Maurice Pierre Rouvier

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Maurice Pierre Rouvier

Birthdate:
Birthplace: Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhone, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
Death: June 07, 1911 (69)
Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, Île-de-France, France
Immediate Family:

Son of Paul François Antoine Rouvier and Marie Anne Rouvier
Husband of Aline Marguerite Guyet and Marie-Noémi Rouvier

Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:

About Maurice Pierre Rouvier (Français)

Maurice Rouvier, né Maurice Pierre Rouvier le 17 avril 1842 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), et mort le 7 juin 1911 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est un banquier, journaliste et homme politique républicain français.

Biographie

Né dans d'une famille de petits commerçants d'origine provençale, Maurice Rouvier fait des études de commerce à Aix-en-Provence puis devient employé à la banque marseillaise Zafiropoulos, spécialisée dans le commerce avec l'Orient, et dans laquelle il fera rapidement une brillante carrière. Il organise avec Gaston Crémieux la Ligue de l'Enseignement, collaborant en même temps au Peuple puis au Rappel de la Provence, journaux démocratiques marqués à l'extrême gauche, soutenant Léon Gambetta à Marseille puis créant le journal L'Égalité. Il est de la première insurrection contre l'hôtel de ville en novembre 1870.

Après la chute de l'Empire, il est nommé secrétaire général de la préfecture des Bouches-du-Rhône.

Il est élu député le 2 juillet 1871 sur une liste de conciliation entre républicains et radicaux. Inscrit à l'Union républicaine, il œuvre contre l'exécution de Gaston Cremieux, écrivant contre la commission des grâces et emboîtant le pas à Francisque Ordinaire. Il est de ce fait menacé de poursuites en 1872.

Le 3 septembre 1872, il épouse la sculptrice et femme de lettres Marie-Noémi Cadiot.

Soutenant Thiers, il vote les lois constitutionnelles de 1875. Réélu en 1876, il dépose un projet d'amnistie partielle en faveur des communards. La même année, il devient secrétaire de la Chambre. Réélu en 1877, il soutient — quoiqu'à gauche — la politique scolaire et coloniale des ministères républicains. Réélu en 1881, il demande la séparation de l'Église et de l'État. Le 14 novembre de cette même année, il accepte le portefeuille du Commerce et des Colonies dans le ministère Gambetta, ministère prenant fin le 26 janvier 1882.

Maurice Rouvier devient alors proche des milieux d'affaires et se lie avec Jacques de Reinach. Du 14 octobre 1884 au 30 mars 1885, il est ministre du Commerce dans le gouvernement de Jules Ferry.

En 1885, il est battu au premier tour des élections législatives dans les Bouches-du-Rhône et se présente dans les Alpes-Maritimes, où il est élu avec le soutien d'Alfred Borriglione, député-maire républicain modéré de Nice4. Il choisit ensuite la circonscription de Grasse comme candidat opportuniste. Il devient également conseiller général de Breil-sur-Roya et président du conseil général des Alpes-Maritimes.

Le 30 mai 1887, Jules Grévy le nomme président du Conseil. Rouvier prend également le ministère des Finances, des Postes et du Télégraphe. À la suite du scandale des décorations, il remet sa démission à Sadi Carnot, qui a succédé à Jules Grévy. Il devient également président de l'Union des gauches puis, en tant que président de l'Association nationale républicaine, contribue à la lutte contre le boulangisme. Il participe ensuite au second gouvernement de Pierre Tirard, le 22 février 1889, dans lequel il est ministre des Finances. Il reste en place jusqu'au 12 décembre 1892 (cabinets Charles de Freycinet, Émile Loubet et Alexandre Ribot). En 1892-1893, alors ministre des Finances, il est mis en cause lors du scandale de Panama (Jean-Yves Mollier, Le scandale de Panama, Paris, Fayard, 1991). Il démissionne ; l'assemblée vote la levée de son immunité parlementaire6. Un non-lieu lève les soupçons le 7 février 1893 et il est réélu à Grasse la même année puis en 1898.

Maurice Rouvier redevient ministre des Finances le 7 juin 1902, dans le ministère d'Emile Combes. Le 4 janvier 1903, il quitte la Chambre pour le Sénat. Après la démission du ministère Combes, dont la majorité s'est affaiblie à la suite de l'affaire des fiches, et le triomphe du bloc des gauches, Rouvier forme son propre cabinet. À cette occasion, Clemenceau l'avertit : « Ce n'est pas un ministère, c'est un conseil d'administration. »

Du 24 janvier 1905 au 7 mars 1906, il dirige deux cabinets successifs. Son gouvernement est renversé à la suite des troubles provoqués par la crise des inventaires.

C'est sous son mandat que fut définitivement adoptée la loi la séparation du 3 juillet faisant la réputation d'Aristide Briand.

La fin de l'influence de Rouvier commence après la chute de ce ministère (règlement du contentieux avec l'Espagne sur l'affaire marocaine). Il a pour successeurs Clemenceau et Caillaux et ne retrouve plus qu'une gloire de surface dans les différentes commissions du Sénat. Il meurt le 7 juin 1911.

D'abord proche d'Esquiros, de Crémieux et de Léon Gambetta, Maurice Rouvier est caractéristique des républicains opportunistes. Son évolution vers les milieux d'affaires, en fait un libéral favorable au libre-échange. Touché par toutes les affaires de la troisième République, il est considéré comme ayant été un des républicains les plus corrompus.

Sa tombe se trouve au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine.

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Maurice Pierre Rouvier's Timeline

1842
April 17, 1842
Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhone, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
1911
June 7, 1911
Age 69
Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, Île-de-France, France