Paul Prudent Painlevé

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Paul Prudent Painlevé

Birthdate:
Birthplace: Paris, Paris, Île-de-France, France
Death: October 29, 1933 (69)
Paris, Paris, Île-de-France, France
Place of Burial: Paris, Paris, Île-de-France, France
Immediate Family:

Son of Léon Louis Painlevé and Marie Louise Elisabeth Painlevé
Husband of Marie Julie Marguerite Painlevé
Father of Jean Painlevé

Occupation: Mathématicien,homme politique
Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:

About Paul Prudent Painlevé

Paul Painlevé (5 December 1863 – 29 October 1933) was a French mathematician and statesman. He served twice as Prime Minister of the Third Republic: 12 September – 13 November 1917 and 17 April – 22 November 1925. His entry into politics came in 1906 after a professorship at the Sorbonne that began in 1892.

His first term as prime minister lasted only nine weeks but dealt with weighty issues, such as the Russian Revolution, the American entry into the war, the failure of the Nivelle Offensive, quelling the French Army Mutinies and relations with the British. In the 1920s as Minister of War he was a key figure in building the Maginot Line. In his second term as prime minister he dealt with the outbreak of rebellion in Syria's Jabal Druze in July 1925 which had excited public and parliamentary anxiety over the general crisis of France's empire.

About Paul Prudent Painlevé (Français)

Paul Painlevé, né le 5 décembre 1863 à Paris 15e et mort le 29 octobre 1933 à Paris, est un mathématicien et homme politique français.

Origines familiales

Les ancêtres paternels de Paul Painlevé sont des vignerons et tonneliers d'Eure-et-Loir, ceux du côté maternel sont des tailleurs de pierre de Meaux. Son grand-père paternel s'installe à Paris où il travaille comme ouvrier typographe. À cinquante-neuf ans, il décide de s'arrêter de travailler et revient dans son village natal où il meurt vingt ans plus tard. Le père de Paul Painlevé — comme l'oncle de Paul — suit la carrière du grand-père dans l'imprimerie à Paris en devenant dessinateur lithographe. Il ouvre au début des années 1870 une fabrique d'encre d'imprimerie à Malakoff. La famille de Paul Painlevé, faisant partie de la classe moyenne montante, est assez instruite, progressiste et bénéficie d'une certaine aisance financière.

Le scientifique

Formation

Paul Painlevé fait ses études primaires à l'école communale de la rue du Four à Paris, puis ses études secondaires tout d'abord au lycée Saint-Louis (de la cinquième en 1874 à la troisième en 1877) et au lycée Louis-le-Grand (de la seconde en 1877 à la classe de mathématiques spéciales en 1883)1. Il obtient le baccalauréat ès lettres en 1880 et le baccalauréat ès sciences en 1881. Il fait ensuite de 1883 à 1886 des études supérieures scientifiques à l'École normale supérieure, où il suit les conférences de Jean-Claude Bouquet (calcul différentiel et intégral et géométrie descriptive), Émile Picard (mécanique) et Jules Tannery, et à la faculté des sciences de Paris, où il suit les cours de calcul différentiel et intégral de Jean-Claude Bouquet à nouveau, ceux de mécanique rationnelle de Paul Appell et obtient les licences ès sciences mathématiques et ès sciences physiques en 18851. Durant ses études, il se lie d'amitié avec le physicien Paul Janet.

Carrière académique

Lauréat du concours d'agrégation de mathématiques en 1886, il n'enseignera cependant jamais en lycée. Afin de préparer une thèse de doctorat, il est envoyé par Émile Picard, en août de la même année, en mission en Allemagne à l'université de Göttingen où il suit les cours d'Hermann Amandus Schwarz et de Felix Klein. Il obtient en juin 1887 le doctorat ès sciences mathématiques devant la faculté des sciences de Paris puis est nommé, le 28 juillet 1887, chargé de cours de mécanique rationnelle et appliquée à la faculté des sciences de Lille, ceci à l'âge de 23 ans. En 1890, il reçoit le grand prix de mathématiques de l'Académie des sciences. Deux ans plus tard, le 30 juillet 1892, il est nommé maître de conférences à la faculté des sciences de Paris1 pour deux enseignements : celui de l'analyse en classe de licence, et celui de la mécanique pour la préparation à l'agrégation de mathématiques. Il obtient le titre de professeur adjoint en 1895 et est chargé d'un cours complémentaire de mathématiques. De septembre à décembre 1895, il donne des cours à l'université de Stockholm dans le cadre d'une chaire annuelle fondée par le roi de Suède. En 1896, il devient répétiteur d'analyse à l’École polytechnique. L'année 1896-1897, il est également suppléant de Maurice Lévy au Collège de France à la chaire de mécanique analytique et mécanique céleste. En 1897, Painlevé succède à Édouard Goursat comme maître de conférences de calcul différentiel et intégral et géométrie descriptive à l’École normale supérieure. En 1896, il devient aussi examinateur du concours d’entrée à l’École polytechnique[r%C3%A9f. nécessaire]. En 1900, il est élu membre de l'Académie des sciences. En 1903, il devient titulaire de la nouvelle chaire de mathématiques générales de la faculté des sciences de l'université de Paris, chaire dédiée au certificat d'études supérieures préparatoires. En 1905, il devient également professeur de mécanique rationnelle et des machines à l’École polytechnique. En 1907, il devient président du conseil de perfectionnement du Conservatoire national des arts et métiers, président du comité technique du Laboratoire national d'essais et membre du conseil de l'Observatoire de Paris. Durant l'année 1907-1908, il échange à la faculté son cours avec celui de mécanique rationnelle de Paul Appell. En 1909, il devient également le premier professeur de mécanique de l'aviation à l'École supérieure de l'aéronautique. À partir de 1910, et ce jusqu'à sa mort, il est suppléé pour ses enseignements à la faculté en raison de son mandat parlementaire et de ses fonctions gouvernementales. Il continue cependant sa carrière académique en devenant titulaire de la chaire de mécanique rationnelle en octobre 1912, puis de celle de mécanique analytique et de mécanique céleste le 19 mai 1920. En 1919, il devient président du conseil d'administration du Conservatoire national des arts et métiers. Il est également chargé le 17 décembre 1923 du cours de mécanique des fluides et applications, créé grâce à une subvention du sous-secrétariat d'État à l'aéronautique.

Travaux scientifiques

Ils commencent par sa thèse Sur les lignes singulières des fonctions analytiques soutenue le 10 juin 1887.

Ses travaux mathématiques les plus réussis, publiés en 1897 dans Leçons sur la théorie analytique des équations différentielles, portent sur les points singuliers des équations différentielles algébriques du premier et du second ordre (singularités) et sur les fonctions abéliennes. Ils lui valent d'être élu en 1900 à l'Académie des sciences dont il deviendra président en 1918.

En tant que mathématicien, dans le cadre de ses recherches en mécanique des fluides (il publie en 1895 Intégration des équations de la mécanique), ses travaux portent principalement sur les systèmes d'équations différentielles et leurs singularités, les fonctions elliptiques et l'analyse complexe. Équations différentielles de Painlevé

Lazarus Fuchs a établi une typologie des équations différentielles du 1er ordre. Painlevé s'attaque, avec Émile Picard, à celles du 2d ordre. Les équations de la forme « y" = f(x, y, y') », où f désigne une fonction rationnelle en y et y', portent son nom et ont permis une classification d'où émergent des équations types, comme « y" = 6y² + x », possédant des solutions transcendantes appelées Fonctions transcendantes de Painlevé (en).

Enfin Paul Painlevé et Allvar Gullstrand proposent en 1921 les coordonnées de Gullstrand-Painlevé (en) pour la métrique de Schwarzschild, qui rend compte du champ gravitationnel d'un astre dans l'univers vide de Minkowski.

Théoricien de l'aéronautique

En 1903, il démontre par une formule que la mécanique des fluides rend possible le vol. Il est en 1908 le premier passager des frères Wright1.

Il poursuit ses travaux et théorise mathématiquement la question de l'avion en fluide parfait en 1927.

L'homme politique

1910 - 1917 : député, ministre de l'Instruction, de la Guerre, président du Conseil

Entré en politique à la suite de l'affaire Dreyfus, membre de la Ligue des droits de l'homme3, il est élu député socialiste indépendant, dans le 5e arrondissement de Paris en remplacement de René Viviani. Réélu à trois reprises, il se présente avec succès en 1928 dans l'Ain, où il est reconduit en 1932 avec près de 11 000 voix sur 16 000 suffrages.

Mathématicien, rare théoricien de l'aviation naissante, il obtient du Parlement, en 1910, le vote des premiers crédits pour l'achat d'avions. Rapporteur puis président de la commission de la marine, membre du conseil supérieur de l'aérostation militaire et du comité technique de l'exploitation des chemins de fer, il agit pour améliorer la défense nationale jusqu'à être nommé, au tout début du conflit mondial, chef de la Direction des Inventions intéressant la défense nationale.

Dans le cadre du gouvernement d'unité nationale, il est nommé en octobre 1915 ministre de l'Instruction publique dans le gouvernement présidé par Aristide Briand1. Interpelé par les fondateurs du comité d'initiative de l'œuvre des Pupilles sur le fait que les œuvres non-laïques obtiennent tous les fonds des quêtes publiques en faveur des orphelins, il la fait agréer pour qu'elle puisse obtenir des fonds et aider les orphelins des écoles laïques. Sa présidence est marquée notamment par la multiplication des colonies de vacances et des écoles de plein air, l'attention portée à la santé des pupilles, et la modification des statuts de l'œuvre qui s'occupe désormais non seulement des orphelins mais de tous les enfants en difficulté.

Ministre de la Guerre en mars 1917, il doit faire face à l'échec de l'offensive de Nivelle du 16 avril puis aux mutineries et à la démoralisation des troupes. Il devient président du Conseil en septembre en conservant le portefeuille de la Guerre. Il nomme alors Philippe Pétain commandant en chef et Ferdinand Foch chef d'état-major, développe la dotation en chars d'assaut, dépose le roi Constantin Ier de Grèce, décrète le blocus des empires centraux, se porte au secours des Italiens au lendemain de Caporetto... Il est remplacé après deux mois par Georges Clemenceau.

1919 - 1933 : ministre de la Guerre, président de la Chambre des députés, président du Conseil, ministre de l'Air

Il est réélu député en 1919. Il anime la ligue de la République en 1921-22, puis participe au Cartel des Gauches dont il est l'un des inspirateurs. Après la victoire du Cartel des gauches, il préside la Chambre à partir du 9 juin 1924, jusqu'à sa candidature, au nom du Cartel, à la présidence de la République, après la démission d'Alexandre Millerand. Battu par Gaston Doumergue, il est réélu président de la Chambre puis nommé, le 17 avril 1925, président du Conseil en remplacement d'Édouard Herriot. Il fait face également à la crise financière et aux insurrections d'Abd-el-Krim et de Syrie.

Démissionnaire en octobre 1925 et reconduit, puis renversé le 22 novembre de la même année, il devient ministre de la Guerre de novembre 1925 à octobre 1929 — avec toutefois une interruption de trois semaines en juin 1926 — dans les gouvernements d’Aristide Briand, d’Édouard Herriot et de Raymond Poincaré, puis ministre de l'Air de fin 1930 à début 1933 dans les gouvernements Steeg, Herriot et Paul-Boncour. En décembre 1925, il refuse dans une lettre au député André Marty, membre du Comité central de la section française de l’internationale communiste (SFIC), d'accorder la grâce au tirailleur Cheikou Cissé (1890-1933), qui avait été condamné à la déportation en Nouvelle-Calédonie en 1919. Il fait voter la loi sur le service militaire obligatoire d'un an en 1928[r%C3%A9f. nécessaire] et ordonne les premiers travaux de la ligne Maginot.

Le décret du 27 novembre 1932 signé avec Georges Leygues, ministre de la Marine, confirme la pleine autorité de la Marine sur son aviation et favorise une pleine autonomie pour l'Armée de l'air.

Il meurt fin octobre 1933. Après des funérailles nationales, il est inhumé au Panthéon le 4 novembre.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Painlev%C3%A9

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Paul Prudent Painlevé's Timeline

1863
December 5, 1863
Paris, Paris, Île-de-France, France
1902
November 20, 1902
7 ème, Paris, Paris, Île-de-France, France
1933
October 29, 1933
Age 69
Paris, Paris, Île-de-France, France
????
Panthéon, Paris, Paris, Île-de-France, France