Desiderius, bishop of Verdun

public profile

Desiderius, bishop of Verdun's Geni Profile

Share your family tree and photos with the people you know and love

  • Build your family tree online
  • Share photos and videos
  • Smart Matching™ technology
  • Free!

Desiderius

French: Désiré
Also Known As: "Desideratus", "Didier de Verdu", "de Dijon"
Birthdate:
Birthplace: Dijon, Côte-d'Or, France
Death: 549 (34-43)
France
Immediate Family:

Son of Gondobald, count of Lyon and unknown de Soissons
Husband of ... de Toul
Father of Salvius, count of Albi and Gondoald de Verdun, de Meaux

Occupation: Bishop of Verdun
Managed by: Private User
Last Updated:

About Desiderius, bishop of Verdun

en.WIkipedia (9 Apr 2022) Desideratus of Verdun

Desideratus or Desiderius of Verdun (French: Désiré de Verdun, also Didier; c. 480 – 8 May 554) was Bishop of Verdun in France from 529 to 554.[1] He is venerated as a Catholic saint, with his feast day on 23 August.
.
Life
Desideratus was a member of the aristocratic Gallo-Roman family of Syagrii, the son of Gundobaud of Burgundy, and the father of Saint Syagrius of Autun.[2] The name of Desideratus' wife is unknown; she is said to have been "a noble woman from Toulouse," possibly a daughter of Vandal King Gesalec. According to some sources they had four children:[2] Gondoald, Count of Meaux, Syagrius, Bishop of Autun, Didier, Duke of Toulouse, and Salvius, Bishop of Albi.
Gregory of Tours relates that the Merovingian King, Theuderic I, "had done much harm to Desideratus,"[3] and had him tortured, removed from office, and forced to flee.[2] When he returned he found that the people had been impoverished. Desideratus solicited a loan from Theuderic's son and successor Theudebert I, promising repayment when business had been restored. Theudebert loaned Desideratus seven thousand gold pieces. When Desideratus went to repay the money, Theudebert refused saying "It is enough for me that, when you asked that I should make a loan, those who were poor and in dire distress were returned to prosperity."[3]
.
Death
Desideratus "was killed by Sirivald, for reasons of rivalry and revenge. Subsequently, Desideratus's son Syagrius organized a punitive expedition in 554 to assassinate Sirivald in a villa. After murdering a first person by mistake, they returned and fulfilled their mission.[4]
References
1. Catholic Encyclopedia: Diocese of Verdun
2. Odden, Per Einar. "Den hellige Desideratus av Verdun (~480-554)". Den Katolske Kirke (in Norwegian).
3. Gregory of Tours; Thorpe, Lewis (tr.) (1974). The History of the Franks iii.34. ISBN 978-0-141-90379-8.
4. Ernest Lavisse, Histoire de France, t. II, Livre II, chap.IV La Justice, les impôts, le service militaire

Desiderius, Bishop of Verdun

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sir%C3%A9_de_Verdun

Désiré de Verdun (latin, Desideratus), ou Didier de Verdun, né vers 480, peut-être à Dijon, mort le 8 mai 554, peut-être à Verdun, est le 9e évêque de Verdun (529-554). Il est fêté le 23 août.

Sommaire
1 Sa famille
2 Biographie 2.1 Sous le règne de Thierry Ier, roi d'Austrasie
2.2 Sous le règne de Théodebert Ier, roi d'Austrasie (534-548)

Sa famille

Désiré, ou Didier, de Verdun est le fils de Gondebald de Bourgogne (440-485), un noble lyonnais et d’une jeune femme noble de Soissons. Il est le petit-fils de Latinus de Bourgogne (420-500) et de Syagria de Lyon, descendante à la fois des Syagrii, famille importante de l'aristocratie gallo-romaine de l'Antiquité tardive et de Gondebaud, roi des Burgondes, son grand-père1.

La vie de Latinus (dux Latinus Gontbado) est connue grâce à un livre d’histoire locale :

« Un certain Domitien monta sur son âne et en alla chercher à Torcieu, village à une lieue de distance. Ses vivres étant épuisés, il retourna en demander à un homme noble et puissant appelé Latinus, qui demeurait dans un lieu appelé Catonica. Ce Latinus donna son nom au village où il demeurait, et à une fontaine qui était auprès. (Ce village est aujourd'hui appelé Lagnieu.) La femme de Latinus s'appelait Syagria. Domitien se présenta à lui avec son âne, et lui demanda à acheter des vivres pour lui et pour ses compagnons qui bâtissaient un oratoire. Latinus lui dit : « Comment veux-tu que je te donne du blé, tu ressembles plus à un histrion qu'à un serviteur de Dieu. »

Latinus, qui était arien, lui demanda sa profession de foi ; Domitien la lui récita : Latinus lui dit que sa profession de foi était fausse, et il refusa de faire charger du blé sur son âne. Il y avait près de là deux anciens temples consacrés à Jupiter (mythologie) et à Saturne (mythologie) ; les hommes qui cultivaient les champs venaient en cachette y adorer ces dieux. Domitien répliqua : « Si ce que je dis est vrai, que ces temples s'écroulent. »

Alors il s'éleva un violent orage, accompagné de tonnerre et de grêle ; les temples s'écroulèrent. Latinus se réfugia dans son palais, construit avec d'énormes pierres et orné de marbre. L'orage fini, il envoya savoir ce qu'était devenu Domitien qu'il croyait tué. On le trouva sain et sauf. Latinus se repentit, fit ses excuses à Domitien de l'avoir traité de fou ; il se convertit, lui et les siens, à la foi catholique, et il donna une vigne à Domitien2. »

Désiré de Verdun se marie avec « une noble femme de Toulouse ». Il a peut-être deux enfants :
Gondoald d’Autun, ancêtre d’une partie des Mérovingiens et des Carolingiens (par les femmes).
Saint Syagre, évêque d'Autun à la fin du VIe siècle.

Biographie

Sous le règne de Thierry Ier, roi d'Austrasie[modifier]

Bien que son père soit de Lagnieu, Désiré fait des études à Dijon. Il succède à Vitonus, 8 e évêque de Verdun 502-529. Il est persécuté par Thierry Ier, roi d'Austrasie (511-534). Celui s'en prend aussi à quelques églises notamment celle de Verdun, où réside l'évêque Désiré, successeur de saint Vanne3. Toutefois, il recouvre sa liberté et son évêché4. Le roi Thierry Ier lui a pris tout son bien5.

L'évêque de Verdun, revenu d'exil après la mort du roi Thierry en 534, trouve sa ville en plein déclin économique6. À la fin de l’Empire romain et du temps des Mérovingiens et des Carolingiens, Verdun est pourtant une ville très active pour le négoce.

Sous le règne de Théodebert Ier, roi d'Austrasie (534-548)[modifier]

L’Austrasie. Désiré de Verdun est sauvé de la misère par Théodebert Ier7, qui vient de se marier avec Deoteria, issue de l'aristocratie gallo-romaine d'Auvergne. Comme Désiré voit ses citoyens dans une grande pauvreté, il obtient un prêt du roi Théodebert Ier, roi des Francs, régnant sur la partie orientale du royaume (future Austrasie), offrant de le rendre avec intérêt. Le roi lui envoie sept mille sous d'or que l'évêque distribue aux citoyens. Ils en font commerce et s'enrichissent. L'évêque offre ensuite au roi de lui rendre cet argent ; mais le roi dit « qu'il n'en a pas besoin et qu'il suffisoit qu'on en eût soulagé la pauvreté de cette ville5 ». Grégoire de Tours rapporte ces faits et en déduit que le prêt-de-commerce, considéré parfois comme usure est regardé à cette époque comme un contrat légitime. En réalité, s’il est là encore défendu par l’Église de prêter à intérêt, il est permis, de l'aveu de tout le monde, d'emprunter de cette manière dans le cas de nécessité.

Désiré de Verdun participe au Concile de Clermont, tenu en 535 à Clermont-en-Auvergne, par les évêques Flavius de Reims, Hespérius de Metz, Césaire d'Arles, et plusieurs autres. Il défend de célébrer les saints mystères dans les oratoires aux principales fêtes, Pâques, Noël et la Pentecôte. Il faut, dit le texte, que les clercs de ces oratoires, ainsi que les principaux citoyens, viennent en ces jours à la basilique épiscopale ; toutefois cet ordre ne concerne point les prêtres et les diacres régulièrement établis dans des titres, soit à la ville, soit dans les paroisses rurales8.

Au Ve concile d'Orléans de 549, auquel il assiste, il est dit qu'un païen ou un hérétique qui voudrait tirer ses esclaves de l'asile, devra faire prêter le serment par un catholique9. Il est dit aussi, en ces règlements, qu'on donnera aux détenus la nourriture sur les fonds de l'église. Car alors ces malheureux n'avaient guère d'autre ressource que la charité publique. On pourvoira également aux besoins des lépreux10.

On voit encore dans le jardin de l'abbaye de Saint-Vannes une grande tombe, sous laquelle sont enterrée huit des plus anciens évêques de Verdun11. Son successeur, Airy de Verdun a été ordonné prêtre par lui. Il devient évêque à sa mort.

Notes et références
1.Christian Settipani, Les Ancêtres de Charlemagne, 1989
2.Recherches historiques sur le département de l'Ain. 5 vols, par Antoine Charles N. Lateyssonnière, p.144.
3.Clouet, Histoire ecclésiastique de la province de Trèves, p. 409.
4.Clouet,op. cit. p. 868.
5.Histoire ecclésiastique augmentée de quatre livres (les CI, CII, CIII et CIV ..., par Claude Fleury, L. Vidal de Capestang, p.617.
6.Gianna Gobbi, Revue d'histoire Ecclésiastique - Université catholique de Louvain (1835-1969), 1985, p. 462
7.Histoire ecclésiastique des Francs Par Gregory, Joseph Gaudet, Nicolas Taranne, Société de l'histoire de France, p.34
8. Histoire ecclésiastique de la province de Trèves, par Clouet, p.274.
9. Histoire ecclésiastique de la province de Trèves, par Clouet, p. 561.
10. Histoire ecclésiastique de la province de Trèves - Page 546 de Clouet - 1851.
11. Bibliothèque sacrée, ou Dictionnaire universel historique, dogmatique ..., par Charles Louis Richard, 298

view all

Desiderius, bishop of Verdun's Timeline

510
510
Dijon, Côte-d'Or, France
540
540
Dijon, Côte-d'Or, Bourgogne-Franche-Comté, France
549
549
Age 39
France
550
550
????