Pierre Joncas

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Pierre Joncas dit Lapierre
Anctre des Joncas d'Amrique

Dans la langue latine, juncus signifie jonc. Une jonchre, c'est un lieu couvert de jonc. Pierre Joncas ou Junqua de son vivant, n'tait pas un vulgaire jonc de marais, mais un Gascon de Gascogne capable de manierle fusil et de tenir les mancherons de la charrue.
Pierre Joncas tait originaire de Maurens, aujourd'hui canton de Gimont, arron-dissement d'Auch, dpartement du Gers, France. La petite rivire Marcoue coule l'ouest de Maurens et le spare de son chef-lieu de canton Gimont, o il y eut une abbaye cistercienne fonde en 1142. Auch fut l'une des trois principales villes de la Gaule avec Trves et Autun. Le dpartement du Gers tire son nom de la rivire du mme nom, un affluent de la Garonne dans le bassin aquitain.

Au temps de l'anctre Joncas, les habitants de Maurens appartenaient audiocse de Lombez-en-Commtnges, que le pape Jean XXII avait lev au rang de sige piscopal en 1317. Il fut supprim en 1790. En vertu d'un Bref en date du 29 JUIN 1908, l'archevque d'Auch a t autoris runir son titre celui d'vque de Lectoure, Condom et Lombez.

Le fils d'Anthoyne Junqua et de Marie Garlin reut le baptme l'glise de sa paroisse, le 3 novembre 1644. Parrain: Pierre Garlin; marraine:Marie Darguil; ministre du sacrement: B. Nougues, vicaire. L'anctre Pierre eut aussi un frre, Dominique, baptis le 7 janvier 1647. C'est peu prs tout ce que nous savons de cette famille Joncas en France.

Compagnie d'Orlans

Pierre Joncas s'engagea dans l'arme franaise pour dfendre sa patrie,probablement dans la force de sa jeunesse, aux alentours de ses 20 ans. La rforme de l'arme franaise en 1659 runit les rgiments de Johanvon Balthazar et du prince de Carignan. Quand Balthazar se fut retir du service, M. de Salires lui succda et le rgiment prit le nom de Carignan-Salires.

la mme poque, Alexandre de Prouville, seigneur de Tracy-le-Val et de Tracy-le-Mont, commissaire de l'arme franaise en Allemagne, reut sa commission de " lieutenant gnral de toute l'tendue des terres de notre obissance en l'Amrique Mridionale et Septentrionale... " Le 19 novembre 1663, le roi lui confia une double mission: dloger les Hollandais des Antilles et exterminer entirement les Iroquois d'Amrique.

C'est ici qu'il faut parler du soldat Joncas, dit Lapierre, un solide probablement. Tracy choisit 4 compagnies: Chambell, Allier, Poitou et Orlans, pour remplir sa premire mission: dloger les Hollandais. Pourquoi ces compagnies plutt que les autres? Tracy les connaissait; elles taient plus aguerries. Pierre Joncas faisait partie de la compagnie d'Orlans.

Le 26 fvrier 1664, sept navires quittrent le port de La Rochelle, transportant 650 colons et les 4 compagnies d'infanterie cites plus haut.Pierre Joncas, comme ses compagnons dont nous ignorons presque tous les noms, accomplit son devoir de soldat et laissa les lauriers ses chefs, selon la coutume.

Rgiment de Carignan-Salires

Tracy et ses 4 compagnies de combat se rendirent h. Cayennesur les navires le Brz et le Terron. Aprs avoir chass les Hollandais de Cayenneet install des gouverneurs la tte de diffrentes les: Martinique,Tortue, Guadeloupe, Grenade et Marie-Galante, le marquis se dirigea vers le Canada, sur le Brz. Retard par des vents contraires, le vice-roi russit atteindre Qubec, mardi le 30 juin 1665. Les salles de l'Htel-Dieu de Qubec devinrent engorges par l'afflux de soldats malades. Il n'tait pas possible de mener une expdition, fructueuse contre les Iroquois, cette anne-l. Toutes les troupes se trouvaient la sous lecommandement de M. de Tracy. Il envoya des solda pour lever trois forts: Richelieu, Saint-Louis et Sainte-Thrse. Il fit aussi construire 42 batelets de planche.

Pierre Joncas fut-il du nombre des malades? Alla-t-il travailler la construction d'un fort? Selon le pre Germain Lesage, Les soldats des Antilles, restrent Qubec. C'est galement l que Pierre passa l'hiver, son premier en terre canadienne. De sa compagnie nous savons peu de chose. Andr de La Brisardtre en tait l'effac capitaine. Le lieutenant Louis de Canchy, sieur de Lerolle, cousin de Tracy, est cit pour la dernire fois le 22 novembre 1667. Quant Jean Laumonier de Traversy, enseigne, il fut tu au lac Champlain, le 27 juin 1666. Pierre Joncas combattait-il ses cot? Aucune preuve historique. La vritable expdition punitive d'envergure contre les ennemis de la patrie se droula partir du fort Sainte-Thrse. Le 3 octobre 1666, 600 soldats rguliers,600 miliciens, 100 Huerons, 4 aumniers, M. de Courcelle et M. de Tracy s'avancrent vers le pays des Agniers situ 60 lieues.

L'arme dtruisit villages et rcoltes. D'Agniers, point. Le 5 novembre, le gros de l'arme entrait Qubec pour prendre ses quartiers d'hiver. Pierre Joncas hiverna une deuxime fois dans la capitale de la Nouvelle-France. Le rgiment fut dmantel en 1667. M. de Tracy quitta le Canada, le 28 aot. Le drapeau blanc sem de fleurs de lys d'or traversa l'Atlantique. Mission accomplit! Succs mitig!

Des centaines de soldats dcidrent de demeurer au Canada; ils furent solds pendant une anne supplmentaire. Selon moi, Pierre Joncas ne quitta pas immdiatement les rangs de l'arme. Il fut affect la garnison de Qubec. En effet, son nom n'apparat dans aucun acte civil officiel jusqu'en 1672. Un an ou deux avant son mariage, Pierre dut se trouverun emploi chez un habitant, peut-tre l'le d'Orlans. Question de prendre contact avec la vie ordinaire de fermier.

Mariage l'le d'Orlans

La premire apparition officielle de Pierre Joncas, dit Lapierre, se trouve dans nos registres religieux, la date du 8 juin 1672. Aprs la publication de trois bans de mariage, le prtre missionnaire Thomas Morel donna la bndiction nuptiale Pierre et Jacqueline, trs probablement dans la maison de la fiance ou dans une humble chapelle de Saint-Jean de l'le. Il remit l'acte l'abb Benot Duplein qui le versa au registre de Sainte-Famille. Les tmoins prsents ce mariage, gens vivant Saint-Jean, furent Pierre Rondeau, Nicolas Audet et Mathurin Dub.

Mais, quelle tait donc cette charmante fiance? La fille de Robert Boulay et de Franotse Grenier avait vu le jour dans la province franaisedu Perche, Saint-Germain de Lois, petite localit faisant maintenant partie de l'agglomration de Mortagne-au-Perche. au Canada Jacqueline, avait t baptise le 10 avril 1659. Elle vint en Nouvelle-France avec ses parents, l't 1662. Ceux-ci l'envoyrent tudier chez les Ursulines de Qubec. Jacqueline savait signer, ce que son fianc ne pouvaitfaire.

Si Pierre et Jacqueline avaient fait rdiger un contrat de mariage, comme le voulait la coutume, le texte a t perdu tout jamais.

Ainsi, la fin d'un printemps ensoleill, le couple Boulay-Joncas entreprit le radieux voyage de la vie conjugale du bout duquel de nouvellesgnrations prendraient la relve jusqu' nos jours.

les-aux-Oies

Aprs leurs noces, o s'tablirent les Joncas? Peut-tre passrent-ils l't Saint-Jean? Robert Boulay obtint une concession Montmagny, le19 juin 1674. Le concessionnaire fit probablement un dsert pour btirsa nouvelle maison sur cette terre promise, ds 1673. La tentation estgrande d'associer Pierre Joncas l'oeuvre de son beau-pre. Selon moi, il n'en fut pas ainsi.

Comme Franois Lavergne, Pierre Therrien, Pierre Michaud et Jean Soucy,Pierre avait travaill l'le-aux-Oies pour le compte des seigneurs Paul Dupuy ou Pierre Bcard de Grandville. Peut-tre mmefut-il au service d'un habitant. Pourquoi n'aurait-il pas possd quelque part un lopin de terre avec une cabane pour s'abriter? Et voici la preuve de l'chafaudage de ces hypothses. Le 26 septembre 1673, les Joncas voient natre leur premier enfant, un garon. Il sera baptis le 14 octobre suivant, sous le prnom de Pierre Joncas par le missionnaire itinrant de la Cote du Sud Thomas Morel. Le parrain se nommait Pierre Therrien, un habitant de l'le-aux-Grues; la marraine, Marguerite Roussel, femme de Mathurin Duchiron, dit Deslauriers, de l'le-aux-Oies. Le cur Henri de Bernires transcrivit l'acte dans le registre de Notre-Dame de Qubec.

Pierre Joncas vcut quelques annes l'le-aux-Oies. Un fait est certain, c'est l qu'il comment lever sa petite famille avec JacquelineBoulay.

Montmagny

Les les-aux-Oies et les Iles-aux-Grues, fertiles mais exigus, possdaient le fleuve poissonneux leur pied et des volatiles nombreux dans leur ciel. Il faisait bon y vivre. Mais, ce n'tait pas la scurit de la terre ferme, les tendues perte de vue dfricher, les forts giboyeuses.

Pierre songeait. Jacqueline lui demandait souvent d'aller visiter ses parents installs Saint-Thomas. Pierre consulta Louis Couillard, sieurde L'Espinay. Pouvait-il lui aussi obtenir une concession? Rponse affirmative du seigneur, le 6 octobre 1676. Il lui concda 240 arpents carrs de terre, avec un front de 6 arpents sur le fleuve Saint-Laurent, quelques pas de la ferme Boulay. Rente seigneuriale: 6 livres et 6 chapons vivants annuellement; cens: 12 sols. Droits accords de chasse et de pche. Petite clause irritante: le seigneur se rservait le onzime de tout poisson " qui se peschera par chacun an ". C'tait soumettre son con-cessionnaire un jeu mathmatique onreux... Aucune distinction entre les poissons gros et petits! Les autres conditions ordinaires nonces dans de tels contrats sont numrs la queue leu,leu. Qubec.Louis Couillard parafa le papier terrier avant le notaire Becquet.

Au recensement de 1681, Pierre Joncas se trouve bien dans la seigneuriede Bellechasse, Montmagny, vivant avec sa femme et ses trois enfants. Il possde 1 fusil, 4 btes cornes et 4 arpents de terre en culture. Ses voisins nomms sont Pierre Blanchet et Jacques Pos. Le beau-preBoulay avait 6 btes cornes et l arpent de plus en culture. Le fleuve, la fort et la prairie unissaient leurs efforts pour faire vivre cette population de hardis pionniers.

Enfants Boulay- Joncas

Trois enfants seulement sont issus de Jacqueline Boulay et de Pierre Joncas: Pierre, Jacqueline et Jean. Au recensement de 1681, Jacqueline est une fillette de 4 ans; Jean, un bambin de 2 ans. Hlas! c'est tout ceque l'histoire nous a laiss de ces deux sujets Joncas. Deux deuils nous sont cachs.

Le fils Pierre porte seul l'honneur d'avoir transmis le patronyme Joncas la descendance. La Pointe--la-Caille, Pierre Joncas, 8 ans, et 12 autres confirmands reurent le sacrement de confirmation des mains deMgr de Laval le 31 juillet 1681.

Sainte-Famille de l'le, Pierre choisit sa compagne de vie, Louise Noltn, quatrime enfant d'une famille de quinze. Ne le 3 septembre 1678,elle avait t porte sur les fonts baptismaux le 11 du mme mois par ses parrain et marraine Jean Langlois et Louise Guillot. Le 20 juillet 1696,  Qubec, convention matrimoniale entre Pierre et Louise devant le notaire Charles Rageot. Dix jours plus tard, clbration des noces  l'glise de Saint-Pierre, devant le cur Augustin Dauric, la parent etle tmoin nomm Paul Berry, un ami des Joncas originaire de la ville de Fleurance, arrondissement de Condom, archevch d'Auch, en Gascogne. Les pre et mre de l'pouse taient Jacques Nolin, dit Deschatelets, et Franoise Chalifou. Une barque joyeuse amena  Saint-Thomas, aujourd'hui Montmagny, le nouveau couple Joncas, espoir unique d'un avenir prometteur.

Le seul survivant de la deuxime gnration continua paisiblement sa vie de fermier avec son pre. Et Louise Nolin trouva une compagne charmante dans la personne de sa belle-mre. Entre 1697 et 1704, Louise Nolin reut les bons soins de Jacqueline Boulay pour mettre au monde ses quatre enfants Joncas: Pierre, Louise, Joseph et Jacques, qui tous se marieront et feront souche.

Le 22 juin 1701, le notaire Chambalon nous apprend que Gabriel Nolin, devenu responsable de ses 9 frres et soeurs encore au foyer paternel, rclame l'aide de ses beaux-frres Pierre Joncas, poux de Louise Nolin,et de Martin Boulay, mari de Franoise Nolin. L'aeul Nolin se fait trs vieux. Pierre et Martin, au nom de leur pouse renoncrent pour 5 ans la part d'hritage qui leur revenait depuis la mort de Franoise Chalifou survenue le 5 juillet 1697. Bel acte de solidarit!

Le fils Pierre Joncas, 31 ans, mourut d'une manire tout fait inattendue, le 22 aot 1704. Il expira " dans une attrape ours ". L'engin puissant, le pige mortel, avait-il t invent par la victime? tait-il sur son terrain ou sur celui du voisin?... Spulture le jour suivant, Saint-Thomas. Le prtre rcollet Rodolphe Rubus prsida la crmonie funbre, la petite glise btie en 1686. La deuxime gnration Joncasdisparut en entier avant la premire, fait assez rare dans nos annalesancestrales. Heureusement, la troisime sera plus chanceuse et plus prolifique.

Rorganisation

Le dpart du fils Pierre fut une pnible preuve pour les Joncas. La veuve et ses enfants avaient droit la moiti de l'hritage. Louise Nollin rorienta sa vie en acceptant un contrat de mariage devant La Cetire, le 28 juillet 1705. Joseph Langlois, fils de Jean et de Charlotte-Franoise Blanger, devint son deuxime mari, le 11 aot 1705, Saint-Thomas, et reut de Louise 6 rejetons Nolin-Langlois. Aprs le dcs prmatur de Joseph survenu le 20 juillet 1715, sa veuve convola en troisimes noces, le 31 Janvier 1719, avec le seigneur Louis Couillard, dit Desprs. L'abb Charles de Glandelet, vicaire de l'vque de Qubec, bnit cette union de classe.

la maison Joncas, la vie continua cahin-caha. L'anctre Pierre, un vieillard de 73 ans, fut inhum  Montmagny le 21 mai 1718. Louis Couillard, seigneur, et Louis Ct tmoignrent de leur prsence dans le registre, avant la signature du cur Franois Richard. Un autre pionnier, dont les descendants font toujours l'honneur de la patrie, venait d'entrer dans la gloire ancestrale.

L'aeule Jacqueline Boulay

Selon la loi de l'poque, le survivant devait commander l'inventaire deses biens, ce que fit Jacqueline Boulay aprs la mort de son mari. Jeudi, le 21 juillet 1718, Bernard de La Rivire arrivait Montmagny avecses feuilles de papier, son encre de Chine et ses plumes d'oie. taient prsents la maison Joncas outre Jacqueline, Louise Nolin et Jean Fournier, le seigneur Louis Couillard, Jean Ltourneau et Louis Ct. Le lendemain, rdaction du texte.

La terre ancestrale Joncas comprenait 6 arpents de front dont 3 avaientt donns au fils Pierre lors de son mariage; profondeur: 40 arpents.Madame Joncas possde elle seule 54 arpents carrs de terre en culture. Btiments: l maison de pices sur pices de 30 pieds de long sur 18de large, " vieille et corrompue ", 2 granges de 30 pieds en longueur,l table de 15 pieds sur 22. Bestiaux: 4 boeufs, 4 vaches, 2 taures, 2veaux, 4 moutons, 4 cochons, 1 cavale et 1 cheval. Mobilier: 1 vieillearmoire, 1 coffre de bois de pin, 2 lits. On ne parle ni des chaises ni de la table. Ajoutez 4 assiettes, 10 cuillres, 12 terrines, 2 tinettes, l baratte, 2 haches, 1 barrique, 1 saloir, 1 chandelier de cuivre, 1 huche, 2 rouets, 4 draps, 4 couvertes, 8 serviettes, 3 nappes de toile, 2 faulx, 4 faucilles, 2 tarires, 1 ciseau de bois, 2 fusils, etc. Ce n'tait pas le manoir d'une seigneuresse, mais l'humble chaumire d'une paysanne. Les deux marmites et la pole frire avaient fournis des repas chauds et apptissants trois gnrations.

Le samedi suivant, Jacqueline Boul donnait un arpent et demi de son bien foncier son petit-fils Pierre Joncas, qui promet la loger, chauffer, blanchir et entretenir jusqu' sa mort. Aprs son dcs, il la fera enterrer honorablement et offrira les honoraires de 50 messes basses l'glise. De plus, la grand-mre donne son hritier tous les meubles mentionnes l'inventaire. Cependant, Pierre promet de lui remettre chaque anne la somme de 200 livres pour ses dpenses personnelles.

Le 2 mai 1719, Pierre se maria avec Marie-Marthe Fournier et put ainsi protger sa grand-mre d'une faon plus adquate. L'aveu et dnombrement rendu par les seigneur de la Rivire du Sud, en 1732, situe la terre de Pierre Joncas entre celles d'Alexis Lemieux et de Louis Ct. Pierrepossde 3 maisons, 3 granges, 3 tables, 35 arpents de terre labourables et 7 en prairie. Jacqueline Boulay passait de vie trpas le 21 fvrier 1736. Montmagny. Ses funrailles eurent lieu le lendemain, un mercredi. Les tmoins nomms au registre par le cur Joachim Fornel sont le petit-fils Pierre Joncas et Charles Blanger. Jacqueline tait ge de 76 ans et 10 mois.

Descendance

Les Joncas se sont multiplis sans bruit. Nous les retrouvons dans plusieurs provinces canadiennes et aux tats-Unis. Le Journal de La Pointe-aux-Esquimeaux, crit par Placide Vigneau (1857-1926), nous parle plusieurs reprises du capitaine Antoine Joncas et d'Edmond, tous deux de Berthier. Ces marsouins du golfe Saint-Laurent faisaient du cabotage surles ctes. Ils ont possd l'Indpendance, la Maria, la Thmis et la Sea Star.

Avila Joncas, n Havre-aux-Maisons sur les les de La Madeleine le 13mai 1894, de Pierre-Lger, officier de douanes, et de M.-Hlne Bernier, devint le premier prtre de la descendance le 29 mai 1920.

La force et l'esprance de ceux qui restent, crivait Lacordaire, c'estle souvenir de ceux qui sont partis.

BIBLIOGRAPHIE

Greffe Becquet, 6 octobre 1676.
Greffe Bernard de La Rivire, 22 Juillet 1718: 23 juillet 1718.
Greffe Chambalon, 22juin 1701.
Greffe LaCetire. 28 juillet 1705.
Greffe Rageot, 20 juillet 1696.
Allaire. J.-B.-A., Le Clerg Canadien-Franais ( 1928 ), vol. 4, p. 339.

Couillard-Desprs, Azarie, Histoire des Seigneurs de la Rivire du Sud (1912), pp. 51. 155.

Jett, Ren, Dictionnaire Gnalogique des Familles du Qubec (1983), pp. 605-606.

Joncas, Louis-Philippe (Ville de Laval). Notes Personnelles.

Lafontaine, Andr, Recensement annot de la Nouvelle-France 1681 ( 1986). p. 192.

Roy, Rgis & Grard Malchelosse, Le Rgiment de Carignan (1925). pp. 109-1 10.

Source: Andr Joncas

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