Marcel Etienne Sembat

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Marcel Etienne Sembat

French: Marcel Étienne Sembat
Also Known As: "Marcel Sembat"
Birthdate:
Birthplace: Bonnières-sur-Seine, Yvelines, Île-de-France, France
Death: September 05, 1922 (59)
Chamonix, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France
Immediate Family:

Son of Louis Adolphe Sembat and Marie Joséphine Sembat
Husband of Georgette Agutte

Occupation: Docteur en droit, député, ministre
Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:

About Marcel Etienne Sembat

Marcel Sembat (19 October 1862 – 5 September 1922) was a French Socialist politician.[1] He served as a member of the National Assembly of France from 1893 to 1922, and as Minister of Public Works from August 26, 1914 to December 12, 1916.[1]

Biography

Early life

Marcel Sembat was born on October 19, 1862 in Bonnières-sur-Seine, Seine-et-Oise, France.[1] He went to school in Mantes-la-Jolie, attended the Collège Stanislas in Paris and later received a PhD in Law.

Journalism

He started a career in journalism and co-founded the Revue de l'évolution.[1] From 1890 to 1897, he was the editor of La Petite République, created by Leon Gambetta. It was then that he became a Socialist.[1] He also wrote for La Revue socialiste, La Revue de l'enseignement primaire, Documents du Progrès, La Lanterne, Petit sou and Paris-Journal.[1] He later became an editor of L'Humanité.[1]

Politics

He served as member of the Chamber of Deputies of France from 1893 to 1922.[1] A socialist, he supported workers' rights during strikes.[1] He oversaw the construction of telephone cables from Brest, France to Dakar, Senegal.[1] He supported Algerians against French colonialists in French Algeria.[1] He was opposed to the presence of French Christian missionaries in China.[1]

He served as Minister of Public Works from 1914 to 1916, under Prime Ministers René Viviani and Aristide Briand.[1][2]

Personal life

On February 27, 1897, he married the Fauvist painter and sculptor Georgette Agutte.[1] He wrote a book about Henri Matisse.[1]

Death

He died of cerebral hemorrhage on September 5, 1922 in Chamonix, Haute-Savoie, France.[1]

Legacy[

The station of the Paris Métro Marcel Sembat is named for him. The Lycée Marcel Sembat in Sotteville-lès-Rouen is named for him.[3]

Individual Note

Docteur en droit, avocat auprès de la cour d'appel de Paris, Marcel Sembat fut également journaliste, chroniqueur judiciaire à La République française, le journal de Léon Gambetta. Devenu député socialiste de Paris, il est l'une des figures les plus illustres de la SFIO. Ministre des Travaux publics en 1914 dans le gouvernement d'union nationale. Franc-maçon, initié le 12 juillet 1891 dans la loge « La Fidelité » de la Grande Loge de France à Lille, dont il démissionnera en 1909, en févier 1898 il rejoint le Grand Orient de France et il fonde à Montmartre la loge « La Raison », il fut ensuite vice-président du conseil de l'ordre du GODF. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Sembat* Reference: Geneanet Genealogy - SmartCopy: Aug 29 2017, 14:08:11 UTC

About Marcel Étienne Sembat (Français)

Marcel Sembat né le 19 octobre 1862 à Bonnières-sur-Seine et mort le 5 septembre 1922 à Chamonix, est un homme politique socialiste et ministre français.

Biographie

Études et jeunesse

Élève au Collège Stanislas, il fut un élève brillant et obtint en 1878 le premier prix de version latine au Concours général. Il se destina à une carrière de droit en devenant avocat. Docteur en droit, avocat auprès de la cour d'appel de Paris, Marcel Sembat fut également journaliste, chroniqueur judiciaire à La République française, le journal de Léon Gambetta.

Engagement politique

Cofondateur de La Revue de l'évolution, il adhéra au Comité révolutionnaire central (parti socialiste de tendance blanquiste), qui devint en 1897 le Parti socialiste révolutionnaire, dont il fut un des dirigeants, puis le Parti socialiste de France en 1902 et la SFIO en 1905. Directeur de La Petite République, le journal socialiste animé par Jean Jaurès, il collabora à La Revue socialiste, à La Lanterne, à L'Humanité, journal dans lequel il tint une rubrique de politique étrangère.

Devenu député socialiste de Paris, il est l'une des figures les plus illustres de la SFIO. Ministre des Travaux publics en 1914 dans le gouvernement d'union nationale,

En 1893, il fut élu député socialiste indépendant de la Seine, dans la première circonscription du XVIIIe arrondissement de Paris. Il fut constamment réélu jusqu'à son décès. En 1905 il vote la loi de séparation des Églises et de l'État. Après la chute du gouvernement Émile Combes, il défend la transparence des documents administratifs, critiquant le caractère limité de l'article 65 de la loi du 22 avril 1905 concernant la communication des notes des fonctionnaires.

Auteur d'un pamphlet pacifiste, Faites un roi sinon la paix, il fut néanmoins appelé au gouvernement comme ministre des Travaux publics, dans le gouvernement Viviani, dit gouvernement d'union sacrée, le 27 août 1914. Il fut maintenu dans ses fonctions dans le cabinet Briand jusqu'au 12 décembre 1916. Son cabinet était dirigé par Léon Blum et comptait également le poète Gustave Kahn. Au congrès de Tours en décembre 1920, il vota contre l'adhésion à la IIIe Internationale. Il mourut brusquement à Chamonix en 1922 d'une hémorragie cérébrale.

Chaque année, pendant l’entre-deux-guerres, était organisé un « pèlerinage » de militants socialistes sur la tombe de Marcel Sembat à Bonnières-sur-Seine. Mais la Seconde Guerre mondiale mit fin à cette tradition et Marcel Sembat tomba peu à peu dans l’oubli1.

Il fut membre de la Ligue des droits de l'homme (LDH).

Vie privée

Marcel Sembat avait épousé Georgette Aguttes, peintre fauve et sculpteur (qui légua au musée de Grenoble une importante collection de peintures de Matisse, Derain, Rouault, Signac, Vlaminck et Van Dongen). Il fut l'ami des peintres Marquet, Signac et Odilon Redon. Les archives privées du couple sont conservées d'une part par l'Office universitaire de recherche socialiste (OURS), d'autre part par les Archives nationales2, qui leur ont consacré en 2008 une exposition intitulée Entre Jaurès et Matisse : Marcel Sembat et Georgette Aguttes à la croisée des avant-gardes.

Franc-maçonnerie

Franc-maçon, initié le 12 juillet 1891 dans la loge « La Fidelité » de la Grande Loge de France à Lille, dont il démissionnera en 1909, en février 1898 il rejoint le Grand Orient de France et il fonde à Montmartre la loge « La Raison », il fut ensuite vice-président du conseil de l'ordre du GODF.

Hommages

Une station de la ligne 9 du métro parisien à Boulogne-Billancourt porte son nom, de même qu'une station de la ligne 4 du tramway de Lyon. Deux lycées portent son nom, à Sotteville-lès-Rouen et à Vénissieux (Rhône), des écoles primaires (Bourges, Saint-Denis), une clinique dans la commune de Boulogne-Billancourt non loin de la place du même nom ou sont les accès à la station de métro éponyme, ainsi que divers lieux comme une salle des fêtes à Chalon-sur-Saône.

Une rue Marcel et Georgette Sembat existe à Champigny-sur-Marne et un boulevard Agutte-Sembat a Grenoble. Des rues Marcel Sembat existent dans de nombreuses communes françaises. (Paris, Villeneuve-Saint-Georges, Saint Nazaire, Saint-Étienne, Aulnay-sous-Bois, Alfortville, Issy-les-moulineaux, Le Kremlin-Bicêtre, Vélizy-Villacoublay, L'Haÿ-les-Roses, Montrouge Montreuil, Saint-Ouen, Villetaneuse, Nantes, Vénissieux, Port-la-Nouvelle, Narbonne, Bordeaux, Bègles, Bondy...).

source

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Marcel Etienne Sembat's Timeline

1862
October 19, 1862
Bonnières-sur-Seine, Yvelines, Île-de-France, France
1922
September 5, 1922
Age 59
Chamonix, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France