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Émile-Auguste Chartier

Birthdate:
Birthplace: Mortagne-au-Perche, Orne, Normandy, France
Death: June 02, 1951 (83)
Le Vésinet, Yvelines, Île-de-France, France
Place of Burial: Paris, Paris, Île-de-France, France
Immediate Family:

Son of Etienne Chartier and Laure Juliette Clémence Chartier
Husband of Gabrielle Chartier
Brother of Louise Chartier

Occupation: philosophe, journaliste, essayiste et professeur de philosophie
Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:

About Alain

Émile-Auguste Chartier (French: [%CA%83a%CA%81tje]; 3 March 1868 – 2 June 1951), commonly known as Alain ([al%C9%9B%CC%83]), was a French philosopher, journalist, and pacifist.[1] He adopted his pseudonym in homage to the 15th-century Norman poet Alain Chartier.

Early life

Alain entered lycée d'Alençon in 1881 and studied there for five years. On 13 June 1956, the lycée was renamed lycée Alain, after its most famous student.

Career

After Alain qualified at the École Normale Supérieure and received the agrégation in philosophy, he taught at various institutions: Pontivy, Lorient, Lycée Pierre Corneille in Rouen,[2] and, in Paris: (Lycée Condorcet and Lycée Michelet). From 1903, he contributed to several journals using his pseudonym, Alain. He was most commonly referred to as "Alain" by his pupils and peers.

In 1909, he was appointed a teacher (or professor) at the Lycée Henri-IV in Paris. He deeply influenced his pupils, who included Raymond Aron, Simone Weil, Georges Canguilhem, and André Maurois.[1] Reviewing the beneficial effect he had on his former pupils Simone Weil and Simone de Beauvoir, Professor John Hellman writes that Alain was the greatest teacher of their generation.[3]

Among his most important publications are The Dreamer, 81 chapters about the spirit and passions, About Happiness, Mars, and The citizen against powers.[1]

Death

He is buried in the Père Lachaise Cemetery.

Wikipedia

About Alain (Français)

Alain, né Émile-Auguste Chartier le 3 mars 1868 à Mortagne-au-Perche (Orne) et mort le 2 juin 1951 au Vésinet (Yvelines), est un philosophe, journaliste, essayiste et professeur de philosophie français. Il est rationaliste, individualiste et critique.

L'auteur utilisa différents pseudonymes entre 1893 et 1914. Il signe « Criton » sept « Dialogues » adressés à la très universitaire Revue de métaphysique et de morale (dans laquelle il signe par ailleurs plusieurs articles de son vrai nom) ; il signe « Quart d'œil » ou encore « Philibert » ses pamphlets dans La Démocratie rouennaise2, journal éphémère destiné à soutenir la campagne du député Ricard à Rouen ; enfin « Alain » pour signer différentes chroniques dans La Dépêche de Lorient (jusqu'en 1903) puis dans La Dépêche de Rouen et de Normandie de 1903 à 1914.

L'adjectif utilisé et dérivé de son nom est alinien.

Biographie

Enfance et adolescence

Émile-Auguste Chartier est né le 3 mars 1868, à Mortagne-au-Perche, rue de la Comédie, au domicile de ses parents, Étienne Chartier, vétérinaire et Juliette-Clémence Chaline. Ses grands-parents maternels Pierre-Léopold Chaline et Louise-Ernestine Bigot sont des commerçants de Mortagne connus et très présents dans la vie communale. Alain a également pour cousin l’abbé Chaline, grâce à qui le sujet de la religion aura une place toute particulière dans son étude et sa réflexion philosophique. Il tient fondamentalement une grande part de son radicalisme de son père et de son grand-père.

En 1881, il entre au lycée d'Alençon où il passe cinq ans. À cette époque, ses auteurs préférés sont Homère, Platon, René Descartes, Honoré de Balzac et Stendhal. Il lit le grec ancien mieux que le latin.

Se destinant d'abord à l’École polytechnique, il opte finalement pour une préparation littéraire qu'il effectue comme externe au lycée Michelet de Vanves à partir de 1886. Là, il fait la rencontre décisive du philosophe Jules Lagneau, qu'il reconnaît comme son maître, et qui l’oriente vers la philosophie.

Professeur, militant et journaliste

Après l'École normale supérieure, il est reçu troisième à l'agrégation de philosophie en 1892 puis est nommé professeur successivement aux lycées Joseph-Loth à Pontivy, Dupuy de Lôme à Lorient, à Rouen (lycée Corneille de 1900 à 1902) et à Paris (lycée Condorcet) puis à Vanves (lycée Michelet). Il s'engage politiquement du côté républicain et radical, donnant des conférences pour soutenir la politique laïque de la République. En 1902, après l'échec du candidat Louis Ricard dont il organise la campagne à Rouen, il se retire du militantisme politique, se consacrant aux universités populaires qui se sont créées à la suite de l'affaire Dreyfus et à l'écriture. À partir de 1903, il publie (dans La Dépêche de Rouen et de Normandie) des chroniques hebdomadaires qu'il intitule « Propos du dimanche », puis « Propos du lundi », avant de passer à la forme du Propos quotidien. Plus de 3 000 de ces « Propos » paraîtront de février 1906 à septembre 1914. Devenu professeur de khâgne au lycée Henri-IV en 1909, il exerce une influence profonde sur ses élèves (Simone Weil, Raymond Aron, Georges Canguilhem, André Maurois, Julien Gracq, etc.). Alain a également enseigné à partir de 1906 au Collège Sévigné, à Paris.

Première Guerre mondiale

À l'approche de la guerre, Alain milite dans ses Propos pour la paix en Europe et refuse la perspective d'un conflit avec l'Allemagne dont il pressent qu'il serait d'une violence inédite. Lorsque la guerre est déclarée, sans renier ses idées, il devance l'appel et s'engage, fidèle à un serment prononcé en 1888 lorsque la loi de l'époque permettait aux enseignants d'être dispensés de service militaire. Acceptant le bénéfice de la dispense, il avait juré de s'engager si une guerre survenait, ne supportant pas l'idée de demeurer à l'arrière quand les « meilleurs » sont envoyés au massacre.

Brigadier au 3e régiment d'artillerie, il refuse toutes les propositions de promotion à un grade supérieur. Le 23 mai 1916, il se broie le pied dans un rayon de roue de chariot lors d'un transport de munitions vers Verdun. Après quelques semaines d'hospitalisation et de retour infructueux au front, il est affecté pour quelques mois au service de météorologie, puis il est démobilisé le 14 octobre 1917.

Période d'après-guerre et Seconde Guerre mondiale

Ayant vu de près les atrocités de la Grande Guerre, il publie en 1921 son célèbre pamphlet Mars ou la guerre jugée. Sur le plan politique, il s’engage aux côtés du mouvement radical en faveur d'une république libérale strictement contrôlée par le peuple. En 1927, il signe la pétition (parue le 15 avril dans la revue Europe) contre la loi sur l’organisation générale de la nation pour le temps de guerre, qui abroge toute indépendance intellectuelle et toute liberté d’opinion. Son nom côtoie ceux de Lucien Descaves, Louis Guilloux, Henry Poulaille, Jules Romains, Séverine… et ceux des jeunes normaliens Raymond Aron et Jean-Paul Sartre. Jusqu'à la fin des années 1930, son œuvre sera guidée par la lutte pour le pacifisme et contre la montée des fascistes. La rédaction des Propos reprend, mais sous forme de revue, de 1921 à 1936, avec une interruption de 1924 à 1927, où ils sont accueillis par la revue Émancipation de Charles Gide. En 1934, il est cofondateur du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes (CVIA), dirigé par Paul Rivet et Paul Langevin.

À partir de 1937, Alain se consacre pour l'essentiel à l'écriture privée de son Journal tandis que sont publiés plusieurs recueils thématiques rassemblant des Propos antérieurs, et poursuit sa collaboration à la Nouvelle Revue française y compris après que Drieu La Rochelle en a pris la direction sous l'Occupation nazie.

Maladie et fin de vie

En 1936, alors qu'il est depuis longtemps atteint de crises régulières de rhumatismes qui l'immobilisent, une attaque cérébrale le condamne au fauteuil roulant. Il participe néanmoins, mais de loin, aux travaux du Comité de Vigilance des Intellectuels antifascistes, milite ardemment pour la paix, rassemble les deux volumes de Propos qu'il intitulera Convulsions de la Force et Échec de la Force, soutient un moment les efforts pacifistes de Giono, même si, partisan de toujours de la guerre défensive, il désapprouve toute idée de désarmement. Il soutient en revanche les accords de Munich, heurté par les appels à l'Union sacrée des bellicistes en France où il lui semble retrouver la volonté de censure des opinions dissidentes et pacifistes qui ont puissamment contribué au développement de la Première Guerre mondiale. Anti-fasciste convaincu, il semble ne pas mesurer la puissance réelle et la dimension spécifique de l'hitlérisme, considérant la France comme la puissance dominante dans le rapport de force international.] Il signe en septembre 1939 le tract « Paix immédiate » du militant anarchiste Louis Lecoin. L'entrée en guerre et la débâcle sont pour lui un effondrement. Alain ne prend aucune position publique pendant la guerre, et l'on ne peut restituer son opinion qu'à travers le style heurté, lapidaire et volontiers paradoxal de son Journal. En 1940, il accepte la défaite, et ne souhaite pas la poursuite des hostilités. La collaboration pétainiste lui semble un moindre mal dans la continuité de son engagement pacifiste. Il est choqué par les mesures anti-sémites de Vichy et n'accorde qu'une confiance limitée à Pétain dont il ne soutient à aucun moment, même dans ses réflexions privées, la politique de collaboration] En 1943, il est sollicité pour apporter son patronage à la Ligue de la pensée française, de René Château, initiative qui ne semble pas s'être concrétisée.

Très affaibli, pratiquement coupé du monde et de la guerre, que même ses amis évitent d'évoquer devant lui, il connaît de 1940 à 1942 des années très sombres, d'un point de vue moral comme physique, d'autant qu'il perd en 1941 son amie de cœur et fidèle collaboratrice Marie-Monique Morre-Lambelin, et en 1944 son ancien élève et son plus proche disciple, Jean Prévost, tué dans le Vercors. Son Journal (1937-1950, encore largement inédit) porte néanmoins la marque de la renaissance de son activité littéraire à partir de 1943. C'est pour l'essentiel la relecture des grandes œuvres qui le ramène à l'écriture. Il rédigera encore en 1947 les Lettres à Sergio Solmi sur la philosophie de Kant ainsi que les Souvenirs sans égards, divers articles et préfaces, l'ébauche d'un Marx en 1950. En mai, il reçoit le Grand Prix National des Lettres. Il meurt le 2 juin 1951 ; il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (division 94).

Patrimoine

Trois associations contribuent aujourd'hui à faire connaître et à diffuser son œuvre en se chargeant de la réédition et de la publication de textes inédits. L'Institut Alain est dirigé par l'administrateur littéraire de l'œuvre. L'Association des Amis d'Alain et l'Association des Amis du Musée Alain et de Mortagne (laquelle a pour centre le musée Alain de sa ville natale) perpétuent le souvenir

[ https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_(philosophe) Wikipedia]

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Alain's Timeline

1868
March 3, 1868
Mortagne-au-Perche, Orne, Normandy, France
1951
June 2, 1951
Age 83
Le Vésinet, Yvelines, Île-de-France, France
????
Cimetière du Père Lachaise division 94, Paris, Paris, Île-de-France, France