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Angiolino Guiseppe Pasquale Ventura

Birthdate:
Birthplace: Palermo, Province of Palermo, Sicily, Italy
Death: October 22, 1987 (68)
Saint-Cloud, Hauts-de-Seine, Île-de-France, France
Immediate Family:

Son of Giovanni Ventura and Luisa Ventura
Husband of Private
Partner of Private
Father of Private; Laurent Ventura; Private and Private

Occupation: Lutteur Catcheur gérant d'une entreprise de layettes, acteur
Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:
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Immediate Family

About Lino Ventura (Français)

Angiolino Giuseppe Pasquale Ventura, dit Lino Ventura est un acteur italien, né le 14 juillet 1919 à Parme (Italie) et mort le 22 octobre 1987 à Saint-Cloud (France). Il a réalisé la plus importante part de sa carrière cinématographique en France.

Fils d'immigrés italiens et immigré italien lui-même, Lino Ventura est d'abord lutteur professionnel (champion d'Europe poids moyens en 1950), puis catcheur avant de devenir par hasard acteur aux côtés de Jean Gabin dans Touchez pas au grisbi qui rencontre le succès à sa sortie en salle en 1954.

D'abord habitué à des seconds rôles d'hommes de main ou de brutes, il devient une vedette dès la fin des années 1950 grâce à des films comme Le Gorille vous salue bien (1958) et Le fauve est lâché (1959). Alternant les comédies à succès, parfois dialoguées par Michel Audiard, telles que Les Tontons flingueurs (1963), Les Barbouzes (1964), Ne nous fâchons pas (1966), L'aventure c'est l'aventure (1972), L'Emmerdeur (1973) ou La Gifle (1974), et des drames et films policiers comme Les Grandes Gueules (1966), Le Deuxième Souffle (1966), Le Clan des Siciliens (1969), L'Armée des ombres (1969) ou Garde à vue (1981), il est à partir de la fin des années 1950 jusqu'à sa disparition l'un des acteurs les plus populaires et rentables du cinéma français, avec 130 millions d’entrées au box-office.

Père de quatre enfants dont une fille handicapée, il est le fondateur avec sa femme Odette en 1966 de l'association Perce-Neige, destinée à venir en aide aux personnes handicapées mentales.

Biographie

Jeunesse

Angiolino Giuseppe Pasquale Ventura, naît le 14 juillet 1919 à Parme, en Italie. Il est le fils unique de Giovanni Ventura et Luisa Borrini. En 1927, il est âgé de 8 ans lorsqu'il quitte l'Italie avec sa mère pour rejoindre son père parti travailler comme représentant de commerce à Paris quelques années auparavant. Mais arrivés à Montreuil le 7 juin 1927, la mère et le fils ne trouvent pas Giovanni. Le père a disparu. Par la suite, Lino Ventura n'évoquera que rarement et à contrecœur ce père absent. Lino et sa mère s'installent chez des amis au 57, rue de Romainville, à Montreuil, au cœur de la communauté italienne, dont l'intégration ne s’effectue pas sans problèmes. Puis ils s'installent rue Papillon, dans le 9e arrondissement de Paris, où Luisa décroche un emploi de femme de chambre à l’hôtel Baudin.

Pour aider sa mère à les faire vivre, il quitte l'école et commence à travailler dès l'âge de 9 ans. Il exerce successivement différents métiers : portier, livreur, mécanicien, représentant de commerce, et employé de bureau.

Lino Ventura parle français sans aucun accent, ayant passé l'essentiel de sa vie en France, et s'exprime en italien avec une pointe d'accent de Parme. Quoi qu'il en soit, il fait partie intégrante du patrimoine cinématographique français. Il est plébiscité en 2005 à la 23e place du classement des 100 Plus Grands Français de tous les temps.

Lutteur et catcheur

Ses copains du square Montholon lui font découvrir le sport. À l'âge de 16 ans, il rencontre Fred Oberlander (en), un champion autrichien de lutte gréco-romaine résidant dans l’hôtel Baudin. Celui-ci le convainc de venir s'entraîner régulièrement à la lutte dans la salle du club athlétique des Gobelins7, puis dans celle de la porte d’Italie. Apprenant l'humilité et la fraternité en pratiquant ce sport, il se forge selon ses termes « une mentalité de gagnant ». C'est à cette époque, alors qu'il est coursier à la Compagnie italienne de tourisme (CIT), couverture des services de renseignement de l'Italie fasciste, qu'il rencontre Odette Lecomte dans cette agence de voyages.

Comme il a gardé sa nationalité de naissance, il est enrôlé dans l'armée italienne au début de la Seconde Guerre mondiale. Il déserte au moment de l'effondrement du régime fasciste (juillet 1943) et va à Paris pour rejoindre Odette, qu'il a épousée le 8 janvier 1942. Menacé de délation, afin de ne pas être arrêté par les Allemands il se cache à Baracé dans une maison servant de grange, maison qu'il revient acheter une fois la guerre terminée.

Après la guerre, il entame une carrière de catcheur, plus rémunératrice que la lutte10, et participe à des combats à la salle Wagram et au Cirque d'Hiver où il lutte sous le nom de Linoa Borrini, alias « la Fusée italienne ». Sa carrière de catcheur atteint son apogée en février 1950, lorsqu'il devient champion d'Europe des poids moyens pour l'Italie. Elle prend fin le 31 mars de la même année, lorsqu'il est victime d'une double fracture ouverte à la jambe droite à la suite d'une chute mal préparée dans son combat avec Henri Cogan. Il devient alors organisateur de combats pour une vingtaine de catcheurs de son écurie.

Carrière cinématographique

Les débuts

En 1953, le réalisateur Jacques Becker cherche une force de la nature de type italien pour jouer face à Jean Gabin dans son film Touchez pas au grisbi. Il rencontre Lino Ventura et souhaite que ce soit lui qui joue le rôle d'Angelo, un chef de gang opposé aux personnages incarnés par Jean Gabin et René Dary. Lino Ventura, peu attiré par le cinéma, décline le rôle dans un premier temps puis, sûr d'essuyer un refus, demande un cachet presque équivalent à celui de Jean Gabin. Le producteur Robert Dorfmann dit non, mais Becker menace d'arrêter le film. À la surprise de Ventura, sa demande est acceptée. À la sortie de Touchez pas au grisbi, grand succès public en 1954, la présence à l'écran de Lino Ventura est telle que toute la profession le remarque. Incertain, pendant les cinq premières années de sa carrière de comédien, Lino Ventura conserve jusqu'en 1958 ses « vrais » métiers d'organisateur de combats de catch et de gérant d'une entreprise de layette.

Immédiatement adopté par le milieu du cinéma, par Jean Gabin — avec qui il tourne cinq films en quatre ans et qui devient son grand ami — et par le public, sa carrure, sa « gueule » et son exceptionnel naturel de comédien font de lui l'interprète idéal du film noir, de truand et de policier dur à cuire au grand cœur. Il tourne avec Henri Decoin (Razzia sur la chnouf, Le feu aux poudres), Ralph Habib (La Loi des rues), Gilles Grangier (Le rouge est mis, 3 jours à vivre), Jean Delannoy (Maigret tend un piège), Louis Malle (Ascenseur pour l'échafaud), Julien Duvivier (Marie-Octobre), Jacques Becker (Montparnasse 19).

Consécration

Sans avoir pris de cours de comédie, il passe rapidement du statut d'acteur de second rôle à celui de tête d'affiche, son jeu d'acteur s'affinant. C'est le rôle du Gorille (dans Le Gorille vous salue bien, de Bernard Borderie), en 1958, qui le lance comme vedette à part entière, suivi de Le fauve est lâché de Maurice Labro. Les deux films dont il est la tête d'affiche sont des succès.

Classe tous risques, de Claude Sautet, en 1960, lui fait partager la vedette avec Jean-Paul Belmondo et marque sa rencontre avec un auteur de la Série noire, José Giovanni, avec qui il tournera trois films.

L'année suivante il tient le premier rôle dans un film de guerre « antimilitariste » dialogué par Michel Audiard et réalisé par Denys de La Patellière : Un taxi pour Tobrouk, aux côtés de Charles Aznavour, Hardy Krüger, Maurice Biraud et German Cobos. Avec près de 5 millions de spectateurs, c'est un énorme succès public. Lino Ventura devient l'un des poids lourds du cinéma hexagonal. Au cours des années 60, il tourne parfois à l'étranger : en Italie sous la direction de Vittorio De Sica (Le Jugement dernier), Luciano Emmer (La fille dans la vitrine), Duilio Coletti (Le Roi des truands dont la vedette est Ernest Borgnine) et Carmine Gallone (Carmen 63), en Espagne avec Carlos Saura (La charge des rebelles) et en Allemagne avec Wolfgang Staudte (L'Opéra de quat'sous).

Sous la direction de Georges Lautner, il est Fernand Naudin, malfaiteur retiré des voitures dans les Tontons flingueurs (1963) qui attire 3,3 millions de spectateurs et acquiert progressivement le statut de « film culte ». Avec la même équipe, il interprète ensuite l'espion Francis Lagneau des Barbouzes (1964) et l'ancien gangster Antoine Beretto dans Ne nous fâchons pas (1966). Ces trois films policiers parodiques sont fréquemment diffusés à la télévision. Au total, Lino Ventura tourne dans quinze films dialogués par Michel Audiard.

Dans des rôles d'homme d'action, de policier ou de malfaiteur, il enchaine les succès populaires pendant les années 60, sous la direction d'Henri Verneuil (Cent Mille dollars au soleil avec Belmondo et Bernard Blier, Le Clan des Siciliens avec Jean Gabin et Alain Delon), Robert Enrico (Les Grandes Gueules, où il donne la réplique à Bourvil, Les Aventuriers où il retrouve Alain Delon). Avec Jean-Pierre Melville il incarne un truand luttant pour sa survie dans Le Deuxième souffle et un résistant dans L'Armée des ombres, d'après Joseph Kessel.

Il reste reconnu comme l'un des meilleurs acteurs du cinéma français. Il excelle dans les rôles traditionnels de truand ou de policier vieilli, fatigué, ou de l'homme d'expérience sensible à l'amitié virile. Son jeu d'acteur, d'ailleurs assez proche de sa propre nature, s'exprime pleinement sous la direction de Jacques Deray (Avec la peau des autres, Un papillon sur l'épaule), de Jean-Pierre Melville (Le Deuxième Souffle, L'Armée des ombres), de Robert Enrico (Les Grandes Gueules, Les Aventuriers, Boulevard du rhum) et de Claude Pinoteau (Le Silencieux, La Gifle, L'Homme en colère, La Septième Cible). Il fait également des apparitions dans les films de ses amis Jacques Brel (Le Far West) et Raymond Devos (La Raison du plus fou).

En 1972, son rôle du mafieux (Vito Genovese) dans Cosa Nostra, de Terence Young, avec Charles Bronson dans le rôle du repenti Joe Valachi, lui vaut une reconnaissance internationale. Cependant, il refuse plusieurs rôles importants dans des films américains et sa filmographie ne compte que deux productions anglo-saxonnes : The Medusa Touch (La Grande Menace) et Sword of Gideon (Vengeance).

À partir des années 1980, Lino Ventura tourne moins, comme si son personnage du film de Jacques Deray, Un papillon sur l'épaule, tourné en 1978, où il joue Roland Fériaud, un homme de tous les jours manipulé par des forces obscures, avait changé sa carrière. Il a évoqué ce type de personnage, une victime manipulée, lors d'un entretien, pour décrire son rôle d'espion en sommeil dans Espion, lève-toi, tourné en 1981 : « C'est un type qui, à un moment donné, se retrouve seul, abandonné par ses amis, et par ses ennemis si je puis dire, parce que dans un sens, tout le monde s'arrange sur son dos [%E2%80%A6], ce sont des situations que j'affectionne particulièrement ». Comme aussi le personnage du général Carlo Alberto dalla Chiesa dans Cent jours à Palerme (1984) qui tombe sous les balles de la mafia à laquelle il avait osé s'attaquer.

Comme l'explique Claude Pinoteau, Lino Ventura est toujours très exigeant sur le choix de ses rôles. « Il n'aurait jamais accepté de jouer un personnage fourbe ou pervers. Il ne s'identifiait pas aux rôles qu'il interprétait ; ce sont eux qui devaient s'identifier à lui ». Il explique devenir, avec le temps, de plus en plus perfectionniste et reconnaît que c'est « quelque chose d'assez intolérable pour les autres16 ». Il discute le rôle, les dialogues, exige des changements. « On ne vient pas me voir avec un script terminé en disant : “lisez-ça, on tourne demain” ! Non, ça c'est pas possible, je ne l'ai jamais fait ».

Ses derniers beaux rôles sont pour Garde à vue, de Claude Miller, en 1981, où il interprète l'inspecteur Gallien interrogeant un notable (Michel Serrault) présumé coupable d'assassinat, et pour Les Misérables, de Robert Hossein, sorti en 1982, où il incarne un Jean Valjean à la hauteur de ses prédécesseurs, Harry Baur et Jean Gabin. En 1987, il effectue une brève apparition dans La Rumba, par amitié pour Roger Hanin, sans vouloir être crédité au générique. C'est son dernier rôle.

Lino Ventura ne fait que deux incursions à la télévision : une apparition en Écossais dans Deux Romains en Gaule, de Pierre Tchernia, René Goscinny et Albert Uderzo, en 1967, et le rôle de Papa dans Vengeance (Sword of Gideon), coproduction internationale réalisée par Michael Anderson, en 1986.

Lino Ventura, qui adore le théâtre, ne monte pourtant jamais sur une scène. Selon Bernard Blier, « il s'était convaincu qu'il était incapable d'en faire. Le Conservatoire, c'était pour lui un mot magique, la destinée ratée. À la place, il avait fait la guerre dans l'armée italienne ». Lino Ventura expliquait : « Sur un plateau, je suis chez moi. Sur une scène… je n'ai pas assez de courage pour me torturer. (…) D'ailleurs, soyons honnête, je ne suis pas un acteur, je ne suis ni Laurence Olivier, ni Robert Hirsch. Je ne suis qu'un comédien instinctif.

...

Mort

Il meurt le 22 octobre 1987 dans sa maison de Montretout à Saint-Cloud, d'une crise cardiaque. Il repose au cimetière du Val-Saint-Germain dans le département de l'Essonne.

Vie privée

Particulièrement pudique, Lino Ventura est toujours parvenu à préserver sa vie privée. Son nom n'est jamais prononcé dans la presse « à scandale ». Il l'explique de façon simple : « De passer pour un ours, à un moment, ça arrange très bien les choses, comme ça on vous fout la paix et c'est fini ». Il cultive l'amitié, notamment avec Georges Brassens, Jacques Brel, Jean Gabin, César, Claude Sautet ou José Giovanni. Les plaisirs de la table sont très importants pour lui : « La perspective de manger avec mes copains, c'est pour moi une fête. Être à table avec eux, c'est une véritable communion. »

Le 8 janvier 1942, il épouse Odette Le Comte (morte le 15 mai 2013 à Trélazé), son amour de jeunesse, rencontrée en 1935 dans l'agence de voyages où il travaillait alors. Ils auront quatre enfants : Milène (1946-1998, morte dans un accident d'avion, épouse de Claude Lasserre, fils de René Lasserre (1912-2006) ; Laurent en 1950 ; Linda en 1958 ; et Clelia en 1961 (auteur et scénariste). Peu présent auprès de sa famille à cause des tournages qui s'enchaînent, il lui consacre néanmoins son mois de juillet chaque année au Cap Ferret (Gironde).

Linda, victime d'un problème à sa naissance, est restée handicapée. Découvrant le manque de structures d'aide et d’accueil pour les enfants handicapés, Lino et Odette créent en 1966, à la suite de l'appel du 6 décembre 1965, l'association caritative Perce-Neige, devenue une fondation en mai 2016 à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), où ils vivaient, dédiée à « l'aide à l'enfance inadaptée » en apportant son soutien aux associations existantes travaillant dans le domaine du handicap, et en sensibilisant les pouvoirs publics aux besoins des enfants handicapés et de leurs familles. Leur maison d'époque napoléonienne de Saint-Cloud est rachetée par Jean Dujardin et Nathalie Péchalat en 2016.

L’année 1975 marque la première victoire de l’association avec la publication de la Loi d'orientation en faveur des personnes handicapées et de la loi no 75-535 du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et médico-sociales. En 1976, l'association Perce-Neige est reconnue d'utilité publique, et six ans plus tard, la première Maison Perce-Neige ouvre ses portes à Sèvres. Malgré la disparition de Lino Ventura, Perce-Neige poursuit sa mission et a participé à la création de trente-sept établissements en France.

Sa fille Clelia a écrit plusieurs ouvrages sur son père. Lino Ventura n'a jamais retrouvé son père, disparu en 1927.

En 2019, Yanou Collart, qui fut attaché de presse dans les années 1960-1990 publie ses souvenirs. Elle y évoque longuement sa liaison amoureuse avec Lino Ventura de 1972 à 1982.

Lino Ventura n'a jamais manifesté publiquement d'engagement politique, expliquant la nécessité de cette neutralité par sa qualité d'étranger en France. Il avait en effet conservé la nationalité italienne, ne souhaitant pas « renier sur un bout de papier avec une signature la terre où (il) était né ».

Wikipedia

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Lino Ventura's Timeline

1919
July 14, 1919
Palermo, Province of Palermo, Sicily, Italy
1950
1950
1987
October 22, 1987
Age 68
Saint-Cloud, Hauts-de-Seine, Île-de-France, France