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Biographie de Marie Georges Humbert (1859-1921) dans les Annales des Mines Mathématicien, inspecteur général des mines, répétiteur puis professeur d'analyse à l'École polytechnique (1885) et à l'École des mines. En 1912 il est nommé professeur au Collège de France. Ses mémoires se rapportent à la théorie des courbes et des surfaces algébriques. Il fait des recherches sur le théorème d'Abel, sur les applications des transcendantes à la géométrie et complète la théorie des surfaces cyclides. Auteur d'un "Cours d'analyse professé à l'École polytechnique (1903-1904)". Membre de l'Académie des sciences (1901) / --- Refer. : Dbf 18, 15-16 (bibliogr.) - Annales des Mines. Marié en 1890 à Melle Jagerschmidt Marie (nièce de Jagerschmidt X 1836 ; elle meurt en 1892), puis en 1900 Melle Lambert-Caillemer Suzanne. - liens+filiation polytechnicienne x x (X 1910 ; fils ; 1891-1953). Jagerschmidt, Jean Jacques Auguste (X 1836 ; filiation diverse ; 1818-1851).
Marriage with Marie JAGERSCHMIDThttp://canadp-archivesenligne.paris.fr/archives_etat_civil/1860_1902_actes/aec_visu_img.php?registre=V4E_06121&type=AEC&&bdd_en_cours=actes_ec_1883_1892&vue_tranche_debut=AD075EC_V4E_06121_0003&vue_tranche_fin=AD075EC_V4E_06121_0033&ref_histo=3313&cote=V4E%206121Family NoteMarriage with Suzanne LAMBERT-CAILLEMERhttp://canadp-archivesenligne.paris.fr/archives_etat_civil/1860_1902_actes/aec_visu_img.php?registre=V4E_08666&type=AEC&&bdd_en_cours=actes_ec_1893_1902&vue_tranche_debut=AD075EC_V4E_08666_0004&vue_tranche_fin=AD075EC_V4E_08666_0031&ref_histo=3119&cote=V4E%208666 Sources
Individual, family 1, family 2: Janus
Spouse 1, Spouse 2: archives Paris/ janus* Reference: Geneanet Genealogy - SmartCopy: Jul 17 2023, 7:14:41 UTC
Marie Georges Humbert, né le 7 janvier 1859 à Paris et mort le 22 janvier 1921 à Paris également, est un mathématicien français.
Biographie
Georges Humbert est ancien élève de l'École polytechnique (promotion 1877) et de l'École des mines. Il appartient à sa sortie au Corps des mines. En 1880, il est envoyé à Vesoul. Il est ensuite attaché à Paris au contrôle de l'exploitation des chemins de fer. Il enseigne de 1896 à 1912 à l'École des mines, en qualité de professeur de construction et de résistance des matériaux. En 1885, il soutient une thèse (Sur les courbes de genre un) dirigée par Camille Jordan. En 1895 il est aussi nommé professeur d'analyse à l'École polytechnique. En 1904, il devient suppléant de Camille Jordan au Collège de France et en 1912, il lui succède sur la chaire.
Ses travaux se rapportent à la théorie des courbes et des surfaces algébriques. Il fait des recherches sur le théorème d'Abel, sur les applications des transcendantes à la géométrie et complète la théorie des surfaces cyclides. Il reçoit en 1891 le prix Poncelet de l'Académie des sciences pour son étude sur l'application de fonctions automorphes (appelées « fuchsiennes ») aux courbes algébriques, étude basée sur les travaux d'Alfred Clebsch. Il est président de la Société mathématique de France en 1893.
Humbert travaille aussi, à la suite de Charles Hermite, sur la théorie des nombres, alors peu étudiée en France. Pour ses travaux sur les surfaces de Kummer (en) et ce qu'on appelle maintenant le théorème d'Appell-Humbert (en) et les surfaces de Humbert (en), il reçoit en 1892 le prix de l'Académie des sciences.
En 1901 il est élu à l'Académie des sciences sur le fauteuil de Charles Hermite. Il reçoit le prix Petit d'Ormoy, Carrière, Thébault (à titre posthume) en 1921.