Gérard Philipe

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Gérard Albert Philip

Birthdate:
Birthplace: Cannes, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
Death: November 25, 1959 (36)
Paris, Paris, Île-de-France, France (Cancer du Foie)
Place of Burial: Ramatuelle, Var, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
Immediate Family:

Son of Marcel Philip and Maria Elsa Minou Philip
Husband of Nicole Anne Marie Ghislaine Philip
Father of Private and Private
Brother of Jean Philip

Occupation: Acteur
Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:
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Immediate Family

About Gérard Philipe

Gérard Philipe (4 December 1922 – 25 November 1959) was a prominent French actor who appeared in 34 films between 1944 and 1959. Active in both theater and cinema, he was, until his untimely death, one of the main stars of the post-war period. His image has remained youthful and romantic, which has made him one of the icons of French cinema.

Life and career

Born Gérard Philip[1] in Cannes, France, he was of one quarter Czech ancestry from his maternal grandmother and three quarters French ancestry.[2] As a teenager Philipe took acting lessons before going to Paris to study at the Conservatoire of Dramatic Art. When he was 19 years old, he made his stage debut at a theater in Nice; and the following year his strong performance in the Albert Camus play Caligula brought an invitation to work with the Théâtre national populaire (T.N.P.) in Paris and Avignon, whose festival, founded in 1947 by Jean Vilar, is France's oldest and most famous.

Philipe made his film debut in Les Petites du quai aux fleurs (1943) and after a few more minor film roles, he rocketed to fame as a result of his performance in Claude Autant-Lara's Devil in the Flesh (1947). Adored for his good looks, Gérard Philipe was also a very talented actor and highly regarded by his peers. He played roles as diverse as Faust and Modigliani and he was sought out by France's preeminent directors for his versatility and professionalism.

In 1951, Philipe married Nicole Fourcade (1917–1990), an actress/writer, with whom he had two children. She adopted the pseudonym, Anne Philipe, and wrote about her husband in two books, the first called Souvenirs (1960) and a second biography titled Le Temps d'un soupir (No Longer Than a Sigh, 1963).

Recognized worldwide for his talent, he was at the pinnacle of his career when he died from liver cancer while working on a film project in Paris, a few days short of his 37th birthday. (His doctors concealed from him the nature of his disease.) In accordance with his last wishes, he is buried, dressed in the costume of Don Rodrigue (The Cid), in the village cemetery in Ramatuelle, Var near the Mediterranean Sea coast.[3]

To commemorate the centenary of the cinema in 1995, the French government issued a series of limited edition coins that included a 100 franc coin bearing the image of Philipe. Among the most popular French actors of modern times, he has been elevated to mythic status in his homeland, not least because of his early death at the peak of his popularity. In 1986, his portrait appeared on a French commemorative postage stamp. There is a film festival named in his honour as well as a number of theatres and schools (such as the College Gérard Philipe - Cogolin) in various parts of France. In Germany he has been scarcely less respected than in his native country; a cultural centre is named after him in Berlin.

source

About Gérard Philipe (Français)

Gérard Philip, dit Gérard Philipe, né le 4 décembre 1922 à Cannes et mort le 25 novembre 1959 à Paris, est un acteur français. Actif au théâtre comme au cinéma, il fut en France, jusqu'à sa mort prématurée, l'une des principales vedettes de l'après-guerre. Le public garde de lui une image juvénile et romantique, qui en fait l'une des icônes du cinéma français.

Biographie

Enfance et jeunesse

Cadet de son frère Jean, Gérard naît à Cannes (Alpes-Maritimes), dans une famille aisée de Marcel Philip (1893-1973) et de Marie Elisa Villette (1894-1970), dite « Minou », fille d'un pâtissier beauceron établi à Chartres et d'une émigrée tchèque directement venue de Prague.

Son père, riche hôtelier (propriétaire de divers établissements jusqu'à Paris) et avocat dans un cabinet de contentieux juridique cannois, appartenait en 1936 à la ligue nationaliste des Croix-de-Feu, puis s'enthousiasma pour Jacques Doriot et son rêve de national-socialisme à la française, adhéra au Parti populaire français (PPF) et devint secrétaire de la fédération de Cannes. Propriétaire gérant le Parc palace hôtel à Grasse, il y abrita l'état-major mussolinien en 1940 puis l'état-major nazi en 1942, mettant en danger sa famille. Ses fils se rendaient au collège sous la protection de gardes du corps4.

Gérard suit toute sa scolarité au lycée de l'Institut Stanislas de Cannes tenu par les marianistes où il est bon élève. Il y obtient, au début de la guerre, son baccalauréat. Inscrit à la faculté de droit à Nice en 1942, son père le destine à une carrière de juriste, mais, rencontrant de nombreux artistes réfugiés sur la Côte d'Azur, alors en zone libre depuis 1939, il décide de devenir comédien. Sa mère le soutient dans ce choix .

La guerre, les débuts d’acteur

En 1941, Marc Allégret, réfugié sur la Côte d’Azur, se laisse entraîner chez madame Philip qui pratique des séances de voyance et de spiritisme au Parc Hôtel Palace à Grasse, propriété de son mari. Sachant que son fils veut faire du théâtre, « Minou » persuade Allégret de l'auditionner. Au terme de cet essai, le cinéaste lui conseille de s’inscrire au Centre des jeunes du cinéma à Nice puis l’envoie prendre les cours d’art dramatique de Jean Wall et Jean Huet à Cannes. Le comédien Claude Dauphin le fait jouer au théâtre à partir de 1942 avec Une grande fille toute simple d’André Roussin au casino de Nice.

En 1942, Marc Allégret l'engage pour une silhouette dans le film La Boîte aux rêves, réalisé par son frère Yves. En novembre de la même année, la zone libre est occupée par l’armée allemande.

En 1943, la famille Philip s’installe rue de Paradis, dans le 10e arrondissement de Paris. Gérard s’inscrit au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, suit les cours de Denis d'Inès puis de Georges Le Roy et obtient le second prix de comédie.

Membre des FFI, il participe à la Libération de Paris en 1944, alors que son père est un collaborateur notoire. Il contribue notamment à la libération de l'Hôtel de Ville de Paris, en août 1944, en compagnie de trente personnes sous les ordres de Roger Stéphane.

Pour se démarquer de son père, et sur les conseils de « Minou », Gérard ajoute un « e » à son nom pour obtenir treize lettres avec son nom et son prénom, chiffre porte-bonheur8. À la Libération, il aidera cependant son père à passer en Espagne où Marcel devint professeur de français à Barcelone, ce dernier s'étant exilé après avoir été condamné à mort par contumace le 24 décembre 1945 pour intelligence avec l'ennemi et appartenance à un groupe antinational9.

En 1943, Gérard Philipe obtient son premier succès et la célébrité à l’âge de vingt ans, en pleine Seconde Guerre mondiale, dans le rôle de l’ange du Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux.

Amour et famille

En 1942, il rencontre Nicole Navaux, une ethnologue épouse du diplomate François Fourcade. Ils se lient en 1946, se marient le 29 novembre 1951 à la mairie de Neuilly-sur-Seine après le divorce de Nicole. Il demande à son épouse de reprendre son premier prénom, Anne, qu'il trouve plus poétique. Ils ont deux enfants : Anne-Marie Philipe, née le 21 décembre 1954, devenue écrivain et comédienne elle aussi, et Olivier Philip, né 9 février 1956. Installés boulevard Inkerman à Neuilly, puis rue de Tournon à Paris en 1956, Anne et Gérard avec leurs enfants passent leurs vacances d’été à Ramatuelle, en Provence, dans une propriété de la famille d'Anne.

L’après-guerre : gloire et engagement

Gérard Philipe en 1954 dans le costume de Don Rodrigue.

La notoriété de Gérard Philipe au théâtre et en tournée grandit encore grâce à la création de Caligula d’Albert Camus en 1945. Le film Le Diable au corps de Claude Autant-Lara en 1947, où il est le partenaire de Micheline Presle, lui apporte la gloire au cinéma.

Anne et Gérard Philipe deviennent tous deux compagnons de route du Parti communiste français. Acteur engagé, il est l'un des premiers à signer l'appel de Stockholm, en 1950, contre l’armement nucléaire en pleine guerre froide. Président du Syndicat français des artistes-interprètes (SFA) à partir de 1958, il se révèle un grand responsable syndical pour les métiers artistiques du cinéma et du théâtre. Toutefois, durant ces mêmes périodes, ces engagements ne l’empêchent pas de visiter très régulièrement Paul Marion, l’ancien ministre de l’Information de Vichy, à la prison centrale de Clairvaux où ce dernier purge sa peine.

Le « jeune premier »

En 1951, Jean Vilar qui vient de prendre la direction du Théâtre national populaire l'invite à intégrer sa troupe et à jouer Le Prince de Hombourg de Kleist et Le Cid de Pierre Corneille, ce qu'il accepte avec enthousiasme. Gérard assure ainsi un immense succès populaire au répertoire classique, à Paris, en tournée, au Festival d'Avignon. Il met lui-même en scène plusieurs pièces de Musset et d'auteurs contemporains comme Henri Pichette et Jean Vauthier. De cette troupe composée de comédiens prestigieux, Philippe Noiret, Jeanne Moreau, Daniel Sorano entre autres, il dit : « [...] pour moi le TNP c'est chez moi, c'est ma maison ».

Gérard Philipe ne délaisse pas le cinéma pour autant et joue en 1952 le Fanfan la Tulipe de Christian-Jaque avec Gina Lollobrigida, qui lui vaut de devenir une « idole des jeunes » à travers le monde. Sa jeunesse, sa beauté et son charisme dans les films d'Yves Allégret, Christian-Jaque, Marcel Carné, Claude Autant-Lara, René Clair, René Clément, Luis Buñuel ou Roger Vadim lui valent une renommée internationale.
Tombe de Gérard et Anne Philipe à Ramatuelle

La fin brutale

Le 25 novembre 1959, en pleine gloire et à l’apogée de sa popularité, alors qu'il vient de finir le tournage du film La fièvre monte à El Pao de Luis Buñuel au Mexique, il est emporté par un cancer du foie foudroyant11 à Paris, quelques jours avant son 37e anniversaire, plongeant dans la tristesse ses nombreux admirateurs. Conformément à ses dernières volontés, il est enterré, vêtu du costume de Don Rodrigue (Le Cid), dans le petit cimetière de Ramatuelle.

https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Philipe

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Gérard Philipe's Timeline

1922
December 4, 1922
Cannes, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
1959
November 25, 1959
Age 36
Paris, Paris, Île-de-France, France
????
Ramatuelle, Var, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France