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About Adrien-Marie Legendre
https://en.wikipedia.org/wiki/Adrien-Marie_Legendre
Adrien-Marie Legendre (French: [ad%CA%81i%C9%9B%CC%83 maʁi ləʒɑ̃ːdʁ]; 18 September 1752 – 10 January 1833) was a French mathematician. Legendre made numerous contributions to mathematics. Well-known and important concepts such as the Legendre polynomials and Legendre transformation are named after him.
Individual Note
Version naissance à Toulouse : pas trouvé dans les registres numérisés, paroisses de Toulouse et banlieue.
Pour Wikipédia et d'autres, il est né le 18-9-1752 à Paris et a fait ses (brillantes) études au Collège
Mazarin !
Naissance : la fiche (ECReconst) indique 'Bonne Nouvelle',
donc 2è arr. et pour la fiche, ND Bonne Nouvelle à Anthony. Mais celui qui a écrit cela a oublié que les fiches ECR ne concernent que Paris.
Officier de la Légion d'Honneur
Membre de l'Institut
Chevalier de l'Empire 25-7-1811
etc, etc
Une rue à Paris et un cratère sur la lune.
Enterré au cimetière d'Auteuil (Paris XVIè)
- Reference: Geneanet Genealogy - SmartCopy: Nov 6 2023, 14:36:42 UTC
About Adrien-Marie Legendre (Français)
Adrien-Marie Legendre, né le 18 septembre 1752 à Paris et mort le 9 janvier 1833 dans la même ville, est un mathématicien français.
Biographie
Premières années
Adrien-Marie Legendre naît au sein d'une famille aisée, qui lui permet de mener une vie tranquille consacrée aux mathématiques. Conscients de leur statut social et des limites imposées aux familles roturières, ses parents l'inscrivent dans l'une des meilleures écoles de l'époque, le collège Mazarin. Son professeur, le père Marie, successeur du père Lacaille, remarque les grandes dispositions du jeune élève pour les mathématiques et s'applique à stimuler son talent. Le 25 juillet 1770, à l'âge de dix-huit ans, Legendre soutient sa thèse de doctorat, commençant ainsi son parcours de mathématicien. Pendant les années qui suivent, il poursuit sa formation en fréquentant assidûment la bibliothèque de son ancien collège et, en 1775, il est nommé professeur de mathématiques de l'école militaire de Paris, sur recommandation de d'Alembert.
Carrière professionnelle
Au cours des cinq années suivantes, Legendre enseigne les éléments mathématiques de la balistique ainsi que les traités classiques d'Étienne Bézout et Jean-Charles de Borda. Ces cinq années où Legendre exerce comme professeur le préparent pour son premier grand succès en tant que mathématicien. Tout en enseignant, il poursuit ses recherches et remporte ainsi le premier prix de l'Académie de Berlin pour le sujet suivant : « Déterminer la courbe décrite par des projectiles et des bombes en tenant compte de la résistance de l'air, et formuler des règles permettant de connaître les trajectoires en fonction de différentes vitesses initiales et de différents angles de projection »n 3. Cette période à l'École militaire est la seule que Legendre consacre pleinement à l'enseignement, il a alors pour collègue le célèbre Laplace, de trois ans son aîné, professeur lui aussi dans cette institution. Le prix de l'Académie de Berlin suscite l'intérêt de Lagrange qui interroge Laplace au sujet de Legendre. Grâce à ce contact, il est introduit dans le cercle de l'Académie de Paris.
Au début de 1783, Legendre fait parvenir à l'Académie de Paris un manuscrit sur l'attraction des sphéroïdes. Ses travaux sur les sphéroïdes et autres qui traitent de probabilité, de fractions et d'algèbre lui ouvrent les portes de l'institution en séance du 2 avril 1783.
En 1785, il croit avoir démontré la loi de réciprocité quadratique formulée par Euler.
En 1787, il est, avec Prony, un des commissaires français chargés de vérifier la position des observatoires de Londres et de Paris dont le rapport, publié en 1790, est intitulé : « Exposé des opérations faites en France, en 1787, pour la jonction des observatoires de Paris et Greenwich. Description et usage d'un nouvel instrument propre à donner la mesure des angles à la précision d'une seconde ».
En 1787, il est nommé commissaire chargé des opérations géodésiques aux côtés de Pierre Méchain et Jean-Baptiste Delambre.
Pour Legendre, la Révolution française suppose un coup dur sur le plan professionnel, car, pour marquer sa rupture avec l'Ancien Régime, le nouveau gouvernement décide de supprimer toutes les Académies, retirant au mathématicien son seul salaire. En contrepartie, Legendre se lance dans l'aventure de révolutionner le système des poids et mesures de l'époque.
Alors qu'il avait accueilli avec joie le mouvement révolutionnaire, il doit se cacher à Paris pendant la Terreur. Il fait la connaissance de Marguerite-Claudine Couhin, qu'il épouse en 1793. On retrouve ainsi Le Gendre (alias Legendre) dans les rangs de la Commission internationale chargée de vérifier tout le travail qui décide de l'adoption du système métrique.
En 1797-98, il conjecture le théorème des nombres premiers dans son ouvrage de théorie des nombres (Gauss avait également fait cette conjecture dès 1792, semble-t-il, mais ne l'a révélé qu'en 1849).
Dès 1812, il remplace Joseph-Louis Lagrange au Bureau des longitudes.
Il fait d’importantes contributions à la statistique, à la théorie des nombres, aux algèbres abstraites et à l'analyse.
Une grande partie de son travail sera perfectionné par d'autres : son travail sur les racines des polynômes inspire la théorie de Galois ; le travail de Niels Abel sur les fonctions elliptiques est construit sur celui de Legendre ; certains travaux de Gauss en statistique et en théorie des nombres complètent ceux de Legendre.
Mort
Adrien-Marie Legendre meurt à Paris le 9 janvier 1833 et est enterré au cimetière d'Auteuil (actuel 16e arrondissement de Paris). Sa veuve lui survit jusqu'en 1856 et lègue leur maison à la ville d'Auteuil.
...
Traits de caractère
Selon W.W. Rouse Ball, dans son livre A Short Account of the History of Mathematics27, la jalousie de Laplace et la timidité de Legendre entravent sa reconnaissance publique28.
Siméon Denis Poisson précise dans son Discours prononcé aux funérailles de M. Legendre en 1833 : « Notre confrère a souvent exprimé le désir qu'en parlant de lui, il ne fût question que de ses travaux, qui sont, en effet, toute sa vie. » 29.
Legendre soutient en partie les recherches de Sophie Germain30,31,32.
Stendhal, fort mauvaise langue envers son concitoyen grenoblois Joseph Fourier, qu'il a côtoyé comme préfet et méconnu comme scientifique, n'est pas moins ironique envers Legendre. Il écrit au chapitre 24 de sa Vie de Henry Brulard : « Chose singulière, les poètes ont du cœur, les savants proprement dits sont serviles et lâches... Rentés pour la lâcheté : Bacon, Laplace, Cuvier. M. Lagrange fut moins plat, ce me semble... Le célèbre Legendre, géomètre de premier ordre, recevant la croix de la Légion d'honneur, l'attacha à son habit, se regarda au miroir et sauta de joie. L'appartement était bas, sa tête heurta le plafond, il tomba à moitié assommé. Digne mort c'eût été pour ce successeur d'Archimède ! ».
Selon André Weil, en 1825 et 1830, Legendre omet de citer les travaux de Dirichlet
Adrien-Marie Legendre's Timeline
1752 |
September 18, 1752
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Paris, Paris, Île-de-France, France
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1833 |
January 10, 1833
Age 80
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Paris, Paris, Île-de-France, France
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