Camille Flammarion

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Nicolas Camille Flammarion

Birthdate:
Birthplace: Val De Meuse, Haute-Marne, Grand Est, France
Death: June 03, 1925 (83)
Juvisy-sur-Orge, Essonne, Île-de-France, France
Place of Burial: Juvisy-sur-Orge, Essonne, Île-de-France, France
Immediate Family:

Son of Etienne Jules Flammarion and Pauline Francoise Flammarion
Husband of Sylvie, Marie Henriette Flammarion and Gabrielle Flammarion
Brother of Berhe Flammarion; Céline Berthe Flammarion; Ernest Jules Flammarion; Anne Marie Vaillant and Anatole Lucien Flammarion

Occupation: astronom
Managed by: Private User
Last Updated:

About Camille Flammarion

https://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_Flammarion

GEDCOM Note

Nicolas Camille Flammarion, né à Montigny-le-Roi (Haute-Marne) le 26 février 1842 et mort à Juvisy-sur-Orge (Essonne) le 3 juin 1925, est un astronome français. <p> </p> <p>Il fut un membre très actif de maintes sociétés savantes et d’associations pour la vulgarisation des sciences positives. Ses découvertes scientifiques l’ont placé et le maintiennent encoreau XXIe siècle au premier rang des vulgarisateurs français, en mettant à la portée du grand public les problèmes de l'astronomie, de l’atmosphère terrestre et du climat. Il a, par les côtésmystiques et spirites de certaines de ses œuvres, ajouté à la notoriété de son nom. <p> </p> <p>Aîné d’une famille de quatre enfants (le cadet Ernest fut le fondateur de la Librairie Flammarion et des Éditions Flammarion), il grandit dans une famille modeste à Montigny-le-Roi. Ses parents Jules et Françoise Flammarion tiennent un commerce de mercerie. Il est confié à l'abbé Mirbel, curé du village, pour son éducation. Sa passion pour l'astronomie naît le 9 octobre 1847 lorsqu'il observe une éclipse annulaire, sa mère ayant placé un seau d'eau faisant office de miroir[1]. <p> </p> <p>Sa famille, montant tenter sa chance à Paris suite à des difficultés financières (Montigny-le-Roi est touchée par une épidémie de choléra), le destine à l'état ecclésiastique. Elle le laisse en pension au séminaire de Langres en 1853. Il rejoint ses parents à Paris en 1856 où il devient apprenti chez un graveur ciseleur et y apprend notamment le dessin. Son père, employé aux studios Tournachon-Nadar, lui fait découvrir la photographie. Il parvient à terminer ses études en 1858 en suivant des cours gratuits du soir pour préparer le baccalauréat. Surmené par la charge detravail qu'il s'impose, son médecin le docteur Fournier, percevant la passion de Camille pour l'astronomie, lui trouve une place d'élève astronome à l'Observatoire impérial de Paris, où il est attaché au bureau des calculs et assiste après ses heures de travail le professeur Jean Chacornac aux observations nocturnes. Il est congédié par son directeur Urbain Le Verrier à la suite de la publication de son ouvrage La Pluralité des mondes habités en 1862, ouvrage qui fait scandale car il y envisage un monde extraterrestre, mais le directeur du bureau des calculs, Charles-Eugène Delaunay, le réengage pour calculer les éphémérides annuelles de la Lune. Succédant ensuite à l’abbé Moigno, il entre à la rédaction de la revue Le Cosmos, où il mène une campagne contre l’administration de Le Verrier[2]. <p> </p> <p>En 1865, il devient rédacteur scientifique du journal Le Siècle et donne de nombreuses conférences publiques sur l’astronomie populaire. En 1868, il entreprend plusieurs ascensions en ballon afin d'étudier l'état hygrométrique et la direction des courants aériens de l’atmosphère. Le 2 avril 1869, il prononce l'éloge funèbre d'Allan Kardec et affirme : « le spiritisme est une science, pas une religion »[3]. <p> </p> <p>En 1874, il épouse et emmene en ballon pour leur voyage de noces Sylvie Petiaux-Hugo[4], plus âgée que lui, avec laquelle il entretenait une liaison depuis plusieurs années et qui partageait lemême intérêt pour l'astronomie. En 1876, Flammarion observe le changement des saisons sur les régions sombres de Mars. De 1876 à 1880, il effectue plusieurs vols en aérostat pour étudier les phénomènes atmosphériques et en particulier l’électricité atmosphérique. Avec les bénéfices de L’Assommoir de Zola, Camille et Ernest publient l'impressionnant album L'Astronomie populaire en 1879 qui sera tiré à 130 000 exemplaires entre 1879 et 1924[5]. <p> </p> <p>Il fonde en 1883 l’observatoire de Juvisy-sur-Orge où il fait construire une coupole astronomique et réunit une riche bibliothèque privée en ce qui concerne l'histoire des sciences. Il y développe l'astrophotographie avec son adjoint Ferdinand Quénisset. En 1887, il crée la Société astronomique de France, dont il est le premier président et dont il dirige le bulletin mensuel jusqu'à sa mort, l'Astronomie[3]. <p> </p> <p>En 1892, il publie La Planète Mars et ses conditions d’habitabilité où il fait des analyses et des observations détaillées de la découverte de Giovanni Schiaparelli que la planète Mars possède des canaux et des mers. Il y inclut toutes les observations connues de la planète effectuées depuis 1636. Influencé par les travaux de William Henry Pickering, il émet même l’hypothèse que la planète rouge est peut-être habitée par « une race supérieure à la nôtre »[6]. <p> </p> <p>En 1912, il reçoit la Légion d'honneur pour ses travaux de vulgarisation de l’astronomie[7].</p> <p> </p> <p>Après la Première Guerre mondiale, il se consacre davantage aux questions spirites qu'aux sciences. Après la mort de sa première femme emportée par la grippe espagnole, il épouse en 1919 son assistante Gabrielle Renaudot (bachelière et auteur de nombreuses communications scientifiques). Il meurt dans son cabinet de travail à Juvisy en 1925, terrassé par une crise cardiaque[8]. <p> </p> <p>Son nom a été donné à un cratère sur la Lune. Il fut le premier à proposer les noms de Triton, lune de Neptune, et d'Amalthée, lune de Jupiter, noms qui ne furent officiellement adoptés quedes décennies plus tard[ <p></p>

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Camille Flammarion's Timeline

1842
February 26, 1842
Val De Meuse, Haute-Marne, Grand Est, France
1925
June 3, 1925
Age 83
Juvisy-sur-Orge, Essonne, Île-de-France, France
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Juvisy-sur-Orge, Essonne, Île-de-France, France