Valentin Conrart

Is your surname Conrart?

Research the Conrart family

Share your family tree and photos with the people you know and love

  • Build your family tree online
  • Share photos and videos
  • Smart Matching™ technology
  • Free!

Related Projects

Valentin Conrart

Birthdate:
Birthplace: Paris, Paris, Île-de-France, France
Death: September 23, 1675 (71-72)
Paris, Paris, Île-de-France, France
Immediate Family:

Son of Jacques Conrart and Péronne Targer
Husband of Magdeleine, Muysson
Brother of Jeanne, Conrart; Marie Conrart; Jacques Conrart; Jean, Conrart and Péronne Muysson

Occupation: Huguenot, Secrétaire et conseiller du Roi, Sécrétaire perpétuel de l'Académie française
Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:

About Valentin Conrart

Individual Note

(Valentin CONRART 1603-1675) naissance: Il épouse sa cousine germaine fille de Marie CONRART Valentin Conrart est né à Paris, d'une famille de religion réformée originaire de Valenciennes, ville qui faisait alors partie des Pays-Bas espagnols. Son grand père Pierre CONRART fut décapité en 1569 à Valenciennes. Sa famille s'est réfugiée en France pour échapper aux fureurs du duc d'Albe. En 1627, il est nommé officier et secrétaire du roi, spécialisé dans les affaires de librairie. Les secrétaires du roi étaient chargés de dresser les lettres de privilèges de librairie, c'est-à-dire d'autoriser la parution d'un livre et de conférer un monopole à l'éditeur. Personnage central du monde des auteurs, Conrart joue un rôle de médiateur entre le pouvoir royal et les auteurs, et également entre les auteurs et le public grâce à son activité de publication. Dès 1629, il réunit régulièrement chez lui, une fois par semaine, des hommes de lettres : c'est ce que l'on a appelé le « cercle Conrart ». Premier secrétaire de l'Académie française de 1635 à 1675 Richelieu offre de transformer ces réunions informelles en une compagnie littéraire sous l'autorité royale : elles sont donc à l'origine de l'Académie française. Conrart est nommé en 1635 secrétaire perpétuel de cette Compagnie dontil dresse les statuts qui sont approuvés par Richelieu. Puis, le roi Louis XIII ratifie la fondation de l'Académie française, qui adopte les formes d'une société savante. Un protestant « honnête homme » Valentin Conrart est lié avec le monde protestant de Paris, notamment avec les pasteurs du temple de Charenton dont il publie les écrits. Homme de foi et pratiquant, il est toutefois modéré dans son attitude et sert même parfois d'intermédiaire entre catholiques et protestants. Il favorise un dialogue profitable aux deux parties. Il a aussi encouragé l'édition en Hollande de certains livres qui n'avaient pas l'agrément du roi en France, notamment celle des Mémoires de Philippe Duplessis-Momay. En dépit de nombreuses pressions, il n'a jamais voulu abjurer. Il contribue à la révision et à la modernisation du psautier huguenot. Les Psaumes retouchés sur l'ancienne version de Clément Marot et Théodore de Bèze, ont été publiés par ses héritiers (Charenton, 1677). Un professionnel des lettres, mais non un auteur publié de son vivant Les oeuvres de Conrart publiées de son vivant sont quasi-inexistantes. (Il n'a publié sous son nom que trois poèmes, en 1647). Il semble que ce soit de propos délibéré, dans la mesure où il considérait que son nom ne pouvait figurer dans la liste des auteurs qu'il publiait. D'ailleurs, sa réputation ne repose pas sur un modèle de notoriété fondée sur une publication imprimée. CONRART Valentin · Sexe : masculin · Profession : Littérateur · Naissance : 1603, PARIS · Autre événement : 1630 · Commentaire : Fonda en 1630 le "Cercle Conrart" berceau de l'Académie Française. · Autre événement : 1635 · Commentaire : Elu Secrétaire perpétuel de l'Académie Française. · Décès : 1675, PARIS Conrart est fils d'un homme qui étoit d'une honnête famille de Valenciennes, et qui avoit du bien; il s'étoit assez bien allié à Paris. Cet homme ne vouloit point que son fils étudiât, et est cause que Conrart ne sait point de latin. C'étoit un bourgeois austère qui ne permettoit pas à son fils de porter des jarretières ni des roses de souliers, et qui lui faisoit couper les cheveux au-dessus de l'oreille; il avoit des jarretières et des roses qu'il mettoit et ôtoit au coin de la rue. Une fois qu'il s'ajustoit ainsi, il rencontre son père tête pour tête; il y eut bien du bruit au logis: son père mort, il voulut récompenser le temps perdu. Son cousin Godeau lui donnoit quelque envie de s'appliquer aux belles-lettres; mais il n'osa jamais entreprendre le latin; il apprit de l'italien et quelque peu d'espagnol. Se sentant foible de reins pour faire parler de lui, il se mit à prêter de l'argent aux beaux-esprits, et à être leur commissionnaire: même il se chargeoit de toutes les affaires des gens de réputation de la province : cela a été à un tel point que, pour faire parler de lui en Suède, il prêta six mille livres au comte Tott, qui étoit ici sans un sou ; ce fut en 1662. Je ne sais s'il en a été payé. Ménage connoissoit ce cavalier et avoit emprunté ces deux mille écus d'un auditeur des comptes, son beau-frère; mais quand chez le notaire celui- ci vit que c'étoit pour un Suédois, il remporta son argent, et dit que Ménage étoit fou. Conrart le sut, et les lui prêta. La fantaisie d'être bel-esprit et la passion des livres le prirent à la fois. Il en a fait un assez grand amas, et je pense que c'est la seule bibliothèque du monde où il n'y ait pas un livre grec, ni même un livre latin. L'effort qu'il faisoit, la peine qu'il se donnoit, et la contention d'esprit avec laquelle il travailloit, lui envoyant tous les esprits à la tête, il lui vint une grande quantité de bourgeons; pour cela, car c'étoit une vilaine chose, il se rafraîchit tellement que ses nerfs débilités (outre qu'il est de race de goutteux) furent bien plus susceptibles de cette incommodité qu'ils n'eussent été. Il fut affligé de la goutte de bonne heure, et de bien d'autres maux, sans en être moins enluminé pour cela; en sorte que c'est un des hommes du monde qui souffre le plus. Son ambition a fait une partie de son mal; car il a cabalé la réputation de toute sa force, et il a voulu faire par imitation, ou plutôt par singerie, tout ce que les autres faisoient par génie. A-t-on fait des rondeaux et des énigmes ? il en a fait; a-t-on fait des paraphrases ? en voilà aussitôt de sa façon; du burlesque, des madrigaux, des satires même, quoiqu'il n'y ait chose au monde à laquelle il faille tant être né. Son caractère, c'est d'écrire des lettres couramment; pour cela il s'en acquittera bien, encore y aura-t-il quelque chose de forcé: mais s'il faut quelque chose de soutenu ou galant, il n'y a personne au logis. On le verra s'il imprime, car il garde copie de tout ce qu'il fait; il ne sait rien et n'a que la routine. Malleville disoit qu'il lui sembloit que Conrart allât criant par les rues: A ma belle amitié! qui en veut, qui en veut de ma belle amitié? A propos de cela, il demanda à plusieurs de ses amis des devises sur l'amitié, qu'il fit enluminer sur du vélin. Madame de Rambouillet lui en donna une dont le corps étoit une vestale, dans le temple de Vesta, qui attisoit le feu sacré, et le mot étoit _fovebo_. Elle le fit en françois, et M. de Rambouillet le tourna en latin. Conrart trouvoit sa belle-soeur de Barré fort jolie; ailleurs elle n'eût pas laissé de l'être, mais dans cette famille disgraciée c'étoit un vrai soleil. Il la vouloit traiter de haut en bas. Il vouloit qu'elle fût sous sa férule, en être le patron et la mener partout où il lui plairoit. Cette femme, qui est plus fine que lui, le laissoit dire, et en a fait après à sa mode, mais doucement toutefois, car elle a affaire à une des plus sottes familles du monde. Un jour qu'elle étoit allée par complaisance promener avec lui et Sapho, et autres beaux- esprits du Samedi, elle dit par hasard: J'ai été _norrie_. - - Il ne faut pas dire cela lui dit-il d un ton magistral, il faut dire _nourrie_. Cela l'effaroucha un peu, et comme elle n'avoit déjà aucune inclination à faire le bel-esprit, elle ne voulut pas se promener davantage avec toutes ces héroïnes. Quoique cela ne plut guère à Conrart, il ne laissa pas de continuer à tâcher de se rendre maître de cet esprit. Une fois, il lui prit fantaisie d'avoir le portrait de sa belle-soeur, car il affecte d'avoir les portraits de ses amies. Un beau matin il envoie sa femme, qui vint dire à madame de Barré que M. Conrarte_ (elle prononce ainsi à la mode de Valenciennes, d'où elle est) n'avoit pu dormir de toute la nuit, tant il avoit d'impatience d'avoir son portrait. Il fallut donc vite lui en faire faire un par le peintre qu'il nomma, par le plus cher, et il la laissa fort bien payer. Il exerce encore quelque sorte de tyrannie sur elle, car il faut qu'elle aille le voir régulièrement, et elle veut bien avoir cette complaisance pour son mari; mais en son âme elle se moque terriblement de M. le secrétaire de l'Académie. Regardez un peu quelle figure de galant! j'ai vu qu'il se faisoit les ongles en pointes, et au même temps, il s'arrachoit les poils du nez devant tout le monde: il y prétend pourtant; il est vrai qu'au prix de Chapelain il pourroit passer pour tel, au moins pour son ajustement, car il est toujours assez propre.. Selon Jean-Claude BOILLOT conseiller-maître à la Cour des comptes avant juillet 2015 : Le successeur direct de notre bon cousin Valentin fut en effet un certain Toussaint ROSE. Il était président de la Chambre des comptes (la Cour des comptes de l'époque) et, quoique bon juriste, fut un académicien nul, sans aucune production littéraire, si bien qu'à sa mort, d'OLIVET, chargé, en tant qu'historien de l'Académie, de faire son éloge funèbre, préféra démissionner de sa charge ... Curieux en outre de penser que CONRART, titulaire du fauteuil 2, avait comme voisin le plus proche, au fauteuil 1, le chancelier SEGUIER, surtout renommé pour son acharnement contre les protestants ! Que d'amabilités ont-ils du se dire, et se faire, pendant leurs presque 40 ans de vie académique commune ...* Reference: Geneanet Genealogy - SmartCopy: Jul 21 2017, 7:37:21 UTC

view all

Valentin Conrart's Timeline

1603
1603
Paris, Paris, Île-de-France, France
1675
September 23, 1675
Age 72
Paris, Paris, Île-de-France, France