René Maurice Schwob

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René Maurice Schwob

Birthdate:
Birthplace: Alsace, Strasbourg, Bas-Rhin, Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, France
Death: March 31, 1929 (69)
Nantes, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, France
Immediate Family:

Son of Isaac George Schwob and Mathilde Schwob
Husband of Marie Eugénie Malherbe
Ex-husband of Mary-Antoinette Schwob
Father of Claude Cahun
Brother of Marcel Schwob and Marie Marguerite Schwob

Managed by: Randy Schoenberg
Last Updated:

About René Maurice Schwob

https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Schwob

René Maurice Schwob, né le 7 mai 1859 à Strasbourg et mort le 31 mars 1928 à Nantes, est un éditeur français, fils ainé de George Schwob fondateur du journal nantais Le Phare de la Loire ; il est également le frère de Marcel Schwob et le père de Claude Cahun.

Sommaire [afficher] Biographie[modifier | modifier le code] À Nantes, en 1877-78, il est élève de Mathématiques spéciales au lycée de la ville et réussit le concours de l'École polytechnique1, où il se trouve en même temps qu'Alfred Dreyfus. En 1892, étant précédemment administrateur du Phare, il succède à George Schwob à sa direction2. Il dirige également l'« Imprimerie du Commerce » après la mort de François Salière en 19092 (raison sociale : Maurice Schwob et Fils).

C'est un ami de l'avocat nantais Abel Durand, aux côtés de qui il agit pour favoriser le développement du port de Nantes.

Maurice Schwob donne au journal une tournure encore plus patriotique que son père ; il est l'auteur de plusieurs ouvrages qui montrent sont attention à la menace allemande.

L'affaire Dreyfus[modifier | modifier le code] Le journal condamne Dreyfus en 1894, comme tout le monde, et encore en 1896, quand Mathieu Dreyfus et Bernard Lazare commencent leur action en faveur d'Alfred Dreyfus. Marcel Schwob dénonce nettement les "intrigues" qu'il discerne en arrière-plan de cette action.

L'attitude du Phare change légèrement en octobre 1897, après l'intervention du sénateur Scheurer-Kestner : la possibilité de l'innocence de Dreyfus est évoquée.

À partir de là, Le Phare est le moins anti-dreyfusard des journaux de Nantes. Maurice Schwob prend parti ouvertement lorsqu'est décidée la révision du procès d'Albert Dreyfus. Pour rendre compte du procès de Rennes, il envoie son dessinateur Alexis de Broca3 et recrute Jules Grandjouan, dreyfusard notoire. Durant cette période de crise, il perd un certain nombre de lecteurs et est de nouveau l'objet de marques d'hostilité lors des manifestations nationalistes de janvier 1898.

Évolution du journal[modifier | modifier le code] En 1901, les locaux de la rue Scribe sont abandonnés pour un immeuble de la place du Commerce ; la famille qui habitait rue du Calvaire au no 64, emménage dans le même immeuble (à l'emplacement actuellement occupé par le cinéma Gaumont).

Peu après, la pagination est augmentée et sont instituées des chroniques hebdomadaires régulières. En 1910, un chronique de rugby est tenue par un joueur du SNUC, Percy Bush (le rugby est alors le principal sport d'équipe). Un concours de vacance a lieu chaque été ; celui de 1914 est cependant interrompu après la huitième énigme.

Radicalisme et action sociale[modifier | modifier le code] Hostile au socialisme, Maurice Schwob apparaît dès lors comme un tenant du radicalisme, avec un souci assez fort de la question sociale. En 1907, il s'implique à travers le Petit Phare dans le combat mené par les pêcheurs du lac de Grand-Lieu contre le hobereau local, le marquis de Juigné, qui impose des droits d'accès exorbitants. Cette question est d'ailleurs assez ancienne puisque dès 1881, des juristes de Nantes, dont René et Pierre Waldeck-Rousseau, et de Rennes avaient conclu à la non légalité des pratiques du marquis. Ce combat se termine en 1907 par une victoire, avec la constitution d'une coopérative des pêcheurs, puis en 1908 d'une coopérative de consommation.

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code] Au début du conflit, Maurice Schwob crée une édition anglaise, The Beacon, pour les soldats anglais alors présents dans la région. Il est interrompu le 10 octobre par les restrictions de papier ; le Petit Phare disparaît aussi, et Le Phare voit sa pagination très réduite.

Le journal participe tout de même à la propagande de guerre. Maurice Schwob apparaît dans le palmarès des "Bourreurs de crâne" du Canard enchaîné, avec 521 voix (Gustave Hervé et Maurice Barrès en ont plus de 5000 chacun).

L'après-guerre[modifier | modifier le code]

Tombe au cimetière du Père-Lachaise. Maurice Schwob meurt en 1928 ; ne pouvant compter sur une succession familiale, il revend le journal avant sa mort à une personnalité locale, Francis Portais. Il est inhumé au columbarium du Père-Lachaise (case 5 779).

Œuvres de Maurice Schwob5[modifier | modifier le code] Littérature

Bagatelles, Editions Flammarion, Paris, 1910 (nouvelles) Essais et recueils d'articles

Le Danger allemand. Essai sur le développement industriel et commercial de l'Allemagne, Editions Léon Chailley, Paris, 1896, réédition par les Editions Flammarion, 1897 La Loire navigable, Imprimerie du Commerce, Nantes, 1898 (communiqué à l'Association française pour l'avancement des sciences). La Guerre commerciale. Avant la bataille., Editions Flammarion, Paris, 1904 Pendant la bataille, Imprimerie du Commerce, Nantes (volumes regroupant ses articles de la période de la Première Guerre mondiale, du 27 juillet 1914 au 30 juin 19186. La Question de la Ruhr, Imprimerie du Commerce, Nantes, 1923 (texte d'une conférence) Famille[modifier | modifier le code] Il épouse d'abord Marie-Antoinette Courbebaisse (1865-après 1928), dont il a deux enfants : Georges (1888-1968)7, et Lucy, née en 1894.

Le mariage de Maurice subit dès le départ l'hostilité de Mathilde Cahun. Assez vite, apparaissent les problèmes de santé mentale de Marie-Antoinette, qui est hospitalisée à plusieurs reprises, puis, après un séjour au Pradet en 1911, est interné dans une clinique parisienne. Maurice Schwob obtient le divorce et se remarie en 1917 avec Marie Rondet, veuve depuis 1915, mère de Suzanne Malherbe, la meilleure amie de Lucy8.

Après la mort de Maurice, Marie-Antoinette Courbebaisse est sous la tutelle de Georges Schwob qui la fait sortir de clinique, peu avant sa mort9.

Hommages[modifier | modifier le code] Square Maurice-Schwob à Nantes Articles connexes[modifier | modifier le code] Famille Schwob Références[modifier | modifier le code] Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Famille Schwob » (voir la liste des auteurs). ↑ Jean Guiffan, Joël Barreau et Jean-Louis Liters, dir., Le Lycée Clemenceau. 200 ans d'histoire, Nantes, Éditions Coiffard, 2008, page 452 (fiche biographique).[ISBN 9782910366858]. ↑ a et b Le Nail 2010, p. 367. ↑ Grand-oncle de Philippe de Broca ↑ Acte de naissance de Lucy Schwob, 1894. ↑ Cf. SUDOC : [1] [archive] ↑ Non catalogué au SUDOC, mais présent à la Médiathèque de Nantes : [2] [archive]. ↑ Georges est élève du lycée de Nantes où il est ami avec Jean Malherbe, frère aîné de Suzanne. Il s'oriente vers le journalisme médical puis la diététique, fondant un magasin à Paris en 1952 et créant la revue : Petit Echo diététique. Cf. François Leperlier, Claude Cahun, page 19. ↑ Depuis 1909. Devenues compagnes, elles passeront leur vie ensemble et sont inhumées à Jersey : Fichier:Chînm'tchiéthe Saint Brélade Jèrri Schwob Malherbe Claude Cahun.jpg. ↑ Date non déterminée. Cf. Leperlier, Claude Cahun, pages 27-28.

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René Maurice Schwob's Timeline

1859
May 7, 1859
Alsace, Strasbourg, Bas-Rhin, Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, France
1894
October 25, 1894
Nantes, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, France
1929
March 31, 1929
Age 69
Nantes, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, France