Gaston Bruno Paulin Paris

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Gaston Bruno Paulin Paris

Birthdate:
Birthplace: rue Porte de Mareuil - Avenay-Val-d'Or, 51028, Marne, Champagne-Ardenne, France
Death: March 05, 1903 (63)
Villa Roccamare - Cannes, 06029, Alpes Maritimes, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, France
Place of Burial: Chateau de Cerisy - Cerisy-la-Salle, 50111, Manche, Basse-Normandie, France
Immediate Family:

Son of Alexis Paulin Paris and Pauline Marguerite Paris
Husband of Marie Julie Françoise Paris and Robert de Cerisy
Father of Marguerite Paris
Brother of Marie Jeanne Tresca; Berthe Pauline Paris; Louise Charlotte Paris and Victoire Elisabeth Paris

Occupation: Membre de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres
Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:

About Gaston Bruno Paulin Paris

Bruno Paulin Gaston Paris (9 August 1839 – 5 March 1903) was a French writer and scholar. He was nominated for the Nobel Prize in Literature in 1901, 1902 and 1903.[1]

Biography Paris was born at Avenay (Marne), the son of Paulin Paris (1800–1881), an important scholar of medieval French literature. In his childhood, Gaston learned to appreciate Old French romances as poems and stories, and this early impulse for the study of Romance literature was placed on a solid basis by courses of study at Bonn (1856) and at the École des chartes.

Paris taught French grammar in a private school,[2] later succeeding his father as professor of medieval French literature at the Collège de France in 1872; in 1876 he was admitted to the Academy of Inscriptions and in 1896 to the Académie française; in 1895 he was appointed director of the Collège de France. He won a European reputation as a Romance scholar. He had learnt German methods of exact research, but besides being an accurate philologist he was a literary critic of great acumen and breadth of view, and brought a singularly clear mind to bear on his favourite study of medieval French literature. His Vie de saint Alexis (1872) broke new ground and provided a model for future editors of medieval texts. It included the original text and the variations of it dating from the 12th, 13th and 14th centuries. He contributed largely to the Histoire littéraire de la France, and with Paul Meyer published Romania, a journal devoted to the study of Romance literature.

In 1877 Gaston Paris was invited to Sweden for the 400th anniversary of the Upsala University, where he was made an honorary doctor. Before returning home he also visited Kristiania (Oslo) to take part in a celebration of the Norwegian philosopher Marcus Jacob Monrad. At the University of Kristiania Gaston Paris also held a lecture about the two folktale collectors, Asbjørnsen and Moe, which he believed to be, besides the Grimm Brothers, the best re-tellers of the genre.

He received the German Order Pour le Mérite (civil class) in August 1902.[3]

Paris died in Cannes in 1903.

Wikipedia

About Gaston Bruno Paulin Paris (Français)

Gaston Paris, né le 9 août 1839 à Avenay et mort le 5 mars 1903 à Cannes, est un médiéviste et philologue romaniste français.

Biographie

Dès l’enfance, son père Paulin Paris, lui a inculqué le goût de la littérature française du Moyen Âge1, en lui lisant des histoires sur Roland, Bayard, Berthe aux grands pieds, Barbe-Bleue ou CendrillonNote 1. Son enfance s’est passée entre les murs de la Bibliothèque nationale et du collège Rollin, où il a commencé ses études2:142. Il s’est fait remarquer comme un lecteur passionné de poésie française et un traducteur habile des langues classiques. Un voyage à Moscou effectué avec sa famille, à l’âge de dix-sept ans, a constitué l’élément déclencheur de son intérêt marqué et durable pour la philologie et l’étude des langues.

Études Sur les conseils de son ami Ferdinand Wolf, bibliothécaire à Vienne, et qui était aussi philologue, Paulin Paris a envoyé son fils étudier la philologie classique en Allemagne, à l’université de Bonn, puis de Göttingen de 1856 à 18581,Note 2. À Bonn, il s’est adressé au professeur de langues romanes Friedrich Christian Diez, car celui-ci parlait français. Malgré son peu de dispositions naturelles et d’intérêt pour l’enseignement3,2:145, celui-ci était considéré comme le père de la philologie romane. Ayant remarqué les dispositions de Paris, il l’a invité à son cours privé d’italien où il lisait la Gerusalemme Liberata du Tasse.

Une fois terminées ses études à Bonn et préoccupé d’approfondir son allemand, il a décidé avec l’accord de son père de rester en Allemagne, cette fois à Göttingen, où enseignait alors Theodor Benfey, Theodor Müller (de) et Ernest Curtius, qui venait justement de publier le tome I de sa Griechische Geschichte (1857)2:146, et dont il suivit un cours sur Thucydide et un autre cours sur la littérature allemande qui éveilla son intérêt pour les légendes médiévales et la mythologie germanique, particulièrement l’épopée des Nibelungen.

Peu après son retour en France, en 1859, il entre, à dix-neuf ans à l'École impériale des chartes, où il obtiendra le diplôme d’archiviste-paléographe avec une thèse présentée en 1862 sous le titre Étude sur le rôle de l’accent latin dans la langue française4. Cette thèse, publiée peu après, avec quelques modifications de fond et de forme, en un petit volume de 150 pages, a fait sensation parmi philologues à sa parution. Ce travail qui marque le début de sa longue carrière de romaniste est demeuré un classique en son genre2:147. Il obtint le doctorat ès lettres avec l'Histoire poétique de Charlemagne (1865), œuvre pionnière dans les études de l’épopée médiévale, où il met en pratique la méthodologie historique apprise en Allemagne, en même temps une thèse latine sur la Chronique du faux Turpin. Parallèlement, il poursuivait des études de droit qui lui ont valu, en 1862, le grade de licencié avec une thèse sur la tutelle.

L’Histoire poétique de Charlemagne Devenu, après une soutenance brillante2:149, un médiéviste expert et inséparable de son père, avec son ami Paul Meyer, dans le domaine de la philologie des langues romanes en France ; contre l’académisme qui régnait alors en France, il a soutenu la valeur de la littérature médiévale française méritait, selon lui, d’être étudiée avec le même sérieux et la même précision que les autres disciplines contemporaines6. La théorie des cantilènes qu’il expose, dans ce travail universitaire qui a changé la trajectoire de l’étude de la littérature française médiévale et renouvelé le champ académique français, n’était en elle-même que celle de son maitre, Diez, comme il le déclare dès les premières pages1, et il reconnait tout ce qu’il devait aux travaux de Littré, d’Egger, de Baudry, d’Henri Weil, de Louis Quicherat ou Louis Benløw. L’Histoire poétique de Charlemagne témoigne de recherches étendues. Il s’agit d’une immense synthèse des récits en vers ou en prose suscités par le souvenir de Charlemagne dans toutes les littératures européennes. Grâce à sa connaissance du vieux français et du provençal, de l’allemand, du flamand, du scandinave, de l’anglais, de l’italien, de l’espagnol, il a recueilli ces éléments pour disposer avec sureté les textes empruntés à ces idiomes. Jamais encore la vie de l’épopée, ses conditions intimes et ses modes de développement n’avaient été conçus ni représentés avec cette précision et cette netteté. Ce que la science avait entrevu déjà à propos des poèmes de la Grèce ancienne, à savoir qu’ils étaient nés d’une idéalisation puissante qui, peu à peu, avait assemblé, modifié, harmonisé certains éléments de réalité historique, de mythologie et de fiction pure, a été par lui mis en lumière par des faits incontestables, grâce à une abondance de renseignements qui faisait défaut pour l’antiquité. Son travail a permis de comprendre, pour la première fois, non plus d’une manière vague et plus ou moins intuitive, mais avec une clarté parfaite, comment certains sujets, à certains moments, ont évolué, par une sorte de loi de la nature, dans l’imagination des peuples2:149. Paris est l’une des principales figures du débat ouvert dans le domaine de l’épopée médiévale, par la théorie prônant des origines populaires et collectives à l’épopée romane. Cette théorie, qui a donné naissance à la tendance dite du traditionnisme, émane dans un certain sens, comme Paris lui-même, du romantisme1.

Conscient de l’importance de la poésie du Moyen Âge dans l’intelligence du développement de la conscience nationale de son époqueNote 3, Paris a su conjuguer l’attitude envers l’étude de la littérature ancienne héritée du romantisme de son père, marquée alors par une intolérance manifeste touchant au mépris pour la littérature médiévale, considérée, à la seule exception de la Chanson de Roland, comme indigne d’appartenir au canon de la littérature classique, avec l’ouverture de l’historiographie littéraire française à l’influence des études étrangèresNote 4.

1866 verra la fondation, en collaboration avec son inséparable ami et collègue Paul Meyer et collaboration avec Hermann Zotenberg et Charles Morel de la Revue critique d’histoire et de littérature, suivie, en 1872, de revue Romania, également avec Meyer. La première revue voulait doter la France d’une publication bibliographique fournissant des informations sur les recherches historiques et philologiques étrangères dans le but de faire connaitre certaines méthodes scientifiques allemandes ignorées en France. La deuxième, sur le modèle de la revue Germania7, se concentrant sur la littérature médiévale considérée comme un tout partagé entre les pays de langues romanes, traitait uniquement de philologie.

Enseignement Après son doctorat, il a suppléé un court moment son propre père au Collège de France en 18668:80, et fit en Sorbonne un cours sur la grammaire historique de la langue française. En 1868, lors de la création, par le ministre Victor Duruy, de l’École pratique des hautes études, il y a été nommé « répétiteur de philologie française », charge partagée avec sa chaire au Collège de France et reçue à titre définitif après la retraite de Paulin Paris8:82.

Professeur affable, intéressant, clair et d’accès facile, il a suscité de nombreux disciples passionnés de romanistique, de toutes nationalités et parmi lesquels il faut citer Joseph Bédier. Également décrit comme homme d’esprit à la « bonhomie souvent piquante » et à la « malice mêlée de discrétion »2:143, il organisait par ailleurs chez lui de petites réunions du soir fréquentées le dimanche par des élèves intéressés à dépasser les sujets des cours, et par quelques écrivains français connus, comme Sully Prudhomme, Albert Sorel, Ernest Renan, Hippolyte Taine et Dumas fils1. Sa réputation en Scandinavie a été considérable9, mais il n’en a pas moins connu quelques frustrations, comme celle de ne pas avoir réussi à susciter en France la création d’une académie de linguistique comparée et historique des langues romanes1. Il n’en a pas moins déployé une activité fertile et prodigieuse dans d’autres projets sans négliger son enseignement ni ses recherches personnelles : la Société des Anciens Textes, la direction du Journal des Savants ou la Revue de Paris. Sa bibliographie, qui comprend des centaines de titres, fait de lui le premier spécialiste de philologie française médiévale. On lui doit également également des essais, compilés dans Penseurs et Poètes (1896) où il relate la vie et l’œuvre d’érudits comme Ernest Renan ou James Darmesteter, d’artistes comme Alessandro Vida ou de poètes modernes personnellement connus de lui, comme Frédéric Mistral1. C’est lui qui a créé, en 1883, l’expression « amour courtois »10, en remplacement de l’expression médiévale occitane fin’amor11, qui désigne de façon générale l’attitude à tenir en présence d’une femme de la bonne société. S’affirmant comme libéral en politique, il n’a jamais laissé aucune considération politique ou nationale interférer dans ses travaux universitaires, invitant, par exemple, des romanistes allemands à participer à Romania, après la guerre franco-prussienne de 18701.

Il a effectué de nombreux voyages en Italie et a été sur le tard père d’une petite fille, à qui, dans sa vieillesse, il racontait l’histoire de Don Quichotte. Il a obtenu, à deux reprises, le grand prix Gobert de l'Académie des inscriptions et belles-lettres : en 1866, avec son Histoire poétique de Charlemagne et en 1872, avec son édition de la Vie de saint Alexis8:84. Il a traduit, en collaboration avec d’autres philologues, la Grammaire des langues romanes de Friedrich Diez.

Il a été élu, en 1876, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, en remplacement de Joseph-Daniel Guigniaut12:369 et, en 1896, à l'Académie française13. Élu à l’Académie française, le 28 mai 1896, sans concurrents14, au siège de Louis Pasteur8:104, il a fait partie de la Commission du dictionnaire de l’Académie3. Chevalier du 4 aout 1875, officier du 29 décembre 1886, il a été promu au grade de Commandeur de la Légion d’honneur par décret du 30 décembre 189515. Il était, de plus, officier de l’instruction publique12:370.

En 1881, il a succédé à son père comme membre du Conseil de perfectionnement de l’école des Chartes, aux travaux desquelles il prenait une part très active. L’« un des principaux promoteurs des méthodes historico-comparatives qui, développées outre-Rhin dès 1830, feront des études historiques et philologiques des disciplines modernes à statut universitaire6 », son travail de pionnier dans le domaine de la littérature française médiévale l’ont fait considérer comme le père de la philologie romane en France1. Comme chercheur, il n’était pas seulement prêt à reconnaitre les erreurs qui lui échappaient, mais quand il s’en apercevait, il les signalait de lui-même sans ménagement au public en termes de « bévue », de « grosse faute », de « méprise inexcusable », qu’il s’agisse du détail ou de l’ensemble de ses travaux ».

Malgré le mal qui le minait depuis un an et qui avait diminué ses forces, Paris n’a rien retranché de ses occupations. En février 1903, souffrant d’une plaie incomplètement fermée et d’un érysipèle, il a tenu à faire, étendu sur une chaise longue, sa leçon du dimanche aux élèves de l’École des Hautes Études. Le lendemain, il a dû prendre le lit qu’il n’a quitté, sous une apparence trompeuse de convalescence, que pour aller mourir à Cannes. Il est inhumé à Cerisy-la-Salle

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Gaston Bruno Paulin Paris's Timeline

1839
August 9, 1839
rue Porte de Mareuil - Avenay-Val-d'Or, 51028, Marne, Champagne-Ardenne, France
1892
1892
1903
March 5, 1903
Age 63
Villa Roccamare - Cannes, 06029, Alpes Maritimes, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, France
March 5, 1903
Age 63
Chateau de Cerisy - Cerisy-la-Salle, 50111, Manche, Basse-Normandie, France