René François Nicolas Bazin

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René François Nicolas Bazin

Birthdate:
Birthplace: Angers, 49
Death: July 21, 1932 (78)
Paris, 75
Immediate Family:

Son of Alfred Nicolas Marie Bazin and Elisabeth Jeanne Aimée Bazin
Husband of Aline Charlotte Lucie Bazin
Father of Elisabeth Renée Marie Denise Sainte-Marie-Perrin; Nicolas René Ferdinand Marie René-Bazin; Françoise Elisabeth Marie Pierre Viot; Louis Ignace Maurice Marie René-Bazin and Geneviève Marie Anne Renée Catta
Brother of Ambroise Henri Jean Marie Bazin; Lucie Henriette Louise Marie Bazin and Jacques Bret

Occupation: Ecrivain, Avocat, Romancier, Académie française
Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:

About René François Nicolas Bazin

René François Nicolas Marie Bazin (26 December 1853 – 20 July 1932)[1] was a French novelist.[2]

Biography

Born at Angers, he studied law in Paris, and on his return to Angers became Professor of Law in the Catholic university.[3] In 1876, Bazin married Aline Bricard. The couple had two sons and six daughters. He contributed to Parisian journals a series of sketches of provincial life and descriptions of travel, and wrote Stephanette (1884), but he made his reputation with Une Tache d'Encre (A Spot of Ink) (1888), which received a prize from the Academy.[4] He was admitted to the Académie française on 28 April 1904,[3] to replace Ernest Legouvé.

René Bazin was a Knight Commander of the Order of St. Gregory the Great, and was President of the Corporation des Publicistes Chretiens.

Wikipedia

About René François Nicolas Bazin (Français)

René Bazin, né à Angers le 26 décembre 1853 et mort à Paris le 20 juillet 1932, est un écrivain français, à la fois juriste et professeur de droit, romancier, journaliste, historien, essayiste et auteur de récits de voyages.

Famille

La famille Bazin, devenue René-Bazin, est une famille de la bourgeoisie originaire d'Anjou . Elle est issue de Claude Bazin (1645-1721), contrôleur des fermes du roi à Vihiers, (Maine-et-Loire). *Simon Bazin (1675-1720), était huissier royal à Maulévrier. *Simon-Pierre Bazin (1675-1720), était contrôleur des fermes du roi à Vihiers. *Louis Bazin (1729-1787), était huissier-audiencier près le grenier à sel de Vihiers. *Nicolas Bazin (1791-1872) était greffier au Tribunal de Segré, puis à celui d'Angers. Le père de René Bazin,*Alfred Bazin (1821-1872), était avocat puis industriel à Angers. Sa mère, Elisabeth Meauzé (1831-1891), appartient à une famille de la bourgeoisie angevine. Son grand-père, Barthélemy-François Meauzé, était président du tribunal de Commerce, membre de la Chambre de commerce d’Angers, administrateur de la Banque de France et premier adjoint au maire d’Angers par décret impérial de 1859.

René Bazin (1853-1932) était professeur de droit criminel à l'Université catholique de l'Ouest à Angers, écrivain, membre de l'Académie française, et journaliste.

Biographie

René Bazin fait ses études au collège Mongazon d'Angers. Pendant ses études, il est déjà passionné par la littérature et la poésie. Après une licence de droit à Paris, René Bazin suit les cours de la faculté catholique d'Angers et obtient un doctorat en droit (1877). En 1882, il tient la chaire de droit criminel à l'Université catholique de l'Ouest.

En 1876, il se marie avec mademoiselle Aline Bricard (1855-1936) ; le couple aura deux fils, Nicolas-René et Louis romancier et traducteur, six filles (dont l'une épousera Antoine Sainte-Marie Perrin, fils de Louis Sainte-Marie Perrin ; une autre épousera le comte Tony Catta ; une autre Henri Viot, la mère de l'abbé Michel Viot). La soeur de René Bazin, Marie, romancière qui écrira sous le pseudonyme de "Jacques Bret", épousera Ferdinand Hervé et sera la grand-mère de l'écrivain Hervé Bazin.

À partir de 1883, René Bazin publie ses premiers romans. Son parcours littéraire, très riche et varié, comprend plus d'une soixantaine d'œuvres : romans, biographies, contes et récits de jeunesse, essais et nouvelles, chroniques de voyages et récits de la guerre 14-18.

En 1895, René Bazin reçoit le Prix de l'Académie française avec la parution de son récit de voyage Terre d'Espagne. Ses deux romans La Terre qui meurt et Les Oberlé, qui paraissent en 1899 et 1901, connaissent un immense succès couronné par l'Académie française. En 1903, il est élu à l'Académie française, au XXXe fauteuil.

Chrétien social et fervent catholique, René Bazin est porté toute sa vie par ses convictions religieuses. De 1915 à 1923, il est responsable de la Corporation professionnelle des publicistes chrétiens, qui se fait appeler aussi Syndicat des journalistes français. Il en devient président en 1916. Et en 1917, il fonde le Bureau catholique de la presse.

L'œuvre littéraire

« Si loin que je remonte dans mes souvenirs, je me trouve écrivant des vers, soit au collège, soit, plus tard, entre deux cours de droit, sur un banc du jardin du Luxembourg. Je tenais aussi un journal de mes impressions et de ce qu'on croit être des pensées quand on est jeune. »

René Bazin devient rédacteur en second au journal L'Étoile et commence à écrire Stéphanette, son premier roman. Celui-ci est publié, en 1883, en feuilleton, par L'Union, journal local. Ce roman, ainsi que le suivant (Ma Tante Giron, 1885), est publié en 1884, en un seul volume, par la maison Retaux-Bray, à Paris.

À partir de 1885, le succès de son roman Ma Tante Giron lui ouvre les portes du milieu littéraire parisien. Il rencontre Léon Lavedan, directeur du Correspondant (et père d’Henri Lavedan), ainsi que Georges Patinot, directeur du Journal des débats, qui accepte de publier, en feuilleton, le roman Une tache d'encre.

Dès 1885, des lectures publiques de ses romans ont lieu à la conférence Saint-Louis, cercle d'étudiants de la faculté catholique d'Angers.

En novembre 1887, il rencontre Ludovic Halévy, membre de l’Académie française, qui l’oriente vers Calmann-Lévy, éditeur célèbre dont la diffusion permet à René Bazin d'élargir son public. Calmann rachète les droits du roman Ma Tante Giron, puis publie en mai 1888, en un seul volume, Une tache d'encre qui, grâce à l'influence de Ludovic Halévy, est couronné par l'Académie française.

Plusieurs fois lauréat de l’Académie française, il publie des livres de voyages et collabore à la Revue des deux Mondes ainsi qu’à divers autres journaux. Après 1870, il est un des écrivains de la « Revanche » avec Les Oberlé et Le Guide de l'Empereur. Il est élu membre de l'Académie française en 1903, après le succès des Oberlé (1901). Il est aussi membre de l'Académie de Stanislas4.

En 1909 un séjour à Hostel sur la commune de Belmont-Luthézieu, chez le beau-père de Paul Claudel, lui inspire le roman Le Mariage de mademoiselle Gimel se déroulant à Linod sur la commune voisine de Vieu et librement adapté de faits réels.

René Bazin écrit en 1919 "Les Nouveaux Oberlé" : roman dans lequel il dépeint un tableau, tout en nuances, de la découverte de la France par un jeune Alsacien, qui a choisi de combattre dans l'armée française pendant la Grande Guerre.

À l'exception notable des "Oberlé" et des "Nouveaux Oberlé", les romans de René Bazin ont le plus souvent pour cadre le milieu rural et paysan de l'ouest de la France qu'il évoque avec une grande richesse de vocabulaire. Son roman "La Terre qui meurt" traite de la désertification des campagnes, du drame du déracinement et des problèmes de l'urbanisation. Aujourd'hui, certains aspects de l'écologie ne sont pas loin de la vision de René Bazin.

Ainsi La Terre qui meurt, publié en 1898, évoque le drame d'un domaine agricole doublement abandonné : d'une part par le grand propriétaire qui va à Paris et qui, ruiné, doit vendre jusqu'à ses meubles, et d'autre part par les fils du métayer chargé de l'exploitation agricole. L'un émigre en Amérique, l'autre devient cheminot. Cependant, la terre finalement ne « meurt » pas, puisque le valet Jean Nesmy, accepté comme gendre par le métayer après quelques réticences, reprend finalement l'exploitation.

Ce livre, qui a connu un immense succès, à l'instar du roman "Les Oberlé", a ouvert les portes de l'Académie française à René Bazin. En 1936, "La Terre qui meurt" a été adapté en l'un des premiers films en couleurs, La Terre qui meurt.

Dans ses romans, l'écrivain décrit aussi avec beaucoup de justesse la condition sociale des ouvriers.

Précurseur des intellectuels catholiques et chrétiens sociaux, René Bazin s'efforce de promouvoir dans ses écrits des conditions de travail humaines et le respect de la personne. Il met en valeur la noblesse de cœur et l'humilité.

René Bazin a écrit la plupart de ses livres dans sa propriété des Rangeardières, près d'Angers, sur la commune de Saint-Barthélemy-d'Anjou. En 1904, il y fut élu au conseil municipal.

Wikipedia