Pierre Jules Louis Laudenbach

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Pierre Jules Louis Laudenbach

English (default): Pierre Jules Louis
Also Known As: "Pierre FRESNAY"
Birthdate:
Birthplace: 5 ème, Paris, Paris, Île-de-France, France
Death: January 09, 1975 (77)
Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, Île-de-France, France
Immediate Family:

Son of Jean Henri Laudenbach and Désirée Claire Laudenbach
Ex-husband of Rachel Berendt and Berthe Marguerite Jacques Laudenbach
Partner of Yvonne Wigniolle
Brother of Herman Jean Henri Laudenbach and André Georges Laudenbach

Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:

About Pierre Jules Louis Laudenbach

Pierre Laudenbach, dit Pierre Fresnay, est un acteur français, né le 4 avril 1897 à Paris 5e et mort le 9 janvier 1975 à l’hôpital américain de Paris, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine)1.

Biographie

Fils de Jean Henri Laudenbach (né en 18552), professeur de philosophie, et de Désirée Claire Dietz (1870-1960), Pierre Fresnay monte sur scène pour la première fois à quatorze ans. Grâce à son oncle maternel Claude Garry, ex-pensionnaire de la Comédie-Française et acteur en vogue de l’époque, il joue un petit rôle dans L’Aigrette, au Théâtre Réjane. C'est à cette occasion qu’il choisit son premier nom de scène, Pierre Vernet. En 1914, il fait son entrée au Conservatoire national de musique et de déclamation, dans la classe de Paul Mounet et de Georges Berr. Un an plus tard, il est engagé à la Comédie-Française. Dès 1915, il décroche un premier grand rôle au théâtre dans Le Jeu de l’amour et du hasard. La même année, il débute au cinéma muet avec France d’abord, d’Henri Pouctal.

Pierre Fresnay passe ensuite au cinéma parlant et interprète un rôle majeur en 1931 dans Marius, premier volet de la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol transposée à l’écran par Alexandre Korda. Il interprète ensuite Fanny (1932) et César (1936).

En 1934, il joue Armand Duval au côté d’Yvonne Printemps, qui est sa compagne, dans La Dame aux camélias, de Fernand Rivers. Sa diction incisive lui confère des rôles d’hommes de commandement : officier dans La Grande Illusion de Jean Renoir (1937) et Alerte en Méditerranée de Joannon, en inspecteur dans deux adaptations des romans de Stanislas-André Steeman, Le Dernier des six (1941) et L'assassin habite au 21 (1942), en marquis dans Les Aristocrates (1955). Il interprète aussi des journalistes (La Bataille silencieuse de Pierre Billon, en 1934 et Le journal tombe à cinq heures, de Georges Lacombe, en 1942), un bagnard dans Chéri-Bibi, un homme d’église dans Dieu a besoin des hommes (1949) et Le Défroqué (1954) et dans Il est minuit, Docteur Schweitzer (1952) et même en saint Vincent de Paul dans Monsieur Vincent (1947). À la fin de sa carrière cinématographique, il passe au registre comique, dans Les Affreux (1959) et dans Les Vieux de la vieille (1960).

En quarante ans sur les plateaux de tournage, il joue sous la houlette de grands réalisateurs de l’époque, de Maurice Tourneur et Abel Gance à Jeff Musso, en passant par Marc Allégret et Alfred Hitchcock (dans la première version de L’Homme qui en savait trop), et Henri-Georges Clouzot. Outre son rôle de Marius dans la trilogie marseillaise, ses compositions dans La Grande Illusion, où il incarne Boëldieu, un aristocrate fier et nostalgique, et dans Le Corbeau, sont restées dans les mémoires.

En 1939, il passe à la réalisation avec Le Duel, aux côtés d’Yvonne Printemps ; Le film ne sort qu'en 1941. Le couple Printemps-Fresnay apparaît à de nombreuses reprises à l’écran et triomphe dans l'adaptation de l'opérette d'Oscar Straus, Trois valses (L. Berger, Albert Willemetz, 1938).

Sous l'État français, Fresnay prend la direction de la première sous-commission du COIC, instance de décision financière et de censure du cinéma au sein du Comité d'organisation.

À la Libération, les films qu’il avait tournés sous l’Occupation pour le compte de la firme allemande Continental films, dirigée par Alfred Greven, et sa décoration de la Francisque lui valent un séjour de six semaines au Dépôt4,5, jusqu’à ce qu’il soit blanchi pour absence de preuves.

George Adam écrit alors dans Les Lettres Françaises du 2 juin 1945 : « M. Pierre Fresnay n'étant pas sur la paille, puisqu'il a gagné pas mal d'argent sous l'occupation, pouvait vivre à la campagne ; il serait peut-être parvenu ainsi à faire oublier que cet argent a été gagné par une collaboration active avec la Continentale, société de films purement boche. »

Campant après-guerre des personnages sérieux, voire édifiants, dans des films de portée secondaire, il abandonne le cinéma au début des années 1960, pour se consacrer exclusivement au théâtre, qu’il n'a jamais vraiment abandonné. Sociétaire de la Comédie-Française qu’il avait quittée avec fracas en 1927, Pierre Fresnay s’illustre sur les planches notamment dans Un miracle, La Chienne aux yeux de femme, Cyrano de Bergerac, Marius, Bloomfield, Cette vieille canaille, Jean III, L'Hermine, L’Idée fixe, Visitation. À la télévision, il interprète notamment Tête d'horloge (1969) de Jean-Paul Sassy.

En 1954, il publie ses mémoires, Je suis comédien.

Vie privée et famille

Pierre Fresnay se marie en 1918 avec Rachel Berendt, jeune condisciple au Conservatoire et comédienne de l’Odéon. Le couple divorce en 1920. Il se remarie en 1929 avec Berthe Bovy, comédienne d’origine belge de dix ans son aînée. Le couple se sépare la même année. Fresnay devient le compagnon d’Yvonne Printemps, de 1932 à sa mort, en 1975. Ils sont enterrés ensemble au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine.

Pierre Fresnay était l'oncle de Roland Laudenbach (fondateur des éditions de La Table Ronde) et également celui de l'acteur Philippe Laudenbach.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Fresnay

About Pierre Fresnay (Français)

Pierre Laudenbach, dit Pierre Fresnay, est un acteur français, né le 4 avril 1897 à Paris 5e et mort le 9 janvier 1975 à l’hôpital américain de Paris, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine)1.

Biographie

Fils de Jean Henri Laudenbach (né en 18552), professeur de philosophie, et de Désirée Claire Dietz (1870-1960), Pierre Fresnay monte sur scène pour la première fois à quatorze ans. Grâce à son oncle maternel Claude Garry, ex-pensionnaire de la Comédie-Française et acteur en vogue de l’époque, il joue un petit rôle dans L’Aigrette, au Théâtre Réjane. C'est à cette occasion qu’il choisit son premier nom de scène, Pierre Vernet. En 1914, il fait son entrée au Conservatoire national de musique et de déclamation, dans la classe de Paul Mounet et de Georges Berr. Un an plus tard, il est engagé à la Comédie-Française. Dès 1915, il décroche un premier grand rôle au théâtre dans Le Jeu de l’amour et du hasard. La même année, il débute au cinéma muet avec France d’abord, d’Henri Pouctal.

Pierre Fresnay passe ensuite au cinéma parlant et interprète un rôle majeur en 1931 dans Marius, premier volet de la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol transposée à l’écran par Alexandre Korda. Il interprète ensuite Fanny (1932) et César (1936).

En 1934, il joue Armand Duval au côté d’Yvonne Printemps, qui est sa compagne, dans La Dame aux camélias, de Fernand Rivers. Sa diction incisive lui confère des rôles d’hommes de commandement : officier dans La Grande Illusion de Jean Renoir (1937) et Alerte en Méditerranée de Joannon, en inspecteur dans deux adaptations des romans de Stanislas-André Steeman, Le Dernier des six (1941) et L'assassin habite au 21 (1942), en marquis dans Les Aristocrates (1955). Il interprète aussi des journalistes (La Bataille silencieuse de Pierre Billon, en 1934 et Le journal tombe à cinq heures, de Georges Lacombe, en 1942), un bagnard dans Chéri-Bibi, un homme d’église dans Dieu a besoin des hommes (1949) et Le Défroqué (1954) et dans Il est minuit, Docteur Schweitzer (1952) et même en saint Vincent de Paul dans Monsieur Vincent (1947). À la fin de sa carrière cinématographique, il passe au registre comique, dans Les Affreux (1959) et dans Les Vieux de la vieille (1960).

En quarante ans sur les plateaux de tournage, il joue sous la houlette de grands réalisateurs de l’époque, de Maurice Tourneur et Abel Gance à Jeff Musso, en passant par Marc Allégret et Alfred Hitchcock (dans la première version de L’Homme qui en savait trop), et Henri-Georges Clouzot. Outre son rôle de Marius dans la trilogie marseillaise, ses compositions dans La Grande Illusion, où il incarne Boëldieu, un aristocrate fier et nostalgique, et dans Le Corbeau, sont restées dans les mémoires.

En 1939, il passe à la réalisation avec Le Duel, aux côtés d’Yvonne Printemps ; Le film ne sort qu'en 1941. Le couple Printemps-Fresnay apparaît à de nombreuses reprises à l’écran et triomphe dans l'adaptation de l'opérette d'Oscar Straus, Trois valses (L. Berger, Albert Willemetz, 1938).

Sous l'État français, Fresnay prend la direction de la première sous-commission du COIC, instance de décision financière et de censure du cinéma au sein du Comité d'organisation.

À la Libération, les films qu’il avait tournés sous l’Occupation pour le compte de la firme allemande Continental films, dirigée par Alfred Greven, et sa décoration de la Francisque lui valent un séjour de six semaines au Dépôt4,5, jusqu’à ce qu’il soit blanchi pour absence de preuves.

George Adam écrit alors dans Les Lettres Françaises du 2 juin 1945 : « M. Pierre Fresnay n'étant pas sur la paille, puisqu'il a gagné pas mal d'argent sous l'occupation, pouvait vivre à la campagne ; il serait peut-être parvenu ainsi à faire oublier que cet argent a été gagné par une collaboration active avec la Continentale, société de films purement boche. »

Campant après-guerre des personnages sérieux, voire édifiants, dans des films de portée secondaire, il abandonne le cinéma au début des années 1960, pour se consacrer exclusivement au théâtre, qu’il n'a jamais vraiment abandonné. Sociétaire de la Comédie-Française qu’il avait quittée avec fracas en 1927, Pierre Fresnay s’illustre sur les planches notamment dans Un miracle, La Chienne aux yeux de femme, Cyrano de Bergerac, Marius, Bloomfield, Cette vieille canaille, Jean III, L'Hermine, L’Idée fixe, Visitation. À la télévision, il interprète notamment Tête d'horloge (1969) de Jean-Paul Sassy.

En 1954, il publie ses mémoires, Je suis comédien.

Vie privée et famille

Pierre Fresnay se marie en 1918 avec Rachel Berendt, jeune condisciple au Conservatoire et comédienne de l’Odéon. Le couple divorce en 1920. Il se remarie en 1929 avec Berthe Bovy, comédienne d’origine belge de dix ans son aînée. Le couple se sépare la même année. Fresnay devient le compagnon d’Yvonne Printemps, de 1932 à sa mort, en 1975. Ils sont enterrés ensemble au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine.

Pierre Fresnay était l'oncle de Roland Laudenbach (fondateur des éditions de La Table Ronde) et également celui de l'acteur Philippe Laudenbach.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Fresnay

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Pierre Jules Louis Laudenbach's Timeline

1897
April 4, 1897
5 ème, Paris, Paris, Île-de-France, France
1975
January 9, 1975
Age 77
Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, Île-de-France, France
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