens-Français] voir, a eu l’idée que si Baron réintégrait la troupe, les choses iraient mieux, et elle a réussi à le persuader. Elle est venue me trouver et m’a dit que si j’acceptais d’en toucher un mot à mon fils [Philippe d'Orléans], Baron ferait son retour dans la troupe. J’en ai parlé à mon fils, qui a donné sa permission. Baron a réintégré la troupe et il réussit fort bien. »

Commence alors une seconde carrière, qui durera neuf ans, au cours desquels le vieil acteur tiendra les premiers rôles dans de nombreuses pièces du répertoire — Le Cid, Polyeucte, Horace, Rodogune, La Mort de Pompée, Le Menteur, Le Misanthrope, Amphitryon, Britannicus, Iphigénie, etc. —, dans des œuvres d'auteurs nouveaux (Houdar de La Mothe, Danchet, l'abbé Genest, Crébillon père) et dans les premiers essais dramatiques de Marivaux (Annibal) et de Voltaire (Mariamne).

Il se retire définitivement le 3 septembre 1729. Ce jour-là, il doit tenir le rôle-titre dans Venceslas de Rotrou, le même avec lequel il avait mis un terme à sa première carrière, quatre décennies plus tôt, à Fontainebleau devant Louis XIV et sa cour, mais une crise d'asthme qui lui vient alors qu'il n'a déclamé qu'une vingtaine de vers, l'empêche de continuer et il lui faut quitter la scène.

Il meurt le 22 décembre suivant, à cinq heures du soir, âgé de à soixante-seize ans. Il est inhumé, à sa demande, dans le cimetière de l'église Saint-Benoît (aujourd'hui détruite) aux côtés de Charles Perrault, qui avait été pendant treize ans son voisin place de Fourcy.

Dix jours plus tard, le mémorialiste Mathieu Marais écrit au président Bouhier : « Baron est enfin mort. C'était le Roscius de notre siècle. »o Le Mercure de France mis en vente à la fin du même mois lui consacrera une longue et élogieuse nécrologie : « Le théâtre français a perdu Baron, le plus célèbre comédien qui ait paru sur notre scène ; l'élève, le camarade de Molière, et qu'on peut appeler le Roscius de notre siècle. Jamais homme n'a eu tant, ni de si heureux talents pour plaire et pour touche

https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Baron

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Michel Baron's Timeline

1653
October 8, 1653
Saint-Sauveur - Paris, Paris, Paris, Île-de-France, France
1676
July 22, 1676
Saint-Sauveur - Paris, Paris, Paris, Île-de-France, France
1687
October 13, 1687
1729
December 22, 1729
Age 76
Saint-Benoît-le-Bétourné - Paris, Paris, Paris, Île-de-France, France
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