Chindasvinto, King of the Visigoths

Parents unknown. Seen as son of Suintila, rey de los visigodos

Chindasuinth, King of the Visigoths

• Reign 17 April 642 – 30 September 653
• Predecessor Tulga
• Successor Recceswinth
• Co-king Recceswinth (20 January 649 – 30 September 653)
• Born c. 563
• Died September 30, 653 (aged 89–90)
• Burial Monastery of San Román de Hornija
• Wife Recciberga
• Religion Chalcedonian Christianity

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Biography

Chindasuinth (also spelled Chindaswinth, Chindaswind, Chindasuinto, Chindasvindo, or Khindaswinth (Latin: Chintasvintus, Cindasvintus; c. 563 – 30 September 653) was Visigothic King of Hispania, from 642 until his death in 653. He succeeded Tulga, from whom he took the throne in a coup. He was elected by the nobles and anointed by the bishops on April 30, 642.

According to Edward Gibbon, during his reign, Muslim raiders began harassing Iberia: "As early as the time of Othman (644–656), their piratical squadrons had ravaged the coast of Andalusia".[2] However, this reading poses a problem difficult to overcome: the Muslim Rashiduns were still struggling to conquer Tripolitania in present-day Libya. Chindasuinth spent the last years of his life, as so many mediaeval monarchs did, in acts of piety for the sake of his immortal soul. He commissioned St Fructuosus to build the monastery of San Román de Hornija on the Douro, with the intention of having it house his tomb. His remains rest there next to those of his wife, Riciberga.

Nevertheless, Eugene II, bishop of Toledo, provided a judgment on the life of this king by writing the following inscription:

I, Chindasuinth, ever the friend of evil deeds: committer of crimes Chindaswinth I, impious, obscene, ugly and wicked; not seeking the best, valuing the worst.[3]

Legacy

Chindasuinth was succeeded by his eldest son, Recceswinth, who continued his reforms. A younger son, 'Theodofred', was blinded by Wamba.

Family

SPAIN: VANDALS, SUEVI & VISIGOTHS". fmg.ac. Retrieved 2023-01-11

• 1. CHINDASVINTO (-Toledo 1 Oct 653). He was elected to succeed in 642 as CHINDASVINTO King of the Visigoths after deposing King Tulga, an act which was condoned by the seventh council of Toledo convened by the new king specially for the purpose. … The Chronica Regum Visigotthorum records that “Chindusvinthus” reigned alone for six years, eight months and eleven days, and with “filio suo Reccesvintho” four years, eight months and eleven days, and died “pridie Kal Oct 691”[295]. m REKIBERGA, daughter of --- (-after 18 Oct 646). "Chindasvintux rex et Reciverga regina" donated property to "monasterium…iuxta rivulum…Molina sub monte Irago" by charter dated 18 Oct 646[296]. Nothing is known about the family origin of King Chindasvinto´s wife, or whether this named wife was the mother of both his children who are named below. The estimated birth date of the king’s son Theodefredo suggests that he may have been the son of Rekiberga. King Chindasvinto and [his wife] had two children:
  • a) RECESVINTO (-Villa of Gerticos [Wamba, Valladolid][297] 1 Sep 672, bur [G%C3%A9rticos], transferred 13th century to Toledo[298]). The Chronica Regum Visigotthorum records that “Chindusvinthus” reigned with “filio suo Reccesvintho” four years, eight months and eleven days, and that Recesvinto ruled alone 23 years, seven months and eleven days, and died “Kal Sep A.D. 672”[305].
  • b) THEODOFREDO ([645/53]-after 702). The Chronicle of Alfonso III names "Theodefred…the son of King Chindasuinth, his father abandoning him at a young age", adding that King Egica ordered him to be blinded when he reached maturity[306], m (after 687) RICILO, daughter of ---. The Chronicle of Alfonso III records that Theodefredo "chose a wife…Ricilo, from a noble family" during his exile[308]. Theodofredo & his wife had [four] children: …

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A tremissis bearing a contemporary image of Chindasuinth

Sources

1. Collins, Roger. Visigothic Spain, 409–711. Blackwell Publishing, 2004.
2. King, P. D. "King Chindasvind and the First Territorial Law-code of the Visiogothic Kingdom." Visigothic Spain: New Approaches. ed. Edward James. Oxford: Clarendon Press, 1980. pp 131–157.
3. Thompson, E. A. The Goths in Spain. Oxford: Clarendon Press, 1969.
4. King, 157.
5. Edward Gibbon, The History of the Decline and Fall of the Roman Empire, ed. J.B. Bury (New York: Fred de Fau and Co., 1906), vol. IX, Chpt. LI, section V.
6. Translation from Peter Heather, The Goths (Oxford: Blackwell, 1996), p. 290
7. Wikimedia Commons has media related to Chindaswinth.
8. Edward Gibbon, History of the Decline and Fall of the Roman Empire Chapter 51 (from the University of Adelaide)
9. Visigothic Law Code: text. The preface was written in 1908, and should be read with reservations. Look at Book VI: Concerning Crimes and Tortures, under Title III: Concerning Abortion, the seventh article, which is not "ancient law", as so many others, but the words of Flavius Chintasvintus Rex

• https://en.wikipedia.org/wiki/Visigothic_Kingdom

Chindaswinthe (en gotique Kinþaswinþs, en espagnol Chindasvinto), né en 563, mort le 30 septembre 653, est roi wisigoth d'Hispanie et de Septimanie de 642 à 653. Il succède au jeune roi Tulga, dont il réussit à usurper le trône grâce à une conjuration. Par la suite, il se fait élire par les nobles et oindre par les évêques le 30 avril 642. Sous son règne l'État est assaini, la corruption éliminée, les révoltes étouffées et nouvelles lois établies. Le VIIe concile de Tolède est convoqué le 16 octobre 646. Marié avec Rekinberga des Wisigoths, dont il eut les enfants suivants
Réceswinthe roi des Wisigoths
Galvinda comtesse de Cantabrie
Théodefrède duc de Cordoue
Favila des Wisigoths
Chindaswinthe convoque dans la région de Burgos une assemblée de nobles wisigoths ainsi que le « peuple »3, et il est proclamé roi à Pampliega, malgré son âge avancé. Tulga est déposé, tonsuré et cloîtré. Dès sa montée sur le trône, le 30 avril 642, il affirme l'autorité royale face à la noblesse rebelle qu'il soumet violemment en organisant une véritable purge au sein de la haute noblesse gothique : il fait exécuter deux cents Goths appartenant aux familles les plus nobles et cinq cents appartenant à des familles de rang inférieur, et distribua à ses leudes leurs femmes, leurs filles et leurs biens. Ses opposants se réfugient principalement en Septimanie ou chez les Vascons.

Le VIIe concile de Tolède tenu en 646 approuve ses actes et les appuie, en durcissant les peines à appliquer contre quiconque se dresserait contre le roi, n'épargnant même pas les ecclésiastiques qui y prêteraient un appui. À ce concile nombre d'évêques ne se présentent pas en raison de l'ingérence du monarque dans les affaires ecclésiastiques : le roi a limité le droit d'asile du clergé dans les églises, il a mis fin à certains de ses privilèges légaux (en imposant des sanctions pécuniaires aux ecclésiastiques qui ne se présentent pas devant les tribunaux civils) et il nomme lui-même les évêques.

Ayant étouffé toute opposition, il assure au royaume l'ordre et la tranquillité, puis rend le trône héréditaire, en associant son fils Réceswinthe, à la demande des évêques, en raison de son âge avancé et contre les dispositions du IVe concile de Tolède ; c'est l'objet d'une proclamation faite le 20 janvier 648. À partir de cette date et jusqu'à la mort du vieillard, le 30 septembre 653, tous les deux gouvernent ensemble.

Bien qu'il soit implacable dans son action politique, Chindaswinthe est mentionné comme un grand bienfaiteur dans les annales de l'Église, à laquelle il fait de grandes donations de terres et de privilèges. Il assainit le trésor public, en partie grâce aux biens confisqués aux rebelles, en partie par l'instauration d'un système de recouvrement plus juste et plus efficace. Sur le plan militaire, il entreprend une campagne pour briser une rébellion des Vascons et une autre contre les rebelles lusitaniens.

En tant que législateur, Chindaswinthe promulgue une multitude de lois, se rapportant aussi bien à des questions politiques du Royaume, qu'à d'autres relatives à la vie économique et sociale. On ignore quelle est sa législation envers les Juifs dans la mesure où elle a existé. Avec la collaboration d'un clerc prestigieux, Braulio de Saragosse, il commence l'élaboration d'un code législatif unique pour les Goths et les Hispano-Romains que son fils Réceswinthe devait terminer et promulguer. Il s'agit du Liber Iudiciorum ou Code de Réceswinthe, qui abroge le Bréviaire d'Alaric utilisé précédemment pour les Hispano-Romains et le Code de Léovigild qui s'appliquait aux Goths.

Dans les dernières années de son règne le ressentiment de la noblesse (à laquelle il avait confisqué des terres) et du clergé (qu'il avait dépossédé de certains privilèges), jette le pays dans une situation de conflits, avec diverses rébellions dont nous ignorons les détails exacts, faute de sources.

Il semble que Chindaswinthe ait occupé les dernières années de sa vie dans des actes de pitié et de charité. Il fonde le monastère de San Román de la Hornija (es), à San Román de Hornija (près de Valladolid) pour qu'à sa mort (qui devait survenir à 90 ans), ses restes reposent dans un sépulcre à côté de ceux de son épouse Réciberge, avec laquelle il avait eu trois fils et une fille. Son épitaphe, écrite par Eugène de Tolède, le définit comme : « impie, injuste et immoral ».

Selon la chronique des rois wisigoths (Chronica regum Visigotthorum), Chindusvinthus régna seul 6 ans, 8 mois et 11 jours, et avec son fils Réceswinthe, 4 ans, 8 mois et 11 jours.
Notes et références
Chindaswinthe fut peut-être adepte de l'arianisme jusqu'au IIIe concile de Tolède (589), où le peuple wisigoth déclara publiquement, par la voix de son roi Récarède, son adhésion au catholicisme nicéen.
Chindaswinth, Chindasvind(e), Chindasuinth(e), Kindaswind(e), Kindaswinth.
Peut-être des Goths, nombreux en Vieille-Castille.