Aimée Sophie DUPUIS

GEDCOM Note

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\f0\fs24 \cf0 Une tradition familiale,orale, dont je n'ai trouv\'e9 nulle part de trace \'e9crite, veut que\
P F L Fontaine ait fait le serment, avec ses deux plus proches amis, les architectes Bernier et Percier, de ne jamais se marier afin qu'aucune interf\'e9rence f\'e9minine ne vienne troubler leur amiti\'e9.....*\
Aim\'e9e Sophie Dupuis n'est probablement pas la fille de PFL Fontaine et probablement pas non plus celle de Marie-Louise Sophie Dupuis. Voici les \'e9l\'e9ments qui m'ont conduit \'e0 cette conclusion ( provisoire ? ).\
1- 1803, acte de naissance 4 Pluviose an XI :\
a- M LSophie Dupuis va chez la sage-femme pour accoucher alors que c'est normalement toujours cette derni\'e8re qui se d\'e9place chez la parturiente, jamais l'inverse......\
b- Un seul t\'e9moin, la sage-femme, alors qu'il en faut normalement deux..... c- Aucune mention de p\'e8re, alors qu'il devrait au moins figurer celle de "..de p\'e8re inconnu "..\
Cet acte semble avoir \'e9t\'e9 " achet\'e9 "............\
2- 1821 MLSophie Dupuis r\'e9dige un testament olographe par lequel elle institue PFL Fontaine son " h\'e9ritier universel " ..... Elle n'a donc pas d'enfant, h\'e9ritier r\'e9servataire...!!!??\
3- 1827 Acte de mariage de Symphorien Louis Meuni\'e9 avec Aim\'e9e Sophie Dupuis "....La mari\'e9e, fille majeure de Marie Louise Sophie Dupuis........." !!!!! ?????\
4- 1846 Acte de notori\'e9t\'e9 annex\'e9 \'e0 l'acte de d\'e9c\'e9s de MLSophie Dupuis "....n'a laiss\'e9 aucun h\'e9ritier ayant droit \'e0 une r\'e9serve quelconque dans sa succession....." !!!!! ?????\
5- 1853 Testament de PFL Fontaine: " Je l\'e8gue et donne \'e0 mes fr\'e8res et soeurs.......... qui au d\'e9fault de testament auraient droit \'e0 recueillir ma succession.............." \
6- 1853 Billet de part du d\'e9c\'e8s de PFL Fontaine: Ce sont ses fr\'e8res et soeurs, neveux et nieces qui font part ........ ensuite seulement "...M. et Mme Meuni\'e9, ses l\'e9gataires universels .."\
7- 1854 Acte de notori\'e9t\'e9 annex\'e9 \'e0 l'inventaire apr\'e8s d\'e9c\'e8s de PFL Fontaine "....... sans laisser d'h\'e9ritier \'e0 r\'e9serve......" Contestation du testament de PFL Fontaine par tous ses fr\'e8res et soeursou descandants d' iceux, le d\'e9funt \'e9tant " d\'e9c\'e9d\'e9 sans post\'e9rit\'e9 " \
R\'e9f\'e9r\'e9 du 24 Janvier 1854 "....Ce testament fait par M. PFL Fontaine \'e9tait nul et non avenu comme entach\'e9 de fausset\'e9 de date et sugg\'e9r\'e9 par l'influence d'une pens\'e9e etrang\'e8re..."\
8- 1857 Liquidation de la succession. Il appara\'eet, \'e0 plusieurs reprises, l' expression " les h\'e9ritiers du sang " par opposition \'e0 " la l\'e9gataire universelle Mme. Meuni\'e9 "\
9- 1864 Acte de d\'e9c\'e9s d'Aim\'e9e Sophie Dupuis, \'e9pouse Meuni\'e9 " ...... Les t\'e9moins, Val\'e9ry Auguste Rollin, son gendre, 48 ans et Paul Augustin Alfred Meuni\'e9, son fils, 33 ans..... ignorent les noms des p\'e8re et m\'e8re de la d\'e9funte........ " !!!!!!!!! ?????? \
Dans la copie ( caviard\'e9e ? ) de " Mia Vita " ( d\'e9tenue par Mme. Dominique Blatin, n\'e9e Martine Dallemagne ) \'e9tablie par F\'e9lix Meuni\'e9, il n'y a pas la moidre allusion \'e0 Aim\'e9e Sophie Dupuis, ni au moment de sa naissance ni plus tard...?? Dans la g\'e9n\'e9alogie \'e9tablie par F\'e9lix Meuni\'e9, la branche maternelle s' arr\'eate \'e0 sa " m\'e8re ". Aim\'e9e Sophie. Marie louise Sophie Dupuis appara\'eet mais n'est pas qualifi\'e9e de " grand-m\'e8re "...... ?? \
Il n'emp\'eache que si l'enfant n'est pas leur fille biologique, PFL Fontaine et MLSophie Dupuis ne l'en ont pas moins choisie **, aim\'e9e, choy\'e9e, nourrie, \'e9lev\'e9e, instruite, tr\'e8s bien mari\'e9e et dot\'e9e. Ils ont visiblement beaucoup aim\'e9 ses enfants, "leurs" petits-enfants. On aurait pu penser que, faute de se marier et d' avoir des enfants l\'e9gitimes, ils auraient pu n\'e9anmoins adopter cette enfant mais, outre que l' adoption n'\'e9tait pas tr\'e8s bien consid\'e9r\'e9e \'e0 l' \'e9poque, elle n' \'e9tait pr\'e9vue dans le Code Napol\'e9on ( Civil ) que pour des individus majeurs. D' autre part PFL Fontaine tenait probablement \'e0 ce que rien ni personne ne puisse laisser croire qu' il aurait failli \'e0 son serment. Il n' a d' ailleurs jamais habit\'e9 avec MLSophie Dupuis. Apr\'e8s lui avoir achet\'e9 une maison rue de la Muette ( art\'e8re aujourd' hui disparue, dans le XI\'e8me actuel ), il habitait lui-m\'eame aux Tuileries, au Palais-Royal, rue de l' Observatoire... L' origine biologique d' Aim\'e9e Sophie Dupuis reste donc, au moins en partie, myst\'e9rieuse. D' une conversation t\'e9l\'e9phonique avec Claude Meuni\'e9, descendant d' Alfred, j' ai cru comprendre que certains descendants de cette branche poss\'e9daient des informations.......... qu' ils refusaient de communiquer !!\

• Il semble que si Percier ne se soit en effet jamais mari\'e9, Bernier, lui, aurait bel et bien convol\'e9 ..?? Ils sont enterr\'e9s tous les trois, comme pr\'e9vu, dans la m\'eame tombe au P\'e8re Lachaise.\
  • Choisir un nouveau-n\'e9 \'e0 recueillir ne posait pas de probl\'e8me \'e0 cette \'e9poque; la mis\'e8re r\'e9gnait \'e0 Paris ( et ailleurs ) et un enfant sur trois \'e9tait abandonn\'e9 \'e0 sa naissance . D' autre part PFL Fontaine signale,dans Mia Vita, qu' il ach\'e8te ca. 1799 une pension de jeunes filles \'e0 la jeune MLS Dupuis et \'e0 sa tante ( Voir notice PFL Fontaine ). On peut imaginer MLS Dupuis recueillant le fruit des amours de l' une de ses jeunes pensionnaires................. mais l' imagination m' \'e9gare........\

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Extraits de MIA VITA: ( par Pierre Fran\'e7ois L\'e9onard FONTAINE )\
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"................Il est un autre \'e9v\'e8nement bien certainement le plus important de ma vie que je ne dois pas passer sous silence, c'est celui de la naissance de votre excellente et bonne m\'e8re, celui par lequel, dans les premiers temps de lafaveur consulaire dont nous avons \'e9t\'e9 honor\'e9s, le ciel pour prix de la douce et paisible union que nous avions Sophie et moi, contract\'e9e, a bien voulu nous accorder notre ch\'e8re fille Aim\'e9e. Elle vint au monde le 22 janvier de l'ann\'e9e 1803. Nous la m\'eemes en nourrice \'e0 Montrouge chez la femme d'un mar\'e9chal, puis en sevrage \'e0 Saint-Mand\'e9 chez celle d'un ma\'e7on, ensuite dans une pension \'e0 Choisy-le-Roi et de l\'e0 \'e0 l'institution de Madame de Maisonneuve \'e0 Picpus o\'f9 elle est rest\'e9e jusqu'\'e0 l'\'e9poque de son mariage avec votre excellent p\'e8re. Les int\'e9r\'e8ts de la famille de Sophie, ceux de mon ami Percier, les miens et d'autres encore nous ont emp\'e9ch\'e9s de publier cet heureux \'e9v\'e8nement et nous ont forc\'e9s de renfermer dans les limites \'e9troites de notre petite maison que j'achetai alors rue de la Muette, le secret et la jouissance tranquille d'un bien qui, pendant la dur\'e9e de tant d'ann\'e9es, sans bruit, sans trouble, dans la plus parfaite intimit\'e9, a constamment \'e9t\'e9 pour tous la source d'une f\'e9licit\'e9 sans \'e9gale........................\
......................................................................................................................................................."\
(Ann\'e9e 1827) "........................Ce fut dans cette veine de prosp\'e9rit\'e9 et de douces jouissances que se fit, mes chers enfants, l'heureux mariage de votre bonne m\'e8re ; voici comment: Votre p\'e8re, fils a\'een\'e9 comme moi d'un honn\'eate entrepreneurde b\'e2timents, que j'avais employ\'e9 dans la construction de l'hospice d'Enghien rue de Picpus, avait, apr\'e8s la chute de Napol\'e9on, \'e9t\'e9 chercher la fortune au Br\'e9sil et ne l'y avait pas trouv\'e9e, revenu en France, mon confr\'e8re Debret me l'indiqua pour remplacer, dans l'inspection des grands travaux du Palais-Royal, Colliot, dont j'avais sujet d'\'eatre peu satisfait. Je ne fus pas longtemps \'e0 m'appercevoir des talents et des qualit\'e9s rares de Symphorien ; bient\'f4t je vis en lui l'homme qui devait \'eatre le marie d'Aim\'e9e. J'en fis le premier la proposition et l'ayant introduit dans notre petit m\'e9nage de la rue de la Muette, j'eus la douce satisfaction de voir que l'un et l'autre se convenaient et que leur union devait assurer notre bonheur commun. Le mariage fut presqu' aussit\'f4t r\'e9solu ; L'acte civil et l'acte religieux eurent lieu le 22 Novembre 1827. Ce jour souvent pr\'e9sent \'e0 ma m\'e9moire aurait \'e9t\'e9 l'un des plus beaux jours de ma vie si Sophie, au moment o\'f9 elle se pr\'e9parait \'e0 partir pour se rendre \'e0 la messe nuptiale, n'avait pas \'e9prouv\'e9 subitement un violent crachement de sang qui lui fit perdre connaissance et mit ses joursen danger. Nous f\'fbmes dans l'\'e9glise de Saint-S\'e9verin avec le tr\'e8s petit nombre de t\'e9moins qui \'e9taient invit\'e9s pendant pr\'e8s de trois heures dans l'attente et dans les inqui\'e9tudes les plus p\'e9nibles. Elle vint enfin. Le ciel qui, sans doute, voulait nous \'e9prouver avait exauc\'e9 nos pri\'e8res ; Il avait permisqu'apr\'e8s le coup impr\'e9vu qui lui \'e9tait port\'e9 elle retrouv\'e2t, malgr\'e9 son mal, assez de forces pour assister \'e0 la c\'e9r\'e9monie religieuse et prendre part \'e0 l'acte qui, en pr\'e9parant le bonheur de notre fille ch\'e9rie, devait faire na\'eetre le v\'f4tre, votre grand-m\'e8re, mes chers enfants, n'a jamais joui depuis d'une bonne sant\'e9 ; Elle a bien souvent \'e9prouv\'e9les peines avec les maux d'une sensibilit\'e9 et d'une affection sans bornes. Cependant les gr\'e2ces de la Providence que nous n'avons jamais cess\'e9 d'invoquer, son courage sans \'e9gal, , et l'attachement infini qu'elle vous a vou\'e9 costamment \'e0 tous, lui ont donn\'e9 la facult\'e9 de vous conserver, avec la plus enti\'e8re abn\'e9gation d'elle-m\'eame, jusqu'\'e0 ce jour, sa fr\'eale existence que sans vous, sans les soins qu'elle vous prodigue encore \'e0 chaque instant, elle n'aurait certainement pas conserv\'e9....................".}