Louis XIII le Juste, roi de France et Navarre

How are you related to Louis XIII le Juste, roi de France et Navarre?

Connect to the World Family Tree to find out

Louis XIII le Juste, roi de France et Navarre's Geni Profile

Share your family tree and photos with the people you know and love

  • Build your family tree online
  • Share photos and videos
  • Smart Matching™ technology
  • Free!

Louis XIII 'le Juste' de Bourbon, roi de France et Navarre

Also Known As: "France /Louis/", "Known as The Just", "крал Луи XIII Бурбонски"
Birthdate:
Birthplace: Château de Fontainebleau, France
Death: May 14, 1643 (41)
Germain-en-Laye, Saint Germain En Laye, Yvelines, Île-de-France, France
Place of Burial: St. Denis Basillica, Saint-Denis, Île-de-France, France
Immediate Family:

Son of Henry IV the Great, king of France and Marie de'Medici, queen consort of France & Navarre
Husband of Anne of Austria
Father of Louis XIV "le Grand" roi de France et Navarre and Philippe I de Bourbon, Fils de France, duc d’Orléans
Brother of Isabel de Francia, reina consorte de España; Christine of France; N de Bourbon, "Monsieur d'Orléans", duc d'Orléans; Gaston de Bourbon, duc d'Orléans and Henrietta Maria of France, Queen consort of England, Scotland and Ireland
Half brother of Antonin; Jean Moundine; Hervé Borré; N.N. de Montmorency; Gédéon Imber and 10 others

Occupation: King LOUIS XIII "le Juste" of France and Navarre (1610-43), *Fontainebleau 27.9.1601, +St.Germain-en-Laye 14.5.1643, bur St.Denis, King of France Apr 1617 -, Roi de France (1610-1643), King of France and Navarre 1610-1643, Roi de France, King of France
Managed by: Henn Sarv
Last Updated:

About Louis XIII le Juste, roi de France et Navarre

LOUIS II KING OF NAVARRE also known as LOUIS XIII KING OF FRANCE also known as CO-PRINCE OF ANDORRA

Predecessor: Henry IV and III
Successor Louis XIV

  • King of Navarre: Reign 1610 – 1620

Predecessor: Henry IV and III
Successor: French annexation

http://en.wikipedia.org/wiki/Louis_XIII_of_France (open link for English version)

Louis XIII (27 septembre 1601, Fontainebleau-14 mai 1643, Saint-Germain-en-Laye), roi de France et de Navarre (1610-1643). Il est le fils d'Henri IV et de Marie de Médicis et le père de Louis XIV.

Son règne est marqué par l'abaissement des Grands et des protestants, ainsi que par la lutte contre la maison de Habsbourg. L'image de ce roi est inséparable de celle de son principal ministre, le cardinal de Richelieu, son soutien indéfectible dans le redressement de la monarchie française.

Sommaire

1 Biographie

1.1 Enfance

1.2 Conflits du règne

1.3 Œuvre politique

1.4 Personnalité ambiguë

1.4.1 Un roi-guerrier

1.4.2 Un roi-religieux

1.4.3 Une sexualité ambiguë

1.5 La succession du roi

2 Cinéma

3 Bibliographie

4 Article connexe

5 Liens externes

6 Notes et références

Biographie

Enfance

Louis XIII nous est assez bien connu grâce au journal qu'a laissé son médecin, Jean Héroard. Tous les détails de sa santé et de sa vie intime y sont notés.

Louis XIII grandit avec ses frères et sœurs au château de Saint-Germain-en-Laye. Il est élevé à côté des bâtards de son père, dans une atmosphère assez sobre. Le futur roi en conçut une grande aversion pour le désordre et la dépravation. Le dauphin Louis ne quitta Saint-Germain, qu'en 1609. Il partit alors vivre au Louvre au côté de son père pour y apprendre son futur rôle de roi.

Le jeune roi reçoit une éducation assez superficielle de la part de son précepteur, Gilles de Souvré. Peu intéressé par le latin et les lettres, le jeune roi est plutôt passionné de chasse et de musique (il composa plusieurs ballets). Louis XIII se révèle aussi excellent dessinateur et bon cavalier, grâce à l'enseignement de son sous-gouverneur, Antoine de Pluvinel. Mais, comme en témoigne son bégaiement, il est timide et manque de confiance en lui.

A la mort d'Henri IV en 1610, Louis XIII monte sur le trône. Il n'a que 9 ans. Le pouvoir est alors assuré par sa mère Marie de Médicis, qui gouverne le royaume comme régente. La majorité du roi est proclamée en 1614, mais Marie déclare que Louis est « trop faible de corps et d'esprit » pour assumer les devoirs de sa charge ; elle l'écarte du Conseil et laisse gouverner ses favoris Concino Concini et Léonora Galigaï qui accaparent les plus hautes charges de l'État.

Traumatisé par la mort brutale d'un père qu'il chérissait, le petit roi n'eut pas une enfance joyeuse. Tout d'abord, il ne trouva aucun substitut à l'amour paternel auprès de sa mère Marie de Médicis, qui le considérait comme quantité négligeable. Louis se renferma assez vite sur lui-même. Par ailleurs, le mépris des favoris italiens à son égard accrut son mal-être. En grandissant, Louis XIII devint un être taciturne et ombrageux.

Il y avait pourtant en Louis XIII, à côté de tous ses défauts, des instincts de roi dignes de son père Henri IV et il s'indignait de voir Concini, un étranger incapable selon lui, usurper le gouvernement de son État, tandis qu'on le reléguait dans un coin du Louvre. Il souffrait encore d'une autre blessure plus secrète et plus vive. Marie de Médicis avait trop laissé paraître la préférence qu'elle éprouvait pour son troisième fils, Gaston, duc d'Anjou, puis duc d'Orléans (à la mort du second fils, Nicolas, duc d'Orléans, né en 1604, chéri par le petit roi, mort dès 1611), qui était, en effet, un très gracieux et aimable enfant.

La régence de Marie de Médicis se révéla catastrophique. La très mauvaise gestion des affaires de la reine entraîna de graves troubles dans le royaume et créa chez le petit roi un très lourd sentiment d'amertume. Le 21 novembre 1615 à Bordeaux, Marie de Médicis, maria le roi à Anne d'Autriche, infante d'Espagne. Pour Louis, c'est une humiliation de plus, car, conformément au souvenir de son père, il ne voit en Anne qu'une Espagnole et par conséquent une ennemie. Le roi, qui n'a que quatorze ans, ne consomma pas son mariage. Il fallut attendre quatre ans pour que le roi, poussé par le duc de Luynes, partageât le lit de la reine, son épouse.

Conflits du règne

Louis XIII (1622), par DumonstierC'est par un coup de force, le 24 avril 1617, que Louis XIII accède au pouvoir en ordonnant l'assassinat du favori de sa mère, Concino Concini. Il exile Marie de Médicis à Blois et prend enfin sa place de roi. Dans la réalité Louis XIII a remplacé Concini par son propre favori, Charles d'Albert, duc de Luynes. Il est vrai que très rapidement Luynes accumule les titres et les fortunes. Son avancement crée des mécontentements, d'autant que le favori du roi est un très mauvais homme d'État.

En 1619, la reine-mère s'échappe du château de Blois et lève une armée contre son fils qui choisit de se réconcilier avec elle, lors du Traité d'Angoulême le 30 avril 1619, et lui cède les villes d'Angers et de Chinon, mais lui interdit de revenir au conseil. En 1620, Marie de Médicis déclenche une guerre civile qui se conclut par sa défaite totale à la bataille des Ponts-de-Cé le 7 avril 1620, où le roi commande personnellement. Par crainte de voir sa mère poursuivre des complots, le roi accepte son retour à la cour de France, et se réconcilie avec elle sous l’influence de Richelieu.

À peine la paix faite, le roi se rend à Pau en Navarre, dont il est le souverain, pour y rétablir le culte catholique interdit par les protestants depuis un demi-siècle. Dès lors, il entend mettre fin aux privilèges politiques dont bénéficient les protestants depuis les guerres de religions. De 1620 à 1628 (siège de La Rochelle), il mène une politique de rétablissement de l'autorité militaire de l'État.

Il mène une première campagne contre les protestants en 1621 et permet la prise de Saint-Jean-d'Angély, mais il échoue devant Montauban en grande partie du fait de l'incompétence de Luynes. Celui-ci meurt de la scarlatine durant le siège de Monheurt, alors qu'il était déjà tombé en disgrâce.

Le duc de Rohan défend Montauban puis Montpellier contre les troupes de Louis XIII. Finalement un accord est conclu entre les deux parties, le 19 octobre 1622 : Louis XIII signe l'Édit de Montpellier confirmant l'Édit de Nantes. Extension de la liberté d'exercice de culte des Protestants. Diminution du nombre de leur places de sûreté à deux (La Rochelle et Montauban).

Louis XIII, décidé à participer davantage aux affaires de l’État et de se lier à un seul ministre, gouverne avec Brûlart de Sillery et son fils, le marquis de Puisieux, ainsi qu’avec La Vieuville qui furent vite disgraciés pour incompétence.

En 1624, Marie de Médicis parvient à faire entrer le cardinal de Richelieu au conseil du roi, prélat qui a été le représentant du clergé aux États généraux de 1614 et ministre du gouvernement Concini. La plupart des historiens mettent en évidence l'étroitesse des relations entre Louis XIII et Richelieu qui écrivit : « Je soumets cette pensée comme toutes les autres à votre majesté » pour signifier au roi qu'il ne tenterait jamais de gouverner à sa place.

Les deux hommes partagent une même conception de la grandeur de la France et des priorités qui s’imposent dans le domaine politique. Mais le Cardinal, beaucoup plus posé et responsable, semblait respecter beaucoup plus la fonction que l'homme (Voir: Mém. de Richelieu, en 9 Vol. Paris, 1790-1793.)

Le programme politique de Richelieu se décline de plusieurs manières : l'abaissement des grands féodaux, la rationalisation du système administratif et la lutte contre la maison de Habsbourg à l'extérieur.

Louis XIII et Richelieu, victorieux devant La RochelleOn a souvent dit que Richelieu avait combattu les protestants à l'intérieur de façon planifiée. C'est encore une erreur : toutes les guerres contre les huguenots ont été déclenchées par le soulèvement d'un de leurs chefs (duc de Rohan, prince de Soubise). Même le siège de la Rochelle n'était sans doute pas souhaité jusqu’à ce que Rohan déclenche les hostilités.

La reddition de cette dernière ville, après un très long siège qui s'achève en 1628, est suivie de la promulgation de l’édit de grâce d’Alès (28 juin 1629), interdisant les assemblées politiques et supprimant les places de sûreté protestantes, mais maintenant la liberté de culte dans tout le royaume sauf à Paris.

Louis XIII doit faire face ensuite à l’hostilité d’une partie de la famille royale à l'égard de Richelieu. La journée des Dupes (10 novembre 1630), pendant laquelle la cour croit le cardinal congédié, à la suite d’une violente altercation entre le roi et la reine-mère, se termine par l'exil de la reine-mère à Moulins (le roi ne la revit plus jamais), l'emprisonnement du chancelier Michel de Marillac et l'exécution du frère de celui-ci, le maréchal de Marillac, pour des motifs fallacieux.

Voulant rabaisser l'orgueil des grands du royaume, le roi se montre inflexible à plusieurs reprises lors de l'exécution du comte de Montmorency-Bouteville pour avoir violé l'interdiction des duels et lors de l'exécution du duc de Montmorency pour révolte. La légende qui fait de Louis XIII un fantoche soumis à Richelieu a pour origine le refus de nombre de contemporains de donner au roi le crédit des nombreuses exécutions qui eurent lieu sous son règne.

Louis XIII doit mater plusieurs révoltes organisées par Gaston d'Orléans et faire enfermer nombre de ses demi-frères comme le duc de Vendôme. Conscient des dilemmes qui agitent le roi, Pierre Corneille lui dédie plusieurs répliques du Cid.

C'est pour avoir les enfants de la noblesse trop souvent rebelle réunis non loin de Paris que Louis XIII crée en 1638 le Collège de Juilly par lettres patentes. Il espérait apprendre à ces enfants l'amour de leur Roi dans un lieu où il pourrait les visiter souvent.

L'attention du roi est, à partir de 1631, obnubilée par la guerre de Trente Ans. Depuis la mort de son père, la guerre contre l'Espagne a été à chaque fois reportée. Le redressement de la France par Richelieu amène l'accroissement des tensions franco-espagnoles. Pendant plusieurs années, les deux pays se contentent d'une guerre froide (passage du pas de Suse et Guerre de Succession de Mantoue). L'année 1635 marque un véritable tournant : la France déclare la guerre ouverte à l'Espagne. Désormais, jusqu’à la fin du règne, le roi est engagé dans une terrible guerre durant laquelle il commande plusieurs fois personnellement (siège de Corbie). Après quelques années difficiles, l'armée française vient peu à peu à bout de l'armée espagnole.

Œuvre politique

Portrait posthume de Louis XIII

école de Philippe de Champaigne, 1647Roi réellement soucieux du bien-être de son peuple, Louis XIII est à l'origine de l'édit qui fait obligation aux évêques d'octroyer une rémunération aux officiers du culte. Il aide également Saint Vincent de Paul à fonder une congrégation religieuse dont le but est de venir en aide aux plus pauvres, il achève la construction du pont Neuf, fait creuser le canal de Briare et crée le premier office de recensement des chômeurs et invalides.

Il permet également le retour de l'école des Jésuites de Clermont à Paris et ouvre celle-ci aux fils de la bourgeoisie.

Il est à l'origine de la création du corps des Intendants qui remplacent les baillis et sénéchaux dans l'administration du territoire, et c'est également sous son règne qu'est frappé le premier Louis d'or.

Les difficultés qu'il rencontre en 1638, ainsi que son tempérament très pieux l'amènent à placer la France sous la protection de la Vierge Marie. Il rédige aussi, avec son confesseur, le père Nicolas Caussin, un livre de prières.

Sur le plan territorial, la France s'agrandit considérablement sous son règne. Le Béarn et la Navarre sont rattachés à la couronne tandis que les protestants cessent de former un « État dans l'État ». La Catalogne en révolte contre l'Espagne est annexée à la France, de même que l'ensemble de la Savoie et du Piémont, ainsi que la ville de Casale Monferrat. Perpignan et le Roussillon sont également annexés à la France. Au nord, une grande partie du Hainaut est conquise avec la prise d'Arras. À l'est, la Lorraine est intégralement occupée par les troupes françaises. Enfin, le roi subventionne les expéditions de Champlain au Canada et favorise le développement de la Nouvelle-France. Il écrit par la suite des articles militaires pour la Gazette de Théophraste Renaudot.

Louis XIII n'est pas un roi mécène, il subventionne surtout des œuvres de charité et des édifices religieux. La seule statue à son effigie fut fondue à la Révolution. Il a cependant protégé le peintre Georges de La Tour et promulgué plusieurs édits en faveur des troupes de théâtre.

Il autorise aussi, pour la France, la Traite négrière en 1642[1].

Sa relation avec Richelieu est assez complexe et a sans doute évolué avec le temps vers une affection réelle. Il est l'auteur de cet éloge sur le cardinal : « Le cardinal de Richelieu est le plus grand serviteur que la France ait eu ». À la mort du cardinal, le roi décide de se réconcilier avec certains des anciens conspirateurs comme son demi-frère, César de Vendôme et ses fils, le duc de Mercœur et le duc de Beaufort, mais il ne nomme pas de nouveau premier ministre et continue à faire la politique du Cardinal. Il fait entrer au conseil d'État un de ses proches collaborateurs, le Cardinal Mazarin qui prit vite la place de Richelieu auprès du Roi. La preuve en est que, quelques mois plus tard, lorsque le secrétaire d'État à la guerre, Sublet de Noyers démissionne, le roi nomme pour le remplacer un des protégés de Mazarin, Michel Le Tellier.

Personnalité ambiguë

Un roi-guerrier

Louis XIII est un roi-soldat comme son père. Depuis toujours, il est passionné par les chevaux et par les armes. Excellent cavalier, il se trouve fréquemment sur les champs de bataille, où il montre un grand courage. En temps de paix, la chasse est son passe-temps favori. Il ne craint pas de dormir sur de la paille, quand ses chevauchées l'emmènent loin de la ville.

Un roi-religieux

Louis XIII est aussi un homme très pieux, profondément catholique. S'il est tolérant envers les protestants, c'est par respect du travail de réconciliation accompli par son père. Marie de Médicis a tout de même veillé à ce que son fils reçoive une éducation catholique sévère. Louis XIII a horreur du péché. C'est pour lui une obsession. Le roi répugne aux superfluités de la vie.

En fait, il paraissait faire preuve plus de religiosité que de religion.

Une sexualité ambiguë

Une misogynie avouée : son rejet des vanités entraîna chez lui une grande méfiance des courtisans en général et, surtout, des femmes qu'il considère comme frivoles et vicieuses. Il vise ainsi une réputation d'austérité.

Une homophilie avouée : Louis XIII eut un certain nombre de favoris (dans l'ordre : le duc de Luynes, le marquis de Toiras, Baradas, le duc de Saint-Simon et marquis de Cinq-Mars).

Les sources à cet égard sont Gédéon Tallemant des Réaux (principale source), chroniqueur assez hostile à Richelieu mais aussi Ménage et Saint-Simon. Depuis, quelques historiens ont examiné la thèse de la possible bisexualité de Louis XIII mais aucun n'a apporté de preuves tangibles permettant de corroborer cette thèse. Les récits de Tallemant des Réaux étant pour l'essentiel constitués de témoignages de seconde, voire de troisième main, ce dont l'auteur ne se cache pas. Cependant Tallemant, qui bien évidemment n'assistait pas aux scènes en question, donne de telles précisions sur ces relations (notamment avec Cinq-Mars) qu'il apparait difficile de les sous-estimer. En fait cette homosexualité fut surtout niée pour des questions de bienséance et comme nuisible à l'image de la France et de son Roi.

Par ailleurs, on connaît du roi deux liaisons féminines, mais toutes deux platoniques : l'une avec Marie de Hautefort, future duchesse d'Halluin, l'autre avec Louise de La Fayette, avec laquelle il voulut se retirer à Versailles.

La succession du roi

Le souci majeur de Louis XIII a été, durant son règne, la très longue absence d'un héritier mâle. D'une santé médiocre et secoué par de violentes maladies, le roi a manqué à maintes reprises de mourir. Le fait que le roi puisse subitement mourir sans héritier a entretenu chez les prétendants au trône de grandes espérances (Gaston d'Orléans, le comte de Soissons, le comte de Moret...). La très difficile relation qu'entretenait le roi avec la reine agrandissait les espoirs de ces princes, qui toujours mêlés à des complots, espéraient bien que le roi n'ait jamais d'héritiers.

La plupart des historiens et des romanciers qui soutiennent la thèse d'une non consommation du mariage de Louis XIII et Anne d'Autriche avant la naissance de Louis XIV oublient que la reine fit trois fausses couches, dont l'une fut accidentelle.

En 1626, la reine, poussée par la duchesse de Chevreuse, participe au complot du comte de Chalais, ayant pour but d'assassiner le roi. À partir de cette date, le couple vit séparé. À partir du début de l'implication de la France dans la guerre de Trente Ans, Anne d'Autriche tente de renseigner secrètement l'Espagne sur les dispositions militaires et politiques françaises (bien qu'elle soit tenue à l'écart de toutes les décisions du Roi). La trahison est découverte et on parle un moment de divorce et de répudiation, mais l'affaire est finalement étouffée par le roi lui-même qui est trop pieux pour y penser sérieusement.

À la même époque, le roi est dans une position délicate au niveau international, puisqu'il se retrouve en conflit avec deux rois catholiques : Ferdinand III du Saint-Empire et Philippe IV d'Espagne et allié du protestant Gustave II Adolphe de Suède.

Dans ce contexte difficile, le dauphin, futur Louis XIV, né en 1638 après 23 ans de mariage, alors que le roi et la reine ont 36 ans, est surnommé « l'enfant du miracle ». Les mémorialistes diffèrent sur l'attitude du roi à l'égard de son héritier : Tallemant des Réaux nous dit que le roi considéra son fils d'un œil froid, puis se retira. Tous les autres mémorialistes, dont l'ambassadeur de Venise Contarini qui était présent, nous disent que le roi tomba à genoux devant son fils et l'embrassa.

Louis XIII et Anne d'Autriche eurent même en 1640 un second fils, Philippe, futur duc d'Orléans. Toutefois, juste avant de mourir, Louis XIII rédige un testament visant à limiter les prérogatives de sa femme dont la loi impose qu'elle soit nommé Régente à sa mort. Anne d'Autriche n'en tint pas compte et fit casser ce testament dès qu'elle en eut connaissance.

Après six semaines de terribles coliques et vomissements, Louis XIII meurt le 14 mai 1643 (il meurt 33 ans jour pour jour après son père Henri IV, assassiné le 14 mai 1610), à 42 ans, d'un mal aujourd'hui identifié comme la maladie de Crohn. Il est toutefois probable que cette maladie chronique ne fit que l'affaiblir et que le coup de grâce lui est donné par son médecin, Bouvard, qui laisse le bilan de trente-quatre saignées, mille deux cents lavements et deux cent cinquante purges pratiquées sur le roi dans les deux dernières années de sa vie.

Son corps est porté à la Basilique Saint-Denis sans aucune cérémonie, selon son propre désir : en effet, il ne voulut pas accabler son peuple par une dépense excessive et inutile.


http://en.wikipedia.org/wiki/Louis_XIII_of_France---------

Born at the Château de Fontainebleau, Louis XIII was the eldest child of Henry IV of France (1589–1610) and Marie de' Medici. His father was the first Bourbon King of France, having succeeded his ninth cousin, Henry III of France (1574–89), in application of the Salic law. Louis XIII's paternal grandparents were Antoine de Bourbon, Duke of Vendome and Jeanne d'Albret, Queen of Navarre; his maternal grandparents were Francesco I de' Medici, Grand Duke of Tuscany and Johanna, archduchess of Austria.

Monarchical Styles of

King Louis XIII

Par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre

Reference style His Most Christian Majesty

Spoken style Your Most Christian Majesty

Alternative style Monsieur Le Roi

Louis XIII ascended to the throne in 1610, at the age of eight and a half, upon the assassination of his father. His mother acted as Regent until Louis XIII came of age at thirteen, but she clung to power unofficially until in frustration he took the reins of government into his own hands at the age of fifteen. The assassination of Concino Concini (April 24, 1617), who had greatly influenced Marie's policymaking, and Marie's own exile to Blois, removed her from power. Louis then came into his own as ruler of France. He filled his court with loyal friends and sidelined those who remained loyal to his mother. Under Louis XIII's rule, the Bourbon Dynasty sustained itself effectively on the throne that Henry IV had recently secured; but the question of freedom of religion continued to haunt the country.

The brilliant and energetic Cardinal Richelieu played a major role in Louis XIII's administration from 1624, decisively shaping the destiny of France for the next 18 years. As a result of Richelieu's work, Louis XIII became one of the first exemplars of an absolute monarch. Under Louis XIII the Hapsburgs were humiliated, the French nobility was firmly kept in line behind their King, and the political and military privileges granted to the Huguenots by his father were retracted (while their religious freedoms were maintained). Furthermore, Louis XIII had the port of Le Havre modernized and built up a powerful navy. Unfortunately time and circumstances never permitted King and Cardinal to attend to the administrative reforms (particularly of France's tax system) which were urgently needed.

The King also worked to reverse the trend of promising French artists to leave for Italy to work and study. Louis XIII commissioned the great artists Nicolas Poussin and Philippe de Champaigne to decorate the Louvre. In foreign matters, Louis XIII organized the development and administration of New France, expanding the settlement of New France westward along the Saint Lawrence River from Quebec City to Montreal.

On November 9, 1615, aged only 14, Louis XIII was married to a Hapsburg Princess, Anne of Austria (1601–66), daughter of King Philip III of Spain (1578–1621). This marriage followed a tradition of cementing military and political alliances between the Catholic powers of France and Spain with royal marriages. The tradition went back to the marriage of King Philip II of Spain with the French princess, Élisabeth de Valois, the daughter of King Henry II of France, in 1559 as part of the Peace of Cateau-Cambrésis. Their sexual relationship did not begin (other than the consummation of the wedding) until 1619 (when he was 18). The marriage, like many Bourbon-Habsburg relationships, was only briefly happy, and the King's duties often kept them apart. After 23 years of marriage and four miscarriages, Anne finally gave birth to a son in 1638. There is no evidence whether Louis had lovers, but persistent rumours insinuated that the King may have been homosexual or bisexual. Tallemant des Réaux, in his Historiettes, gives quite explicit (but second hand) descriptions of what happened in the king's bed. Though Richelieu was firmly in charge of French policies, the King's favorites left their mark on the reign. The first was the Duc de Luynes, 23 years his senior, who was the boy's closest adult friend and adviser at the outset of his reign. The last of the King's favorites (1639–42) was the much younger Marquis de Cinq-Mars, who was executed for conspiring with the Spanish enemy in time of war. Louis XIII's penitentiary in 1637 was the Jesuit Nicolas Caussin, who was, because of his rigorous stance against attrition, was exiled to Quimper by Richelieu.

House of Bourbon

Henri IV

Sister

Catherine of Navarre, Duchess of Lorraine

Children

Louis XIII

Elisabeth, Queen of Spain

Christine Marie, Duchess of Savoy

Nicholas Henri

Gaston, Duke of Orléans

Henriette-Marie, Queen of England and Scotland

Louis XIII

Children

Louis XIV

Philippe, Duke of Orléans

Louis XIV

Children

Louis, Dauphin

Marie-Anne

Marie-Therèse

Philippe-Charles, Duc d'Anjou

Louis-François, Duc d'Anjou

Grandchildren

Louis, Dauphin

King Felipe V of Spain

Charles, Duke of Berry

Great Grandchildren

Louis, Dauphin

Louis XV

Louis XV

Children

Louise-Elisabeth, Duchess of Parma

Madame Henriette

Louis, Dauphin

Madame Marie Adélaïde

Madame Victoire

Madame Sophie

Madame Louise

Grandchildren

Marie Clotilde, Queen of Sardinia

Louis XVI

Louis XVIII

Charles X

Madame Élisabeth

Louis XVI

Children

Marie-Thérèse-Charlotte, Duchess of Angouleme

Louis-Joseph, Dauphin

Louis XVII

Sophie-Beatrix

Louis XVII

Louis XVIII

Charles X

Children

Louis XIX

Charles, Duke of Berry

Grandchildren

Henri V

Louise, Duchess of Parma

After Louis XIII's death in 1643, his wife Anne acted as regent for their four-year-old son, Louis XIV of France (1638–1715).

------------------------------------------------------------------------------

Louis XIII, Roi de France (1)

M, #101174, b. 27 September 1601, d. 14 May 1643

Last Edited=6 Dec 2009

Consanguinity Index=0.19%

Louis XIII, Roi de France was born on 27 September 1601 at Fontainebleau, Île-de-France, France. (4)

He was the son of Henri IV, Roi de France and Marie de Medici. (1), (4)

He married Ana Maria Maurica von Habsburg, Princesa de España, daughter of Felipe III von Habsburg, Rey de España and Margarete Erzherzogin von Österreich, on 24 November 1615 at Bordeaux, Dauphine, France. (4)

He died on 14 May 1643 at age 41 at Saint-Germain-en-Laye, Île-de-France, France. (4) He was buried at Saint-Denis, Île-de-France, France. (4)

Louis XIII, Roi de France also went by the nick-name of Louis 'le Juste' (?). (4) He was a member of the House of Bourbon. (1) He was styled as Dauphin de France between 1601 and 1610. (4) He succeeded to the title of Roi Louis XIII de France on 14 May 1610. (1) He was crowned King of France and Navarre on 17 October 1610 at Rheims, Champagne, France. (4)

Children of Louis XIII, Roi de France and Ana Maria Maurica von Habsburg, Princesa de España

-1. Louis XIV, Roi de France+ (1) b. 5 Sep 1638, d. 1 Sep 1715

-2. Philippe I, Duc d'Orléans+ b. 21 Sep 1640, d. 9 Jun 1701

Forrás / Source:

http://www.thepeerage.com/p10118.htm#i101174


http://de.wikipedia.org/wiki/Ludwig_XIII.

Ludwig XIII.

aus Wikipedia, der freien Enzyklopädie

Wechseln zu: Navigation, Suche

Ludwig XIII., gemalt von Philippe de Champaigne

Ludwig XIII. (* 27. September 1601 in Fontainebleau; † 14. Mai 1643 in Saint-Germain-en-Laye) war von 1610 bis 1643 König von Frankreich und Navarra.

Inhaltsverzeichnis

[Anzeigen]

   * 1 Leben

* 2 Kindheit
* 3 Regentschaft der Maria de’ Medici
* 4 Machtergreifung und Konflikt mit der Königinmutter
* 5 Einvernehmen zwischen Mutter und Sohn – Aufstieg Richelieus
* 6 Der Tag der Enttäuschten
* 7 Dynastischer Triumph und persönliche Tragödie
* 8 Persönlichkeit und Wirkung
* 9 Nachkommen
* 10 Vorfahren
* 11 Literatur
* 12 Literarische Verarbeitung
* 13 Weblinks
Leben [Bearbeiten]

Ludwig XIII., gemalt von Peter Paul Rubens

Ludwig XIII. war der zweite französische König aus dem Haus Bourbon. Er war der älteste Sohn von Heinrich IV. von Frankreich und dessen zweiter Gemahlin Maria de’ Medici. Durch die Ermordung des Vaters folgte er im Alter von neun Jahren auf den Thron. Die tatsächliche Macht übernahm seine Mutter als Regentin. 1617, im Alter von 16 Jahren, ließ Ludwig XIII. den Günstling seiner Mutter beseitigen und verbannte sie. Nach der Aussöhnung machte er 1624 den Berater seiner Mutter, Kardinal Richelieu, zum Minister. Trotz heftiger Anfeindungen und zahlreicher Intrigen stützte der König diesen fähigen Berater bis zu beider Tod.

Kindheit [Bearbeiten]

Ludwig kam am 27. September 1601 zur Welt. Nach 50 Jahren war er der erste Dauphin, der in Frankreich geboren wurde. Ludwig wuchs fern vom Hof unter der Obhut der Madame de Mouglat und des Leibarztes Jean Héroard (1551–1628) auf. Letzterer führte ein genaues Tagebuch und hinterließ damit ein einzigartiges Dokument über die Prinzenerziehung aus einer Zeit, die kaum schriftliche Quellen über Kinder kennt. Das empfindsame Kind litt unter der strengen, durch Schläge geprägten Erziehung und der Trennung vom vergötterten Vater.

Regentschaft der Maria de’ Medici [Bearbeiten]

Kurz nach der Krönung der Maria de’ Medici und kurz vor seinem Aufbruch in den Krieg gegen Habsburg, wurde am 10. Mai 1610 Heinrich IV. von dem religiösen Fanatiker Ravaillac ermordet. Für den minderjährigen Dauphin übernahm die Mutter die Regentschaft. Sie betrieb im Gegensatz zu ihrem Mann und Vorgänger unter der Leitung ihrer Günstlinge aus dem italienischen Gefolge, Leonora Dori Galigaï und Concino Concini (1575–1617), eine spanienfreundliche Politik. Sichtbarstes Zeichen war 1615 die Doppelhochzeit ihrer beiden ältesten Kinder: Ludwig mit der spanischen Prinzessin Anna von Österreich und Elisabeth (1602–44) mit dem spanischen Thronfolger, dem späteren Philipp IV. von Spanien (1621–1665).

Anlässlich der Erklärung der Volljährigkeit des Dauphin und auf Druck von Heinrich II. von Bourbon, Prince de Condé, dem nächsten Anwärter auf den französischen Thron wurden 1614 (zum letzten Mal vor der Französischen Revolution) die Generalstände einberufen. Der junge König wurde aber trotzdem als „das kindischste Kind“ von der Regierung und dem Rat fern gehalten. Die Generalstände wurden jedoch die erste öffentliche Plattform für Jean Armand du Plessis, den ehrgeizigen Bischof von Luçon, der als Kardinal Richelieu in die Geschichte eingehen sollte.

Machtergreifung und Konflikt mit der Königinmutter [Bearbeiten]

Am Hof hielt man Ludwig XIII. für einen unfähigen Idioten. Um so größer war die Überraschung, als der kaum sechzehnjährige König am 24. April 1617 Concino Concini ermorden ließ und die Macht an sich riss. Seine Mutter schickte er in die Verbannung nach Blois. Der vormalige Falkner des Königs, Charles d’Albert de Luynes (1570–1621) übernahm Titel, Besitz und Position des Ermordeten und wurde bald ebenso unbeliebt.

Maria de’ Medici wurde in der Verbannung der Kristallationspunkt für alle Versuche des Hochadels die Königsmacht zu schwächen. 1620 schlug Ludwig eine Verschwörung, mit seiner Mutter und dem Herzogs von Epernon im Mittelpunkt, militärisch nieder. In den darauf folgenden Friedensverhandlungen zwischen Mutter und Sohn machte sich der Bischof von Luçon unentbehrlich. 1621 gelang ihr die Rückkehr an den Hof. Im selben Jahr starb der zum Oberbefehlshaber ernannte, aber glücklos kämpfende Luynes während des Feldzugs gegen die aufständischen Hugenotten in Südfrankreich.

Einvernehmen zwischen Mutter und Sohn – Aufstieg Richelieus [Bearbeiten]

Ludwig XIII. und Kardinal de Richelieu vor La Rochelle

Ludwig XIII. schwor nach dem Versagen seines Favoriten, Herzensangelegenheiten und Regierungsgeschäfte zu trennen. Maria de Medici gewann zunehmend an Einfluss. Sie kehrte in den Kronrat zurück und konnte schließlich den Widerstand des jungen Königs gegen die Berufung ihres Vertrauten und Beraters, du Plessis (seit September 1622 Kardinal von Richelieu), in den Kronrat überwinden. Ihre Hoffnung und die Erwartungen aller Beobachter, dass ihr Einfluss und die prospanische Politik dadurch Auftrieb erhielten, wurde jedoch nicht erfüllt.

Der neue Minister schwenkte auf den nationalen (gallikanischen) Kurs und ging auf Konfrontation mit Habsburg, den Granden und den Hugenotten. Er verantwortete die dynastische Verbindung mit England, ließ päpstliche Truppen aus dem Veltlin vertreiben, unterstützte die protestantischen Gegner der Habsburger im Deutschen Reich und brach die politisch-militärische Macht der Hugenotten durch die Eroberung von La Rochelle (1627–1628). Der Kardinal stand damit bald einer immer größeren Front an Gegnern gegenüber, in die sich mit der Zeit auch seine einstmalige Gönnerin Maria de Medici einreihte.

Der Tag der Enttäuschten [Bearbeiten]

Maria de’ Medici drängte nach schweren Erkrankungen des Königs auf den Feldzügen gegen La Rochelle und Savoyen auf die Entlassung des Ministers. Am 10. November 1630 kam es zum offenen Bruch zwischen Maria de’ Medici und dem Kardinal. Sie forderte ihren verzweifelt vermittelnden Sohn auf, zwischen Mutter und Minister zu wählen. Einen Tag lang wähnten sich alle Gegner des Kardinals als Sieger. Dann entschied Ludwig XIII. gegen seine Mutter (siehe: Journée des Dupes). Ihre Berater wurden verhaftet; am 23. Februar 1631 wurde Maria de’ Medici in die lebenslange Verbannung geschickt.

Dynastischer Triumph und persönliche Tragödie [Bearbeiten]

In den letzten zwölf Jahren seines Lebens erlebte Ludwig XIII., wie unter der gemeinsamen Herrschaft mit Richelieu die Macht Frankreichs und die Macht des Königshauses in Frankreich immer weiter gestärkt wurden. Den Triumph über Kaiser und spanischen König aber bezahlte der tief religiöse König mit schweren Gewissensbissen. Die Knebelung des aufrührerischen Adels wurde mit dem Blut seiner Verwandten, seine Autorität durch die Hinrichtung seines letzten Favoriten, Henri Coiffier de Ruzé, Marquis de Cinq-Mars, erkauft. Durch die Geburt zweier Söhne war der dynastische Fortbestand des Königshauses gesichert. Seine Ehe blieb jedoch unglücklich, und er hegte Zweifel, ob diese Kinder von ihm waren.

Persönlichkeit und Wirkung [Bearbeiten]

Ludwig XIII. wollte bereits in jungen Jahren als Ludwig der Gerechte (Louis le Juste) in die Geschichte eingehen. Gerechtigkeit allerdings nicht im modernen Sinne von verständnisvoller Milde, sondern im Sinne von patriarchaler Wiederherstellung von Gesetz und Ordnung. Ein verständlicher Wunsch nach jahrzehntelangen Bürgerkriegen und seinen Erfahrungen mit der nachgiebigen „Scheckbuchdiplomatie“ seiner Mutter und zerstörerischen Partikularinteressen von Hochadel, Hugenotten und den „ultramontanen“ Anhängern von Papst und spanischem König. Ludwig XIII. und sein Minister leisteten wesentliche Schritte auf dem Weg Frankreichs zur kontinentalen Vorherrschaft und zum Absolutismus.

Das Bild der Person und des Herrschers Ludwig XIII. ist bis heute – trotz guter Quellenlage – stärker durch literarische Fiktion als durch die Geschichtswissenschaft beeinflusst. Das Bild vom schwächlichen, uninteressierten und naiven Trottel, der das Objekt der Manipulation des ebenso genialen wie intriganten Ministers Richelieu war, wurde durch „Die drei Musketiere“ von Alexandre Dumas geprägt und durch zahlreiche Verfilmungen gefestigt.

Tatsächlich war Ludwig XIII. eine schüchterne Persönlichkeit, die sich in Gesellschaft nicht wohl fühlte und zum Stottern neigte. Gleichwohl besaß er einen starken Willen und die Fähigkeit, entschlossen und (auch gegen die eigenen Gefühle) rücksichtslos zu handeln. Er befand sich im ständigen Spannungsfeld zwischen dem eigenen Anspruch an seine Rolle als absoluten Monarch und seinen privaten Neigungen. Von ihm stammt das Zitat: „Ich wäre kein König, leistete ich mir die Empfindungen eines Privatmannes.“

Unter der ehrpusseligen Eifersucht des Monarchen hatte nicht zuletzt auch sein Minister zu leiden, der stets in dem Bewusstsein regierte, dass er seine Position allein dem Wohlwollen des Königs zu verdanken habe. Ludwig behielt sich die Entscheidung in allen wichtigen Angelegenheiten stets vor. Von Richelieu stammt der berühmte Satz: „Ganz Europa bereitet mir nicht so viel Kopfzerbrechen wie die vier Quadratmeter des königlichen Kabinetts.“

Nachkommen [Bearbeiten]

Mit seiner Frau Anna von Österreich hatte er zwei Söhne:

   * Ludwig XIV. (1638–1715) König von Frankreich ∞ 1660 Maria Theresia von Spanien (1638–1683)

* Philipp (1640–1701)
1. ∞ 1661 Henrietta Anne Stuart
2. ∞ 1671 Liselotte von der Pfalz
Literatur [Bearbeiten]

   * Giulia Datta de Albertis: Maria Medici. Italien 1938

* Carl J. Burkhardt: Richelieu, der Aufstieg zur Macht. München 1935
* Philipp Erlanger: Richelieu. Paris 1967–70
* P. C. Hartmann (Hrsg.): Französische Könige und Kaiser der Neuzeit. C. H. Beck Verlag, München 1994, ISBN 3-406-38506-0
* Klaus Malettke: Die Bourbonen Band I: Von Heinrich IV. bis Ludwig XIV. (1589-1715). W. Kohlhammer, Stuttgart 2008, ISBN 978-3-17-020581-9
* Dirk van der Cruysse: Madame sein ist ein ellendes Handwerck – eine deutsche Prinzessin am Hof des Sonnenkönigs. Piper, München 2002, ISBN 3-492-22141-6
Literarische Verarbeitung [Bearbeiten]

Eine Episode aus dem Jahr 1627, rund um Hofintrigen und die Belagerung von La Rochelle, diente als Vorlage für den berühmten Roman:

   * Alexandre Dumas: Die drei Musketiere

Literarisch weniger bedeutend ist die populäre Romanreihe "Fortune de France" von Robert Merle. Zur Zeit der Herrschaft Ludwigs XIII. spielen die Bände:

   * Robert Merle: Der wilde Tanz der Seidenröcke, Aufbau-Verlag, Berlin 1997, ISBN 3-7466-1216-0

* Robert Merle: Das Königskind, Aufbau-Verlag, Berlin 1998, ISBN 3-7466-1217-9
* Robert Merle: Die Rosen des Lebens, Aufbau-Verlag, Berlin 2000, ISBN 3-351-02383-9
* Robert Merle: Lilie und Purpur, Aufbau-Verlag, Berlin 2001, ISBN 3-351-02885-7
* Robert Merle: Ein Kardinal vor La Rochelle, Aufbau-Verlag, Berlin 2001, ISBN 3-7466-1225-X
* Robert Merle: Die Rache der Königin, Aufbau-Verlag, Berlin 2007, ISBN 3-7466-1226-8
Weblinks [Bearbeiten]

Commons Commons: Ludwig XIII. – Sammlung von Bildern, Videos und Audiodateien

   * Druckschriften von und über Ludwig XIII. im VD 17

Literatur über Ludwig XIII. im Katalog der Deutschen Nationalbibliothek (Datensatz zu Ludwig XIII. • PICA-Datensatz • Apper-Personensuche)

Vorgänger

Heinrich IV.

Blason France moderne.svg

König von Frankreich und Navarra

1610–1643 Nachfolger

Ludwig XIV.

Vorgänger

Heinrich IV.

Coat of arms of Andorra.svg

Kofürst von Andorra

1610–1643 Nachfolger

Ludwig XIV.

Normdaten: PND: 11872942X – weitere Informationen | LCCN: n50080621 | VIAF: 64008583 | SELIBR: 207824

Diese Seite wurde zuletzt am 4. Juni 2010 um 15:31 Uhr geändert.


Louis XIII of France

From Wikipedia, the free encyclopedia

Louis XIII (September 27, 1601 – May 14, 1643) ruled as King of France and Navarre from 1610 to 1643.

Early life

Born at the Château de Fontainebleau, Louis XIII was the eldest child of Henry IV of France (1589–1610) and Marie de' Medici. As the eldest son of the king, he was a Fils de France. His father was the first Bourbon King of France, having succeeded his ninth cousin, Henry III of France (1574–89), in application of the Salic law. Louis XIII's paternal grandparents were Antoine de Bourbon, Duke of Vendome and Jeanne d'Albret, Queen of Navarre; his maternal grandparents were Francesco I de' Medici, Grand Duke of Tuscany and Johanna, archduchess of Austria.

Louis XIII ascended to the throne in 1610, at the age of eight and a half, upon the assassination of his father. His mother acted as Regent until Louis XIII came of age at thirteen, but she clung to power unofficially until in frustration he took the reins of government into his own hands at the age of fifteen. The assassination of Concino Concini (April 24, 1617), who had greatly influenced Marie's policymaking, and Marie's own exile to Blois, removed her from power. Louis then came into his own as ruler of France. He filled his court with loyal friends and sidelined those who remained loyal to his mother. Under Louis XIII's rule, the Bourbon Dynasty sustained itself effectively on the throne that Henry IV had recently secured; but the question of freedom of religion continued to haunt the country.

The brilliant and energetic Cardinal Richelieu played a major role in Louis XIII's administration from 1624, decisively shaping the destiny of France for the next 18 years. As a result of Richelieu's work, Louis XIII became one of the first exemplars of an absolute monarch. Under Louis XIII the Hapsburgs were humiliated, the French nobility was firmly kept in line behind their King, and the political and military privileges granted to the Huguenots by his father were retracted (while their religious freedoms were maintained). Furthermore, Louis XIII had the port of Le Havre modernized and built up a powerful navy. Unfortunately time and circumstances never permitted King and Cardinal to attend to the administrative reforms (particularly of France's tax system) which were urgently needed.

The King also worked to reverse the trend of promising French artists to leave for Italy to work and study. Louis XIII commissioned the great artists Nicolas Poussin and Philippe de Champaigne to decorate the Louvre. In foreign matters, Louis XIII organized the development and administration of New France, expanding the settlement of New France westward along the Saint Lawrence River from Quebec City to Montreal.

On November 9, 1615, aged only 14, Louis XIII was married to a Habsburg Princess, Anne of Austria (1601–66), daughter of King Philip III of Spain (1578–1621). This marriage followed a tradition of cementing military and political alliances between the Catholic powers of France and Spain with royal marriages. The tradition went back to the marriage of King Philip II of Spain with the French princess, Élisabeth de Valois, the daughter of King Henry II of France, in 1559 as part of the Peace of Cateau-Cambrésis. Their sexual relationship did not begin (other than the consummation of the wedding) until 1619 (when he was 18). The marriage, like many Bourbon-Habsburg relationships, was only briefly happy, and the King's duties often kept them apart. After 23 years of marriage and four miscarriages, Anne finally gave birth to a son in 1638. There is no evidence whether Louis had lovers, but persistent rumours insinuated that the King may have been homosexual or bisexual. Tallemant des Réaux, in his Historiettes, gives quite explicit (but second hand) descriptions of what happened in the king's bed. Though Richelieu was firmly in charge of French policies, the King's favorites left their mark on the reign. The first was the Duc de Luynes, 23 years his senior, who was the boy's closest adult friend and adviser at the outset of his reign. The last of the King's favorites (1639–42) was the much younger Marquis de Cinq-Mars, who was executed for conspiring with the Spanish enemy in time of war. Louis XIII's penitentiary in 1637 was the Jesuit Nicolas Caussin, who was, because of his rigorous stance against attrition, was exiled to Quimper by Richelieu.

Marriage and issue

On November 24, 1615, Louis XIII married Anne of Austria (September 22, 1601 – January 20, 1666). They were childless for almost twenty-three years and almost hopeless when the heir to the throne, the future Louis XIV, was born. Many regarded this birth as a divine miracle and, in show of gratitude to God for the long-awaited birth of an heir to the French throne, his parents named him Louis-Dieudonné (“God-given”). As another sign of gratitude, according to several interpretations, seven months before his birth, France was dedicated by his father, Louis XIII, to the Virgin Mary, who, many believed, had interceded for the perceived miracle.[1][2][3] However, the text of the dedication does not mention the royal pregnancy and birth as one of its reasons. Also, Louis XIII himself is said to have expressed his skepticism with regards to the miracle after his son's birth.[4]

The couple had the following children:

Name Birth Death Notes

stillborn child December 1619 December 1619

stillborn child March 14, 1622 March 14, 1622

stillborn child 1626 1626

stillborn child April 1631 April 1631

Louis XIV, King of France September 5, 1638 September 1, 1715

Married Maria Theresa of Spain (1638 - 1683) in 1660. Had issue.

Philippe I, Duke of Orléans September 21, 1640 June 8, 1701

Married (1) Henrietta Anne, Princess of England (1644 - 1670) in 1661. Had issue. Married (2) Elizabeth Charlotte, Princess Palatine (1652 - 1722) in 1671. Had issue.

Louis XIII in fiction and film

Louis XIII, his wife Anne, and Cardinal Richelieu all became central figures in Alexandre Dumas, père's novel, The Three Musketeers and subsequent film adaptations. Films such as George Sidney's or Richard Lester's tend to treat Louis XIII as comical character by depicting him as a bumbling, incompetent king.

Louis XIII also appears in novels of Robert Merle's Fortune de France series.

Ken Russell directed the film The Devils, in which Louis XIII is a significant character, albeit one with no resemblance to the real man. Louis XIII is portrayed as an effeminate homosexual who amuses himself by shooting Protestants dressed up as birds. The film was based on Aldous Huxley's book The Devils of Loudun.

Louis XIII also appears in the Doctor Who audio drama The Church and the Crown.

[edit]Bibliography

^ Our Lady of Graces and the birth of Louis XIV The website of the Sanctuary of Our Lady at Cotignac, Provence. Retrieved on 2008-01-24

^ Henri Bremond. La Provence mystique au XVIIe siècle. Paris: Plon-Nourrit, 1908. p. 381. "Sans l'assurance d'avoir un fils, Louis XIII n'aurait pas fait le voeu de 1638." Translation: "Without the assurance of having a son, Louis XIII would not have made the vow of 1638."

^ Louis XIV. MSN Encata (2008). Retrieved on 2008-01-20.

^ Claude Dulong. Anne d’Autriche. Paris: Hachette, 1980. "Irrité de voir tant de courtisans parler de "miracle", Louis XIII aurait répliqué que "ce n'était point là si grand miracle qu'un mari couchât avec sa femme et lui fasse un enfant." Translation: "Irritated to see so many courtiers speak of a “miracle”, Louis XIII is said to have replied: “it was not such a great miracle that a husband slept with his wife and made her a child.”"

Moote, A. Lloyd. Louis XIII, the Just. Berkeley, CA; Los Angeles; London: University of California Press, 1991 (paperback, ISBN 0-520-07546-3).

Willis, Daniel A. (comp). The Descendants of Louis XIII. Clearfield, 1999.

Huxley, Aldous. "The Devils of Loudun". The 1952 book tells the story of the trial of Urbain Grandier, priest of the town who was tortured and burned at the stake in 1634.



http://en.wikipedia.org/wiki/Louis_XIII_of_France



Ludvig XIII Oikeudenmukainen (ranskaksi Louis XIII le Juste, 27. syyskuuta 1601 — 14. toukokuuta 1643) oli Ranskan kuningas vuosina 1610–1643. Hän oli Henrik IV:n ja hänen toisen vaimonsa Maria de' Medicin ensimmäinen poika ja Ludvig XIV:n isä Ludvig XIII:stä tuli isänsä Henrik IV:n kuoltua vuonna 1610 Ranskan kuningas.Aina vuoteen 1614 Ranskaa hallitsi sijaishallitsijana Ludvigin äiti Maria de' Medici, joka oli itserakas hallitsija ja monien suosikkien, etenkin Concino Concinin vaikutusalaisena. Maria de' Medici ei suostunut luovuttamaan valtiota Ludvigille, mutta vuonna 1617 nuori Ludvig otti vallan itselleen ja murhautti Concinin.Vuonna 1624 kuninkaallisen neuvoston johtoon nousi kardinaali Richelieu, joka toimi vuoteen 1642 asti hänen pääministerinään. Richelieu oli nerokas poliitikko ja hän otti Ranskan hallinnan omiin käsiinsä. Ludvig nai Habsburgin prinsessan Anna Itävaltalaisen, Espanjan kuninkaan Filip III:n tyttären. Heidän avioliittonsa ei ollut onnellinen, he vihasivat toisiaan silmittömästi ja elivät suurimman osan ajastaan erillään ja olivat kauan lapsettomina. 23 vuoden odotuksen jälkeen Anna synnytti vihdoinkin lapsen: Ludvigin. Kaksi vuotta myöhemmin syntyi toinen poika, Filip. Ludvig XIII:lla oli koko elämänsä huono terveys ja hän kuoli heti Richelieun jälkeen vuonna 1643.Ludvig XIII:n kuoltua Annasta tuli viisivuotiaan Ludvig XIV:n sijaishallitsija

--------------------------------------

Like Louis XIII, he catches smallpox, and his mother shows her anxiety. She writes to Mme de Montglat: “Doubtless this illness must follow its course and I have hope that the child will soon be cured”. She tells her to bring “all the care and assistance which can be brought” to this end.

https://marilynkaydennis.wordpress.com/2010/03/24/the-childhood-of-...

view all 16

Louis XIII le Juste, roi de France et Navarre's Timeline

1601
September 27, 1601
Château de Fontainebleau, France
September 27, 1601
- May 14, 1610
Paris, Paris, Île-de-France, France
September 30, 1601
Château de Fontainebleau, Fontainebleau, Seine-et-Marne, Île-de-France, France
1610
May 14, 1610
- May 14, 1643
Age 8
Andorra la Vella, Parròquia d'Andorra la Vella, Andorra
May 14, 1610
- May 14, 1643
Age 8
Parazuela, Parazuela, Fountain
May 14, 1610
- September 27, 1620
Age 8
Pamplona, Navarre, Navarre, Spain
May 14, 1610
- September 27, 1620
Age 8
Paris, Paris, Île-de-France, France
1620
September 27, 1620
- May 14, 1643
Age 19
Paris, Paris, Île-de-France, France