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Gaston Palewski

Birthdate:
Birthplace: 9 ème, Paris, Paris, Île-de-France, France
Death: September 03, 1984 (83)
Chateau du Marais, Le Val-Saint-Germain, Essonne, Île-de-France, France
Place of Burial: Tombe de Castellane - Passy, 75, Paris
Immediate Family:

Son of Maurice Serge Moïse Herch Palewski and Rose Berthe Brana Palewski
Husband of Hélène Violette de Talleyrand Périgord
Partner of The Hon. Nancy Mitford
Brother of Jean-Paul Albert Palewski

Managed by: Private User
Last Updated:

About Gaston Palewski

http://genealogics.org/getperson.php?personID=I00098637&tree=LEO

Gaston Palewski, né le 20 mars 1901 à Paris (9e arrondissement)1 et mort le 3 septembre 1984 au château du Marais au Val-Saint-Germain dans l'Essonne, est un diplomate et homme politique français issu d'une famille d'origine polonaise, président du Conseil constitutionnel de 1965 à 1974.

Jeunesse et début de carrière

Gaston Palewski est le fils de Maurice Palewski, ingénieur des Arts et Manufactures, et de Madame, née Rose Diamant-Berger, et le frère du futur député Jean-Paul Palewski.

Il fait ses études au lycée Michelet à Vanves, au lycée Henri-IV à Paris, à l'École libre des sciences politiques, à l'École du Louvre et à l'université d'Oxford. Il est licencié ès-lettres de la Sorbonne. Plaque apposée sur le domicile parisien de Gaston Palewski, au no 1 de la rue Bonaparte.

Attaché politique au cabinet du maréchal Lyautey à Rabat (1924-1925), en 1928 il rencontre son "second grand homme" après Lyautey, Paul Reynaud, alors ministre des Finances, dont il devient de 1930 à 1931, le chef de cabinet après avoir été au Bulletin économique et financier et expert à plusieurs reprises à la Société des Nations, déjà aux côtés de Reynaud.

De 1931 à 1933 il est chargé de mission, toujours auprès de Reynaud alors ministre des Colonies, qui, en 1934, lui présente le futur général de Gaulle, "le troisième grand homme" de sa vie, qu'il ne quittera plus à partir de 1940. Il soutient l'idée nouvelle de celui-ci de créer les corps autonomes de blindés dans l'armée ; il travaille alors près de Reynaud au ministère de la Justice, puis au ministère des Finances dont il dirige le cabinet de 1938 à 1939. Il fut attaché à la délégation française à la Conférence du désarmement à Genève. Seconde Guerre mondiale

À la veille de la défaite française de 1940, il quitte le cabinet de Reynaud et se fait affecter dans l'armée de l'Air comme volontaire à la 34e escadre de bombardement de nuit (il est cité à l'ordre de l'Armée de l'air[r%C3%A9f. souhaitée], la nuit de Sedan[pas clair]) au Maroc. Il effectue de nombreux vols militaires et rejoint Charles de Gaulle à Londres dès 1940.

Il s'engage en août 1940 dans les Forces françaises libres avant d'être nommé par de Gaulle, premier Directeur des affaires politiques de la France libre à Londres chargé des territoires non libérés, préparant et mettant en œuvre le retour à une administration purement française (et parisienne) dans les territoires qui se libèrent peu à peu.

Entre 1941 et 1942, lieutenant-colonel, il commande les Forces françaises libres de l'Est Africain et participe brillamment à leur tête à la campagne d’Éthiopie. De septembre 1942 à janvier 1946, de Gaulle, président du Comité français de libération nationale, lui confie la direction de son cabinet à Londres puis à Alger lorsque le général devient président du Gouvernement provisoire de la République française et enfin à Paris.

Carrière politique

Après la guerre il refuse tout poste pour rester auprès du général de Gaulle ; il participe avec lui, en 1947 à la création du mouvement Rassemblement du Peuple Français, le RPF, dont il devient membre du Conseil de direction. Il y est proche du gaulliste Christian Fouchet dont la sœur aînée Anne-Marie Fouchet a épousé son frère Jean-Paul Palewski.

En juin 1951 il est élu député de la Seine (6e circonscription) en tête de la liste du RPF. Vice-président du groupe parlementaire RPF, il fait partie des commissions des Affaires étrangères et du Suffrage universel. Le 6 novembre 1952, il est élu vice-président de l'Assemblée nationale; réélu en 1953, 1954 et 1955, il conduit la délégation parlementaire française en Turquie et prononce un discours devant le Parlement turc à Ankara.

Le 22 février 1955 Palewski accepte d'entrer dans le gouvernement d'Edgar Faure chargé des affaires atomiques, des affaires sahariennes et de la coordination de la Défense, à partir du 23 février 1955.

Il est promoteur du second plan atomique, mais il démissionne avec tous les ministres gaullistes le 6 octobre 1955 pour protester contre la politique marocaine qui mène à l'indépendance. Le 2 janvier 1956, à nouveau candidat aux élections législatives dans la Seine, il est battu. En août 1957, c'est à la demande du général de Gaulle, qu'il est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Rome.

Le 15 mai 1961, ministre plénipotentiaire, il est promu le 1er mars 1962 à la hors classe, il en profite pour restaurer le palais Farnèse, s'intéressant par ailleurs à la restauration de Venise et de Florence. Du 14 avril 1962 au 22 février 1965, il est à nouveau au gouvernement, ministre d’État chargé de la Recherche scientifique et des Questions atomiques et spatiales dans le gouvernement de Georges Pompidou.

Il est le premier à occuper ce poste. C'est à ce titre qu'il assiste le 1er mai 1962, à l'accident nucléaire de Béryl à In Ekker dans le sud de l'Algérie. L'explosion liée à cet essai nucléaire raté contamine alors une bonne partie des personnes présentes. Gaston Palewski, atteint d'une leucémie qui finira par l'emporter, prétendra toujours que cette irradiation fut la cause directe de sa maladie.

Il développe la coopération internationale. C'est lui qui négocie alors avec l'URSS l'acceptation du procédé français de télévision et, avec l'Espagne, la construction d'une centrale nucléaire. Il organise la collaboration entre l'industrie et la recherche et crée la base spatiale de Kourou en Guyane. Du 23 février 1965 au 22 février 1974, il succède à Léon Noël comme président du Conseil constitutionnel, nommé pour neuf ans par le Président de la République, le général de Gaulle.

C'est sous sa présidence que le Conseil constitutionnel rend, le 16 juillet 1971, une importante décision relative à la liberté d'association. Cette décision est historique car le Conseil, pour la rendre, s'arroge un pouvoir d'appréciation éloigné de l'esprit de la constitution de 1958. Il a depuis conservé ce pouvoir.

Fin de carrière

Le 24 avril 1968, en tant qu'amateur d'art, collectionneur averti, animateur de la restauration de Florence, vice-président du conseil artistique des Musées nationaux et président du Comité français pour la sauvegarde de Venise, il est élu membre libre de l'Institut, de l'Académie des Beaux-Arts, au fauteuil de Jacques Jaujard. En 1975, il est candidat malheureux à l'Académie française.

Il aménage un musée dans les communs de la splendide demeure de sa femme, le château du Marais dans l'Essonne.

À partir de 1971, déjà vice-président de l’Institut Charles-de-Gaulle depuis sa fondation, il en devient président, succédant à André Malraux qui en fut le premier président.

En 1974 il est administrateur de la société CIT-Alcatel, il est également directeur puis président d'honneur de la Revue des deux Mondes et de Connaissance des arts. En 1978 il siège au jury du Grand Prix national des Arts ; en avril 1983 il est membre fondateur de l'Association française d'échanges et de liaisons.

Vie privée

De 1945 à la fin des années 1960 il avait été l'amant de la romancière anglaise Nancy Mitford (1904-1973), qui pour se rapprocher de lui s'était installée 7, rue Monsieur, à Paris puis en 1969 à Versailles. Il avait refusé de l'épouser, « sous prétexte qu'une femme divorcée entacherait sa réputation ». Il l'abandonna pour épouser, en mars 1969, le jour de son soixante-huitième anniversaire, Helen-Violette de Talleyrand-Périgord, duchesse de Sagan (1915-2003), fille d'Hélie, duc de Talleyrand et prince de Sagan (1859-1937) et de la princesse, née Anna Gould (1875-1961), après que celle-ci a divorcé de son époux le comte de Castellane.

Le 3 septembre 1984, il meurt des suites d'un malaise cardiaque au château du Marais.

Individual Note

Etudes :
Lycée Michelet à Vanves, lycée Henri IV à Paris. Diplômé de l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales, de l'Ecole Libre des Sciences Politiques, de l'Ecole du Louvre, de l'Université d'Oxford.

Carrière

Attaché politique au cabinet du maréchal Lyautey (1924-1925). En 1928 il rencontre son "second grand homme" après Lyautey, Paul Reynaud, ministre des Finances, dont il devient de 1930 à 1931, le chef de cabinet après avoir été au Bulletin économique et financier et expert à plusieurs reprises à la Société des Nations, déjà aux côtés de Paul Reynaud. De 1931 à 1933, il est chargé de mission, toujours auprès de Paul Reynaud alors ministre des Colonies, qui, en 1934, lui présente le Général de Gaulle, "le troisième grand homme" de sa vie et qu'il ne quittera plus à partir de 1940. Son destin croise donc pour la première fois celui de De Gaulle, dont il diffuse l'idée nouvelle de créer les corps autonomes de blindés dans l'armée ; il travaille alors près de Paul Reynaud au ministère de la Justice puis au ministère des Finances dont il dirige le cabinet de 1938 à 1939. Attaché à la délégation française à la Conférence du désarmement à Genève. Gaston Palewski s'engage en 1940 comme volontaire à la 34ème escadre de bombardement de nuit (il est cité à l'ordre de l'Armée de l'air, la nuit de Sedan) puis s'engage en août 1940 dans les Forces françaises libres et fait partie de la délégation française à la conférence du désarmement à Genève avant d'être nommé par le général de Gaulle, premier directeur des affaires politiques de la France libre à Londres chargé des territoires non libérés, préparant et mettant en oeuvre le retour à une administration purement française (et parisienne) dans les territoires qui se libèrent peu à peu. (1940). Entre 1941 et 1942, lieutenant-colonel, il commande les Forces françaises libres de l'Est Africain et participe brillamment à leur tête à la campagne d'Ethiopie. De septembre 1942 à janvier 1946, le général de Gaulle, président du Comité français de Libération nationale, lui confie la direction de son cabinet à Londres puis à Alger lorsque le général devient président du Gouvernement provisoire de la République française et enfin à Paris. Après la guerre, il refuse tout poste pour rester auprès du général de Gaulle ; il participe avec lui, en 1947 à la création du mouvement Rassemblement du peuple français, le RPF, dont il devient membre du conseil de direction. En juin 1951, il est élu député de la Seine (6ème circonscription) en tête de la liste du RPF. Vice-président du groupe parlementaire RPF, il fait partie des commissions des affaires étrangères et du suffrage universel. Le 6 novembre 1852, il est élu vice-président de l'Assemblée nationale ; réélu en 1853, 1954 et 1955, il conduit la délégation parlementaire française en Turquie et prononce un discours devant le Parlement d'Ankara. Le 22 février 1955, Gaston Palewski accepte d'entrer dans le cabinet Faure comme ministre délégué à la présidence du Conseil, pour s'occuper des Affaires atomiques et du Sahara, ainsi que de la coordination de la Défense nationale, mais il démissionne avec tous les ministres gaullistes le 6 octobre 1955 pour protester contre la politique marocaine qui mène à l'indépendance, après avoir lancé le deuxième plan atomique français. Le 2 janvier 1956, à nouveau candidat aux élections législatives dans la Seine, il est battu. En août 1957, c'est à la demande du général de Gaulle, qu'il est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Rome (Quirinal). Le 15 mai 1961, ministre plénopotentiaire, il est promus le 1er mars 1962 à la hors classe, il en profite pour restaurer le palais Farnèse, s'intéressant par ailleurs à la restauration de Venise et de Florence. Du 14 avril 1962 au 22 février 1965, il est a nouveau au gouvernement, ministre d'Etat chargé de la Recherche Scientifique et des Questions atomiques et spatiales dans le cabinet Georges Pompidou, il développe la coopération internationale, (c'est lui qui négocie alors avec l'U.R.S.S. l'acceptation du procédé français de télévision et, avec l'Espagne, la construction d'une centrale nucléaire, organise la collaboration entre l'industrie et la recherche et crée la base de Kourou en Guyane. Du 23 février 1965 au 22 février 1974, il succède à Léon Noël comme président du Conseil Constitutionnel, nommé pour neuf ans par le Président de la République, le général de Gaulle. Le 24 avril 1968, en tant qu'amateur d'art, collectionneur averti, animateur de la restauration de Florence, vice-président du conseil artistique des Musées nationaux et président du Comité français pour la sauvegarde de Venise, il est élu membre libre de l'Institut, Académie des Beaux Arts, au fauteuil de Jacques Jaujard (en 1975 il sera candidat malheureux à l'Académie française). Mars 1969 : célibataire qui confiait volontiers que "le mariage est une terre promise vers laquelle il convient de se hâter lentement", il épouse le jour de son soixante huitième-anniversaire, Violette de Talleyrand-Périgord A partir de 1971, déjà vice-président de l'Institut Charles de Gaulle depuis sa fondation, il en devient président, succédant à André Malraux qui en fut le premier président. 1974 : administrateur de la société CIT-Alcatel, il est également directeur puis président d'honneur de la Revue des Deux Mondes et de Connaissance des Arts . 1978 : il siège au jury du Grand Prix national des arts. Avril 1983 : membre fondateur de l'Association française d'échanges et de liaisons. Septembre 1984 : il décède à l'âge de quatre-vingt-trois ans, dans son château du Marais, des suites d'un malaise cardiaque. Joue un rôle politique de premier plan dans l'histoire de notre pays jusque dans les dernières années de sa vie.

Oeuvres : Hier et Aujourd'hui (1975) Le Miroir de Talleyrand (1976) Mémoires d'action (Plon, 1988; ouvrage posthume).

Décorations

Grand Croix de la Légion d'Honneur, Compagnon de la Libération (17/01/1946), Croix de guerre (1939-1945) 2 citations Médaille coloniale Croix du Combattant Volontaire (1939-1945) Grand-Croix de la couronne de Belgique Croix de guerre belge Mérite chérifien Grand-Croix de l'Etoile d'Ethiopie Grand-Croix de l'Ordre du Mérite de la République italienne.

Distinctions : Grande Médaille d'argent de l'Aéro-Club de France en 1931* Reference: Geneanet Genealogy - SmartCopy: Jun 23 2019, 8:44:26 UTC

About Gaston Palewski (Français)

http://genealogics.org/getperson.php?personID=I00098637&tree=LEO

Gaston Palewski, né le 20 mars 1901 à Paris (9e arrondissement)1 et mort le 3 septembre 1984 au château du Marais au Val-Saint-Germain dans l'Essonne, est un diplomate et homme politique français issu d'une famille d'origine polonaise, président du Conseil constitutionnel de 1965 à 1974.

Jeunesse et début de carrière

Gaston Palewski est le fils de Maurice Palewski, ingénieur des Arts et Manufactures, et de Madame, née Rose Diamant-Berger, et le frère du futur député Jean-Paul Palewski.

Il fait ses études au lycée Michelet à Vanves, au lycée Henri-IV à Paris, à l'École libre des sciences politiques, à l'École du Louvre et à l'université d'Oxford. Il est licencié ès-lettres de la Sorbonne. Plaque apposée sur le domicile parisien de Gaston Palewski, au no 1 de la rue Bonaparte.

Attaché politique au cabinet du maréchal Lyautey à Rabat (1924-1925), en 1928 il rencontre son "second grand homme" après Lyautey, Paul Reynaud, alors ministre des Finances, dont il devient de 1930 à 1931, le chef de cabinet après avoir été au Bulletin économique et financier et expert à plusieurs reprises à la Société des Nations, déjà aux côtés de Reynaud.

De 1931 à 1933 il est chargé de mission, toujours auprès de Reynaud alors ministre des Colonies, qui, en 1934, lui présente le futur général de Gaulle, "le troisième grand homme" de sa vie, qu'il ne quittera plus à partir de 1940. Il soutient l'idée nouvelle de celui-ci de créer les corps autonomes de blindés dans l'armée ; il travaille alors près de Reynaud au ministère de la Justice, puis au ministère des Finances dont il dirige le cabinet de 1938 à 1939. Il fut attaché à la délégation française à la Conférence du désarmement à Genève. Seconde Guerre mondiale

À la veille de la défaite française de 1940, il quitte le cabinet de Reynaud et se fait affecter dans l'armée de l'Air comme volontaire à la 34e escadre de bombardement de nuit (il est cité à l'ordre de l'Armée de l'air[r%C3%A9f. souhaitée], la nuit de Sedan[pas clair]) au Maroc. Il effectue de nombreux vols militaires et rejoint Charles de Gaulle à Londres dès 1940.

Il s'engage en août 1940 dans les Forces françaises libres avant d'être nommé par de Gaulle, premier Directeur des affaires politiques de la France libre à Londres chargé des territoires non libérés, préparant et mettant en œuvre le retour à une administration purement française (et parisienne) dans les territoires qui se libèrent peu à peu.

Entre 1941 et 1942, lieutenant-colonel, il commande les Forces françaises libres de l'Est Africain et participe brillamment à leur tête à la campagne d’Éthiopie. De septembre 1942 à janvier 1946, de Gaulle, président du Comité français de libération nationale, lui confie la direction de son cabinet à Londres puis à Alger lorsque le général devient président du Gouvernement provisoire de la République française et enfin à Paris.

Carrière politique

Après la guerre il refuse tout poste pour rester auprès du général de Gaulle ; il participe avec lui, en 1947 à la création du mouvement Rassemblement du Peuple Français, le RPF, dont il devient membre du Conseil de direction. Il y est proche du gaulliste Christian Fouchet dont la sœur aînée Anne-Marie Fouchet a épousé son frère Jean-Paul Palewski.

En juin 1951 il est élu député de la Seine (6e circonscription) en tête de la liste du RPF. Vice-président du groupe parlementaire RPF, il fait partie des commissions des Affaires étrangères et du Suffrage universel. Le 6 novembre 1952, il est élu vice-président de l'Assemblée nationale; réélu en 1953, 1954 et 1955, il conduit la délégation parlementaire française en Turquie et prononce un discours devant le Parlement turc à Ankara.

Le 22 février 1955 Palewski accepte d'entrer dans le gouvernement d'Edgar Faure chargé des affaires atomiques, des affaires sahariennes et de la coordination de la Défense, à partir du 23 février 1955.

Il est promoteur du second plan atomique, mais il démissionne avec tous les ministres gaullistes le 6 octobre 1955 pour protester contre la politique marocaine qui mène à l'indépendance. Le 2 janvier 1956, à nouveau candidat aux élections législatives dans la Seine, il est battu. En août 1957, c'est à la demande du général de Gaulle, qu'il est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Rome.

Le 15 mai 1961, ministre plénipotentiaire, il est promu le 1er mars 1962 à la hors classe, il en profite pour restaurer le palais Farnèse, s'intéressant par ailleurs à la restauration de Venise et de Florence. Du 14 avril 1962 au 22 février 1965, il est à nouveau au gouvernement, ministre d’État chargé de la Recherche scientifique et des Questions atomiques et spatiales dans le gouvernement de Georges Pompidou.

Il est le premier à occuper ce poste. C'est à ce titre qu'il assiste le 1er mai 1962, à l'accident nucléaire de Béryl à In Ekker dans le sud de l'Algérie. L'explosion liée à cet essai nucléaire raté contamine alors une bonne partie des personnes présentes. Gaston Palewski, atteint d'une leucémie qui finira par l'emporter, prétendra toujours que cette irradiation fut la cause directe de sa maladie.

Il développe la coopération internationale. C'est lui qui négocie alors avec l'URSS l'acceptation du procédé français de télévision et, avec l'Espagne, la construction d'une centrale nucléaire. Il organise la collaboration entre l'industrie et la recherche et crée la base spatiale de Kourou en Guyane. Du 23 février 1965 au 22 février 1974, il succède à Léon Noël comme président du Conseil constitutionnel, nommé pour neuf ans par le Président de la République, le général de Gaulle.

C'est sous sa présidence que le Conseil constitutionnel rend, le 16 juillet 1971, une importante décision relative à la liberté d'association. Cette décision est historique car le Conseil, pour la rendre, s'arroge un pouvoir d'appréciation éloigné de l'esprit de la constitution de 1958. Il a depuis conservé ce pouvoir.

Fin de carrière

Le 24 avril 1968, en tant qu'amateur d'art, collectionneur averti, animateur de la restauration de Florence, vice-président du conseil artistique des Musées nationaux et président du Comité français pour la sauvegarde de Venise, il est élu membre libre de l'Institut, de l'Académie des Beaux-Arts, au fauteuil de Jacques Jaujard. En 1975, il est candidat malheureux à l'Académie française.

Il aménage un musée dans les communs de la splendide demeure de sa femme, le château du Marais dans l'Essonne.

À partir de 1971, déjà vice-président de l’Institut Charles-de-Gaulle depuis sa fondation, il en devient président, succédant à André Malraux qui en fut le premier président.

En 1974 il est administrateur de la société CIT-Alcatel, il est également directeur puis président d'honneur de la Revue des deux Mondes et de Connaissance des arts. En 1978 il siège au jury du Grand Prix national des Arts ; en avril 1983 il est membre fondateur de l'Association française d'échanges et de liaisons.

Vie privée

De 1945 à la fin des années 1960 il avait été l'amant de la romancière anglaise Nancy Mitford (1904-1973), qui pour se rapprocher de lui s'était installée 7, rue Monsieur, à Paris puis en 1969 à Versailles. Il avait refusé de l'épouser, « sous prétexte qu'une femme divorcée entacherait sa réputation ». Il l'abandonna pour épouser, en mars 1969, le jour de son soixante-huitième anniversaire, Helen-Violette de Talleyrand-Périgord, duchesse de Sagan (1915-2003), fille d'Hélie, duc de Talleyrand et prince de Sagan (1859-1937) et de la princesse, née Anna Gould (1875-1961), après que celle-ci a divorcé de son époux le comte de Castellane.

Le 3 septembre 1984, il meurt des suites d'un malaise cardiaque au château du Marais.

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Gaston Palewski's Timeline

1901
March 20, 1901
9 ème, Paris, Paris, Île-de-France, France
1923
February 8, 1923
Age 21
Chapelle de Soeurs de St Joseph de Cluny - Paris-XIVème, 75114, Paris, Île-de-France, France
1984
September 3, 1984
Age 83
Chateau du Marais, Le Val-Saint-Germain, Essonne, Île-de-France, France
September 7, 1984
Age 83
Tombe de Castellane - Passy, 75, Paris