Nikolai Alexandrovich Apouchtine

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https://ru.wikipedia.org/wiki/Апухтин,_Николай_Александрович_(полковник)

Апухтин Николай Александрович

Даты жизни: 21.08.1889-15.01.1938

родился 21 авг. 1889. Пажеский корпус. Офицер л.-гв. 4-го стрелкового полка. Георгиевский кавалер. Полковник. В эмиграции в Германии, к 1 окт. 1921 член Общества взаимопомощи офицеров бывших Российских армии и флота, затем во Франции. Ум. 15 янв. 1938 в Париже. Жена Надежда Дмитриевна (ур. Попова, по 1 браку Каткова; 15 янв. 1895 — 2 янв. 1972 там же), сын Сергей (28 янв. 1925 — 1988 там же), мать (?) Варвара Петровна (ур. Арапова; 16 июля 1868 — 29 фев. 1936 там же).

Biography D'après "Société et Noblesse Russe", tome 2, pge, référence 127, de D. Schakhovskoy :

Page de sa majesté, il entra en 1908 comme sous-lieutenant au bataillon des tirailleurs de la famille impériale. De 1911 à 1914, il fut affecté au Ministère des Finances et réintégra son régiment en 1914. Il fut grièvement blessé le 15 juin 1916 sur les rives de Stokhod et fut amputé de son bras droit. Il fut Chevalier de Saint Georges de 4ème classe.

D'après les souvenirs d'Olga Alexandrovna Apoukhtine, sa soeur :

"C'est mon frère ainé Nicolas qui a été le parrain d'Olga, ma fille. Il avait été très grièvement blessé durant l'été 1916 lorsque les Russes, avec la garde bien recomplétée avec deux officiers dans chaque compagnie, avaient attaqué les Allemands pour soulager la France des dernières et horribles attaques à Verdun. Beaucoup, énormément de jeunes, brillants et enthousiastes ont été tués lors de cette terrible attaque du 15 juillet 1916. Nicolas était tombé après avoir reçu une balle dans la tête, une dans le côté gauche et tout un paquet dans sa main gauche. Son ordonnance, un garçon de 19 ans, l'avait retrouvé évanoui, l'avait mis dans une brouette et l'avait trainé dans les hôpitaux de campagne. Mais lorsque les infirmières prenaient son pouls, elles disaient qu'il n'y avait rien à faire et qu'il allait mourir. Mais le brave petit soldat continuait sa tournée pour sauver son officier et ainsi est-il arrivé jusqu'à un hôpital anglais détaché en Russie. Le chirurgien anglais s'est intéressé à ce cas absolument impossible. il a aussitôt fait l'amputation du bras et lui a injecté un sérum pour arrêter l'hémorragie, sérum qui n'existait pas chez les Russes. Ainsi opéré, il fallait le descendre dans un abri car les avions allemands bombardaient les hôpitaux en dépit des grandes croix rouges. Mais Nicolas n'avait pas permis qu'on le descende et aucune balle ne le toucha bien que la tente fut tout percée. Sa compagnie ayant pu s'emparer de mitrailleuses de l'ennemi, Nicolas reçut la Croix de Saint Georges, la plus haute récompense de cette guerre.