Comte Ange Guislain Joseph de Beaulaincourt de Marles

• Reference: Geneanet Genealogy

- [https://www.geni.com/projects/SmartCopy/18783 SmartCopy]: ''Apr 6 2018, 18:19:27 UTC''

===Individual Note=== Est entré en 3 janvier 1757 aux mousquetaires noirs (2ème compagnie) : écoutez la marche des mousquetaires noirs. Musique Le 27 avril 1761 il a obtenu une compagnie de Dragons et fait la campagne d'Allemagne de 1761, comme premier capitaine commandant. En 1784, il a 28 ans et 23 ans de service. Il se fait appuyer pour devenir capitaine en premier. On trouve dans les papiers de famille une note de 15304 livres pour divers débours durant six ans et deux mois : pension, gages, habillement et nourriture de son domestique, achat d'un cheval alezan, de cinq chevaux de remonte,la nourriture des chevaux et dépenses personnelles. Cette note n'est pas datée, mais concerne une partie de la période 1760-1770. Chevalier de Saint-Louis du 28 décembre 1783. Le 14 décembre, il demande à la Convention le traitement de retraite prévu par les décrets, ayant 35 ans de service, ayant servi avec zèle comme peut en témoigner le ci-devant duc de Biron auparavant duc de Lauzun, son ancien colonel. Entre 1780 et 1789, un édit signé de Louis XVI, porte création du chef de nom et armes de la maison de Beaulaincourt, en comte et de son fils ainé en vicomte. Le 6 février 1793, il se fait établir un certificat de résidence à Arras, chez le citoyen Hespel, où il séjourne, rue des Promenades, depuis le 28 décembre 1791. Il mesure cinq pieds deux pouces (1m 68), cheveux et sourcils châtains, yeux bruns,nez long, bouche grande, menton à la galoche, front haut, visage long et coloré. Le 16 juillet 1793, il lance une pétition aux administrateurs du département pour être dispensé de payer 3541 livres, à cause de Philippe Auguste Joseph et Ange Philippe Alexandre François Joseph, ses deux fils, qui seraient émigrés."Ils sont au contraire en Espagne, dans un corps français, les gardes wallonnes, où ils ont été reçus en décembre 1791. Ils sont partis pour leur destination d'Ostende en avril 1792, avant la loi contre l'émigration. Ils n'ont pas pu quitter l'Espagne quand la République lui a déclaré la guerre." Il paye la somme le 3 septembre 1793, "contraint et forcé pour avoir main levée de la saisie de ses meubles : cela correspondait à l'habillement et à la solde de 4 volontaires, en 1792 et 1793. Le 3 janvier 1794, le district de Montreuil-sur-Mer (La Montagne sur Mer), met le château de Beauvoir-Rivière sous séquestre.L'inventaire du mobilier et des engins de culture dure quatre jours, en présence de deux conseillers municipaux de Wavans et les scellés sont posés avec désignation d'un gardien. Le 13 février 1794,le citoyen Beaulaincourt dépose au greffe d'Arras "ses titres de féodalité". Le 17 mars 1794, les scellés sont mis sur la maison où résidait le citoyen Beaualaincourt, sur toutes les portes, "à l'exception de la cuisine". Cette maison sera rendue à sa veuve en octobre 1795. A été guillotiné sous la terreur "pour avoir, avec les autres membres de la noblesse des Etats d'Artois, signé le 29 avril 1789,une protestation tendant au maintien des anciens privilèges de la province et des prérogatives de la noblesse des Etats".Sont condamnés le même jour par le tribunal révolutionnaire d'Arras : Ignace Godefroy Delannoy, Henri Waservas, Louis Ignace Joseph Lesargeant, Lamoral Eugène François Marie d'Aix, "ex-nobles, convaincus d'être auteurs ou complices de la trame ourdie contre le Peuple Français et sa liberté, ayant signé... "Sont acquittés Charles François Hubert Coupigny et Jean Guillaume Joseph Thieulaine.(Sur ce jugement, voir "La Terreur dans le Pas de Calais, histoire de Joseph Le Bon" par A.J. Paris,tome I, pages 287 à293). Demeurait au château de Remaisnil (Somme), puis à Beauvoir-Rivière à Beauvoir-Wavans (Pas de Calais). Le 31 mai 1794, le "potager sur lequel se trouve érigé le ci-devant château de Marles", est adjugé au citoyen François Vincent, pour 6700 livres. Le 13 juillet 1794, Jean-Baptiste Morel achète 7 quartiers de terres à Marles, pour 3649 livres.Il les revendra en 1803 pour 350 francs aux enfants du guillotiné. On trouve d'ailleurs plusieurs ventes, à la même époque, pour faire retour à la famille, de biens confisqués. Le 17 mars 1829, la commission de liquidation des indemnités dues aux familles des victimes de la révolution (loi du 27 avril 1825), va allouer aux sept descendants encore vivants, la somme de 9.111 francs.* Reference: Geneanet Genealogy - SmartCopy: Apr 6 2018, 18:34:25 UTC