Monseigneur Denys Auguste Affre

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Monseigneur Denys Auguste Affre

Birthdate:
Birthplace: Saint-Rome-de-Tarn, Aveyron, Occitanie, France
Death: June 27, 1848 (54)
Paris, Paris, Île-de-France, France
Immediate Family:

Son of Jean Louis Affre and Marguerite Christine Affre

Occupation: Archevêque de Paris.
Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:
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Immediate Family

About Monseigneur Denys Auguste Affre

Denis-Auguste Affre (27 September 1793 – 27 June 1848) was Archbishop of Paris from 1840 to 1848. He was killed while trying to negotiate peace during the June Days uprising of 1848.

His cause of canonization has commenced and he is titled as a Servant of God.[1]

Life

Early life and career

Affre was born at Saint-Rome-de-Tarn, in the department of Aveyron. At the age of 14, he began to study for the priesthood at the Seminary of Saint-Sulpice, Paris, which was under the direction of his uncle, the Abbé Denis Boyer, S.S. He was an excellent student, and, while still a seminarian, soon became an instructor of dogmatic theology at the seminary in Nantes.

In 1818, he was ordained as a Catholic priest. From 1823 to 1833 he served as the Vicar General, first of the Diocese of Luçon and then of Amiens. In 1839, he was appointed as coadjutor bishop of the Diocese of Strasbourg.[2]

Affre was elevated to the post of Archbishop of Paris in 1840. Though opposed to the government of King Louis-Philippe I, he fully accepted the establishment of the French Second Republic in 1848;[3] nevertheless he took no part in politics, but devoted himself to pastoral care. He opened new parishes in the working-class neighborhoods of the city. Among them were Ménilmontant, Plaisance, Petit-Montrouge, Maison-Blanche, Petit-Gentilly, Notre-Dame de la Gare, Billancourt, Gros-Caillou.[3]

Affre was passionate in his determination to improve the study of theology in order to form clergy needed in the challenges which the Catholic Church faced at the time. He also was insistent on education as a human right. He opened a new seminary in Paris, called the St. Joseph of the Carmelites Seminary, on the site of a former Carmelite priory, and a school of theology at the Sorbonne.

Death

Affre's episcopate, however, is chiefly remembered owing to its tragic close during the insurrection of June 1848.

On 23 June 1848, faced with starvation due to plans by the French government to close the National Workshops it had recently created in order to provide work to the poor, a large segment of the citizenry began rioting, setting up barricades in the streets of Paris. The crisis led to the government's handing dictatorial powers over the nation to General Louis Eugène Cavaignac, who was determined to use all force necessary to crush the rebellion and ordered the French National Guard into Paris. Seeing the carnage caused among the civilian population caused by this campaign, Frederic Ozanam, the founder of the Society of St. Vincent de Paul, begged Affre to intervene to stop the bloodshed. The archbishop was led to believe that by his personal involvement peace might be restored between the military and the insurgents.[4]

Accordingly, on 25 June, in spite of the warning of Cavaignac, Affre mounted the barricade at the entrance to the Faubourg Saint-Antoine, bearing a green branch as sign of peace to address both sides. He had spoken only a few words, however, when the insurgents, hearing some shots and feeling that they had been betrayed, opened fire upon the National Guard. Affre fell, struck by a stray bullet. He was taken to his palace, where he died on 27 June.[4]

On the next day, the National Assembly of France issued a decree expressing its great sorrow over Affre's death, and the public funeral held on 7 July was one of the most striking public spectacles of the period. The crowd following his cortege was estimated to have numbered about 200,000 people.

Affre was buried in the Chapel of Saint-Denis in the Cathedral of Notre-Dame de Paris. His heart was removed and preserved in the chapel of the Carmelite Seminary, which he had founded. The pectoral cross which he was wearing when he was shot—seen in his portrait—is preserved by the Archdiocese of Paris as a relic.[5]

A street in the 18th arrondissement of Paris is named in his honor

Wikipedia

About Monseigneur Denys Auguste Affre (Français)

Denys Auguste Affre, né à Saint-Rome-de-Tarn (Aveyron), le 27 septembre 1793, et mort à Paris, le 27 juin 1848, fut le 126e archevêque de Paris.

Biographie

Entré à quatorze ans au séminaire de Saint-Sulpice (alors sous la direction de son oncle Pierre-Denis Boyer), il acheva brillamment ses études et fut quelque temps professeur de philosophie au séminaire de Nantes. Ordonné prêtre le 16 mai 1818, il rejoignit les sulpiciens, puis fut successivement vicaire général des diocèses de Luçon et d'Amiens (1823-1833), et évêque coadjuteur de Strasbourg en 1839.

Il ne remplit jamais cette dernière fonction, ayant été appelé entre-temps comme vicaire capitulaire de Paris (conjointement avec MM. Foret et Morille), à la mort de l’archevêque Hyacinthe-Louis de Quélen. Le 6 août 1840 à Notre-Dame de Paris, il fut sacré archevêque.

Dans l’exercice de cette charge, Denys Affre se signala par une attention passionnée pour l’amélioration des études ecclésiastiques et pour la liberté de l'enseignement. On lui doit la création de l’école des Carmes et de l’école de théologie de la Sorbonne. Soucieux de l'évangélisation du prolétariat, il ouvrit de nombreuses paroisses ouvrières, comme celles de Ménilmontant, Plaisance, Petit-Montrouge, Maison-Blanche, Petit-Gentilly, Notre-Dame de la Gare, Billancourt, Gros-Caillou ou encore Sainte-Clotilde.

Pendant les insurrections de juin 1848, il crut que sa présence près des barricades pût être un moyen de ramener la paix. Il en fit part au général Louis Eugène Cavaignac, qui le mit en garde contre les dangers qu’il courait. « Ma vie, répondit-il, a peu de valeur, je la risquerai volontiers. » Le 25 juin, les tirs ayant cessé à sa demande, il apparut sur la barricade à l’entrée du Faubourg Saint-Antoine, accompagné par M. Albert, de la Garde nationale, habillé comme un ouvrier et arborant une branche verte en signe de paix, et par Pierre Sellier, un domestique qui lui était dévoué. Ses deux vicaires généraux, Antoine Jaquemet et Jules Ravinet, futurs évêques de Nantes et de Troyes, étaient également présents sur les lieux mais auraient été séparés de lui dans la confusion générale. Dans le tableau de Jean-Jacques Champin La place de la Bastille et la barricade à l'entrée du faubourg Saint-Antoine, le 25 juin 1848, conservé au Musée Carnavalet, le peintre a représenté Monseigneur Affre s'avançant fatalement vers la barricade.

Il fut accueilli dans la stupeur, mais à peine eut-il prononcé quelques mots qu’un coup de feu relança les hostilités. On l’amena au presbytère de Saint-Antoine, et il fut ramené le lendemain à l'hôtel Chenizot au 51 rue Saint-Louis en l'Ile, devenu sa résidence depuis 1846, où il mourut le 27 juin, vers 4 h 30 du matin.

L'archevêque fut vraisemblablement touché par une balle perdue, sans qu'on ne sache avec certitude de quel côté celle-ci provenait : « on a tout lieu de croire qu'il a été victime d'un accident, et non d'un assassinat », écrivit ainsi le National. Prudent, le Journal des Débats publia ces lignes : « On dirait que par pitié pour l'humanité, Dieu a voulu cacher dans les ténèbres la main qui avait commis, ou cet épouvantable crime ou cet affreux malheur. » L'historienne française Anne Bernet, dans sa biographie consacrée à Catherine Labouré, livre un récit minutieux de cette scène tragique :

« Dans la journée du 25 juin, Frédéric Ozanam, incapable de supporter plus longtemps ce massacre fratricide, se précipite à l'archevêché, et supplie Mgr Affre, unique autorité morale unanimement respectée de la capitale d'intervenir. Bouleversé au récit que lui fait le fondateur de la Société Saint-Vincent-de-Paul, le prélat accepte de jouer les médiateurs, de tenter de négocier une trêve, ne serait-ce qu'afin de sauver quelques vies. Il se fait conduire place de la Bastille, s'avance vers la barricade qui ferme l'entrée du faubourg Saint-Antoine. En voyant surgir sous la mitraille l'archevêque en robe violette, croix d'or en sautoir, les belligérants, pareillement stupéfaits, cessent le feu. Mgr Affre marche vers les émeutiers, les mains tendues en un geste paternel. On lui ouvre le passage, on l'aide à escalader le tas d'objets hétéroclites, on l'acclame. C'est alors que la troupe s'en mêle. S'est-elle imaginé que le prélat était en danger ? A-t-elle pensé l'occasion trop belle d'enfoncer la défense adverse un instant désarmée ? Des mobiles chargent les émeutiers, qui ripostent. Soudain pris entre deux feux, Mgr Affre s'écroule, mortellement blessé. Il succombera trente-six heures plus tard. L'on ne peut imputer aux ouvriers du faubourg la mort tragique du prélat... Il n'empêche. Le drame vient de réveiller d'un coup toutes les anciennes terreurs. »

Ses dernières paroles furent une citation de l'Évangile de Jean suivie d'un appel à la paix : « Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis, que mon sang soit le dernier versé »3. Le lendemain, l'Assemblée nationale vota l'hommage suivant : « L'Assemblée nationale regarde comme un devoir de proclamer sa religieuse reconnaissance et sa profonde douleur pour le dévouement et la mort saintement héroïque de Monseigneur l'archevêque de Paris. »

Les obsèques officielles, le 7 juillet, furent un spectacle émouvant. Certaines biographies parlent de 200 000 personnes qui suivaient le cortège. Le cœur de l'archevêque fut placé dans une urne pour être gardé dans la chapelle des Carmes.

Toponymie

En novembre 1848, le village colonial de Oued Rehan (sud de Miliana), en Algérie, fut nommé Affreville en l’honneur du prélat.

À Paris, il existe depuis 1864 une rue Affre, dans le 18e arrondissement.

À Nantes, la rue Affre longe la basilique Saint-Nicolas.

On trouve également une rue Affre à Toulouse, une rue Denis-Affre à Saint-Affrique une rue Denis Affre à Millau et à Rodez, et une avenue Denis-Affre à Saint-Rome-de-Tarn.

Hommages et iconographie

À l'occasion des jubilés de la mort de Mgr Affre, des commémorations ont lieu à Saint-Rome-de-Tarn, en présence d'autorités civiles et religieuses et de la famille Affre. Les cent-cinquante ans ont été célébrés le 12 juillet 1998, entre autres, par le cardinal Jean-Marie Lustiger.

De très nombreuses médailles ont été frappées en 1848 et 1849 pour commémorer la mort tragique de l'archevêque de Paris. Le musée Carnavalet en conserve plusieurs dizaines.

Le tombeau de Mgr Affre est toujours visible à la cathédrale Notre-Dame de Paris, dans la chapelle Saint-Denis, située au Sud du chœur. Le gisant, œuvre du sculpteur Auguste-Hyacinthe Debay, représente Mgr Affre au sol, mortellement blessé.

À Affreville, une statue due au sculpteur algérois André Greck est inaugurée en juin 1948. Elle représente Mgr Affre au moment où il est frappé par la balle. Cette statue est démontée en 1964 pour être installée à Saint-Rome-de-Tarn, sa ville natale. Une plaque est d'ailleurs apposée sur sa maison natale.

La ville de Rodez abrite également une statue similaire, due au sculpteur Jean-Auguste Barre.

Au séminaire des Carmes, une stèle rend hommage à Mgr Affre, son fondateur.

Un vitrail représentant MgrAffre est visible à l'église Saint-Roch de Paris, dans la chapelle de l'Adoration7. Il est à noter qu'il n'est pas représenté dans l'action de sa mort, mais « en majesté », ce qui est rare. Dans l'église Sainte-Marguerite, un vitrail commémore sa mort, sans le représenter.

Le 3 avril 1948, pour le centenaire de sa mort, un timbre postal d'une valeur faciale de 20 francs (avec supplément de 8 francs) fut émis, le représentant.

Victor Robert, poète, reçu en 1857 une médaille en argent à l'effigie de Napoléon III de l'Académie Universelle des Arts et Manufactures, Sciences, Musique, Belles Lettres et Beaux-Arts de Paris, pour un poème à la mémoire de Mgr Affre

Wikipedia

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Monseigneur Denys Auguste Affre's Timeline

1793
September 27, 1793
Saint-Rome-de-Tarn, Aveyron, Occitanie, France
1848
June 27, 1848
Age 54
Paris, Paris, Île-de-France, France