Stanisław I Leszczyński, King of Poland

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Stanisław Leszczyński

Polish: Stanisław Leszczyński, h. Wieniawa, Russian: Станислав Лещинский
Birthdate:
Birthplace: Lwow, Poland (Lviv, Ukraine)
Death: February 23, 1766 (88)
Luneville, France
Place of Burial: Nancy, Meurthe-et-Moselle, Lorraine, France
Immediate Family:

Son of Rafał Andrzej Leszczyński and Księżna Anna Katarzyna Leszczyńska
Husband of Catherine Leszczyński h. Wieniawa
Father of Prince Jan Karol Lesh'chynski; princess Anna Lesh'chynska and Maria Leszczyńska, reine de France et de Navarre

Occupation: Roi de Pologne (1704-1709 et 1733-1736), King of Poland (1704-09)+(1733-35), Ct of Lotharingia and Bar
Managed by: Private User
Last Updated:

About Stanisław I Leszczyński, King of Poland

https://en.wikipedia.org/wiki/Stanis%C5%82aw_Leszczy%C5%84ski

https://ca.wikipedia.org/wiki/Estanislau_I_de_Pol%C3%B2nia

https://fi.wikipedia.org/wiki/Stanis%C5%82aw_Leszczy%C5%84ski

http://www.historiesajten.se/visainfo.asp?id=116

http://genealogics.org/getperson.php?personID=I00004288&tree=LEO

Stanislas Leszczyński (Stanisław Leszczyński en polonais) est né à Lwów en Pologne, le 20 octobre 1677 et mort à Lunéville, le 23 février 1766. Il fut roi de Pologne de 1704 à 1709 et de 1733 à 1736 sous le nom de Stanislas Ier (Stanisław I). C'est en 1737 qu'il devint duc de Lorraine et de Bar et ce jusqu'à sa mort.

Issu d'une famille aristocratique de Bohême-Moravie installée en Pologne au Xe siècle, Stanislas Leszczyński, riche héritier du palatinat de Posnanie, reçoit une éducation extrêmement soignée : solidement formé dans la littérature et les sciences, il parle et écrit, outre le polonais, l'allemand, l'italien, le français et le latin et fait le tour des grandes capitales (Vienne, Rome, Paris...) pour compléter sa formation. À vingt et un ans, il épouse la fille d'un magnat polonais, Catherine Opalińska. Le couple aura deux filles : Anne Leszczynska (1701-1718) et Marie Leszczyńska, qui épousera Louis XV en 1725, ouvrant la voie au destin extraordinaire de sa famille.

Sommaire

1 Grandeurs et misères du trône de Pologne

2 En exil

3 Un mariage royal

4 La restauration manquée et la guerre de Succession de Pologne

5 Stanislas duc de Lorraine et de Bar

6 Le bonheur d'être grand-père

7 Œuvres

8 Références

8.1 Bibliographie

8.2 Liens externes

Grandeurs et misères du trône de Pologne

En 1697, la diète de Pologne élit Frédéric-Auguste Ier Electeur de Saxe roi de Pologne sous le nom d'Auguste II.

La même année voit l'avènement du jeune Charles XII de Suède. Le tsar Pierre Ier de Russie et le roi Auguste II de Pologne prenant les quinze ans du nouveau souverain pour une marque d'inexpérience et de faiblessse déclarent immédiatement la guerre à la Suède alors première puissance d'Europe du nord. Mais le roi de Suède, Charles XII, réagit avec courage et montrant son génie militaire, repousse les Russes et envahit la Pologne.

Il fait élire Stanislas le 12 juillet 1704.

Après la défaite de Poltava, en 1709, contre les armées de Pierre Ier le Grand, tsar de Russie, Charles XII est emprisonné en Bessarabie, possession ottomane en Europe orientale, entre la Moldavie et l'Ukraine, à Bender (aujourd'hui Tighina en Moldavie), et Stanislas, chassé du trône de Pologne, chevaleresquement l'y rejoint.

En exil

Charles XII lui confère en 1714 la jouissance de sa principauté de Deux-Ponts (Zweibrücken), à la frontière de la Lorraine. Stanislas peut y cultiver la musique et les arts, la philosophie et les sciences dans le palais baroque « aux allures orientales » qu’il fait construire et qu'il baptise « Tschifflick » ("maison de plaisance" en turc), en souvenir de son séjour à Bender. C'est lors de son séjour dans la principauté qu'il perdra sa fille aînée Anne.

À la mort de Charles XII, en 1718, Stanislas et sa famille trouvent refuge auprès du duc Léopold Ier de Lorraine,beau-frère du régent, puis (mars 1719) après la médiation réussie du baron Stanislas-Constantin de Meszek, à Wissembourg, en Alsace, sur les terres du roi de France.

Il loge d'abord au château Saint-Rémi puis dans un hôtel plus spacieux mis à sa disposition par le bailli de Weber qui le tenait de son beau-père, le receveur de l'ordre teutonique Jaeger (aujourd'hui maison de retraite). La famille vit de manière modeste, grâce à une pension de 1 000 livres par semaine octroyée par le Régent. Stanislas s'y ennuie ferme, entouré d'un cercle de courtisans de plus en plus réduit. Son entourage domestique se partage honneurs et titres de cour, désormais vides, et ne cesse pourtant de se chamailler pour des questions de préséances.

C'est par un hasard étonnant que le mariage de Louis XV avec sa fille chérie Marie Leszczyńska sort la famille de son triste exil et propulse l'ancien roi déchu Stanislas sur la scène européenne.

Un mariage royal

Statue de Stanislas Leszczyński, NancyPendant ce temps,en France, à la mort du Régent, Philippe d'Orléans, le 2 décembre 1723, le duc de Bourbon (Monsieur le Duc) obtint de Louis XV la charge de Premier ministre. Le Régent avait prévu que Louis XV, qui allait sur ses treize ans, épouserait une infante d'Espagne, alors âgée de six ans. Cette perspective lointaine inquiétait fort le duc de Bourbon car, si Louis XV venait à disparaître avant de s'être marié et d'avoir engendré un héritier mâle, la couronne reviendrait au fils du Régent, le jeune duc d'Orléans. Or il existait, entre les branches d'Orléans et de Condé de la maison de Bourbon, une opposition apparemment irréductible. Monsieur le Duc, devenu Premier ministre, eut donc une obsession : marier le Roi et lui faire faire des enfants le plus vite possible. Un malaise dont fut pris le roi en février 1725 le convainquit de précipiter le mouvement : l'infante d'Espagne fut renvoyée à Madrid et un Conseil, tenu le 31 mars 1725, examina les différents partis possibles pour la remplacer.

Après avoir éliminé les princesses trop âgées ou trop jeunes ou celles qui étaient liées aux Orléans (comme les filles de léopold Ier de Lorraine), celles qui n'étaient pas catholiques ( orthodoxes comme la fille du tsar, calvinistes ou luthériennes comme nombre de princesses allemandes), il ne resta aucune candidate.

Le duc de Bourbon tenta de proposer une de ses sœurs mais la manœuvre, trop grossière, fit long feu.

On "repêcha" alors la princesse Marie, fille de Stanislas, roi détrôné de Pologne, déjà âgée de 22 ans dont le premier ministre et surtout sa maîtresse, la marquise de Prie, espéraient une reconnaissance éternelle qui leur assurerait la conservation du pouvoir.

Monsieur le Duc, qui était veuf depuis 1720 et sans postérité, avait envisagé d'épouser lui-même la princesse polonaise et avait fait un certain nombre d'avances en ce sens.

Lorsque lui fut dépêché, en février 1725, le peintre Pierre Gobert pour faire le portrait de la princesse Marie, Stanislas fut persuadé que ce projet prenait forme. Aussi, quelle ne fut pas sa stupéfaction lorsque, le 2 avril, lundi de Pâques, un courrier lui apporta un pli, cacheté du sceau du duc de Bourbon, qui lui demandait sa fille en mariage au nom de Louis XV !

Marie Leszczyńska accepta immédiatement la proposition qui lui était faite.

Le 27 mai, à son petit lever, Louis XV fit l'annonce officielle du mariage.

Le 4 juillet, la famille vint s'installer à Strasbourg où, le 15 août, le mariage fut célébré par procuration dans la cathédrale par le cardinal de Rohan, grand aumônier de France et évêque du diocèse.

Stanislas et sa femme quittèrent Strasbourg le 22 septembre et arrivèrent le 16 octobre au château de Bourron, près de Fontainebleau, où ils retrouvèrent leur fille.

Le lendemain, Louis XV vint leur rendre visite pour la première fois.

Stanislas rendit cette visite le 17 à Fontainebleau et, le 19, il partit pour Chambord où il avait été décidé qu'il s'établirait, plutôt qu'à Saint-Germain-en-Laye. Il y résida jusqu'en 1733, venant incognito, chaque automne rendre visite à sa fille. Il s'y adonne à la chasse tout en méditant des projets de bibliothèque d'étude et d'académie qu'il mettra en application une fois devenu duc de Lorraine.

Les relations de Stanislas avec Louis XV furent généralement assez froides. En la présence de son beau-père, Louis XV ressentait probablement assez durement qu'il n'avait pas épousé la fille d'une des premières familles d'Europe. Néanmoins, Stanislas était cultivé, spirituel, et s'intéressait aux sciences et aux techniques, ce qui fournissait un sujet d'intérêt commun.

Le 1er novembre 1749, le Roi de Pologne et Duc de Lorraine et Madame Infante tiennent sur les fonds baptismaux la fille du Comte de Bragelone. (Source: Gazette de France publié par Théophraste Renaudot)

La restauration manquée et la guerre de Succession de Pologne

Article détaillé : Guerre de Succession de Pologne.
La mort d'Auguste II, roi de Pologne, survenue le 1er février 1733, ouvrit une crise de succession. L'empereur romain germanique Charles VI et la tsarine Anne se prononcèrent en faveur de l'électeur de Saxe, Auguste III, fils du roi défunt, tandis qu'en France, mais aussi en Pologne, un important parti militait pour la restauration de Stanislas. Le cardinal Fleury, qui n'avait guère de sympathie pour cet hôte couteux qui ne rapportait rien au trésor, le laissa partir secrètement pour la Pologne pendant qu'un sosie prenait ostensiblement la mer à Brest sur un navire français. Le 8 septembre 1733, Stanislas arriva à Varsovie et fut reconnu roi de Pologne et grand-duc de Lituanie par la diète dès le 12 septembre.

Les adversaires de Stanislas avaient déjà commencé à prendre les armes.

Dès son élection, la Russie envoya des troupes et, dès le 22 septembre, Stanislas dut se réfugier dans Dantzig (Gdańsk) pour y attendre de l'aide, pendant que le 5 octobre, Auguste III était proclamé roi à Varsovie sous la protection des armées russes.

Le 10 octobre, Louis XV, ne pouvant s'en prendre à la Russie, difficile à atteindre, déclara la guerre à son allié, l'Empereur Charles VI . Ce fut le début de la Guerre de Succession de Pologne.

Pour éviter de s'aliéner les puissances neutres, le cardinal de Fleury se garda bien d'envoyer des renforts à Stanislas, qui était assiégé dans Dantzig par les troupes russes à partir de février 1734 et soumis à un incessant pilonnage d'artillerie. Pour sauver les apparences, il se borna à dépêcher quelques bateaux portant environ 2 000 hommes qui se firent tailler en pièces au large de Dantzig à la fin mai. Stanislas, dont la tête avait été mise à prix, dut s'évader sous un déguisement le 27 juin et, après diverses aventures, trouva refuge, le 3 juillet, en Prusse, où Frédéric-Guillaume Ier l'accueillit au château de Königsberg. Il s'y lia d’amitié avec le prince héritier Frédéric, qui deviendra Frédéric II de Prusse (1740), avec lequel il entretint une abondante correspondance.

Stanislas duc de Lorraine et de Bar

Charles VI se trouvant dans une situation militaire délicate offrit à Louis XV de négocier un traité de paix. Le cardinal de Fleury y vit l'opportunité de mettre enfin la main sur les duchés de Lorraine et de Bar qui, quoique pris en tenaille par les possessions françaises (trois évêchés (Toul, Verdun , Metz, route d'Alsace), gênaient les communications entre Paris et l'Alsace, le duc de Lorraine et de Bar étant ouvertement favorable à l'Empereur dont il devait épouser la fille aînée et héritière, Marie-Thérèse d'Autriche.

Après des négociations difficiles, le duc de Lorraine refusant d'abandonner ses sujets et son patrimoine, il fut convenu le 3 octobre 1735, dans un accord appelé « les Préliminaires de Vienne », que Stanislas recevrait en viager les duchés de Lorraine et de Bar qui reviendraient à la France à sa mort, le duc de Lorraine François III (futur Empereur François Ier) recevant à titre de compensation le grand-duché de Toscane au décès du grand-duc régnant. François III, réticent mais contraint par l'Empereur, signa le 24 septembre 1736 l'acte de cession du duché de Bar mais attendit jusqu'au 13 février 1737 pour renoncer au duché de Lorraine.

Entre-temps, le 5 mai 1736, Stanislas avait quitté Königsberg pour s'installer le 4 juin au château de Meudon.

Après avoir abdiqué officiellement le trône de Pologne, le 30 septembre, il fut contraint par les ministres de Louis XV, de signer une déclaration secrète, appelée « déclaration de Meudon », par laquelle il déclarait ne pas vouloir se « charger des embarras des arrangements qui regardent l'administration des finances et revenus des duchés de Bar et de Lorraine » Stanislas s'en remettait au roi de France, qui entrait en possession des duchés « dès maintenant et pour toujours ».

En compensation, Stanislas recevait une rente annuelle de 1 500 000 livres, qui serait portée à 2 millions au décès du grand-duc de Toscane. Stanislas s'engageait à nommer « un intendant de justice, police et finances ... ou autre personne sous tel titre et dénomination qu'il sera jugé à propos, lequel sera choisi de concert avec S.M. Très-Chrétienne. Ledit intendant ou autre exercera en notre nom le même pouvoir et les mêmes fonctions que les intendants de province exercent en France. » Stanislas agréa, avec le titre de chancelier, le 18 janvier 1737, le beau-frère du contrôleur général Orry, Antoine-Martin Chaumont de La Galaizière, qui avait été proposé par le cardinal de Fleury. Celui-ci prit possession au nom de Stanislas, le 8 février 1737 du duché de Bar et le 21 mars de celui de Lorraine.

Stanislas fut fraîchement accueilli par la population lorraine, très attachée à la famille ducale, et que son intendant Chaumont de la Galaizière fut unanimement haï et demeure un personnage à l'image noire dans la mémoire des Lorrains.

Le 30 mars à Versailles, Stanislas et sa femme prirent congé de Louis XV, et le roi vint leur rendre visite le lendemain.

Le 1er avril, Stanislas partit pour la Lorraine et arriva dès le 3 avril à Lunéville que la duchesse douairière (soeur du défunt régent) et ses filles, (que le duc de Bourbon avait dédaignées), venaient de quitter pour Commercy dont elle recevait la souveraineté en viager.

Stanislas dut loger chez le prince de Craon, puisque François III était parti avec l'ameublement de ses châteaux et que Louis XV n'avait pas pris soin de pourvoir son beau-père.

La reine Catherine le rejoignit le 13.

Le 25 mai et le 1er juin, Stanislas promulgua les édits créant son Conseil d'État et son Conseil des Finances et Commerce, sur des bases étroitement dérivées du système en vigueur en France: il s'agissait, surtout, d'accoutumer les Lorrains à devenir français.

Stanislas n'avait donc aucun réel pouvoir politique, mais néanmoins il n'est pas résté inactif en Lorraine, en ce qui concerne notamment des bibliothèques, académies, monuments...

Le bonheur d'être grand-père

Chaque automne, Stanislas et sa femme rendaient visite à leur fille à Versailles. Trianon était mis à leur disposition pendant la durée de leur séjour, mais ils ne faisaient qu'y dormir et passaient le plus clair de leur temps au château.

À Nancy, Stanislas n'avait guère de pouvoir, mais il jouissait de revenus confortables. Il voulut chercher à marquer l'histoire en entretenant une cour brillante et en protégeant artistes et gens de lettres. Il créa la Bibliothèque royale de Nancy, publique (1750), et la Société Royale des Sciences et Belles-lettres, qui prit bientôt le nom d'Académie de Nancy. Cette dernière devait à la fois diffuser les connaissances, promouvoir la langue française ainsi que la tolérance religieuse et politique du siècle des Lumières.

Rappelons que la Lorraine est un vrai état administratif bien avant le rattachement définitif à la France. Le chancelier, représentant le souverain français, a pris la tête de cette administration performante et y accomplit réformes et ajustements. La langue de la haute justice et administration était le français, mais les populations parlaient surtout une variété de dialectes lorrains[1].

Favorable à la liberté et à la séparation des pouvoirs, Stanislas, quoique profondément croyant, se tint à l'écart des excès de tous les fanatismes, religieux ou athées comme le montre son essai philosophique : L'Incrédulité combattue par le simple bon sens (1760).

Dans "ses" États, il mit en place des initiatives sociales en avance sur son temps : écoles, hôpitaux, bibliothèques publiques, greniers collectifs, secours aux plus démunis, etc. Il jeta même les bases d'une cité idéale inspirée de ses propres réalisations dans l'Entretien d'un Européen avec un insulaire du royaume de Dumocala (1752). Il signa « le Philosophe bienfaisant » une série d'essais philosophiques bien dans l'esprit des Lumières, comme Le combat de la volonté et de la raison (1749).

Place StanislasIl dota sa capitale, Nancy, du magnifique ensemble édifié autour de l'actuelle place Stanislas par l'architecte Emmanuel Héré: une grande place oblongue, dite « place neuve de la Carrière », réunit la vieille ville à la ville neuve. Elle communiquait avec la place Royale (aujourd'hui « place Stanislas »), créée en l'honneur de son gendre Louis XV. Inaugurée en novembre 1757, elle est entourée d'immeubles magnifiques et close de grilles dorées, chefs d'œuvre de ferronnerie de Jean Lamour. Le centre de la place est occupé depuis 1831 par une statue de Stanislas, qui a remplacé celle de Louis XV, enlevée sous la Révolution. Stanislas fit également édifier l'église Notre-Dame de Bonsecours, l’hôtel des Missions Royales, les places d’Alliance et de la Carrière et encore les portes Saint-Stanislas et Sainte-Catherine.

Stanislas installa plusieurs résidences royales (Châteaux de Commercy, La Malgrange, Jolivet et Einville) et fit transformer le château de Lunéville surnommé le Versailles lorrain. Le parc fut entièrement réaménagé par l’architecte Emmanuel Héré qui orna les jardins de « folies » : Kiosque d’inspiration turque, pavillon du Trèfle au toit en forme de « chapeau chinois », maisonnettes ("les Chartreuses"), théâtres de verdure, fontaines, pavillon de la Cascade, pavillon de Chanteheux, et un Rocher qui mettait en mouvement des automates dans un décor pastoral.

Stanislas, âgé de quatre vingt neuf ans, mourut à Lunéville le 23 février 1766 au terme d'une longue agonie, après s'être brûlé accidentellement devant la cheminée de sa chambre. Il est inhumé à l'église Notre-Dame de Bonsecours, à Nancy.

À l'humble soubrette qui tâchait d'éteindre les flammes qui le consumaient, il aurait dit ce mot bien digne d'un prince du XVIIIe siècle : « Qui eût dit, madame, qu'un jour nous brûlerions des mêmes feux? »[r%C3%A9f. nécessaire]

Les titres de Stanislas en 1763 :

« Stanislas, par la grâce de Dieu, Roi de Pologne, Grand-Duc de Lituanie, Russie, Prusse, Mazovie: Samogirle, Kiovie, Volhinie, Podlachie, Livonie, Smolensko, Sévérie, Czernichovie, Duc de Lorraine et de Bar, Marquis de Pont-à-Mousson et de Nomeny, Comte de Vaudemont, de Blamont, de Sarwerden, et de Salm. »


http://pl.wikipedia.org/wiki/Stanis%C5%82aw_Leszczy%C5%84ski


http://en.wikipedia.org/wiki/Stanislaus_I_of_Poland

Stanisław Leszczyński

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Stanislaw I

King of Poland

Reign 1704–1709

Coronation 4 October 1705

Predecessor August II the Strong

Successor August II the Strong

King of Poland

Reign 1733-1736

Predecessor August II the Strong

Successor August III the Saxon

Spouse Catherine Opalińska

Issue

Anna Leszczyńska

Maria, Queen of France

House House of Leszczyński

Father Rafał Leszczyński

Mother Anna Jabłonowska

Born 20 October 1677(1677-10-20)

Lwów, Ukraine

Died 23 February 1766 (aged 88)

Lunéville, France

Burial Notre-Dame de Bon-Secours, Nancy, France;

Wawel, Kraków, Poland

Coat of Arms of Stanislaus Leszczynski as lifelong King of Poland, Duke of Lorraine and Barrois

Stanisław I Leszczyński (Lithuanian: Stanislovas Leščinskis; Polish: Stanisław Leszczyński) (20 October 1677 – 23 February 1766) was King of the Polish-Lithuanian Commonwealth, Duke of Lorraine and a count of the Holy Roman Empire (a rank bestowed by Emperor Frederick III on the Leszczyński family).

Born in Lwów (then in Poland, but now in Ukraine) in 1677, he was the son of Rafał Leszczyński, voivode of Poznań Voivodeship, and Anna Katarzyna Jabłonowska. He married Katarzyna Opalińska, by whom he had a daughter, Maria, who became Queen-Consort of France as wife of Louis XV. In 1697, as Cupbearer of Poland, he signed the confirmation of the articles of election of August II the Strong. In 1703 he joined the Lithuanian Confederation, which the Sapiehas with the aid of Swedish gold had formed against August.

Contents

[show]

   * 1 King for the first time

* 2 First loss of the throne
* 3 King for the second time
* 4 Final loss of the throne
* 5 Ancestors
* 6 Gallery
* 7 Further reading
* 8 See also
* 9 External links
[edit] King for the first time

During his first reign before 1709

The following year, Stanisław was selected by Charles XII of Sweden after a successful Swedish invasion of Poland, to supersede Augustus II, who was hostile towards the Swedes. Leszczyński was a young man of blameless antecedents, respectable talents, and came from an ancient family, but certainly without sufficient force of character or political influence to sustain himself on so unstable a throne.

Nevertheless, with the assistance of a bribing fund and an army corps, the Swedes succeeded in procuring his election by a scratch assembly of half a dozen castellans and a few score of gentlemen on 12 July 1704. A few months later, Stanisław was forced by a sudden inroad of August to seek refuge in the Swedish camp, but finally on 24 September 1705, he was crowned king with great splendor. Charles himself supplied his nominee with a new crown and scepter in lieu of the ancient Polish regalia, which had been carried off to Saxony by August. During this time the King of Sweden sent Peter Estenberg to King Stanislaw to act as an ambassador and correspondence secretary. The Polish king's first act was to cement an alliance with Charles XII whereby the Polish-Lithuanian Commonwealth engaged to assist Sweden against the Russian tsar. Stanisław did what he could to assist his patron. Thus, he induced Ivan Mazepa, the Cossack hetman, to desert Peter the Great at the most critical period of the Great Northern War between Russia and Sweden, and Stanisław placed a small army corps at the disposal of the Swedes. But Stanisław depended so entirely on the success of Charles' arms that after the Battle of Poltava (1709) Stanisław's authority vanished as a dream at the first touch of reality. During this period Stanisław resided in the town of Rydzyna.

[edit] First loss of the throne

King Stanisław Leszczyński and his family

The vast majority of Poles hastened to repudiate Stanisław and make their peace with August. Henceforth a mere pensioner of Charles XII, Stanisław accompanied Krassow's army corps in its retreat to Swedish Pomerania. On the restoration of Augustus, Stanisław resigned the Polish Crown (though he retained the royal title) in exchange for the little principality of Zweibrücken. In 1716, an assassination was attempted by a Saxon officer, Lacroix, but Stanisław was saved by Stanisław Poniatowski, father of the future king. Leszczyński then resided at Wissembourg in Alsace. In 1725, he had the satisfaction of seeing his daughter Maria become the consort of Louis XV and queen of France. From 1725 to 1733, Stanisław lived at Chateau Chambord.

[edit] King for the second time

His son-in-law Louis XV supported his claims to the Polish throne after the death of August II the Strong in 1733, which led to the War of the Polish Succession. In September 1733, Stanisław himself arrived at Warsaw, having traveled night and day through central Europe disguised as a coachman. On the following day, despite many protests, Stanisław was duly elected King of Poland for the second time. However, Russia was opposed to any nominee of France and Sweden. Russia protested against his election at once, in favor of the new Elector of Saxony, as being the candidate of her Austrian ally.

On 30 June 1734, a Russian army of 20,000 under Peter Lacy, after proclaiming August III the Saxon at Warsaw, proceeded to besiege Stanisław at Danzig, where he was entrenched with his partisans (including the Primate and the French and Swedish ministers) to await the relief that had been promised by France.

The siege began in October 1734. On 17 March 1735, Marshal Münnich superseded Peter Lacy, and on 20 May 1735 the long-expected French fleet appeared and disembarked 2,400 men on Westerplatte. A week later, this little army gallantly attempted to force the Russian entrenchments, but was finally compelled to surrender. This was the first time that France and Russia had met as foes in the field. On 30 June 1735, Danzig capitulated unconditionally, after sustaining a siege of 135 days which cost the Russians 8,000 men.

Disguised as a peasant, Stanisław had contrived to escape two days before. He reappeared at Königsberg, whence he issued a manifesto to his partisans which resulted in the formation of a confederation on his behalf, and the despatch of a Polish envoy to Paris to urge France to invade Saxony with at least 40,000 men. In Ukraine too, Count Nicholas Potocki kept on foot to support Stanisław a motley host of 50,000 men, which was ultimately scattered by the Russians.

[edit] Final loss of the throne

File:Medal Leszczynski.jpg

Medal commemorating the free election of Stanisław Leszczyński in 1733

On 26 January 1736, Stanisław again abdicated the throne, but received in compensation the Duchy of Lorraine and Bar, which was to revert to France on his death. In 1738, he sold his estates of Rydzyna and Leszno to Count (later Prince) Alexander Joseph Sułkowski. He settled at Lunéville, founded there the Academia Stanislaw and devoted himself for the rest of his life to science and philanthropy, engaging most notably in controversy with Rousseau.

Stanisław was still living at the time of the birth of his great-great-granddaughter, Archduchess Maria Theresa of Austria, in 1762. He died in 1766, aged 88. His works include Oeuvres du philosophe bienfaisant, Paris, 1763, 1866.

Further reading

   * Zieliński, Ryszard (1978). Polka na francuskim tronie. Czytelnik.

[edit] See also

   * History of Poland (1569-1795)

* History of philosophy in Poland
* List of Poles
[edit] External links

Search Wikimedia Commons Wikimedia Commons has media related to: Stanislaus I Leszczyński

   * Works by or about Stanisław Leszczyński in libraries (WorldCat catalog)

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  • Król Polski (1705-1709)

http://pl.wikipedia.org/wiki/Stanis%C5%82aw_Leszczy%C5%84ski



http://en.wikipedia.org/wiki/Stanis%C5%82aw_Leszczy%C5%84ski

About Stanisław I Leszczyński, Król Polski (Polski)

Stanisław Bogusław Leszczyński herbu Wieniawa (ur. 20 października 1677 we Lwowie, zm. 23 lutego 1766 w Lunéville) – król Polski w latach 1704–1709 i 1733–1736, książę Lotaryngii i Baru w latach 1738–1766, wolnomularz, starosta nowodworski w 1701 i 1703 roku

https://en.wikipedia.org/wiki/Stanis%C5%82aw_Leszczy%C5%84ski

https://ca.wikipedia.org/wiki/Estanislau_I_de_Pol%C3%B2nia

https://fi.wikipedia.org/wiki/Stanis%C5%82aw_Leszczy%C5%84ski

http://www.historiesajten.se/visainfo.asp?id=116

http://genealogics.org/getperson.php?personID=I00004288&tree=LEO

Stanislas Leszczyński (Stanisław Leszczyński en polonais) est né à Lwów en Pologne, le 20 octobre 1677 et mort à Lunéville, le 23 février 1766. Il fut roi de Pologne de 1704 à 1709 et de 1733 à 1736 sous le nom de Stanislas Ier (Stanisław I). C'est en 1737 qu'il devint duc de Lorraine et de Bar et ce jusqu'à sa mort.

Issu d'une famille aristocratique de Bohême-Moravie installée en Pologne au Xe siècle, Stanislas Leszczyński, riche héritier du palatinat de Posnanie, reçoit une éducation extrêmement soignée : solidement formé dans la littérature et les sciences, il parle et écrit, outre le polonais, l'allemand, l'italien, le français et le latin et fait le tour des grandes capitales (Vienne, Rome, Paris...) pour compléter sa formation. À vingt et un ans, il épouse la fille d'un magnat polonais, Catherine Opalińska. Le couple aura deux filles : Anne Leszczynska (1701-1718) et Marie Leszczyńska, qui épousera Louis XV en 1725, ouvrant la voie au destin extraordinaire de sa famille.

Sommaire

1 Grandeurs et misères du trône de Pologne

2 En exil

3 Un mariage royal

4 La restauration manquée et la guerre de Succession de Pologne

5 Stanislas duc de Lorraine et de Bar

6 Le bonheur d'être grand-père

7 Œuvres

8 Références

8.1 Bibliographie

8.2 Liens externes

Grandeurs et misères du trône de Pologne

En 1697, la diète de Pologne élit Frédéric-Auguste Ier Electeur de Saxe roi de Pologne sous le nom d'Auguste II.

La même année voit l'avènement du jeune Charles XII de Suède. Le tsar Pierre Ier de Russie et le roi Auguste II de Pologne prenant les quinze ans du nouveau souverain pour une marque d'inexpérience et de faiblessse déclarent immédiatement la guerre à la Suède alors première puissance d'Europe du nord. Mais le roi de Suède, Charles XII, réagit avec courage et montrant son génie militaire, repousse les Russes et envahit la Pologne.

Il fait élire Stanislas le 12 juillet 1704.

Après la défaite de Poltava, en 1709, contre les armées de Pierre Ier le Grand, tsar de Russie, Charles XII est emprisonné en Bessarabie, possession ottomane en Europe orientale, entre la Moldavie et l'Ukraine, à Bender (aujourd'hui Tighina en Moldavie), et Stanislas, chassé du trône de Pologne, chevaleresquement l'y rejoint.

En exil

Charles XII lui confère en 1714 la jouissance de sa principauté de Deux-Ponts (Zweibrücken), à la frontière de la Lorraine. Stanislas peut y cultiver la musique et les arts, la philosophie et les sciences dans le palais baroque « aux allures orientales » qu’il fait construire et qu'il baptise « Tschifflick » ("maison de plaisance" en turc), en souvenir de son séjour à Bender. C'est lors de son séjour dans la principauté qu'il perdra sa fille aînée Anne.

À la mort de Charles XII, en 1718, Stanislas et sa famille trouvent refuge auprès du duc Léopold Ier de Lorraine,beau-frère du régent, puis (mars 1719) après la médiation réussie du baron Stanislas-Constantin de Meszek, à Wissembourg, en Alsace, sur les terres du roi de France.

Il loge d'abord au château Saint-Rémi puis dans un hôtel plus spacieux mis à sa disposition par le bailli de Weber qui le tenait de son beau-père, le receveur de l'ordre teutonique Jaeger (aujourd'hui maison de retraite). La famille vit de manière modeste, grâce à une pension de 1 000 livres par semaine octroyée par le Régent. Stanislas s'y ennuie ferme, entouré d'un cercle de courtisans de plus en plus réduit. Son entourage domestique se partage honneurs et titres de cour, désormais vides, et ne cesse pourtant de se chamailler pour des questions de préséances.

C'est par un hasard étonnant que le mariage de Louis XV avec sa fille chérie Marie Leszczyńska sort la famille de son triste exil et propulse l'ancien roi déchu Stanislas sur la scène européenne.

Un mariage royal

Statue de Stanislas Leszczyński, NancyPendant ce temps,en France, à la mort du Régent, Philippe d'Orléans, le 2 décembre 1723, le duc de Bourbon (Monsieur le Duc) obtint de Louis XV la charge de Premier ministre. Le Régent avait prévu que Louis XV, qui allait sur ses treize ans, épouserait une infante d'Espagne, alors âgée de six ans. Cette perspective lointaine inquiétait fort le duc de Bourbon car, si Louis XV venait à disparaître avant de s'être marié et d'avoir engendré un héritier mâle, la couronne reviendrait au fils du Régent, le jeune duc d'Orléans. Or il existait, entre les branches d'Orléans et de Condé de la maison de Bourbon, une opposition apparemment irréductible. Monsieur le Duc, devenu Premier ministre, eut donc une obsession : marier le Roi et lui faire faire des enfants le plus vite possible. Un malaise dont fut pris le roi en février 1725 le convainquit de précipiter le mouvement : l'infante d'Espagne fut renvoyée à Madrid et un Conseil, tenu le 31 mars 1725, examina les différents partis possibles pour la remplacer.

Après avoir éliminé les princesses trop âgées ou trop jeunes ou celles qui étaient liées aux Orléans (comme les filles de léopold Ier de Lorraine), celles qui n'étaient pas catholiques ( orthodoxes comme la fille du tsar, calvinistes ou luthériennes comme nombre de princesses allemandes), il ne resta aucune candidate.

Le duc de Bourbon tenta de proposer une de ses sœurs mais la manœuvre, trop grossière, fit long feu.

On "repêcha" alors la princesse Marie, fille de Stanislas, roi détrôné de Pologne, déjà âgée de 22 ans dont le premier ministre et surtout sa maîtresse, la marquise de Prie, espéraient une reconnaissance éternelle qui leur assurerait la conservation du pouvoir.

Monsieur le Duc, qui était veuf depuis 1720 et sans postérité, avait envisagé d'épouser lui-même la princesse polonaise et avait fait un certain nombre d'avances en ce sens.

Lorsque lui fut dépêché, en février 1725, le peintre Pierre Gobert pour faire le portrait de la princesse Marie, Stanislas fut persuadé que ce projet prenait forme. Aussi, quelle ne fut pas sa stupéfaction lorsque, le 2 avril, lundi de Pâques, un courrier lui apporta un pli, cacheté du sceau du duc de Bourbon, qui lui demandait sa fille en mariage au nom de Louis XV !

Marie Leszczyńska accepta immédiatement la proposition qui lui était faite.

Le 27 mai, à son petit lever, Louis XV fit l'annonce officielle du mariage.

Le 4 juillet, la famille vint s'installer à Strasbourg où, le 15 août, le mariage fut célébré par procuration dans la cathédrale par le cardinal de Rohan, grand aumônier de France et évêque du diocèse.

Stanislas et sa femme quittèrent Strasbourg le 22 septembre et arrivèrent le 16 octobre au château de Bourron, près de Fontainebleau, où ils retrouvèrent leur fille.

Le lendemain, Louis XV vint leur rendre visite pour la première fois.

Stanislas rendit cette visite le 17 à Fontainebleau et, le 19, il partit pour Chambord où il avait été décidé qu'il s'établirait, plutôt qu'à Saint-Germain-en-Laye. Il y résida jusqu'en 1733, venant incognito, chaque automne rendre visite à sa fille. Il s'y adonne à la chasse tout en méditant des projets de bibliothèque d'étude et d'académie qu'il mettra en application une fois devenu duc de Lorraine.

Les relations de Stanislas avec Louis XV furent généralement assez froides. En la présence de son beau-père, Louis XV ressentait probablement assez durement qu'il n'avait pas épousé la fille d'une des premières familles d'Europe. Néanmoins, Stanislas était cultivé, spirituel, et s'intéressait aux sciences et aux techniques, ce qui fournissait un sujet d'intérêt commun.

Le 1er novembre 1749, le Roi de Pologne et Duc de Lorraine et Madame Infante tiennent sur les fonds baptismaux la fille du Comte de Bragelone. (Source: Gazette de France publié par Théophraste Renaudot)

La restauration manquée et la guerre de Succession de Pologne

Article détaillé : Guerre de Succession de Pologne.
La mort d'Auguste II, roi de Pologne, survenue le 1er février 1733, ouvrit une crise de succession. L'empereur romain germanique Charles VI et la tsarine Anne se prononcèrent en faveur de l'électeur de Saxe, Auguste III, fils du roi défunt, tandis qu'en France, mais aussi en Pologne, un important parti militait pour la restauration de Stanislas. Le cardinal Fleury, qui n'avait guère de sympathie pour cet hôte couteux qui ne rapportait rien au trésor, le laissa partir secrètement pour la Pologne pendant qu'un sosie prenait ostensiblement la mer à Brest sur un navire français. Le 8 septembre 1733, Stanislas arriva à Varsovie et fut reconnu roi de Pologne et grand-duc de Lituanie par la diète dès le 12 septembre.

Les adversaires de Stanislas avaient déjà commencé à prendre les armes.

Dès son élection, la Russie envoya des troupes et, dès le 22 septembre, Stanislas dut se réfugier dans Dantzig (Gdańsk) pour y attendre de l'aide, pendant que le 5 octobre, Auguste III était proclamé roi à Varsovie sous la protection des armées russes.

Le 10 octobre, Louis XV, ne pouvant s'en prendre à la Russie, difficile à atteindre, déclara la guerre à son allié, l'Empereur Charles VI . Ce fut le début de la Guerre de Succession de Pologne.

Pour éviter de s'aliéner les puissances neutres, le cardinal de Fleury se garda bien d'envoyer des renforts à Stanislas, qui était assiégé dans Dantzig par les troupes russes à partir de février 1734 et soumis à un incessant pilonnage d'artillerie. Pour sauver les apparences, il se borna à dépêcher quelques bateaux portant environ 2 000 hommes qui se firent tailler en pièces au large de Dantzig à la fin mai. Stanislas, dont la tête avait été mise à prix, dut s'évader sous un déguisement le 27 juin et, après diverses aventures, trouva refuge, le 3 juillet, en Prusse, où Frédéric-Guillaume Ier l'accueillit au château de Königsberg. Il s'y lia d’amitié avec le prince héritier Frédéric, qui deviendra Frédéric II de Prusse (1740), avec lequel il entretint une abondante correspondance.

Stanislas duc de Lorraine et de Bar

Charles VI se trouvant dans une situation militaire délicate offrit à Louis XV de négocier un traité de paix. Le cardinal de Fleury y vit l'opportunité de mettre enfin la main sur les duchés de Lorraine et de Bar qui, quoique pris en tenaille par les possessions françaises (trois évêchés (Toul, Verdun , Metz, route d'Alsace), gênaient les communications entre Paris et l'Alsace, le duc de Lorraine et de Bar étant ouvertement favorable à l'Empereur dont il devait épouser la fille aînée et héritière, Marie-Thérèse d'Autriche.

Après des négociations difficiles, le duc de Lorraine refusant d'abandonner ses sujets et son patrimoine, il fut convenu le 3 octobre 1735, dans un accord appelé « les Préliminaires de Vienne », que Stanislas recevrait en viager les duchés de Lorraine et de Bar qui reviendraient à la France à sa mort, le duc de Lorraine François III (futur Empereur François Ier) recevant à titre de compensation le grand-duché de Toscane au décès du grand-duc régnant. François III, réticent mais contraint par l'Empereur, signa le 24 septembre 1736 l'acte de cession du duché de Bar mais attendit jusqu'au 13 février 1737 pour renoncer au duché de Lorraine.

Entre-temps, le 5 mai 1736, Stanislas avait quitté Königsberg pour s'installer le 4 juin au château de Meudon.

Après avoir abdiqué officiellement le trône de Pologne, le 30 septembre, il fut contraint par les ministres de Louis XV, de signer une déclaration secrète, appelée « déclaration de Meudon », par laquelle il déclarait ne pas vouloir se « charger des embarras des arrangements qui regardent l'administration des finances et revenus des duchés de Bar et de Lorraine » Stanislas s'en remettait au roi de France, qui entrait en possession des duchés « dès maintenant et pour toujours ».

En compensation, Stanislas recevait une rente annuelle de 1 500 000 livres, qui serait portée à 2 millions au décès du grand-duc de Toscane. Stanislas s'engageait à nommer « un intendant de justice, police et finances ... ou autre personne sous tel titre et dénomination qu'il sera jugé à propos, lequel sera choisi de concert avec S.M. Très-Chrétienne. Ledit intendant ou autre exercera en notre nom le même pouvoir et les mêmes fonctions que les intendants de province exercent en France. » Stanislas agréa, avec le titre de chancelier, le 18 janvier 1737, le beau-frère du contrôleur général Orry, Antoine-Martin Chaumont de La Galaizière, qui avait été proposé par le cardinal de Fleury. Celui-ci prit possession au nom de Stanislas, le 8 février 1737 du duché de Bar et le 21 mars de celui de Lorraine.

Stanislas fut fraîchement accueilli par la population lorraine, très attachée à la famille ducale, et que son intendant Chaumont de la Galaizière fut unanimement haï et demeure un personnage à l'image noire dans la mémoire des Lorrains.

Le 30 mars à Versailles, Stanislas et sa femme prirent congé de Louis XV, et le roi vint leur rendre visite le lendemain.

Le 1er avril, Stanislas partit pour la Lorraine et arriva dès le 3 avril à Lunéville que la duchesse douairière (soeur du défunt régent) et ses filles, (que le duc de Bourbon avait dédaignées), venaient de quitter pour Commercy dont elle recevait la souveraineté en viager.

Stanislas dut loger chez le prince de Craon, puisque François III était parti avec l'ameublement de ses châteaux et que Louis XV n'avait pas pris soin de pourvoir son beau-père.

La reine Catherine le rejoignit le 13.

Le 25 mai et le 1er juin, Stanislas promulgua les édits créant son Conseil d'État et son Conseil des Finances et Commerce, sur des bases étroitement dérivées du système en vigueur en France: il s'agissait, surtout, d'accoutumer les Lorrains à devenir français.

Stanislas n'avait donc aucun réel pouvoir politique, mais néanmoins il n'est pas résté inactif en Lorraine, en ce qui concerne notamment des bibliothèques, académies, monuments...

Le bonheur d'être grand-père

Chaque automne, Stanislas et sa femme rendaient visite à leur fille à Versailles. Trianon était mis à leur disposition pendant la durée de leur séjour, mais ils ne faisaient qu'y dormir et passaient le plus clair de leur temps au château.

À Nancy, Stanislas n'avait guère de pouvoir, mais il jouissait de revenus confortables. Il voulut chercher à marquer l'histoire en entretenant une cour brillante et en protégeant artistes et gens de lettres. Il créa la Bibliothèque royale de Nancy, publique (1750), et la Société Royale des Sciences et Belles-lettres, qui prit bientôt le nom d'Académie de Nancy. Cette dernière devait à la fois diffuser les connaissances, promouvoir la langue française ainsi que la tolérance religieuse et politique du siècle des Lumières.

Rappelons que la Lorraine est un vrai état administratif bien avant le rattachement définitif à la France. Le chancelier, représentant le souverain français, a pris la tête de cette administration performante et y accomplit réformes et ajustements. La langue de la haute justice et administration était le français, mais les populations parlaient surtout une variété de dialectes lorrains[1].

Favorable à la liberté et à la séparation des pouvoirs, Stanislas, quoique profondément croyant, se tint à l'écart des excès de tous les fanatismes, religieux ou athées comme le montre son essai philosophique : L'Incrédulité combattue par le simple bon sens (1760).

Dans "ses" États, il mit en place des initiatives sociales en avance sur son temps : écoles, hôpitaux, bibliothèques publiques, greniers collectifs, secours aux plus démunis, etc. Il jeta même les bases d'une cité idéale inspirée de ses propres réalisations dans l'Entretien d'un Européen avec un insulaire du royaume de Dumocala (1752). Il signa « le Philosophe bienfaisant » une série d'essais philosophiques bien dans l'esprit des Lumières, comme Le combat de la volonté et de la raison (1749).

Place StanislasIl dota sa capitale, Nancy, du magnifique ensemble édifié autour de l'actuelle place Stanislas par l'architecte Emmanuel Héré: une grande place oblongue, dite « place neuve de la Carrière », réunit la vieille ville à la ville neuve. Elle communiquait avec la place Royale (aujourd'hui « place Stanislas »), créée en l'honneur de son gendre Louis XV. Inaugurée en novembre 1757, elle est entourée d'immeubles magnifiques et close de grilles dorées, chefs d'œuvre de ferronnerie de Jean Lamour. Le centre de la place est occupé depuis 1831 par une statue de Stanislas, qui a remplacé celle de Louis XV, enlevée sous la Révolution. Stanislas fit également édifier l'église Notre-Dame de Bonsecours, l’hôtel des Missions Royales, les places d’Alliance et de la Carrière et encore les portes Saint-Stanislas et Sainte-Catherine.

Stanislas installa plusieurs résidences royales (Châteaux de Commercy, La Malgrange, Jolivet et Einville) et fit transformer le château de Lunéville surnommé le Versailles lorrain. Le parc fut entièrement réaménagé par l’architecte Emmanuel Héré qui orna les jardins de « folies » : Kiosque d’inspiration turque, pavillon du Trèfle au toit en forme de « chapeau chinois », maisonnettes ("les Chartreuses"), théâtres de verdure, fontaines, pavillon de la Cascade, pavillon de Chanteheux, et un Rocher qui mettait en mouvement des automates dans un décor pastoral.

Stanislas, âgé de quatre vingt neuf ans, mourut à Lunéville le 23 février 1766 au terme d'une longue agonie, après s'être brûlé accidentellement devant la cheminée de sa chambre. Il est inhumé à l'église Notre-Dame de Bonsecours, à Nancy.

À l'humble soubrette qui tâchait d'éteindre les flammes qui le consumaient, il aurait dit ce mot bien digne d'un prince du XVIIIe siècle : « Qui eût dit, madame, qu'un jour nous brûlerions des mêmes feux? »[r%C3%A9f. nécessaire]

Les titres de Stanislas en 1763 :

« Stanislas, par la grâce de Dieu, Roi de Pologne, Grand-Duc de Lituanie, Russie, Prusse, Mazovie: Samogirle, Kiovie, Volhinie, Podlachie, Livonie, Smolensko, Sévérie, Czernichovie, Duc de Lorraine et de Bar, Marquis de Pont-à-Mousson et de Nomeny, Comte de Vaudemont, de Blamont, de Sarwerden, et de Salm. »


http://pl.wikipedia.org/wiki/Stanis%C5%82aw_Leszczy%C5%84ski


http://en.wikipedia.org/wiki/Stanislaus_I_of_Poland

Stanisław Leszczyński

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Stanislaw I

King of Poland

Reign 1704–1709

Coronation 4 October 1705

Predecessor August II the Strong

Successor August II the Strong

King of Poland

Reign 1733-1736

Predecessor August II the Strong

Successor August III the Saxon

Spouse Catherine Opalińska

Issue

Anna Leszczyńska

Maria, Queen of France

House House of Leszczyński

Father Rafał Leszczyński

Mother Anna Jabłonowska

Born 20 October 1677(1677-10-20)

Lwów, Ukraine

Died 23 February 1766 (aged 88)

Lunéville, France

Burial Notre-Dame de Bon-Secours, Nancy, France;

Wawel, Kraków, Poland

Coat of Arms of Stanislaus Leszczynski as lifelong King of Poland, Duke of Lorraine and Barrois

Stanisław I Leszczyński (Lithuanian: Stanislovas Leščinskis; Polish: Stanisław Leszczyński) (20 October 1677 – 23 February 1766) was King of the Polish-Lithuanian Commonwealth, Duke of Lorraine and a count of the Holy Roman Empire (a rank bestowed by Emperor Frederick III on the Leszczyński family).

Born in Lwów (then in Poland, but now in Ukraine) in 1677, he was the son of Rafał Leszczyński, voivode of Poznań Voivodeship, and Anna Katarzyna Jabłonowska. He married Katarzyna Opalińska, by whom he had a daughter, Maria, who became Queen-Consort of France as wife of Louis XV. In 1697, as Cupbearer of Poland, he signed the confirmation of the articles of election of August II the Strong. In 1703 he joined the Lithuanian Confederation, which the Sapiehas with the aid of Swedish gold had formed against August.

Contents

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   * 1 King for the first time

* 2 First loss of the throne
* 3 King for the second time
* 4 Final loss of the throne
* 5 Ancestors
* 6 Gallery
* 7 Further reading
* 8 See also
* 9 External links
[edit] King for the first time

During his first reign before 1709

The following year, Stanisław was selected by Charles XII of Sweden after a successful Swedish invasion of Poland, to supersede Augustus II, who was hostile towards the Swedes. Leszczyński was a young man of blameless antecedents, respectable talents, and came from an ancient family, but certainly without sufficient force of character or political influence to sustain himself on so unstable a throne.

Nevertheless, with the assistance of a bribing fund and an army corps, the Swedes succeeded in procuring his election by a scratch assembly of half a dozen castellans and a few score of gentlemen on 12 July 1704. A few months later, Stanisław was forced by a sudden inroad of August to seek refuge in the Swedish camp, but finally on 24 September 1705, he was crowned king with great splendor. Charles himself supplied his nominee with a new crown and scepter in lieu of the ancient Polish regalia, which had been carried off to Saxony by August. During this time the King of Sweden sent Peter Estenberg to King Stanislaw to act as an ambassador and correspondence secretary. The Polish king's first act was to cement an alliance with Charles XII whereby the Polish-Lithuanian Commonwealth engaged to assist Sweden against the Russian tsar. Stanisław did what he could to assist his patron. Thus, he induced Ivan Mazepa, the Cossack hetman, to desert Peter the Great at the most critical period of the Great Northern War between Russia and Sweden, and Stanisław placed a small army corps at the disposal of the Swedes. But Stanisław depended so entirely on the success of Charles' arms that after the Battle of Poltava (1709) Stanisław's authority vanished as a dream at the first touch of reality. During this period Stanisław resided in the town of Rydzyna.

[edit] First loss of the throne

King Stanisław Leszczyński and his family

The vast majority of Poles hastened to repudiate Stanisław and make their peace with August. Henceforth a mere pensioner of Charles XII, Stanisław accompanied Krassow's army corps in its retreat to Swedish Pomerania. On the restoration of Augustus, Stanisław resigned the Polish Crown (though he retained the royal title) in exchange for the little principality of Zweibrücken. In 1716, an assassination was attempted by a Saxon officer, Lacroix, but Stanisław was saved by Stanisław Poniatowski, father of the future king. Leszczyński then resided at Wissembourg in Alsace. In 1725, he had the satisfaction of seeing his daughter Maria become the consort of Louis XV and queen of France. From 1725 to 1733, Stanisław lived at Chateau Chambord.

[edit] King for the second time

His son-in-law Louis XV supported his claims to the Polish throne after the death of August II the Strong in 1733, which led to the War of the Polish Succession. In September 1733, Stanisław himself arrived at Warsaw, having traveled night and day through central Europe disguised as a coachman. On the following day, despite many protests, Stanisław was duly elected King of Poland for the second time. However, Russia was opposed to any nominee of France and Sweden. Russia protested against his election at once, in favor of the new Elector of Saxony, as being the candidate of her Austrian ally.

On 30 June 1734, a Russian army of 20,000 under Peter Lacy, after proclaiming August III the Saxon at Warsaw, proceeded to besiege Stanisław at Danzig, where he was entrenched with his partisans (including the Primate and the French and Swedish ministers) to await the relief that had been promised by France.

The siege began in October 1734. On 17 March 1735, Marshal Münnich superseded Peter Lacy, and on 20 May 1735 the long-expected French fleet appeared and disembarked 2,400 men on Westerplatte. A week later, this little army gallantly attempted to force the Russian entrenchments, but was finally compelled to surrender. This was the first time that France and Russia had met as foes in the field. On 30 June 1735, Danzig capitulated unconditionally, after sustaining a siege of 135 days which cost the Russians 8,000 men.

Disguised as a peasant, Stanisław had contrived to escape two days before. He reappeared at Königsberg, whence he issued a manifesto to his partisans which resulted in the formation of a confederation on his behalf, and the despatch of a Polish envoy to Paris to urge France to invade Saxony with at least 40,000 men. In Ukraine too, Count Nicholas Potocki kept on foot to support Stanisław a motley host of 50,000 men, which was ultimately scattered by the Russians.

[edit] Final loss of the throne

File:Medal Leszczynski.jpg

Medal commemorating the free election of Stanisław Leszczyński in 1733

On 26 January 1736, Stanisław again abdicated the throne, but received in compensation the Duchy of Lorraine and Bar, which was to revert to France on his death. In 1738, he sold his estates of Rydzyna and Leszno to Count (later Prince) Alexander Joseph Sułkowski. He settled at Lunéville, founded there the Academia Stanislaw and devoted himself for the rest of his life to science and philanthropy, engaging most notably in controversy with Rousseau.

Stanisław was still living at the time of the birth of his great-great-granddaughter, Archduchess Maria Theresa of Austria, in 1762. He died in 1766, aged 88. His works include Oeuvres du philosophe bienfaisant, Paris, 1763, 1866.

Further reading

   * Zieliński, Ryszard (1978). Polka na francuskim tronie. Czytelnik.

[edit] See also

   * History of Poland (1569-1795)

* History of philosophy in Poland
* List of Poles
[edit] External links

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   * Works by or about Stanisław Leszczyński in libraries (WorldCat catalog)

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  • Król Polski (1705-1709)

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http://en.wikipedia.org/wiki/Stanis%C5%82aw_Leszczy%C5%84ski

О Stanisław I Leszczyński, King of Poland (русский)

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Stanisław I Leszczyński, King of Poland's Timeline

1677
October 20, 1677
Lwow, Poland (Lviv, Ukraine)
1698
1698
Leszno, Poznan, Poland
1699
May 25, 1699
Trzebnica, trzebnicki, Lower Silesian Voivodeship, Poland
1703
June 23, 1703
Trzebnica, Lower Silesian Voivodeship, Poland
1766
February 23, 1766
Age 88
Luneville, France
????
????
Notre-Dame-de-Bonsecours, Nancy, Meurthe-et-Moselle, Lorraine, France