Agrippa d'Aubigne

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Theodore Agrippa d'Aubigné, Huguenot leader and poet

Italian: Teodoro Agrippa d'Aubigné, Huguenot leader and poet
Birthdate:
Birthplace: Pons, Charente-Maritime, Poitou-Charentes, France
Death: May 09, 1630 (78)
son testament daté du 21 ou 24/04/1630, Geneva, Genève, Canton of Geneva, Switzerland
Immediate Family:

Son of Jean d'Aubigne, d'Aubigné, seigneur de Brie, early Huguenot; Jean d'Aubigne; Jean d`Aubigné; Catherine de L'Estaing and Catherine de Lestang
Husband of Renée Burlamachi; Jacqueline Chayer; Ginevra Renea Burlamacchi and Suzanne Lusignan de Lezay
Partner of Jacqueline Chayer
Father of Nathan d'Aubigné, seigneur de la Fosse et Saintonge; Louise Arthémise d'Aubigné, dame de Mursay; Agrippa d'Aubigné; Constant d'Aubigne, baron de Surimeau; Marie d'Aubigné and 2 others
Brother of Emmanuel d'Aubigné; Esther d'Aubigné; Noël d'Aubigné; Pierre d'Aubigné and John Dawbney, Victor of Scotter

Occupation: poet, soldier, propagandist and chronicler, writer, scholar, royal counselor, Poet, Befälhavare
Managed by: FARKAS Mihály László
Last Updated:

About Agrippa d'Aubigne

Théodore Agrippa d'Aubigné

  • French poet and military leader: "un homme de guerre, un écrivain controversiste et poète baroque français"
  • A companion of and counselor to Henry of Navarre (King of Navarre--as Henry III--from 1572 to 1610 and King of France--as Henry IV--from 1589 to 1610, he was a Calvinist/Protestant until he became King and abjured his Calvinist faith; however, as King he issued The Edict of Nantes on 13 April 1598,granting civil rights to the Calvinist Protestants of France--i.e., the Huguenots).
  • d'Aubigné is most noted for Les Tragiques, a heroic poem recounting the persecutions suffered by French Protestants.

http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Aubigne.pdf:

  • Born Saint-Maury, près Pons); died 09/05/1630 (Genève)
  • seigneur des Landes-Guinemer (Blésois), du Chaillou, La Petite-Faye et du Crest, lieutenant et écuyer d’Henri roi de Navarre (avant 1575), depuis roi de France, maréchal de camp (1584), Gouverneur d’Oléron (1586), capitaine d’une compagnie de 20 Ecossais (début 1587, avant Coutras), Gouverneur de la place de Maillezais (qu’il prend 01/01/1589), vice-amiral du Poitou et de la Saintonge (1601), écuyer de la Petite écurie du Roi, maréchal de camp du Prince de Condé (10/1615), éxilé à Genève (après 1619)
  • poète, historien
  • ép. 1) 06/06/1583 Suzanne de Lezay, dame de Surimeau et Mursay ° 1562 + 17/09/1595 (famille de Vivonne)
  • ép. 2) 22 ou 24/04/1623 (Genève) Renée Burlamacchi ° 25/03/1568 (Montargis, chez Renée de France) + 06/09/1641 (Petit Saconnex, Genève) (veuve de Cesare Balboni)
  • X) liaison (dès 1600) avec Jacqueline Chayer ° ~1559 + 1636 (Genève) (teste à Genève 14/03/1627); Agrippa reconnaît leur enfant Nathan dans son testament daté du 21 ou 24/04/1630

http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odore_Agrippa_d'Aubign%C3%A9:

  • 8 Feb 1552 Pons (Saintonge)-9 May 1630, Geneva
  • Nom de naissance Théodore Agrippa d’Aubigné
  • Activités Poète, Soldat
  • Naissance 8 février 1552
  • Pons, en Saintonge, Royaume de France
  • Décès 9 mai 1630
  • République de Genève
  • Langue d'écriture français
  • Mouvement baroque, protestantisme

Armes de la famille d'Aubigné : de gueules au lion d'hermine, armé, lampassé et couronné d'or (Source : Euraldic)

Théodore Agrippa d’Aubigné, né le 8 février 1552 au château de Saint-Maury près de Pons, en Saintonge, et mort le 9 mai 1630 à Genève, est un homme de guerre, un écrivain controversiste et poète baroque français. Il est notamment connu pour Les Tragiques, poème héroïque racontant les persécutions subies par les protestants.

Calviniste intransigeant, il soutint sans relâche le parti protestant, se mettant souvent en froid avec le roi Henri de Navarre, dont il fut l'un des principaux compagnons d'armes. Après la conversion de celui-ci, il rédigea des textes qui avaient pour but d'accuser Henri IV de trahison envers l'Église. Chef de guerre, il s'illustra par ses exploits militaires et son caractère emporté et belliqueux. Ennemi acharné de l'Église romaine, ennemi de la cour de France et souvent indisposé à l'égard des princes, il s'illustra par sa violence, ses excès et ses provocations verbales.

À sa grande horreur1, son fils Constant d'Aubigné abjure le protestantisme en 1618 pour mener une vie de débauche dans le château paternel de Maillezais, avant de tuer sa première femme2, qu'il surprend en flagrant délit d’adultère dans une auberge, puis de se remarier en prison à Jeanne de Cardilhac qui donnera naissance à Françoise d'Aubigné, qui devient Marquise de Maintenon et maîtresse puis épouse du roi de France Louis XIV3.

Jeunesse

Théodore Agrippa est né a Saint Maury près de Pons, en Saintonge. Il est le fils du juge Jean d’Aubigné, d'origine roturière4, et Catherine de L’Estang, de petite noblesse, qui meurt en lui donnant la vie. On l’appelle ainsi Agrippa (aegre partus), parce qu’il a été enfanté avec peine. Agrippa est baptisé dans la religion catholique mais est élevé dans la religion calviniste. Son père Jean, converti au calvinisme devient un activiste du soulèvement protestant. Il participe aux opérations de la conjuration d'Amboise sous les ordres de Tanneguy du Bouchet, dit Saint-Cyr, chef militaire protestant du Poitou5. En avril 1560, alors qu'il passe par Amboise avec son fils, il lui aurait fait jurer de venger la mort de ses compagnons.

Sous la férule de précepteurs calvinistes, Agrippa apprend entre autres disciplines, le latin, le grec et l'hébreu. En avril 1562, pour ses études, Jean installe Agrippa à Paris chez Mathieu Béroalde. Deux mois plus tard, la guerre est déclenchée et un arrêt ordonne l'expulsion des protestants; Agrippa quitte la ville avec son professeur. Sur le chemin, ils sont arrêtés et emprisonnés par des pillards catholiques, mais parviennent à s’échapper grâce à un complice, et gagnent Montargis, où les accueille Renée de France. Ils séjournent ensuite à Orléans, où Agrippa est atteint de la peste mais en guérit. Il se rompt aux armes, et assiste au siège d’Orléans au cours duquel meurt son père.

Envoyé à Genève en 1565, Agrippa y poursuit ses études sous la protection de Théodore de Bèze. Un an plus tard, il est contraint de fuir la ville du fait de son implication dans une histoire de mœurs6. Lorsque éclate la deuxième guerre de religion (1567), il s’engage sans hésiter dans l’armée protestante.

Il était, à la suite d’un duel, absent de Paris durant les massacres de 1572 mais en garda une rancune tenace contre la monarchie. Les Tragiques conservent la trace des visions d’horreur dont il fut le témoin.

Au service du roi de Navarre À la cour des Valois

Quelque temps après la Saint-Barthélemy, Aubigné retourne à la cour de France où il se lie avec le roi de Navarre (futur Henri IV) et devient son écuyer (août 1573). Il a vingt-et-un ans. À cette époque, Henri de Navarre est assigné à résidence à la cour et placé sous une étroite surveillance. On ignore si, comme lui, Aubigné a feint d'être catholique. Toujours est-il qu'il participe à la tentative d'évasion de son maître lors des évènements de la conjuration des Malcontents7. L'affaire échoue, et Henri de Navarre doit donner des gages de sa soumission en écartant ses serviteurs les plus suspects et en envoyant ses hommes combattre les troupes protestantes. Aubigné se retrouve alors enrôlé à plusieurs reprises dans l'armée catholique8. Guidon du seigneur de Fervaques, il combat les protestants en Normandie puis à la bataille de Dormans où il se lie d'amitié avec le duc de Guise9.

À la cour où il côtoie les plus grands, Aubigné fait figure de courtisan accompli. Apprécié pour son intelligence et son esprit mordant, il aurait fait partie de l'Académie de musique et de poésie qui siège au Palais du Louvre. Amateur des mascarades et des joutes, il invente des divertissements de cour et se fait connaître comme expert en magie. C'est aussi un querelleur courant sans cesse après les duels10. Il fait partie des compagnons du roi de Navarre lorsque ce dernier fuit la cour le 4 février 1576.

À la cour de Nérac : entre faveur et disgrâce

Cette amitié entre le roi et son écuyer dura plusieurs années, le roi lui confiant de nombreuses missions. Mais de caractère emporté et intransigeant, Aubigné se brouilla à de nombreuses reprises avec son maître. Aubigné lui reprochait de ne pas être suffisamment attaché à la cause protestante, l'accusant de trop favoriser les catholiques de son entourage. Henri de Navarre était porté à la conciliation et ménageait la cour de France, alors qu'Aubigné appelait à la poursuite de la lutte. Après la signature de la paix de Poitiers qu'il condamne, il quitte une première fois son maître (1577). Grièvement blessé à Casteljaloux, il se retire pendant deux ans sur ses terres aux Landes-Guinemer dans le Blaisois où il se met à écrire. Selon la légende qu’il a lui-même forgée bien plus tard, c’est à Casteljaloux que, alors qu'il était entre la vie et la mort, lui seraient venues les premières « clauses » de son grand poème épique sur les guerres de religion, Les Tragiques.

Aubigné retourne à la cour de Navarre en 1579. En 1582, il se met au plus mal avec reine Marguerite de Valois qui demande à son époux de l'éloigner. Ses relations avec Diane d'Andoins, maîtresse du roi ne sont pas meilleures11. En 1588, il déconseille au roi de se séparer de son épouse légitime pour épouser sa maîtresse12. Entretemps, Aubigné a épousé Suzanne de Lezay (1583).

Les dernières désillusions

Pendant les guerres de la Ligue, Aubigné s'illustre de nouveau au combat. Il participe à la bataille de Coutras que remporte Henri sur l'armée royale en 1587. Henri de Navarre le nomme maréchal de camp en 1586, puis gouverneur d’Oléron et de Maillezais, que d'Aubigné avait conquis par les armes en 1589, puis vice-amiral de Guyenne et de Bretagne.

Après l’assassinat du duc de Guise en 1588, Aubigné reprit part aux combats politiques et militaires de son temps. Il est alors le représentant de la tendance dure du parti protestant (« les Fermes ») et voit d’un mauvais œil les concessions faites par le chef de son parti pour accéder au trône. Comme de nombreux protestants, d’Aubigné ressent l’abjuration d’Henri IV, en 1593, comme une trahison. Les divergences politiques et religieuses finissent par le séparer du roi. Aubigné est peu à peu écarté de la cour, dont il se retira définitivement après l’assassinat d’Henri IV en 161013. Aubigné et Henri IV ne se doutaient pas que leurs petits-enfants respectifs, Louis XIV et Françoise d’Aubigné, s'uniraient en 1683.

Retraite et exil

En 1611, à l’Assemblée des églises protestantes de Saumur, D’Aubigné, élu pour le Poitou, ridiculise le parti des « Prudents » dans Le Caducée ou l’Ange de la paix.

Il semblerait que c’est à cette période qu’il se tourna vers l’écriture de ses œuvres, et en particulier des Tragiques. Mais ce n’est pour lui qu’un autre moyen de prendre les armes, en multipliant les pamphlets anti-catholiques et les attaques polémiques contre les protestants convertis.

De son premier mariage, il a un fils, Constant, père de Françoise d’Aubigné, la future marquise de Maintenon, et deux filles, Louise Arthémise de Villette (1584-1663) et Marie de Caumont d’Adde (1586-1624).

Son fils Constant lui causa les plus grandes déceptions de sa vie en se convertissant au catholicisme puis en menant une vise scandaleuse de débauche et de malversation14 ; il le déshérita, plongeant du même coup sa belle-fille et ses petits-enfants dans la misère. Après la mort de son épouse en 1596, d'Aubigné eut un fils naturel avec Jacqueline Chayer, Nathan d'Aubigné, ancêtre de la famille suisse des Merle d'Aubigné.

Refusant tout compromis, d’Aubigné est contraint de quitter la France en 1620, après la condamnation de son Histoire universelle depuis 1550 jusqu’en 1601 par le Parlement. D'Aubigné se retire alors à Genève, où est publié l’essentiel de ses œuvres. Il y épouse en 1623 Renée Burlamacchi, petite-fille du Lucquois Francesco Burlamacchi, et y meurt le 9 mai 1630.

Généalogie

  • Agrippa d’Aubigné (1552-1630)

x Suzanne de Lezay

│─> Louise-Artémise (1584-1663)

│ x Benjamin Le Vallois de Vilette

│─> Marie (1586-1624)

│ x Josué de Caumont d'Adde

├─>Constant d'Aubigné (1585-1647)

│ x Anne Marchant (+1619)

│ x Jeanne Isabelle de Cardillac (1611-1650)

│ │

│ ├─> Constant d'Aubigné (1628-1647)

│ ├─> Charles d’Aubigné (1634-1703)

│ │ x Geneviève Philippe Piètre (+1728)

│ │ │

│ │ ├─> Françoise d’Aubigné (1678-1739)

│ │ x Adrien Maurice de Noailles

│ │

│ ├─> Françoise d'Aubigné (1635-1719), Marquise de Maintenon

│ │ x Paul Scarron

│ │ x Louis XIV

│ │

│ ├─> Anne d’Aubigné (1630)[r%C3%A9f. nécessaire]

│ x Olivier de Brioul

│ │

│ ├─> …

x Jacqueline Chayer (1559-1636)

├─>Nathan d'Aubigné (1601-69) → 14 enfants dont :

  x Claire de Pelissari (1600-31)

x Anne Crespin (1602-51)

├─> Samuel d’Aubigné (1638-1710)
│ x Elisabeth Lesage (1638-1732)
│ │
│ ├─> Georges-Louis d’Aubigné (1680-1732)
│ │ x Lucrèce Dufour (1696-1778)
│ │ ├─> Charlotte (1719-86)
│ │ │ x Georges-Daniel Argand (1711-79)
│ │ │
│ │ ├─> Élisabeth d’Aubigné (1720-80)
│ │ │ x François Merle (1703-61)
│ │ │
│ │ ├─> Lucrèce (1729-93)
│ │ x Pierre Eynouf
│ ├─> 5 autres enfants

x Elisabeth Hubertary (1604-84)
===L’œuvre littéraire===

Méconnu de ses contemporains, il fut redécouvert à l’époque romantique, notamment par Victor Hugo, puis par le critique Sainte-Beuve. En 1976 dans une chanson polémique et anticolonialiste, Un air de liberté, Jean Ferrat le mentionne : "La terre n’aime pas le sang ni les ordures, Agrippa d'Aubigné le disait en son temps". Son œuvre la plus connue est son recueil Les Tragiques.

Mais d'Aubigné n’est pas l’auteur d’une seule œuvre. Le printemps est un recueil de sonnets, de stances et d’odes qui reprend la lyrique pétrarquiste sur les tons opposés de la rage du désespoir et d'une fantaisie plus légère. À la fin de sa vie, les Petites oeuvres meslees associent Méditations sur les Psaumes et poésies religieuses.

L’essentiel de son œuvre est polémique. D'Aubigné, engagé dans les combats de son époque, cherche ainsi à discréditer les vanités de la cour royale et la religion catholique dans la Confession du Sieur de Sacy et Les aventures du baron de Faeneste . Son Histoire Universelle est aussi, malgré son titre, une œuvre engagée, destinée à justifier l'autonomie politique et militaire des protestants français. Il publie aussi de nombreux opuscules politiques.

À la fin de son existence, il écrit ses mémoires, Sa vie à ses enfants (Constant, Marie et Louise), pour leur montrer « sa gloire » et « ses fautes » et leur être par là-même un exemple profitable.

Anecdotes

On cite d’Aubigné un trait semblable à celui de Régulus : fait prisonnier par Saint-Luc pendant la guerre civile en 1585, il obtint sur parole d’aller passer quelques jours à La Rochelle ; dans l’intervalle, il apprit que Catherine de Médicis avait donné l’ordre de sa mort ; il n’en revint pas moins au jour dit.

Œuvres

  • Les Tragiques, Éd. Frank Lestringant, Paris, Gallimard, 1995 (ISBN 978-2-07-073724-6) Texte en ligne
  • Les Tragiques (1616, retravaillé sur manuscrit jusqu'en 1630), éd. Jean-Raymond Fanlo, Paris, Champions Classiques, 2006.
  • Histoire universelle (11 vol., 1616-1630), Éd. André Thierry, Genève, Droz, 1981-2000 (ISBN 978-2-600-00462-6)
  • Les Aventures du baron de Faeneste (1630), Éd. Prosper Mérimée, Nendeln, Liechtenstein, Kraus Reprint, 1972 Texte en ligne
  • Petites œuvres meslées du sieur d’Aubigné (1630) Genève, Aubert, 1968 Texte en ligne
  • Mémoires de Théodore Agrippa d’Aubigné publiés pour la première fois d’après le ms. de la bibliothèque du Louvre par M. Ludovic Lalanne, suivis de fragments de l’histoire universelle de d’Aubigné et de pièces inédites, Éd. Ludovic Lalanne, Paris, Charpentier, 1854 Texte en ligne
  • Sa Vie à ses enfants, Paris, Nizet, 1986 (il s’agit d’une édition plus récente du texte publié par Lalanne sous le titre de Mémoires)
  • Le Printemps : l’hécatombe à Diane et Les stances (1873-1892), éd. H. Weber, Paris, Presses universitaires de France, 1960
  • Œuvres, Henri Weber, Jacques Bailbé, Paris, Gallimard, 1969
  • La Responce de Michau l’aveugle, suivie de La replique de Michau l’aveugle : deux pamphlets théologiques anonymes15 publiés avec des pièces catholiques de la controverse, éd. Jean-Raymond Fanlo, Paris, Honoré Champion, 1996 (ISBN 978-2-85203-613-0)
  • Petites oeuves meslees, Éd. Véronique Ferrer, Paris, Champion, 2004 (ISBN 978-2-7453-0988-4)
  • Écrits politiques", éd. Jean-Raymond Fanlo, Paris, Champion, 2007

Distinction

  • Dans le 4e arrondissement de Paris, une rue Agrippa d’Aubigné située entre le boulevard Morland et le quai Henri-IV lui est dédiée.
  • À Genève, une promenade, située derrière la cathédrale à l'emplacement de l'ancien château épiscopal, porte aussi son nom. (Terrasse Agrippa d'Aubigné, 1204 Genève, Suisse).
  • À La Rochelle, dans le quartier de La Genette, une rue Agrippa d’Aubigné.

Bibliographie sélective

  • Jacques Bailbé, Agrippa d’Aubigné, poète des Tragiques, Caen, Presses Universitaires de Caen, 1968
  • Henry Bardon, Agrippa d’Aubigné, Les Tragiques, Paris, Librairie Larousse, 1936
  • Jean Brunel, Marie-Madeleine Fragonard, Babel en Poitou : Agrippa d’Aubigné et le plurilinguisme, Paris, Champion, 1995
  • James E. Carr, Les Grands Combats dans Les Tragiques D’Agrippa d’Aubigné, Kent, Ohio, Kent State University, 1964
  • Éric Deschodt, Agrippa d’Aubigné : le guerrier inspiré, Paris, R. Laffont, 1995
  • Henri Dubief, La Réforme et la littérature française, Carrières-sous-Poissy, La Cause, 1972
  • Claude-Gilbert Dubois, L’Imagination dans Les tragiques d’Agrippa d’Aubigné, [S.l.] [s.n.], 1956
  • Jean-Raymond Fanlo, Tracés, ruptures : la composition instable des Tragiques, Paris, H. Champion, 1990
  • Jean-Raymond Fanlo, Les Tragiques, vengeance et jugement, livres VI et VII, d’Agrippa d’Aubigné, Éd. Vân Dung Le Flanchec, Neuilly, Atlande, 2003
  • E. C. Forsyth, La Justice de Dieu : Les Tragiques d’Agrippa d’Aubigné et la Réforme protestante en France au xvie siècle, Paris, H. Champion, 2005
  • Marie-Madeleine Fragonard, La Pensée religieuse d’Agrippa d’Aubigné et son expression, Paris, Didier, 1986
  • Jeanne Galzy, Agrippa d’Aubigné, Paris, Gallimard 1965
  • Armand Garnier, Agrippa d’Aubigné et le parti protestant ; contribution à l’histoire de la réforme en France, Paris, Fischbacher, 1928
  • E. S. A. Gout, Agrippa d’Aubigné, théologien, Genève, Slatkine Reprints, 1970
  • Adrien Jans, Agrippa d’Aubigné ; ou, La poésie à la pointe de l’épée, Bruxelles, Brepols 1959
  • Ludovic Lalanne, Mémoires de Théodore Agrippa d’Aubigné, [S.l.] [s.n.], 1985,
  • Ullrich Langer, Rhétorique et intersubjectivité : les Tragiques d’Agrippa d’Aubigné, Paris ; Seattle : Papers on French Seventeenth Century Literature, 1983
  • Madeleine Lazard, Agrippa d’Aubigné, Paris, Fayard, 1998
  • Madeleine Lazard, Claude-Gilbert Dubois, Les Tragiques d’Agrippa d’Aubigné, Genève, Slatkine, 1990
  • André Lebois, La Fortune littéraire des Tragiques d’Agrippa d’Aubigné, Paris, Lettres modernes, 1957
  • Charles A. Lemeland, Agrippa d’Aubigné, polémiste, [S.l.] [s.n.], 1961
  • Frank Lestringant, La Cause des martyrs dans Les tragiques d’Agrippa d’Aubigné, Mont-de-Marsan, Éditions interuniversitaires, 1992
  • Gisèle Mathieu-Castellani, Agrippa d’Aubigné : le corps de Jézabel, Paris, Presses universitaires de France, 1991
  • Agnès Conacher Megel, Les Tragiques d’Agrippa d’Aubigné : pour une poéthique du témoignage, Montréal, Université de Montréal, 2000
  • Jean Plattard, Agrippa d’Aubigné : une figure de premier plan dans nos lettres de la Renaissance, Paris, Vrin, 1975
  • A. Postansque, Théodore-Agrippa d’Aubigné ; sa vie, ses œuvres, et son parti, Genève, Slatkine Reprints, 1970
  • Olivier Pot, Poétiques d’Aubigné : actes du colloque de Genève, mai 1996, Genève : Droz, 1999
  • Ernest Prarond, Les Poètes historiens Ronsard et d’Aubigné sous Henri III, Genève, Slatkine Reprints, 1969
  • Marie-Hélène Prat, Les Mots du corps : un imaginaire lexical dans les Tragiques d’Agrippa d’Aubigné, Genève, Droz, 1996
  • Eugène Réaume, Étude historique et littéraire sur Agrippa d’Aubigné, Genève, Slatkine Reprints, 1970
  • Samuel Rocheblave, D’Aubigné sous Henri IV et Louis XIII (1593-1630), Lausanne, Impr. Réunies, 1910
  • Samuel Rocheblave, La Vie d’un héros : Agrippa d’Aubigné, Paris, Hachette, 1912
  • Gilbert Schrenck, La Réception d’Agrippa d’Aubigné (xvie-xxe siècles) : contribution à l’étude du mythe personnel, Paris, Champion ; Genève, Slatkine, 1995
  • Gilbert Schrenck, Agrippa d’Aubigné, Paris, Memini, 2001
  • Marguerite Soulié, L’Inspiration biblique dans la poésie religieuse d’Agrippa d’Aubigné, Paris, Klincksieck, 1977
  • Jean-Claude Ternaux, Lucain et la littérature de l’âge baroque en France - Citation, imitation et création, Paris, Champion, 2000
  • André Thierry, Agrippa d’Aubigné : auteur de l’Histoire universelle, Lille, Presses universitaires de Lille, 1982
  • Jacques Trénel, L’Élément biblique dans l’œuvre poétique d’Agrippa d’Aubigné, Genève, Slatkine Reprints, 1970
  • Marguerite Yourcenar, Sous bénéfice d’inventaire, Paris, Gallimard, 1988

Notes et références

  1. ↑ Il lui pardonnera ensuite, mais le chassera de Maillezais à cause de sa vie dissolue.
  2. ↑ Anne Marchant, épousée à la Rochelle en 1608 sans le consentement de Théodore.
  3. ↑ Jacques Prévot, La première institutrice de France: Madame de Maintenon, Paris : Belin, 1981 (ISBN 978-2-7011-0356-3), p. 13.
  4. ↑ Les ancêtres de l'écrivain étaient établis tanneurs à Loudun.
  5. ↑ Il en devient le lieutenant.
  6. ↑ Voir l'article Bartholomé Tecia.
  7. ↑ Madeleine Lazard, Agrippa d’Aubigné, Paris, Fayard, 1998, p. 89
  8. ↑ Madeleine Lazard, op. cit., p. 91-97. Dans son Histoire universelle, Aubigné écrit ceci : Le roi de Navarre y envoya sa maison et ses gardes et surtout ceux qui sentoyent le fagot (le bûcher pour les protestants) et qui travailloient à sa liberté (les malcontents).
  9. ↑ Madeleine Lazard, op. cit., p. 99.
  10. ↑ Madeleine Lazard, op. cit., p. 99-105.
  11. ↑ Madeleine Lazard, Agrippa d’Aubigné, Paris, Fayard, 1998, p. 174 et
  12. ↑ Madeleine Lazard, Agrippa d’Aubigné, Paris, Fayard, 1998, p. 202.
  13. ↑ Il tenta toutefois d'offrir ses services au nouveau roi en 1618, sans succès.
  14. ↑ AIl fut jeté en prison pour faux-monnayage.
  15. ↑ Longtemps attribués au ministre La Blachière de Niort.

Voir aussi

Liens externes

  • Association des Amis d’Agrippa d’Aubigné.
  • Exemplaire numérisé de la première édition anonyme des Tragiques, sur le site des Bibliothèques virtuelles humanistes
  • Poèmes d'Agrippa d'Aubigné sur verse.fr
  • Olivier Pot, « Théodore Agrippa d'Aubigné » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du 20 décembre 2002.

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Agrippa d'Aubigné
From Wikipedia, the free encyclopedia http://en.wikipedia.org/wiki/Agrippa_d'Aubign%C3%A9

Born 8 February 1552 Château de Saint-Maury, Charente-Maritime, France Died 29 April 1630 Geneva, Switzerland Occupation Poet, soldier

Théodore-Agrippa d'Aubigné (February 8, 1552 – April 29, 1630) was a French poet, soldier, propagandist and chronicler. His epic poem Les Tragiques (1616) is widely regarded as his masterpiece.[1]

Life

Born at the Aubigné château of Saint-Maury near Pons in the present day Charente-Maritime, the son of Jean d'Aubigné, who was implicated in the Huguenot Amboise conspiracy to kidnap the King (1560). Aubigné studied in Paris, Orléans, Geneva and Lyon before joining the Huguenot cause of Henry of Navarre (Henry IV) as both soldier and counsellor. Henry's accession to the throne of France entailed an, at least nominal, conversion to the Roman Catholic Church and Aubigné left his service to tend to his own Poitou estates, even though his Huguenot confederates welcomed Henry's religious tolerance. When Marie de' Medici became regent following Henry's assassination in 1610, she embraced the Counter-Reformation and Aubigné's isolation made him an easy target. He was proscribed in 1620 and fled to Geneva where he lived for the rest of his life.

His daughter Louise Arthemise d'Aubigné, Madame de Villette, was born in 1584 at Mursay to Suzanne de Lusignan de Lezay; at an early age on the 22 of October 1610 she married Benjamin Valois de Vilette in Maillezais.

His son Constant d'Aubigné led a scandalous life of adventure. Constant was twice married. His first wife, Anne Marchant, left a son Theodore. His second wife, Jeanne de Cardilhac, was the mother of Mme. de Maintenon (who, by many interesting turn of life events, married the King of France, Louis XIV) and Chevalier D'Aubigné. The d'Aubigné line was continued through Ann Marchant's son, Theodore (1613–1670).[citation needed]

His great grand daughter Françoise Charlotte d'Aubigné married into the House of Noailles. From Françoise Charlotte and her husband, Adrien Maurice de Noailles, Agrippa is an ancestor of include the present duc de Noailles, who has three children. Others include Adrienne de Noailles, wife of the famous marquis de Lafayette; the Duke of Brabant, Princess Astrid of Belgium, Archduchess of Austria-Este and Prince Laurent of Belgium.

Literary and historical works

  • Histoire universelle (1616–1618)
  • Les Tragiques (1616)
  • Avantures du Baron de Faeneste
  • Confession catholique du sieur de Sancy
  • Sa vie à ses enfants

Les Tragiques

Written over some three decades, the alexandrine verse of this epic poem relies on multiple genres as well as stylistic familiarity with the work of the opposing, Catholic poets of the Pléïade, headed by Pierre de Ronsard. Divided into seven books, a number symbolic of the author's ultimate, apocalyptic intent, the Tragiques incorporates literary influence from classical sources, such as tragedy and satire, palpable in the first three books ("Les Misères," "Les Princes" and "La Chambre Dorée" respectively), before resorting to influence from genres like ecclesiastical history, martyrology and apocalypse in the creation of the remaining books ("Les Feux," "Les Fers," "Vengeances," and "Jugement").

In the first of two liminal paratexts, the introduction "Aux Lecteurs," Aubigné endorses the account (also found in his autobiographical Sa Vie à Ses Enfants), that the inception of the Tragiques came to him as an ecstatic vision during a near-death experience. In the second, "L'Auteur À Son Livre," Aubigné adopts the metaphor of father as author to name the text that follows (Les Tragiques) as a more pious son than the less religious works of his youth (c.f.: Le Printemps). The intent of the epic is subsequently spelled out as an attack against the falsely beautiful, verisimilar works written by the Catholic poets of the Pléïade for their patrons in the midst of the religious wars.

Notes

  1. ^ A colloquy featuring Aubigné and the poets of his generation, Une volée de poètes : D’Aubigné et la génération poétique des années 1570-1610 organised by Association des Amis d’Agrippa d’Aubigné is scheduled for October 2008 at Laboratoire Forell (Université de Poitiers) (Colloquy website).

Bibliography

  • Linden, Paul, Voice and Witnessing in Agrippa d'Aubigné's Les Tragiques. Dissertation, Emory University, 2003.
  • Fragonard, Marie-Madeleine, La pensée religieuse d’Agrippa d’Aubigné et son expression. Bibliothèque littéraire de la Renaissance 53 (Paris: Honoré Champion, 2004).
  • Junod, Samuel, Agrippa d'Aubigné ou les misères du prophète, (Geneva: Droz), 2008.

Biography (in French)

http://www.agrippadaubigne.org/ (in French)

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Emily Bowles' biography of Madame de Maintenon contains a chapter (#1) on Agrippa, her grandfather:

https://play.google.com/store/books/details?id=w_2wAAAAIAAJ&rdid=bo...

Emily Bowles, Madame de Maintenon, London: Kegan Paul, 1888 (on GoogleBooks):

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De confession protestante, qui fut un homme de guerre et l'une des plus belles plumes de son temps. Théodore Agrippa d'Aubigné est né en Saintonge le 8 février 1552. Son père, Jean d'Aubigné, était juriste, et avait déjà joué un rôle non négligeable dans l'armée. Théodore Agrippa d'Aubigné - huguenot intransigeant - reçut une éducation extrêmement soignée, après quoi il prit la succession de son père dans la carrière militaire, en entrant au service de Henri de Navarre (futur Henri IV). Toute sa vie, cet homme d'action, qui était aussi un lecteur insatiable, sut mener parallèlement sa carrière de soldat et celle d'homme de lettres, sans jamais négliger l'une au profit de l'autre. En 1572, Agrippa d'Aubigné échappa de peu au massacre de la Saint-Barthélemy, dont l'horreur le marqua profondément ; il fut plus tard impliqué dans tous les conflits contre les catholiques ; guerrier intrépide, il se montra peu enclin à adopter des solutions de conciliation avec ses ennemis. Après la conversion de Henri IV, il resta en retrait par rapport aux affaires du royaume et devint en 1590 gouverneur de Maillezais, en Vendée. Déçu par l'édit de Nantes (1598) comme le furent de nombreux protestants (qui ne le trouvaient pas suffisamment favorable à leur cause), et désoeuvré par le retour de la paix, il consacra son ardeur combattive à la rédaction de ses ouvrages. L'assassinat de Henri IV (14 mai 1610) fragilisa sa situation sur le plan politique ; trop intransigeant pour plaire à Marie de Médicis, il fut dès lors l'objet de diverses brimades. En outre, la cour appréciait peu ses talents de poète satirique : en 1620, il quitta la France pour Genève, où il s'établit sans pour autant renoncer à se mêler des affaires du royaume, et notamment à alimenter la contestation protestante. Il demeura à Genève jusqu'à sa mort, survenue le 9 mai 1630.

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from Pattou (see Sources) Théodore Agrippa d’Aubigné ° 08/02/1552 (Saint-Maury, près Pons) + 09/05/1630 (Genève) seigneur des Landes-Guinemer (Blésois), du Chaillou, La Petite-Faye et du Crest, lieutenant et écuyer d’Henri roi de Navarre (avant 1575), depuis roi de France, maréchal de camp (1584), Gouverneur d’Oléron (1586), capitaine d’une compagnie de 20 Ecossais (début 1587, avant Coutras), Gouverneur de la place de Maillezais (qu’il prend 01/01/1589), vice-amiral du Poitou et de la Saintonge (1601), écuyer de la Petite écurie du Roi, maréchal de camp du Prince de Condé (10/1615), éxilé à Genève (après 1619) poète, historien ép. 1) 06/06/1583 Suzanne de Lezay, dame de Surimeau et Mursay ° 1562 + 17/09/1595 (famille de Vivonne) ép. 2) 22 ou 24/04/1623 (Genève) Renée Burlamacchi ° 25/03/1568 (Montargis, chez Renée de France) + 06/09/1641 (Petit Saconnex, Genève) (veuve de Cesare Balboni) X) liaison (dès 1600) avec Jacqueline Chayer ° ~1559 + 1636 (Genève) (teste à Genève 14/03/1627) Agrippa reconnaît leur enfant Nathan dans son testament daté du 21 ou 24/04/1630



This is from the work of Arden H. Brame, which was published in The Colonial Genealogist (Vol. XII, No. 3, 1985: p. 172) as "The English Birth and Ancestry of Cornelius Dabny (1631–1693/4) of Virginia" by Arden H. Brame Jr. II . Brame claims that:

“Cornelius Dabney was christened as Cornelius Daubney on 11 Dec 1631 in the parish of Bucknall, Lincolnshire, son of Theodor Daubney. His mother was Dorothy Bate or Batts, christened on 18 Feb 1604, daughter of Humphrey Bate (christened 19 Mar 1576, son of Humphrey Bate and Rebecca Dowe, who were married 15 Jan 1561). Theodor Daubney married Dorothy Batts on 30 Apr 1630. Theodor Dawbney was christened on 6 Jun 1606, in the parish of Scotter, Lincolnshire, son of John Dawbney. Cornelius Dabney’s grandfather, John Dawbney, was born 1570 at Scotter, Lincolnshire. He graduated from St. John’s College, Cambridge University, in 1588. John Dawbney was the Vicar of Calverton, Nottinghamshire, and the Rector of Scotter (1605-1610). He was buried at Scotter on 28 Jan 1610/11. John was designated on the records as the son of William Dawbney (about 1535-1613), whose wife was Agnes (bried 15 May 1604, Scotter). William Dawbney left a wil in 1613. William’s brother, John Dawbney, was the Vicar of Scotter before William’s son, John, had left a will at Scotter in 1605. William Dawbney (about 1535-1613) was named in the will of his father, Richard Dawbney (died 1545/6) of Scotter. Richard Dawbney’s wife was Isabell.

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Agrippa d'Aubigne's Timeline

1552
February 8, 1552
Pons, Charente-Maritime, Poitou-Charentes, France
1584
1584
1584
1585
1585
Pons, Charente-Maritime, Nouvelle-Aquitaine, France
1585
Aquitaine, Pons, Lot-et-Garonne, Aquitania, France
1586
1586
1601
January 16, 1601
Nancray, Gatinais, France
1630
May 9, 1630
Age 78
son testament daté du 21 ou 24/04/1630, Geneva, Genève, Canton of Geneva, Switzerland