Nikos Papatakis

public profile

Share your family tree and photos with the people you know and love

  • Build your family tree online
  • Share photos and videos
  • Smart Matching™ technology
  • Free!

Nikos Papatakis

Also Known As: "Nico Papatakis", "Νίκος Παπατάκης"
Birthdate:
Birthplace: Addis, Ababa, Ethiopia
Death: December 17, 2010 (92)
Paris 14ème, Ile de France, France
Immediate Family:

Ex-husband of Private and Anouk Aimée
Father of Private

Occupation: film director, film producer, screenwriter, actor
Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:
view all

Immediate Family

About Nikos Papatakis

In the years after the second world war, St-Germain-des-Prés, on the left bank of Paris, was a melting pot of intellectual and artistic life. One of the favourite hangouts for the existential and beatnik crowds was the basement nightclub La Rose Rouge in the Rue de Rennes. It was there that Juliette Gréco made her cabaret debut, and Les Frères Jacques performed their mixture of song, humour, dance and mime. Among the audiences were André Breton, Jean-Paul Sartre, Jacques Prévert, Boris Vian and Miles Davis. Presiding over them all was the club's charismatic owner, Nikos Papatakis, who has died aged 92. He was also renowned for his distinctive contribution to the world of film. Known as Nico to his friends, Papatakis, a self-styled subversive, was born in Addis Ababa, Ethiopia, to Greek parents. Aged 17, he joined Haile Selassie's army to fight against the Italian invasion of Ethiopia in 1935. After the defeat by Benito Mussolini's forces, Papatakis was driven into exile, first in Libya and then Greece, before arriving penniless in Paris in 1939. Papatakis is survived by Manuela and a son, Serge, from his second marriage.

• Nikos Papatakis, film director and nightclub owner, born 19 July 1918; died 17 December 2010

excerpt from Nikos Papatakis obituary

About Nikos Papatakis (Français)

In the years after the second world war, St-Germain-des-Prés, on the left bank of Paris, was a melting pot of intellectual and artistic life. One of the favourite hangouts for the existential and beatnik crowds was the basement nightclub La Rose Rouge in the Rue de Rennes. It was there that Juliette Gréco made her cabaret debut, and Les Frères Jacques performed their mixture of song, humour, dance and mime. Among the audiences were André Breton, Jean-Paul Sartre, Jacques Prévert, Boris Vian and Miles Davis. Presiding over them all was the club's charismatic owner, Nikos Papatakis, who has died aged 92. He was also renowned for his distinctive contribution to the world of film. Known as Nico to his friends, Papatakis, a self-styled subversive, was born in Addis Ababa, Ethiopia, to Greek parents. Aged 17, he joined Haile Selassie's army to fight against the Italian invasion of Ethiopia in 1935. After the defeat by Benito Mussolini's forces, Papatakis was driven into exile, first in Libya and then Greece, before arriving penniless in Paris in 1939. Papatakis is survived by Manuela and a son, Serge, from his second marriage.

• Nikos Papatakis, film director and nightclub owner, born 19 July 1918; died 17 December 2010

excerpt from Nikos Papatakis obituary

Nico Papatakis est une personnalité hors du commun.
Né en Ethiopie en 1918, il combat très jeune auprès du Négus Haïlé Sélassié,
Empereur d'Ethiopie, contre l'armée de Mussolini. Exilé, il se réfugiera au Liban, en Grèce, puis à Paris en 1939.
Il y rencontre l'ensemble des personnalités du bouillonnant Paris de l'époque :
André Breton, Jean-Paul Sartre, Jacques Prévert,
Robert Desnos, Jean Vilar et Jean Genet, dont il devient un ami proche.
De 1947 à 1954, il fonde et dirige avec l'aide de quelques amis à Paris
le mythique cabaret de "La Rose Rouge" qui lance et découvre
des personnalités comme Juliette Gréco, Marcel Marceau, Mouloudji.
Il rencontre et épouse Anouk Aimée avec qui il aura une fille.
En 1951, il produit et finance sur ses fonds propres l'unique film de son ami Jean Genet Un chant d'amour.
Ce film aujourd'hui culte restera censuré jusqu'en 1975.
En 1957 le problème de la décolonisation de l'Algérie le pousse à s'exiler à New York.
Il donne son prénom, Nico, au mannequin allemand Christa Pfäggen,
qui deviendra la célèbre égérie warholienne du Velvet Underground.
Il fait également la connaissance de John Cassavetes.
Papatakis réunit les fonds nécessaires pour l'aider à terminer Shadows et devient le co-producteur du film.
De retour à Paris il réalise son premier long métrage, Les Abysses, librement adapté des Bonnes de Genet.
Le film est sulfureux et frénétique.
Soutenu par Jacques Prévert, Jean Genet, André Breton, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir,
il fait scandale au festival de Cannes 1962 où il est qualifié par certains de film pirate et terroriste.
Son second long-métrage, Les Pâtres du désordre (I Voski tis Simforas) en 1967,
est réalisé dans la clandestinité, car son action est une critique de la société grecque à l'époque des colonels.
En 1975, il écrit et réalise Gloria Mundi, présenté en ouverture du premier Festival du Film de Paris.
Après cela, Papatakis décide d'arrêter le cinéma.
Il faudra attendre plus de dix ans pour que le cinéaste revienne sur sa décision.
En 1986, il écrit et réalise La Photo, sélectionné au Festival de Cannes 1987 à la Quinzaine des Réalisateurs.
En 1991, il écrit et réalise Les Equilibristes présenté à Venise :
Marcel Spadice, interprété par Michel Piccoli, y figure un Jean Genet époustouflant.
Nico Papatakis a publié sa biographie, Tous les désespoirs sont permis, aux éditions Fayard en 2003.
En 2005, Gloria Mundi sort enfin.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nikos_Papatakis

view all

Nikos Papatakis's Timeline

1918
July 5, 1918
Addis, Ababa, Ethiopia
2010
December 17, 2010
Age 92
Paris 14ème, Ile de France, France