Guillaume Louis de Cassagnes de Beaufort

Individual Note

Chevalier de Malte de minorité.

Étant sans nouvelles de ses trois premiers fils engagés dans les armées napoléoniennes, sa mère reporte son affection sur lui. Elle le fait entrer au Lycée de Nacy en le confiant à son beau-frère le Comte de Ligniville.

En 1814, lors de la Restauration de la royauté, elle obtient que Guillaume-Louis, bien qu’âgé tout juste de 16 ans, entre aux Gardes du Corps dans la Compagnie du duc de Luxembourg, un de ses parents. Après un « accident de parcours » qui se traduit par un duel où il blesse un de ses camarades, son mentor exige sa démission. Mais, protection familiale oblige, le duc de Luxembourg le fait entrer comme Capitaine dans les Volontaires Royaux que l’on formait pour s’opposer au retour de Napoléon Ier. Le retour de Napoléon est plus rapide et beaucoup plus facile que prévu et le régiment de Volontaires est dissous. Il part dans le midi rejoindre le Duc d’Angoulême. En 1815, après les Cent Jours, brûlant l’envie de se distinguer vis-à-vis de Louis XVIII, avec une vingtaine de Gardes Nationaux il arrête le « pro-napoléonien » Maréchal Soult et le conduit en prison à Mende. Mais en 1819, le vieux Maréchal, qui lui garde rancune, fait partie des favoris du Roi. Devenu Ministre, il s’oppose pendant un temps à l’avancement de Guillaume-Louis. Dans les Gardes Nationaux, il prend le grade de Lieutenant et devient Officier d’Ordonnance du Général de Bourmont et acquiert le grade de Capitaine lors de la campagne d’Espagne de 1823.

Mais la terre espagnole est décidément inhospitalière pour les Cassagnes de Beaufort. Blessé au bras puis victime d’épidémie, sur le point de mourir, il est renvoyé en France avant le fin des hostilités.

Lors de son mariage, sa mère est toujours domiciliée à Gizaguet et n’assiste pas à la cérémonie.

Pour respecter les clauses du mariage, il démissionne de l’Armée et bénéficie de la situation laissée par son beau père. Tour à tour, il devient conseiller Municipal et Administrateur des Hôpitaux.

Il se lance dans le monde des affaires, notamment à la tête de compagnies de construction de ponts suspendus et de navigation de bateaux à vapeur sur le Rhône.

à peine terminés les travaux de reconstruction du château d’Arnas (69, au nord de Villefranche-sur-Saône) qui lui vient de son épouse, il revient en Haute-Auvergne et se lance dans la réhabilitation du château de Fargues à Vitrac (15).

Il devient Maire de Vitrac à partir de 1850 et reste aux affaires de la commune jusqu’à son décès le 13 février 1867. (Raymond Caremier)* Reference: Geneanet Genealogy - SmartCopy: Nov 18 2019, 21:35:56 UTC

Individual Note

Chevalier de Malte de minorité.

Étant sans nouvelles de ses trois premiers fils engagés dans les armées napoléoniennes, sa mère reporte son affection sur lui. Elle le fait entrer au Lycée de Nacy en le confiant à son beau-frère le Comte de Ligniville.

En 1814, lors de la Restauration de la royauté, elle obtient que Guillaume-Louis, bien qu’âgé tout juste de 16 ans, entre aux Gardes du Corps dans la Compagnie du duc de Luxembourg, un de ses parents. Après un « accident de parcours » qui se traduit par un duel où il blesse un de ses camarades, son mentor exige sa démission. Mais, protection familiale oblige, le duc de Luxembourg le fait entrer comme Capitaine dans les Volontaires Royaux que l’on formait pour s’opposer au retour de Napoléon Ier. Le retour de Napoléon est plus rapide et beaucoup plus facile que prévu et le régiment de Volontaires est dissous. Il part dans le midi rejoindre le Duc d’Angoulême. En 1815, après les Cent Jours, brûlant l’envie de se distinguer vis-à-vis de Louis XVIII, avec une vingtaine de Gardes Nationaux il arrête le « pro-napoléonien » Maréchal Soult et le conduit en prison à Mende. Mais en 1819, le vieux Maréchal, qui lui garde rancune, fait partie des favoris du Roi. Devenu Ministre, il s’oppose pendant un temps à l’avancement de Guillaume-Louis. Dans les Gardes Nationaux, il prend le grade de Lieutenant et devient Officier d’Ordonnance du Général de Bourmont et acquiert le grade de Capitaine lors de la campagne d’Espagne de 1823.

Mais la terre espagnole est décidément inhospitalière pour les Cassagnes de Beaufort. Blessé au bras puis victime d’épidémie, sur le point de mourir, il est renvoyé en France avant le fin des hostilités.

Lors de son mariage, sa mère est toujours domiciliée à Gizaguet et n’assiste pas à la cérémonie.

Pour respecter les clauses du mariage, il démissionne de l’Armée et bénéficie de la situation laissée par son beau père. Tour à tour, il devient conseiller Municipal et Administrateur des Hôpitaux.

Il se lance dans le monde des affaires, notamment à la tête de compagnies de construction de ponts suspendus et de navigation de bateaux à vapeur sur le Rhône.

à peine terminés les travaux de reconstruction du château d’Arnas (69, au nord de Villefranche-sur-Saône) qui lui vient de son épouse, il revient en Haute-Auvergne et se lance dans la réhabilitation du château de Fargues à Vitrac (15).

Il devient Maire de Vitrac à partir de 1850 et reste aux affaires de la commune jusqu’à son décès le 13 février 1867. (Raymond Caremier)

• Reference: Geneanet Genealogy - SmartCopy: Nov 18 2019, 21:36:49 UTC

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Individual Note

https://www.cantalpassion.com/territoire/patri-moine/patrimoine-cul... Reference: Geneanet Genealogy - SmartCopy: Sep 4 2023, 13:31:15 UTC