Count de Rousey François Jacques Hébert dit Lecompte

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Count de Rousey François Jacques Hébert dit Lecompte (Hébert)

Birthdate:
Birthplace: St-Aignan-sur-Ry, Rouen, Upper Normandy, France
Death: February 01, 1688 (68-77)
Neuville, Québec, Nouvelle-France
Place of Burial: Neuville, Québec, Nouvelle-France
Immediate Family:

Husband of Anne Fauconnier
Father of Jeanne Hebert; Anne Hebert; Nicolas Hebert; Jeanne Jeanne Hébert; Guillaume Hébert dit Lecompte and 4 others

Managed by: Darcy Wayne Dumas
Last Updated:

About Count de Rousey François Jacques Hébert dit Lecompte

Sources: Chronique familiale de l’ancêtre François Hébert dit Lecomte Cette généalogie a été préparée en collaboration avec le généalogiste Jean-Jacques LEBEAU. http://www.claude.dupras.com/les_h%C3%A9bert.htm

Génération 1

1. FRANÇOIS1 HEBERT, DIT LECOMTE est né vers 1610 à St-Aignan-sur-Ry, ar. et archev. Rouen, Normandie (Seine Maritime), et meurt le 1 février 1688 à Neuville. Il épousa (1) ANNE FAUCONNIER le 10 mai 1644 à Mont-aux-Malades, France. Elle est née le vers 1621 à Mont-aux-Malades, et meurt le 30 novembre 1676 à Château-Richer. Il épousa (2) JEANNE MORINEAU le 2 novembre 1678 en un lieu indéterminé au Québec, fille de TIMOTHÉE MORINEAU et RENÉE BITONNE.

Les enfants de FRANÇOIS HEBERT et ANNE FAUCONNIER sont:

             i.   NICOLAS2 HEBERT, n. 7 janvier 1647, France; d. 14 mai 1757, Québec. 2.          ii.   GUILLAUME HEBERT, LECOMPTE, n. 4 février 1655; d. 16 octobre 1714, Hôtel-Dieu de Québec.
           iii.   MARIE-JEANNE HEBERT, n. vers. 1657, au Québec; m. FRANÇOIS LABADIE, 28 avril 1671, L'Ange Gardien.
           iv.   MARIE-REINE-MADELEINE HEBERT, n. vers. 1659, au Québec; d. 27 décembre 1729, Québec; m. FRANÇOIS RIPOCHE, DUCHARME, 28 septembre 1677, indéterminé au Québec.
            v.   LOUIS HEBERT, n. vers. 1661, au Québec.
           vi.   JACQUES HEBERT, n. 3 juin 1664, Château Richer.

François Hébert dit lecomte

François Hébert dit Comte de Roussy marié à Anne Fauconnier à Mont St-Aignan, Normandie arriva en 1654 à Québec, avec sa femme et son fils Nicolas.

François Hébert dit Lecomte est né à Mont Saint-Aignan. À quelques kilomètres au nord de Rouen, existait une localité appelée Mont-aux-Malades à cause d'un ancien prieuré dont les bâtiments et l'église remontent au XIIe siècle. Tout près, c'était Saint-Aignan. Ces deux communes ont été fusionnées pour devenir Mont Saint-Aignan.

Le contrat de mariage, sous seing privé, de François Hébert et de Anne Fauconnier fut signé le 8 septembre 1644 à Mont-aux-Malades. Le douaire matrimonial de la future épouse était de 30 livres. Les 2e, 3e et 4e dimanches de septembre 1644, publications des bans de mariage entre François Hébert de Saint-Agnan et Anne Fauconnier de Mont-aux-Malades. Les parents des futurs conjoints ne sont pas nommés. Cependant, les registres de Mont-aux-Malades révèlent qu'un garçon Fauconnier Hébert y fût baptisé le 7 janvier 1647. Parrain et marraine Nicolas Fauconnier de Saint Patrix et Marguerite Fauconnier.

Qui suggéra aux Hébert d'émigrer au Canada ? Avaient-ils entendu parler du célèbre Nicolas Marselet, sieur de Saint-Aignan, arrivé à Québec avec Champlain en 1613 ?

François, sa femme et leur fils Nicolas, traversèrent l'Atlantique à l'été 1654. Le 7 février 1655, leur deuxième fils, Guillaume, fut baptisé par le missionnaire Paul Ragueneau. L'acte est à Notre Dame de Québec. Deux noms sont cités dans le registre : Châtillon et Jean Guyon, habitants de Beauport. Châtillon fait sans doute allusion à Jean Michault, dit Châtillon, ou à sa compagne Louise Cloutier qui aurait été la marraine de l'enfant.

Le 16 juin 1655, François Lecomte, demeurant à la Côte de Beauport, obtint de Robert Giffard une pièce de terre proche de la rivière du Sault (Montmorency) . Voisin du côté ouest : Jean Mignault. François devait payer 7 livres tournois de rente seigneuriale pour 20 arpents carrés de terre seulement. Le 1er novembre de la même année, François Hébert et Louis Lesage, par le bail ferme d'une durée de 3 ans, s'engagèrent à exploiter la terre de Jean Mignault au lieu appelé Saint Aubin en la Côte de Beauport et sur laquelle il y a bâtiments, grange et étable.

François, le 6 avril 1658, vendait sa concession, avec une maison, pour le prix de 75 livres, à Charles Courtois. Le séjour de François Hébert et de sa famille sur le territoire de Beauport fût d'une durée d'environs 4 ans. Le surnom ou le titre Le Comte accolé à celui d'Hébert surprend. Bien plus, 20 ans plus tard, le notaire Vachon précisera : Comte de Roussy. Aucune explication plausible n'a encore été retenue. François Hébert, qui ne savait pas signer, possédait-il de la noblesse dans son coeur ou dans son sang ? Roussy est présentement une commune du département de Cantal, arrondissement d'Aurillac, canton de Montsalvy, sur le territoire de l'Auvergne. Qui oserait tisser des liens attacher des noeuds ?

Une partie du territoire actuel de l'Ange-Gardien, seigneurie de Beaupré, fût concédée à des membres de la famille de Guillaume Couillard, mari de Guillemette Hébert, fille de Louis Hébert et de Marie Rollet. Le 30 mai 1658, Guillaume Couillard lui-même faisait à François Hébert une concession de trois arpents de terre de front sur une lieue de profondeur… au lieu appelé Les Chesnes ou au lieu dit plus tard de L'Écluse. Ce lot se trouve à 7 arpents environs à l'ouest de l'église actuelle de l'Ange-Gardien. C'est là que la famille Hébert transporta ses pénates pour y demeurer presque 20 ans.

Le 2 février 1660, à Château-Richer, François Hébert se trouve parmi les 173 confirmands au pied de Mgr de Laval premier évêque de la Nouvelle-France. En 1663, ce fût l'espoir général pour les habitants des alentours de Québec et aussi pour les Hébert. La Compagnie des Cent-Associés fut prise en charge par celle des Indes Occidentales, le Conseil Souverain fut créé, le Séminaire de Québec fut fondé et Mgr De Laval obtint la seigneurie de Beaupré.

Le recensement de 1666 one mentionna pas François Hébert, mais celui de 1667 lui donna comme voisins Nicolas Cantin et Antoine Gaboury. Une seule bête à cornes pouvait brouter ses 10 arpents en culture. Cinq enfants entouraient la table familiale. Comment François, 45 ans, pouvait-il nourrir sa famille ? Nous savons qu'il avait emprunté de l'argent de René Letartre, puisque ce dernier lui donna une quittance le 18 avril 1667. Bertrand Chenay, sieur de Lagarenne, aida les Hébert en leur prêtant 94 livres, le 18 mai 1670, dont 50 furent remboursées après un ans. Mathurin Huot et René Bin. dit Lacroix, avancèrent aussi de l'argent à François Hébert.

Le titre de conte ne fait pas vivre son homme : il peut cependant inspirer confiance. Le 18 octobre 1664, François participait à la première messe célébrée à l'Ange-Gardien et à l'élection des premiers marguilliers : Jacques Goulet, Raymond Pagé et Pierre Maheu.

François Hébert et Anne Fauconnier s'étaient mariés à Mont-aux-Malades le 5 octobre 1644. En France, le couple mit au monde deux jumelles Anne et Jeanne nées le 9 janvier 1645, décédées quelques jours plus tard, et Nicolas baptisé le 7 janvier 1647. Cinq enfants naquirent en Nouvelle-France : Guillaume, Jeanne, Renée-Madeleine, Louis et Jacques. Huit enfants au total.

L'aîné Nicolas décéda le 14 mai 1657. Il s'était empoisonné après avoir mangé une herbe venimeuse. Funérailles, le lendemain. L'acte se trouve dans le registre de Notre-Dame de Québec. Quant à Guillaume, le seul à transmettre le patronyme Hébert à la descendance, il épousa, le 29 octobre 1691, Anne Roussin, fille de Nicolas et de Madeleine Tremblay. Ils eurent 12 enfants, tous nés et baptisés à L'Ange-Gardien. Guillaume fût inhumé à l'Hôtel-Dieu de Québec le 16 octobre 1714.

Les actes de baptême des 3 enfants Hébert suivants sont absents de nos registres, perdus. Un fougueux séducteur, un voisin appelé Antoine Gaboury, fût jugé coupable d'avoir voulu violer Jeanne et d'avoir fait tous les efforts pour y parvenir. Le 23 octobre 1668, décret de prise de corps de l'agresseur. Le violeur fût battu de verges et condamné à neuf ans de galère. De plus, 250 livres provenant de la vente de ses biens furent affectées à entretenir pendant deux années la dite Jeanne Hébert, pensionnaire aux Ursulines à Québec. Jeanne devint la compagne de François Labadie, le 28 avril 1671. Leur mariage est le deuxième inscrit dans le registre de l'Ange-Gardien. De leurs 11 enfants, 10 reçurent le baptême à Neuville, Jeanne mourût le 10 février 1727.

Anne Fauconnier, épouse de François, décéda le lundi 30 novembre 1676, à l'âge d'environ 56 ans. L'abbé François Fillion présida les funérailles et inscrit l'acte dans le registre de Château-Richer. Une aïeule bien méritante n'était plus. Selon la coutume de Paris, le conjoint survivant devait commander l'inventaire des biens. Louis et Jacques Hébert étaient mineurs. Guillaume avait déjà reçu une permission officielle d'émancipation. Le 13 décembre 1677, à la maison de la défunte, Paul Vachon procéda à l'inventaire. Les choses disparates inventoriées livrent de petits secrets. Anne Fauconnier devait être bonne tisserande ou habile couturière. Elle possédait différentes pièces de toile mesurant ensemble environ 24 28 mètres en longueur. Un méchant habit, des coiffes, des mouchoirs, une vieille cape, un manchon, une jupe, deux chemises, autant de hardes à l'usage de la disparue. Près des marmites, du poêle à frire et des chaudières, il y avait le vieux fusil estimé à 3 livres. Au grenier, 10 minots de farine, 4 minots de blé d'Inde, 10 de pois. Dans la grange 45 minots de blé et 25 autres de pois. Au Canada, les pommes de terre n'étaient pas alors cultivées. Le poisson complétait très bien le régime alimentaire. Les Hébert possédaient 4 barriques d'anguille pour passer l'hiver. Évidemment, ils ont un canot et des nasses. le cheptel comprenait 2 boeufs, 2 vaches, 1 veau, 3 cochons et 4 petits appelés "nourritoureaux", au milieu desquels circulaient 10 poules et un coq. Quelques dettes minimes seulement; en particulier, 11 livres dues au chirurgien Moreau.

Le fils Guillaume, difficile de caractère très actif en affaires, associé à des marchands, voyageur vers l'ouest réussit à acquérir la part de ses frères et soeurs dans le bien paternel. À l'occasion de ces transactions l'on découvre que Louis et Jacques Hébert vivaient encore le 3 mars 1684, Guillaume, en 1691, s'établit sur sa ferme de l'Ange-Gardien, terre numéros 21. Elle demeura entre les mains de ses descendants jusqu'à nos jours.

Le coeur de l'homme est fait pour aimer comme l'oiseau pour voler. François Hébert s'éprit d'amour pour Jeanne Morineau, mère de 5 enfants bien vivants : Robert, Pierre, Geneviève, Charles et Jeanne née en novembre 1674. Jeanne Morineau, née vers 1633 au Bourg Bournezeau en Vendée, fille de Timothée et de Régnée Bitonne, était venue au pays sous la protection du roi en 1663.

Le premier mari de Jeanne était Pierre Petit dit Milhomme, décéda le 20 octobre 1676 à Sainte Anne du Petit-Cap, là où il avait acquis 2 arpents de front de terre, la partie nord est la concession qu'Étienne de Lessard avait donné à la fabrique. Jeanne Morineau revendit cette propriété à Charles Lessard le 11 février 1684. à Sainte-Anne. Pierre Petit possédait une maison, une grange et quelques arpents de défrichés, puisque cette ferme avait été possédée depuis 1663 par Jean Poulin, Urbain Jamineau dit Larose, Michel Bouchard et Simon Trillaud, domestique de Robert Giguère en 1667. Hélas! Les registre de Sainte-Anne et de l'Ange Gardien sont muets à propos des secondes noces de François et de Jeanne. Il ne reste comme preuve que le contrat de mariage passé par devant Claude Auber le 2 novembre 1678. Normalement, le nouveau couple dût s'installer à l'Ange-Gardien. Le recensement de 1681 a complètement oublié François Hébert et sa nouvelle épouse.

Dès le 12 avril 1680, l'ancêtre Hébert avait cédé à bail à René LeTartre ce qui restait de sa terre comme appartenant à lui et à ses enfants, Louis et Jacques. Après le 9 août 1683, François alla-t-il vivre sur la concession qu'il avait obtenue de Jean Juchereau, sieur de LaFerté, héritier de la seigneurie de Maur ? Peut-être. Selon Raymond Gariépy, nous avons la preuve que François Hébert était habitant de la Pointe aux Trembles, le 25 février 1685. Il vivait, semble-t-il chez François Labelle, époux de Jeanne Hébert, sa fille. Les hommes et les années naissent et meurent comme les feuilles des arbres; il ne faut pas les compter mais les apprécier. François Hébert, dit Lecomte, n'était plus le 1er février 1688.

Le lendemain, funérailles devant les témoins Jean Dubuc et Jacques Brin, dit LaPensée. Le curé Jean Basset écrivit dans les registres de Neuville 78 ans comme âge du défunt. François Hébert pouvait quitter heureux la Nouvelle-France, parce que grâce à ses enfants il y serait représenté pendant des siècles et de siècles et des siècles. Quant à Jeanne Morineau, elle vivait encore à Neuville, le 20 juillet 1696.


GEDCOM Source

@R-997415178@ Ancestry Family Trees Online publication - Provo, UT, USA: Ancestry.com. Original data: Family Tree files submitted by Ancestry members. Ancestry Family Tree http://trees.ancestry.com/pt/AMTCitationRedir.aspx?tid=70290885&pid...

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Count de Rousey François Jacques Hébert dit Lecompte's Timeline

1615
1615
St-Aignan-sur-Ry, Rouen, Upper Normandy, France
1618
1618
Age 3
st-aignan, banlieue de rouen (auj. mont-st-aignan), archev. rouen, normandie (ar. rouen, seine-maritime)
1645
January 9, 1645
Mont-aux-Malades, France
January 9, 1645
Mont-aux-Malades, France
1647
January 7, 1647
Mont aux Malades, France
1653
1653
France
1655
February 4, 1655
Québec, Québec, Nouvelle-France
1659
November 18, 1659
Alençon, Orne, Basse-Normandie, France