Edmee Lejeune

GEDCOM Note

<p>FRANÇOIS GAUTHEROT</p><p> </p><p>François Gautreau, ou Gautherot est né en France en 1612, probablement dans la province de Touraine. Vers 1632, avec le commandeur Razilly, François arriveen Acadie déjà marié avec une certaine Marie, dont on ignore le nom de famille.</p><p> </p><p>Vers 1645, à La Hève, il épouse en secondes noces Edmée Lejeune, âgé de 13 ans, née en 1623, en Acadie, probablement au village Micmac établi près du fort de Port Royal. Son père, venu en Acadie en 1611, a épousé une indienne de la tribu abénaquise des Micmacs. Une fille de chacun des couples, tisse des liens qui nous concernent, dans cette généalogie.</p><p> </p><p>Marie, (l'aînée) née vers 1636, à Port-Royal, du premier mariage, se marie une première fois en 1656, à Jean Potet, originaire de Lucerne en Suisse, mais il meurt quelques années plus tard. Dans un second mariage, célébré en 1664, à Port-Royal, elle épouse Michel Dupuis, originaire de La chaussée au Loudun, en France. Leur fils Martin Dupuis épouse en 1686, Marie Landry, fille de René Landry et de Marie Bernard.</p><p> </p><p>Du deuxième mariage, entre François Gautherot et Edmée LeJeune, Marie-Louise ou Anne-Marie, ou même Marie Gautherot (la cadette), née en 1646, épouse aussi à Port-Royal, en 1660, Claude Therriot, fils de Jehan Therriot et Perrine Breau (Bourg). Puis, de cette branche, Marguerite Therriot, née ne 1692, épouse en 1712, René Richard, dit Beaupré, né en 1688, fils de René Richard sieur de Beaupré et de Magdeleine Landry.</p><p> </p><p>À part quelques appels aux armes auxquels François Gautherot doit répondre pour défendre Port-Royal, attaqué par les Anglais, il passe l’été à cultiver son lopin de terre. À la fin de l’automne et en hiver, il se livre à la chasse, en compagnie des Micmacs, cousins de sa femme : ses fils deviennent presque tous coureurs des bois.</p><p> </p><p>L'ancêtre François Gautherot sait signer son nom. Quant les réfugiés Acadiens sont arrivés au Québec, les prêtres et notaires ont employé la graphie Gaudreau, plus familière à leurs oreilles, car de nombreux habitants la portait déjà.</p><p> </p><p>Au recensement de 1693, François Gautherot est décédé. Sa veuve Edmée Lejeune est décédée plus tard, mais avant le recensement de 1698.</p><p> </p><p>Le nom de famille Gautreau prend au cour des années, diverses graphies. Par exemple, Gautre et Gaudreau sont les deux principales appellations que l’on puissent rencontrer, il arrive parfois que c’est aussi : Gauterot, Gotrot ou Gautrot. Des enfants à d’autres générations deviennent des Gaudreau et Gaugrot.</p><p> </p>